la reproduction humaine

[Boemboy]

La reproduction humaine

Chez les animaux l'accouplement s'accompagne souvent d'un rituel d'approche où les partenaires s'attirent dans un but identifié.
Chez l'homme, la fécondation est source d'un plaisir intense. En est-il de même chez tous nos cousins ? Ce plaisir pousse l'homme à remplir sa mission de sauvegarde de l'espèce. Peut-être est-ce général ?
La gestation animale diffère selon que les oeufs se développent dans le corps de la mère ou à l'extérieur. L'homme est vivipare: c'est la femme qui assure seule la gestation. Son partenaire n'est plus concerné pendant neuf mois.
Après la naissance, tous les pères ne reconnaissent pas leur progéniture. Certaines femelles doivent prendre des dispositions pour protéger leurs petits des dangers paternels, accidentels ou volontaires. L'homme des cavernes avait-il conscience de sa paternité ?
En France l'activité de reproduction (fécondation, gestation, accueil parental des bébés) a évolué avec le développement de la civilisation.
Dans les familles riches débarrassées des contraintes laborieuses par du personnel domestique, les adultes cultivaient les jeux de l'amour, déclarations poétiques, chant, danse,jeux coquins,...et élargissaient la gamme des plaisirs sexuels.
Dans les familles pauvres, les tâches quotidiennes laissaient peu de temps pour ces activités. La reproduction était encore trop souvent brutale. La gestation maternelle vécue comme une période de faiblesse de la compagne. Les enfants nombreux et inévitables étaient d'abord des bouches à nourrir, puis, très tôt, des aides pour les parents.
Dans les cas trop difficile, le ménage se débarrassait des enfants superflus soit pendant la gestation (faiseuses d'ange) soit à la naissance, soit plus tard. Les adolescents étaient placés chez des maîtres qui les nourrissaient contre du travail domestique.
Dans les familles aisées, les enfants étaient confiés aux soins de personnel spécialisé, précepteurs, gouvernantes, chargés d'en faire des adultes assimilables par le milieu adulte de la famille. Ils bénéficiaient d'une intense formation religieuse conforme au catholicisme du moment.

Dans toutes ces situations l'amour paternel, maternel, sont-ils très profonds ? Il faut attendre le développement des classes moyennes pour que parents et enfants soient plus proches au quotidien avec moins de contraintes laborieuses et plus de souci de réussite sociale. Les moeurs changent et arrivent même aux excès que l'on observe trop souvent de nos jours, avec des enfants rois, peu éduqués, inassimilables par la société des adultes incapables de s'intégrer dans des activités collectives altruistes. Les parents démissionnent très tôt devant ces tyrans même pas adolescents aux colères autoritaires.
La religion ne sert alors aux parents que pour se décharger de leur responsabilité: qu'est-ce qu'on a fait au bon dieu, à Allah, à D. pour qu'il nous afflige de tels descendants...Certains de ces enfants prennent la religion en bannière pour se donner une personnalité, une appartenance de préférence provocatrice, mais peu humanitaire.

Les instances religieuses tentent de maîtriser les nouvelles formes de la reproduction humaine. Elles règlementent les plaisirs sexuels, la fécondation (interdit des préservatifs), la gestation. Ici la science provoque des réflexions morales où les religions ne savent que s'opposer. la reproduction médicalement assistée, la gestation pour autrui via la banque du sperme, ouvrent des possibilités nouvelles non seulement pour les couples traditionnels, mais aussi pour les couples homosexuels si combattus par les religions.
D'une manière générale, nos monothéismes gardent la femme sous l'autorité du mâle dans le domaine de la reproduction. Elles définissent "le devoir conjugal" comme la responsabilité maternelle de donner au père les enfants qu'il mérite. Toute pratique de séduction, et a fortiori de plaisir sexuel, hors du mari est interdit. L'épouse est l'exclusivité du mari.
Dans le même temps, des intellectuels vivent des relations de couples très égalitaires. Les deux partenaires assument leur charge de parent vis à vis de leurs enfants, mais s'autorisent des aventures hors du couple sans méfaits sur leur propre liaison. Mais cela suppose un niveau culturel capable de dominer les tabous traditionnels sociaux et religieux...Peut-être s'agit-il de pionnier d'une nouvelle civilisation ?
Pour le moment ils s'attirent les foudres des plus conservateurs bourgeois ou religieux...

Il est vrai que l'homme fait partie du règne animal. L'observation de son mode de reproduction le montre. Même si cette activité a fondamentalement évolué au dernier siècle elle reste cette caractéristique commune aux êtres vivants.

[Veloth]

La religion transfère la responsabilité des parents pour l'enfant vis-à-vis de l'enfant, à une responsabilité des parents pour l'enfant vis-à-vis de Dieu.

[indian]

Les instances religieuses tentent de maîtriser les nouvelles formes de la reproduction humaine. Elles règlementent les plaisirs sexuels, la fécondation (interdit des préservatifs), la gestation. Ici la science provoque des réflexions morales où les religions ne savent que s'opposer. la reproduction médicalement assistée, la gestation pour autrui via la banque du sperme, ouvrent des possibilités nouvelles non seulement pour les couples traditionnels, mais aussi pour les couples homosexuels si combattus par les religions.
D'une manière générale, nos monothéismes gardent la femme sous l'autorité du mâle dans le domaine de la reproduction. Elles définissent "le devoir conjugal" comme la responsabilité maternelle de donner au père les enfants qu'il mérite. Toute pratique de séduction, et a fortiori de plaisir sexuel, hors du mari est interdit. L'épouse est l'exclusivité du mari.
Dans le même temps, des intellectuels vivent des relations de couples très égalitaires. Les deux partenaires assument leur charge de parent vis à vis de leurs enfants, mais s'autorisent des aventures hors du couple sans méfaits sur leur propre liaison. Mais cela suppose un niveau culturel capable de dominer les tabous traditionnels sociaux et religieux...Peut-être s'agit-il de pionnier d'une nouvelle civilisation ?
Pour le moment ils s'attirent les foudres des plus conservateurs bourgeois ou religieux...

Les tradition sont tres importantes pour les traditionnalistes

Je préfère vivre comme l'intellctuel dont tu parle... égalitaire, mais sans autoriser d'aventures hors couple...
Mais disons que c'est moi qui est sou l'autorité de mon épouse... Je suis l'exclusiivté de ma femme.

Sur le plan reproducteur, nul doute que nous somem 'animal''
Par contre le le plan de la progression des relations entre nous... on se distingue...un peu


Pionnier? ou Bahai?