Numide Deiste a écrit:
Que fais tu de la population que Hagar et Ismaël ont trouvé lors de l'exode vers l'arabie ?
les arabes existaient déjà me semble t-il ? ce qui veut dire qu'il ne descendent pas tous d’Ismaël ?
Lapinal a écrit:
J’espère que tu as de quoi le prouver, vas-y fais nous profiter de ta science!
Monsieur est servi
Les sources cunéiformes.
Le contact souvent violent avec les puissances mésopotamiennes fournit les première informations sûres concernant les populations arabes, sur des tablettes cunéiformes et des inscriptions monumentales : on découvre à ce moment le début de l'onomastique arabe et le fond le plus ancien de leur panthéon.
P. Amiet, L'Antiquité Orientale, Paris 1995.
Les Arabes et l'impérialisme assyrien.
Les bas-reliefs d'Assur ou Khorsabad décrivent longuement les populations arabes, sous forme de chameliers attaquant ou fuyant face aux armées assyriennes. Les textes aiment aussi décompter les victoires et les butins immenses prélevés sur les ennemis nomades.
M. Weippert, " Die Kämpfe des assyrischen Königs Assurbanipal gegen die Araber ", Welt des Orients 7, 1973-4; R. Livingstone, “Arabian in Babylonia , Babylonian in Arabia: some reflections à propos new and old evidences” , in T.Fahd (ed.) L’Arabie Pré-islamique, Strasbourg, 1981; R. Zadok , “Arabs in Babylonia in the 6th century BC”, Journal of the American Oriental Society 94, 1979; D. T. Potts, “Tayman and the assyrian empire”, Arabian Archaeology and Epigraphy 2, 1991; W. L. Reed, Ancient Records from north Arabia, Toronto 1970; H. Hayajneh, “First evidence of Nabonidus in the Ancient North Arabian inscriptions from the region of Tayma”, PSAS 31 2001; W.W. Müller, S. al-Said, “Der babylonische König Nabonid in taymanitischen Inschrift en” in Neue Beiträge zur Semitistik Wiesbaden 2002; H. Schaudig, Inschriften Nabonids von Babylon und Kyros'des Großen samt den in ihrem Umfeld entstandenen Tendenzschriften, Textausgabe und Grammatik, Münster 2001; Abu al-Hasan, H. al-Ansary, Tayma. Crossroads of Civilizations, Riyadh 2002; Rashid Sub hi Anwar, “Einige Denkmäler aus Têmâ und der Babylonische Einfluss”, Baghdader Mitteilungen, 7, 1974;Paul-Alain Beaulieu, The Reign of Nabonidus, King of Babylon, 556-539 BC., New Haven, 1989; W.W. Müller, S. al-Said, “Der babylonische König Nabonid in taymanitischen Inschriften”, in N. Nebes, ed., Neue Beiträge zur Semitistik, Wiesbaden, 2002; David F. Graf, “Arabia During Achaemenid Times”, in Achaemenid History IV: Centre and Periphery-Proceedings of the Groningen 1986 Achaemenid History Workshop , ed. Heleen Sancisi-Weeerdenburg and Amelie Kuhrt, Leiden 1990 .
Annales de Esarhaddon.
Après Wahb, qui a poussé les Arabes à la révolte contre Iata parce qu'il voulait devenir roi lui-même, mais moi, Esarhaddon, roi d'Assyrie, roi des quatre rivages de la terre, qui aime la justice et pour qui la fausseté est une abomination, j'ai envoyé mon armée pour aider Iata et ils ont défait les Arabes. Ils ont jeté Wahb et les guerriers de son entourage dans les fers et me les ont apportés. J'ai mis des carcans sur eux et je les ai attachés au niveau de la porte.
J'ai amené avec un lourd butin vers l'Assyrie … comme un porc, je l'ai attaché à la porte de … Comme pour Hazael, roi d'Arabie, ma splendeur respectable l'a soumis et il m'a apporté de l'or, de l'argent, des pierres précieuses et (…) il a baisé mes pieds. Je lui ai imposé (de me donner) 65 chameaux en plus que le tribut imposé à son père. Après, Hazael est mort et Iata, son fils s'est assis dsur le trône et j'ai imposé sur lui un tribut supplémentaire de 10 mines d'argent, 1000 pierres birûte, 50 chameaux en plus. Wahb, pourtant, a poussé tous les Arabes à la révolte contre Iata et (…) Mais moi, Esarhadon, pour qui la fausseté est une abomination, j'ai envoyé un contingent d'archers montés sur des chevaux de mon armée, j'ai pacifié (le pays) des Arabes et je les ai forcés à se soumettre à nouveau à Iata. Ils ont amené Wahb avec les autres chefs et ils les ont attachés sur le côté gauche de la porte des forgerons…
J. Pritchard, Ancient Near Eastern Texts relative to the Ancient Testament, Princeton 1955, p. 291; Rykle Borger, “Die Inschriften Asarhaddons Königs von Assyrien”, Archiv für Orientforschung 1956.
La reine des Arabes.
Déjà à cette époque reculée, on repère la présence de femmes exerçant le pouvoir, une constante dans l'Histoire des Arabes jusqu'au moment de l'irruption de Muhammad.
Nadia Abbott. " Pre-Islamic Arab Queens," The American Journal of Semitic Languages and Literatures, Vol. 58, No. 1., 1941), pp. 1-22.
Inscription de Tiglath-Pileser III.
….de même pour Shamsi, la reine des Arabes, au mont Saqurri, j'ai battu 9400 hommes de son peuples. Son camp au complet ; 1000 personnes, 30 0000 chameaux, 20 000 bêtes … 5 000 sacs d'épices… les piédestals de ses dieux, les armes et serviteurs de sa déesse
(1) et ses biens, je m'en suis emparé. Et elle, pour sauver sa vie, elle s'est enfuie comme une ânesse, dans le désert, dans un endroit aride. Le reste de ses biens et de ses tentes, ce qui faisait le salut de son peuple, je l'ai brûlé. et elle, saisie par mes armes puissantes, elle m'a apporté ses chameaux, ses chamelles et leurs petits, jusqu'en Assyrie en ma présence. J'ai nommé un gouverneur et 10 000 hommes auprès d'elle.
H. Tadmor, The Inscriptions of Tiglath-Pileser III, Jerusalem, 1994, p. 229.
(1)Première allusion à l'hénothéisme: coexistence des concepts de polythéisme et de monothéisme ; la reine reconnait plusieurs dieux mais en priviligie un en particulier ; il s'agit d'ailleurs d'une puissance féminine.
Ça me rappel en primaire quand on nous disait que les arabes étaient nos ancêtres comme si avant eux l’Afrique du nord était vide .
Plus sournois, Plus grand menteur, plus grand manipulateur, Plus grand falsificateur que vous les arabo-islamistes , Tu meurs .