|Goryth| a écrit :Si vous saviez le nombre de domaines dans lesquels les animaux nous sont bien supérieur, y a de quoi redescendre de notre pied d'estale.
Nous avons développé une intelligence certainement supérieure à la plupart des autres espèces, mais nous sommes méprisables face à d'autres dans certaines situations.
Nous sommes juste plus adaptés à ce monde dans lequel nous évoluons et que nous façonnons chaque jour, et qui d'ailleurs risque de se retourner contre nous.
Si on place un homme en pleine foret sauvage, il ne vivra pas longtemps, là ou un singe lui sera le roi.
Au niveau physique et sensoriel... Wow...parfois on est bien nul... vs certains bêtes...
Même que pour la bêtisse parfois on est plus bête que bête...
Méprisable est tout de même un bon mot pour décrire notre rang, l'humain...mais aussi, plein de bonté.
Par contre un singe avec ma femme, dans sa cuisine ou en forêt... il ne fait pas deux jours...
Moi en pleine foret sauvage, seul avec un canif et une boite d'allumette... je ferais 1589 jours.(quoi? un gars finit par s'ennuyer de la télé à un moment donné)
Ma pratique de 45 jours me l'a confirmé.
Différence entre l'homme et l'animal : (désolé le lien URL est impossible)
(48.1) Déjà, une fois ou deux, nous avons parlé de l'esprit, mais cela n'a pas été écrit. ( voir aussi: Renvoi 552)
(48.2) Sachez que les hommes appartiennent à deux catégories, c'est-à-dire qu'ils constituent deux classes : l'une renie l'esprit, et dit que l'homme aussi est une sorte d'animal; ne voyons-nous pas que l'animal et l'homme partagent les mêmes facultés et les mêmes sens ?
(48.3) Ces éléments simples et isolés, dont l'espace est rempli, se combinent à l'infini, et chacune de ces combinaisons constitue l'une des créatures. Parmi ces créatures, se trouve le possesseur de l'esprit(a), à qui appartiennent les facultés et les sens.
(48.4) Plus la combinaison est parfaite, plus la créature est noble. La combinaison des éléments dans l'homme est plus parfaite que dans tout autre être : le mélange est fait avec le plus complet équilibre, aussi est-il plus noble et plus parfait que les autres êtres.
(48.5) Ce n'est pas, disent ceux qui renient l'esprit, qu'il ait un pouvoir et un esprit particuliers dont les autres animaux seraient privés; les animaux sont des corps sensitifs et l'homme, pour certaines facultés, est plus sensitif (bien que, en ce qui concerne les sens externes comme l'ouïe, le goût, l'odorat et le toucher, même en ce qui concerne certaines facultés internes comme la mémoire, l'animal l'emporte sur l'homme).
(48.6) Ils disent que l'animal a de l'intelligence et des facultés de perception; tout ce qu'ils concèdent, c'est que les facultés de l'homme sont plus grandes.
(48.7) Voilà ce que disent les philosophes de nos jours; telle est leur opinion, tel est le décret de leur imagination! Aussi, avec des arguments et des preuves considérables, ils font remonter l'origine de l'homme à l'animal. Il faut un temps, disent-ils, où l'homme était un animal; puis, l'espèce, ayant changé, il fit peu à peu des progrès jusqu'à parvenir au degré humain.
(48.8) Les théologiens répondent : non, ce n'est pas cela; bien que l'homme, par ses facultés et ses sens externes, soit sur le même pied que l'animal, il y a cependant chez lui un pouvoir extraordinaire que l'animal ne possède pas.
(48.9) Ces sciences, ces arts, ces découvertes, ces métiers, ces inventions ne sont que les résultats de ce pouvoir incorporel. C'est un pouvoir qui enveloppe toutes les choses, en comprend la réalité, découvre les mystères cachés des créatures, s'en empare.
(48.10) Il comprend même des choses qui n'ont pas de réalité extérieure, c'est-à-dire les vérités intellectuelles, non sensibles, qui n'ont pas d'existence extérieure, parce qu'elles sont invisibles; il en est ainsi de l'intelligence, de l'esprit, des qualités, du caractère, de l'amour et du chagrin chez l'homme, qui sont des réalités intellectuelles.
(48.11) Bien plus, ces sciences existantes, ces arts visibles, ces lois, ces inventions infinies de l'homme, il fut un temps où tout cela était invisible, mystérieux, secret et caché; c'est ce pouvoir enveloppant de l'homme qui l'a découvert et l'a transporté des plaines de l'invisible aux plaines du visible.
(48.12) Ainsi, il faut un temps où le télégraphe, la photographie, le phonographe, toutes ces découvertes et ces inventions sublimes étaient mystérieusement cachées; la réalité de l'homme les a découvertes et les a transportées des plaines de l'invisible aux plaines du visible.
(48.13) Il fut même un temps où les qualités de ce fer que vous voyez, et même de tous les minéraux, étaient des mystères cachés; l'homme a découvert ce métal et l'a modelé dans cette forme industrielle; il en est de même pour toutes les autres découvertes et inventions de l'homme, qui sont infinies.
(48.14) Cela ne peut être nié; si nous disons que cela tient aux pouvoirs qu'ont aussi les animaux et aux facultés des sens corporels, nous voyons clairement et indubitablement que les animaux sont, en ce qui concerne ces pouvoirs, supérieurs à l'homme.
(48.15) Par exemple, la vue des animaux porte beaucoup plus loin que celle de l'homme, leur ouïe est beaucoup plus fine; de même pour l'odorat et le goût. Bref, pour toutes les facultés que l'animal et l'homme ont en commun, c'est l'animal qui, la plupart du temps, est le plus puissant.
(48.16) Prenons la mémoire : si vous emmenez un pigeon d'ici à un lieu fort éloigné, et que là-bas vous l'abandonniez à lui-même, il reviendra ici. Il a gardé la mémoire du chemin. Emportez un chien, d'ici jusqu'au centre de l'Asie et laissez-le, il reviendra ici, sans jamais perdre son chemin. Il en est de même pour les autres facultés, comme l'ouïe, la vue, l'odorat, le goût, le toucher.
(48.17) Il est donc clair que, s'il n'y avait pas chez l'homme un pouvoir différent de celui que possèdent les animaux, ceux-ci seraient supérieurs à l'homme pour les grandes découvertes et l'intelligence des réalités. Et la preuve est faite que l'homme possède un don que ne possède pas l'animal.
(48.18) Or, l'animal perçoit ce qui tombe sous les sens, mais il ne comprend pas les réalités intellectuelles. Par exemple, il voit ce qui est dans le champ de sa vue, mais il ne peut percevoir ce qui est en dehors, ni l'imaginer. Ainsi, il est impossible à l'animal de comprendre que la terre est ronde.
(48.19) Quant à l'homme, des choses connues, il tire la preuve des choses inconnues, et il découvre les vérités cachées. Entre autres choses, l'homme voit l'inclinaison de l'horizon, il en déduit la rondeur de la terre.
(48.20) Autre exemple : l'étoile polaire à Saint-Jean-d'Acre est à 33 degrés, c'est-à-dire qu'elle est 33 degrés au-dessus de l'horizon. Lorsqu'un homme se dirige vers le pôle arctique, par chaque degré qu'il franchit en voyageant, l'étoile monte d'un degré au-dessus de l'horizon, c'est-à-dire que l'étoile polaire sera élevée à 34 degrés, puis 40, puis 50, puis 60, puis 70. S'il arrive jusqu'au pôle nord, l'étoile polaire arrivera à 90 et parviendra au zénith, c'est-à-dire au-dessus de sa tête. Cette étoile polaire comme son ascension sont des choses qui tombent sous les sens : pour quiconque va vers le pôle, l'étoile polaire s'élève dans le ciel.
(48.21) De ces deux vérités connues, une vérité inconnue a été découverte, à savoir que l'horizon est incliné. C'est-à-dire que l'horizon de chaque degré de la terre est différent de celui d'un autre degré. L'homme comprend cela, et il en tire une connaissance invisible, la preuve de la rondeur de la terre. Mais l'animal ne peut pas comprendre cela.
(48.22) De même, il ne peut comprendre que le soleil est un centre autour duquel se meut la terre. L'animal est prisonnier de ses sens; tout ce que les sens ne contrôlent pas, jamais il ne le comprend, et cela bien que, pour les facultés et les sens externes, il soit supérieur à l'homme.
(48.23) Il est donc prouvé et vérifié qu'il existe dans l'homme une faculté inventive qui le rend supérieur aux animaux : c'est l'esprit de l'homme.
(48.24) Gloire à Dieu! l'homme est toujours tourné vers les hauteurs, et ses aspirations sont élevées! Toujours il cherche à aller du monde où il est vers un monde supérieur, et à monter à un rang plus élevé que celui où il se trouve. L'amour de l'élévation est une des caractéristiques de l'homme.
(48.25) Je m'étonne de voir certains philosophes d'Amérique et d'Europe se complaire à se rabaisser au rang des animaux et à faire ainsi des progrès à rebours; les êtres doivent chercher à s'élever. Et avec cela, si vous traitiez l'un d'eux d'animal, il serait très froissé et très ennuyé!
(48.26) Quelle différence entre le monde humain et le monde animal, entre l'élévation de l'homme et l'abaissement de l'animal, entre les perfections de l'homme et l'ignorance de l'animal, entre la lumière de l'homme et les ténèbres de l'animal, entre la gloire de l'homme et l'humiliation de l'animal!
(48.27) Un petit Arabe de dix ans, dans le désert, peut conduire deux à trois cents chameaux; à l'aide d'un seul cri, il les emmène, les ramène. Un faible Hindou peut à ce point dominer un énorme éléphant que ce dernier ne remue qu'avec la plus grande soumission.
(48.28) Toutes les choses sont soumises à l'homme; il peut résister à la nature; tandis que toutes les créatures sont prisonnières de la nature et ne peuvent s'affranchir de ses exigences, l'homme seul lui résiste.
(48.29) La nature attire les choses vers le centre de la terre; l'homme trouve un instrument pour s'en éloigner et pour s'envoler dans l'air. La nature empêche l'homme de franchir les mers; il construit des bateaux et, à travers le grand océan, il voyage et se promène; et ainsi de suite, ce sujet est très long.
(48.30) L'homme amène sur les montagnes et dans les déserts des véhicules à vapeur, et il centralise en un seul point les nouvelles des événements de l'Orient et de l'Occident. Tout cela est contraire à la nature.
(48.31) La mer, malgré toute sa grandeur, ne peut s'écarter d'un atome des lois de la nature; le soleil, malgré sa grandeur, ne peut s'écarter d'une tête d'épingle des lois de la nature, et jamais il ne comprendra les conditions, l'état, les sentiments, les mouvements et la nature de l'homme!
(48.32) Quel est don c le pouvoir qui se trouve dans le chétif corps de l'homme, qui contient tout cela ? Quel est ce pouvoir dominateur qui soumet à sa volonté toutes les choses ?
(48.33) Un point pourtant subsiste. Les philosophes modernes disent : "Nous n'avons jamais vu dans l'homme l'esprit; et, malgré nos recherches dans les arcanes du corps humain, nous n'apercevons pas un pouvoir spirituel. Comment pouvons-nous imaginer un pouvoir qui ne tombe pas sous les sens ?"
(48.34) Les théologiens répondent : "L'esprit animal non plus ne tombe pas sous les sens, et ne peut pas être perçu par nos facultés corporelles. Sur quoi vous fondez-vous pour prouver l'existence de l'esprit animal? Sans aucun doute, vous tirez de ses effets la preuve qu'il y a, dans l'animal, un pouvoir qui n'existe pas dans la plante. Ce pouvoir, c'est la sensation; c'est-à-dire qu'il voit, qu'il entend, etc.; de là vous inférez qu'il y a un esprit animal. Par les mêmes moyens et les mêmes preuves et signes mentionnés plus haut, vous établissez qu'il y a un esprit humain.
(48.35) Quand, dans l'animal, vous voyez des signes qui ne se trouvent pas dans la plante, vous dites que ce pouvoir de sensation est une propriété de l'esprit animal; de même, dans l'homme, vous voyez des signes, des pouvoirs, des perfections qui n'existent pas dans l'animal, vous en déduisez qu'il y a en lui un pouvoir dont l'animal est privé."
(48.36) Si nous voulions nier tout ce qui ne tombe pas sous les sens, nous devrions nier les réalités les mieux établies du monde. Par exemple, la matière éthérée n'est pas perceptible, pourtant elle existe indubitablement. La pesanteur n'est pas perceptible, pourtant elle existe indubitablement. Sur quoi nous fondons-nous pour affirmer leur existence? Sur leurs signes. Ainsi cette lumière est le signe de la vibration de l'éther, nous en inférons son existence