eric121 a écrit :
Tu as le droit, toi et ton Kamal S. Salibi de réver éveillés avec votre propagande à 2 balles.
Voici l’étymologie des mots arabes et hébreu : il faut rappeler que ces 2 langues ont un ancêtre commun.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Arabes#.C3.89tymologie
Ouuuuh le coquin, ok je vais expliqué:
La bible est une œuvre humaine, qui a été écrite par une foule de personnes différentes, à des périodes diverses, souvent obscurantistes. Et elle a constamment évolué, à travers d’innombrables traductions, additions et révisions. On n’a jamais connu dans l’Histoire de version définitive.
Plus de
quatre-vingts évangiles auraient pu figurer dans le Nouveau Testament, mais seulement quatre d’entre eux ont été retenus : ceux de
Matthieu, de Marc, de Luc et de Jean.
C’est l’ironie fondamentale de christianisme. La Bible, telle que nous la connaissons aujourd’hui, a été collationné par un PAÏEN,
l’empereur Constantin le Grand.
Il a passé toute sa vie dans le paganisme, mais a été baptisé sur son lit de mort, trop faible pour protester. Pendant son règne, la religion officielle de l’État était le culte du
Soleil Invincible *Sol Invictus* et c’est l’empereur qui en était le grand prêtre. Malheureusement pour Constantin, l’Empire romain était alors en proie à une grande agitation religieuse. Au cours des trois siècles suivant la crucifixion de Jésus du NT, le nombre de ses disciples avait connu une croissance exponentielle. Chrétiens et païens s’affrontaient constamment, et le conflit avait pris de telles proportions qu’il menaçait de diviser l’Empire. Constantin se rendit compte qu’il fallait faire quelque chose et, en 325, il décida d’unifier Rome sous la bannière d’une seule et unique religion, le christianisme.
L’essor du christianisme l’avait persuadé que c’était le meilleur cheval sur lequel miser. Les historiens s’émerveillent cheval de l’exploit qu’il a accompli en forçant tout un peuple païen à se convertir. Par une astucieuse fusion des dates, des rituels et des symboles païens dans la tradition chrétienne en formation, il a réussi à créer une religion hybride, assimilable par tous ses sujets.
La présence de vestiges païens dans la symbolique chrétienne est absolument indéniable. Le disque solaire du dieu égyptien est devenu l’auréole des saints, le pictogramme d’Isis allaitant son nouveau-né Horus a servi de base aux images de la Vierge et de l’Enfant Jésus du NT. Une majorité des éléments du rituel catholique comme la mitre, l’autel, la doxologie et l’eucharistie. Le fait de manger le corps de Dieu…tout cela vient en droite ligne des religions païennes de l’Antiquité.
Il est vrai qu’il n’y avait pas grand-chose de purement chrétien dans la nouvelle religion proclamée par Constantin. Le dieu Mithra était depuis longtemps appelé Fils de Dieu et Lumière du Monde. On célébrait sa naissance le 25 décembre, qui était aussi la fête anniversaire d’Osiris, d’Adonis et de Dionysos. Il a été enterré dans une caverne rocheuse, et il est ressuscité trois jours plus tard. Le nouveau-né Krishna a reçu en cadeau de l’or, de l’encens et de la myrrhe. Même le jour saint hebdomadaire a été calqué sur celui des païens. À l’origine, les chrétiens honoraient le Sabbat le samedi et c’est Constantin qui l’a déplacé pour le faire coïncider avec la célébration du dieu Mithra. Aujourd’hui, la plupart des chrétiens assistent au service dominical, sans savoir qu’ils célèbrent la fête du dieu Soleil.
Pour consolider la toute récente tradition chrétienne, l’empereur Constantin avait besoin de structurer la communauté des fidèles. C’est dans ce but qu’il a convoqué le Concile de Nicée en 325.
Au cours de ce Concile œcuménique, on a débattu et voté sur de nombreux aspects du christianisme : La date de Pâques, le rôle des évêques, l’administration des sacrements et bien entendu la Divinité de Jésus.
Jésus n’était jusqu’alors considéré que comme un prophète mortel- un homme exceptionnel en tous point, certes-mais mortel.
La Divinité de Jésus résulte donc d’un VOTE et en plus un vote assez serré….Mais la question était cruciale pour l’unification de l’Empire romain, comme pour le pouvoir de la nouvelle Église. Un Jésus divin transcendait la réalité du monde humain, et sa puissance n’était plus discutable. On intimidait ainsi les païens récalcitrants, tout en signifiant aux chrétiens qu’ils n’obtiendraient leur salut que par l’obédience à l’Église catholique romaine. L’Église romaine a tout simplement volé Jésus aux premiers chrétiens, qu’elle a détourné son enseignement, qu’elle l’a instrumenté pour étendre sa propre puissance… Constantin a donc utilisé l’influence de Jésus à des fins politiques, et c’est lui qui a façonné pour une grande part le visage actuel du christianisme.
Il aurait donc fallu trois siècle pour la divinité de Jésus résulte d’un vote! Pour pouvoir réécrire son histoire, l’empereur Constantin devait réaliser un coup d’audace. Et c’est là que se place le virage décisif de l’histoire chrétienne. Constantin a commandé et financé la rédaction d’un Nouveau Testament qui excluait tous les évangiles évoquant les aspects humains de Jésus et qui privilégiait- au besoin en les «adaptant»- ceux qui le faisaient paraître divin. Les premiers évangiles furent déclarés contraires à la foi, rassemblés et brûlés…
Tous ceux qui préféraient les évangiles apocryphes à ceux que Constantin avait sélectionnés furent considérés comme hérétiques. Le mot hérésie, au sens de « doctrine non conforme», date d’ailleurs de cette époque. Le mot grec AIRESIS signifiait «Choix». Les premiers hérétiques furent donc les chrétiens qui avaient choisi de croire à l’histoire originelle de Jésus.
Et comme mot de la fin : Satan a fait un travail colossal en créant un christianisme de contrefaçon.