Soka Gakkai, un bouddhisme japonais suspect.
Règles du forum
Le courant bouddhisme mahāyāna, terme sanskrit signifiant « Grand Véhicule » apparaît vers le 1er siècle de notre ère dans le Nord de l’Inde. Actuellement le bouddhisme mahayana a une forte présence en Chine, au Tibet, au Japon au ve siècle, en Corée en 372, au Viêtnam, à Singapour et Taïwan. La tradition du Mahayana, met l’accent sur la pratique altruiste du bodhisattva comme moyen pour parvenir à l’éveil, à la fois pour soi-même et pour les autres.
Le courant bouddhisme mahāyāna, terme sanskrit signifiant « Grand Véhicule » apparaît vers le 1er siècle de notre ère dans le Nord de l’Inde. Actuellement le bouddhisme mahayana a une forte présence en Chine, au Tibet, au Japon au ve siècle, en Corée en 372, au Viêtnam, à Singapour et Taïwan. La tradition du Mahayana, met l’accent sur la pratique altruiste du bodhisattva comme moyen pour parvenir à l’éveil, à la fois pour soi-même et pour les autres.
Re: Soka Gakkai, un bouddhisme japonais suspect.
Ecrit le 15 sept.15, 06:12 "Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
Re: Soka Gakkai, un bouddhisme japonais suspect.
Ecrit le 15 sept.15, 06:12,Yvon a écrit :Ma réponse n'est en rien orienté , Elle provient d'ouvrages qui sont en rien dogmatiques :
Dictionnaire du bouddhisme Edition du rocher (J'lai retrouvé )
Le bouddhisme Edition First .
Maintenant si cela ne vous convient pas car n'allant pas dans votre sens j'en suis désolé, voyez avec les auteurs .
Inutile non plus de vous répétez, un seul et même message suffit.
Je n'ai pas qualifié vos références de "dogmatiques" c'est vous qui le dites, merci de ne pas déformer mes propos, et ensuite ce est pas parce que vos références explicitent le point de vue de l'école Tien-tai, que vous pouvez affirmer que ce point de vue est une vérité absolue! quand au fait que je vous ai rappelé ce message, c'est en raison de votre incapacité et/ou votre volonté de me pas répondre à mes propos.
"Une carte n'est pas le territoire" Alfred Korzybski
Re: Soka Gakkai, un bouddhisme japonais suspect.
Ecrit le 15 sept.15, 06:42Je connais vos arguments , j'y ai répondu durant des années sur un autre forum.Vous connaissez mes réponses je connais les vôtres .
Si vous avez comme semble t'il des trous de mémoires veuillez vous référez au dit Forum (Doctissimo) .
Vous n'avez qu'un seul but dénigrer la Soka Gakkai et ses pratiquants quelque soit leurs arguments .
Il est donc inutile de discuter.
C'est pourquoi je n'ai aucune envie de me lancer dans un dialogue avec vous qui ne peut être que stérile.
[Edit].
Si vous avez comme semble t'il des trous de mémoires veuillez vous référez au dit Forum (Doctissimo) .
Vous n'avez qu'un seul but dénigrer la Soka Gakkai et ses pratiquants quelque soit leurs arguments .
Il est donc inutile de discuter.
C'est pourquoi je n'ai aucune envie de me lancer dans un dialogue avec vous qui ne peut être que stérile.
[Edit].
Modifié en dernier par kaboo le 15 sept.15, 07:18, modifié 1 fois.
Raison : Les membres ne sont pas le sujet.
"Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
Re: Soka Gakkai, un bouddhisme japonais suspect.
Ecrit le 15 sept.15, 08:00Yvon a écrit :Un livre réalisé par un journaliste américain ancien moine Zen , faisant une analyse poussée de la Soka Gakkai .
La soka gakkai aime les journalistes qui font son éloge, par contre, elle menace ceux qui font un travail de journaliste. je ne doute pas que ce bouquin ai fait de bonne ventes aux EU et au Japon , vu que le nombre des membres est élevé dans ces pays.
"Je connais vos arguments , j'y ai répondu durant des années sur un autre forum.Vous connaissez mes réponses je connais les vôtres .
Si vous avez comme semble t'il des trous de mémoires veuillez vous référez au dit Forum (Doctissimo) .
Vous n'avez qu'un seul but dénigrer la Soka Gakkai et ses pratiquants quelque soit leurs arguments .
Il est donc inutile de discuter.
C'est pourquoi je n'ai aucune envie de me lancer dans un dialogue avec vous qui ne peut être que stérile. "
Cher Yvon, vous êtes dans la propagande et non dans l'échange, ensuite vous n'avez jamais su quoi répondre à mes propos, sinon des attaques ad hominen, votre auto-victimisation, votre difficulté à vous maitriser quand votre interlocuteur est critique vis à vis de votre mouvement ne témoignent guère d'un développement spirituel, mais un attachement à une organisation comme la nation pour un nationaliste, d'ailleurs, la soka gakkai arbore un drapeau...
"Une carte n'est pas le territoire" Alfred Korzybski
Re: Soka Gakkai, un bouddhisme japonais suspect.
Ecrit le 15 sept.15, 10:29C'est vous qui avez eu bien du mal à vous maitriser , vous avez été même insultant.
Et comme on peut le voir vous continuer comme toujours à calomnier la Soka Gakkai et à vous en prendre à ses pratiquants .
Je suis dans l'échange , vous êtes dans le mépris continuel .
Le sujet est : Le bouddhisme de la Soka Gakkai .
Et comme on peut le voir vous continuer comme toujours à calomnier la Soka Gakkai et à vous en prendre à ses pratiquants .
Je suis dans l'échange , vous êtes dans le mépris continuel .
Le sujet est : Le bouddhisme de la Soka Gakkai .
"Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
Re: Soka Gakkai, un bouddhisme japonais suspect.
Ecrit le 15 sept.15, 10:41Avec vous un pratiquant Zen qui parle du Zen c'est de l'information
Un pratiquant du bouddhisme de la Soka Gakkai qui parle du Bouddhisme de la Soka Gakkai c'est de la propagande .
C'est la toute la différence de vos propos qui seront toujours à connotation anti Gakkai quoiqu'on fasse quoiqu'on dise.
D'ailleurs dans l'autre forum de votre propre avoeu , vous n'aviez qu'une seule obsession "Faire la Guerre à la Soka Gakkai"
Et vous espérez continuer votre "mission inquisitrice " ici même . Désolé mais j'ai pas envie de refaire un tour de manège .
Un pratiquant du bouddhisme de la Soka Gakkai qui parle du Bouddhisme de la Soka Gakkai c'est de la propagande .
C'est la toute la différence de vos propos qui seront toujours à connotation anti Gakkai quoiqu'on fasse quoiqu'on dise.
D'ailleurs dans l'autre forum de votre propre avoeu , vous n'aviez qu'une seule obsession "Faire la Guerre à la Soka Gakkai"
Et vous espérez continuer votre "mission inquisitrice " ici même . Désolé mais j'ai pas envie de refaire un tour de manège .
"Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
Re: Soka Gakkai, un bouddhisme japonais suspect.
Ecrit le 15 sept.15, 22:02Euh, non. Ce forum n'est vraiment pas une référence en matière de religions.Yvon a écrit :Si vous avez comme semble t'il des trous de mémoires veuillez vous référez au dit Forum (Doctissimo) .
Soyons sérieux, les références de la Soka gakkai sont forcément de parti pris, et on ne le leur reproche pas.
Il existe cependant des sources neutres historiques, beaucoup plus fondamentales.
Encyclopédie Larousse
Le meilleur reste encore une encyclopédie, notamment dans La Pléiade, hélas très chère
Elle est consultable dans vos bibliothèques municipales en France dans les grandes villes.
Un PDF correct :
http://consistoire.soka-bouddhisme.fr/pdf/PEE_09_10.pdf
Re: Soka Gakkai, un bouddhisme japonais suspect.
Ecrit le 15 sept.15, 22:51Les adeptes du zen ne sont ni prosélytes ni exclusivistes, il ne prétendent pas détenir la vérité absolue, n'imposent pas de dogme, et n'embrigadent pas leurs adeptes, pour le reste, vous renversez le problème, c'est plutôt la soka gakkai "qui fait la guerre" à ses opposants:Yvon a écrit :Avec vous un pratiquant Zen qui parle du Zen c'est de l'information
Un pratiquant du bouddhisme de la Soka Gakkai qui parle du Bouddhisme de la Soka Gakkai c'est de la propagande .
C'est la toute la différence de vos propos qui seront toujours à connotation anti Gakkai quoiqu'on fasse quoiqu'on dise.
D'ailleurs dans l'autre forum de votre propre avoeu , vous n'aviez qu'une seule obsession "Faire la Guerre à la Soka Gakkai"
Et vous espérez continuer votre "mission inquisitrice " ici même . Désolé mais j'ai pas envie de refaire un tour de manège .
http://griess.st1.at/gsk/fecris/copenha ... oka_FR.pdf
"Une carte n'est pas le territoire" Alfred Korzybski
Re: Soka Gakkai, un bouddhisme japonais suspect.
Ecrit le 16 sept.15, 01:55Bonjour à tous.
Rappel : Merci de répondre aux sujets en prenant soin de mettre vos différents de coté.
J'ai approuvé les derniers messages en attente de modération mais, merci à l'avenir de régler vos différents par MP ou de signaler les manques de courtoisie à la modération et/ou à l'administration.
A défaut, les messages en attente seront désapprouvés et les messages déja postés seront supprimés.
Cordialement.
kaboo
Rappel : Merci de répondre aux sujets en prenant soin de mettre vos différents de coté.
J'ai approuvé les derniers messages en attente de modération mais, merci à l'avenir de régler vos différents par MP ou de signaler les manques de courtoisie à la modération et/ou à l'administration.
A défaut, les messages en attente seront désapprouvés et les messages déja postés seront supprimés.
Cordialement.
kaboo
Sortez de mon ordi
Re: Soka Gakkai, un bouddhisme japonais suspect.
Ecrit le 16 sept.15, 11:40komyo a écrit : cette position est a mon sens, plus proche de l'esprit du bouddhisme, que celle qui consiste a avancer qu'un sutra est supérieur a un autre, parce que ce même sutra, s'auto défini comme roi des sutras. Définir d'autres écoles, comme non bouddhistes car elles ne rendent pas un culte a ce sutra ou ne le connaisse pas est en opposition avec l esprit du sutra du lotus qui explique que tous les bouddhistes sont fondamentalement sur le même chemin, parcourant des voies adaptées à leur niveau de compréhension et de réalisation. C'était la position du fondateur du tientai chinois, comme celle du fondateur du tendai, d'ou leur tendance a inclure plutot qu'exclure.
Selon Tientai il y eu dans la vie de Shakyamuni 5 périodes d'enseignement :
Les cinq périodes d'enseignement constituent un système de classification des enseignements de Shakyamuni, selon le concept illustré par la Parabole de l'homme riche et de son fils pauvre. Chaque période est nommée d'après le contenu d'un ensemble de sûtras de référence. Tiantai distingue : 1. la période Kegon; 2. la période Agon; 3. la période Hôtô ; 4. la période Hannya; 5. la période Hokke Nehan.
1) La période Kegon désigne celle où Shakyamuni, après avoir atteint l'Éveil sous l'arbre de la bodhi, près de Gayâ, exposa le sûtra Kegon (Mahayana provisoire) pendant vingt et un jours. Il donna alors un enseignement d'un très haut niveau, pour mesurer la capacité de ses contemporains à comprendre ses doctrines.
2) La période Agon est celle où Shakyamuni exposa les sûtras Agon (enseignement Hinayana) dans le Parc aux Cerfs (Vârânasi), pendant douze ans. Son objectif était de développer peu à peu la compréhension de ses auditeurs, pour les rendre capables de saisir ses enseignements.
3) La période Hôtô désigne les seize ans (d'après une autre source, huit ans) succédant à la période Agon, où Shakyamuni exposa les enseignements du Mahayana provisoire, tels que le sûtra Amida, le sûtra Vimalakirti (jap. Yuima), et d'autres. Il réfuta l'attachement au Hinayana des disciples appartenant aux deux états d'étude et d'absorption pour éveiller en eux le désir d'entendre le Mahayana.
4) Pendant la période Hannya, d'une durée de quatorze années (ou vingt-deux selon une autre source), Shakyamuni prêcha en quatre lieux et seize assemblées, au mont Juhô, à l'étang Hakuro, etc. Il exposa la doctrine de la non-substan¬tialité de tous les phénomènes (kû) dans le sûtra Makahannya (appartenant au Mahayana provisoire). Il établit des distinctions précises entre ses disciples, selon leur capacité.
5) Pendant la période Hokke-Nehan (ou Hokke-Nirvana) qui dura huit ans, Shakyamuni exposa le Sûtra du Lotus (Mahayana définitif), en deux lieux et trois assemblées, au pic de l'Aigle et lors de la Cérémonie dans les airs, dans le royaume de Magadha. Juste avant sa disparition, pendant un jour et une nuit, il exposa le sûtra du Nirvana, dans le shala (bosquet d'arbres) au bord de la rivière Ajitavati, au nord-ouest de Kushinagara. Pendant cette période, il révéla le véritable enseignement permettant à tous les êtres vivants d'atteindre la bouddhéité. II recommanda d'abandonner les enseignements provisoires qu'il avait exposés auparavant comme des moyens.
Cette comparaison est utilisée pour insister sur le fait que le Sûtra du Lotus, exposé dans la période Hokke-Nirvana, révèle l'enseignement suprême.
La classification des enseignements de Shakyamuni en cinq périodes fut établie par Tiantai, selon le contenu des sûtras transmis en Chine à son époque. Ainsi, il expliqua la véritable intention de Shakyamuni et structura tout le bouddhisme (non pas tant d'un point de vue chronologique que du point de vue du sens des sûtras).
"Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
Re: Soka Gakkai, un bouddhisme japonais suspect.
Ecrit le 16 sept.15, 16:52C'est une orientation ultra japonaise non conforme à l'histoire de indienne de Siddhartha.
On est très loin d'André Bareau, le plus grand historien du bouddhisme du 20e siècle.
Le bouddhisme de la Soka Gakkai est ultra nationaliste en faveur du seul Japon, et cela est assez difficile à reconnaître.
La Soka Gakkai France a bien diffusé un document argumentant le contraire, il est très agressif et n'argumente pas, c'est dommage :
http://consistoire.soka-bouddhisme.fr/pdf/PEE_09_10.pdf
Au contraire, le droit de réponse aux attaques de la Soka Gakkai France contre l'Etat français (il fallait oser !) est court, simple, clair :
http://fecris.org/wp-content/uploads/20 ... oka_FR.pdf
C'est aussi ce qui gêne l'Union Bouddhiste de France, cette agressivité et cette volnté de prendre le monopole. Le bouddhisme, c'est comme le christianisme, c'est un immense ensemble varié avant tout non violent, non agressif et sans intrusion au sein d'un Etat.
"La Soka Gakkai correspond à tous les 10 indices du rapport Guyard. Je pourrai en parler point par point mais je me contenterai d’un exemple : « Kosen-bu »
Il est un des organes centraux de la Soka Gakkai. « Kosen-bu » veut dire «Section de Propagation de la foi » mais en réalité son rôle est le service de renseignements comme la CIA, le KGB...
Vol de courriers dans les boites à lettres, prises de photos en cachette, enquêtes sur les fréquentations, filatures, etc ."
http://fecris.org/wp-content/uploads/20 ... oka_FR.pdf
Ces pratiques ne sont pas acceptables dans une démocratie.
On est très loin d'André Bareau, le plus grand historien du bouddhisme du 20e siècle.
Le bouddhisme de la Soka Gakkai est ultra nationaliste en faveur du seul Japon, et cela est assez difficile à reconnaître.
La Soka Gakkai France a bien diffusé un document argumentant le contraire, il est très agressif et n'argumente pas, c'est dommage :
http://consistoire.soka-bouddhisme.fr/pdf/PEE_09_10.pdf
Au contraire, le droit de réponse aux attaques de la Soka Gakkai France contre l'Etat français (il fallait oser !) est court, simple, clair :
http://fecris.org/wp-content/uploads/20 ... oka_FR.pdf
C'est aussi ce qui gêne l'Union Bouddhiste de France, cette agressivité et cette volnté de prendre le monopole. Le bouddhisme, c'est comme le christianisme, c'est un immense ensemble varié avant tout non violent, non agressif et sans intrusion au sein d'un Etat.
"La Soka Gakkai correspond à tous les 10 indices du rapport Guyard. Je pourrai en parler point par point mais je me contenterai d’un exemple : « Kosen-bu »
Il est un des organes centraux de la Soka Gakkai. « Kosen-bu » veut dire «Section de Propagation de la foi » mais en réalité son rôle est le service de renseignements comme la CIA, le KGB...
Vol de courriers dans les boites à lettres, prises de photos en cachette, enquêtes sur les fréquentations, filatures, etc ."
http://fecris.org/wp-content/uploads/20 ... oka_FR.pdf
Ces pratiques ne sont pas acceptables dans une démocratie.
Re: Soka Gakkai, un bouddhisme japonais suspect.
Ecrit le 16 sept.15, 19:02Affirmation gratuite est sans fondement , j'aimerai savoir en quoi un bouddhisme implanté dans 192 pays est ultra nationaliste ?Marmhonie a écrit : Le bouddhisme de la Soka Gakkai est ultra nationaliste en faveur du seul Japon, et cela est assez difficile à reconnaître.
Le bouddhisme de Nichiren Daishonin à été établit pour le monde entier et n'est pas réservé au seul Japon De plus il s'adapte et respecte les us et coutumes de chaque pays .
Non ce n'est pas japonais , on parle ici de T'ien tai qui était un chinois et qui se référait à tous les Sûtras apparut en chine à son époque .Marmhonie a écrit :C'est une orientation ultra japonaise non conforme à l'histoire de indienne de Siddhartha.
Modifié en dernier par kaboo le 16 sept.15, 20:31, modifié 1 fois.
Raison : Fusion de 2 messages.
"Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
Re: Soka Gakkai, un bouddhisme japonais suspect.
Ecrit le 16 sept.15, 20:14Si les règles du forum le permettent, et pour répondre a yvon, voici un copié collé qui explicite les raisons de cette hiérarchisation de textes établie par les moines chinois.
Les textes du bouddhisme chinois
Le développement institutionnel de l'église bouddhique en Chine est accompagné par un développement intellectuel continu. Les premiers textes bouddhiques traduits en chinois apparaissent avec les missionnaires mais ce n'est que plus tard – à partir du IVe siècle et jusqu'à la fin des Tang – que l'entreprise de traduction de l'immense littérature canonique prend son véritable essor. Ce travail est accompli par des équipes de traducteurs comprenant des moines d'Asie centrale – qui lisent les textes dans les langues indiennes ou centrasiatiques et les glosent en Chinois – et de moines chinois qui en polissent l'expression écrite. La plus célèbre équipe est dirigée par Kumarajiva, un prince d'Asie centrale actif vers 400, qui signe des traductions encore utilisées aujourd'hui. Les textes majeurs sont d'ailleurs traduits plusieurs fois par des équipes concurrentes. Si l'afflux de ces textes permit d'asseoir les fondements théoriques du bouddhisme chinois, il généra aussi une certaine confusion. En effet, des textes de statuts et d'époques différentes arrivaient en même temps : le canon ancien avec les soutras réputés prêchés par le Bouddha, les textes de discipline monastique et la scolastique classique, ainsi que les soutras et traités du Grand véhicule – Mahayana. Des moines chinois voulurent aussi visiter les sources du bouddhisme en Inde et s'assurer que tous les textes canoniques leur étaient bien parvenus ; le plus célèbre d'entre eux, Xuanzang (596-664), partit seize ans et revint en Chine avec quantité de textes nouveaux. À partir du VIIe siècle, un mouvement inverse de diffusion des textes bouddhiques en chinois se développe en direction, d'abord de la Corée et du Japon, puis du Vietnam. Ainsi, pendant de nombreux siècles, des moines de ces pays viennent en Chine chercher les sources de leur propre bouddhisme.
La multiplicité de ces textes est d'autant plus source de perplexité que d'autres textes, les « apocryphes » imités des soutras traduits mais bel et bien composés en Chine, viennent s'y ajouter en nombre toujours croissant. Les autorités bouddhiques tentent d'y remédier en dressant des catalogues séparant les vrais des faux et en proscrivant les derniers ; néanmoins, les apocryphes rencontrent un grand succès car ils formulaient des réponses bouddhiques à des problèmes spécifiquement chinois et justifiaient des pratiques nouvelles. On trouve notamment des apocryphes prônant un strict végétarisme – qui ne faisait pas partie du bouddhisme indien –, les doctrines et rituels liés à la piété filiale et au salut des parents défunts, ou encore d'autres qui, exprimant des peurs apocalyptiques et des espoirs messianiques, récupèrent des thèmes chinois pré-bouddhiques.
Les écoles du bouddhisme chinois
Les bouddhistes chinois tentent d'assimiler l'héritage textuel reçu en traduction en construisant des théories sur les différents niveaux de l'enseignement du Bouddha, en fonction de la profondeur des doctrines exposées et du niveau de compréhension de l'auditoire. Ces théories leur permettent de réintégrer, dans un ensemble harmonieux, des textes et des idées forts différents. Ce travail d'interprétation finit par déboucher sur des écoles de pensée bouddhique spécifiquement chinoises. Ce phénomène, qui marque la maturité d'un bouddhisme chinois libéré de sa dépendance vis-à-vis de ses sources, culmine sous la période Tang. C'est alors en effet que se forment deux courants spéculatifs, le Tiantai et le Huayan, qui élaborent des formulations originales sur la présence en chacun de la nature de Bouddha, et donc de la possibilité de l'éveil et du salut. À la même époque apparaît le Chan – Zen au Japon – qui insiste sur la pratique de la méditation et sur l'importance de l'attitude détachée de l'esprit en toute occasion ; l'esprit « ordinaire », libre de tout projet et ambition étant assimilé à l'esprit du Bouddha. Le Tiantai et le Huayan privilégient l'exégèse, tandis que le Chan institue le culte du maître et la transmission de l'expérience spirituelle de personne à personne au travers de lignées patriarcales. Il ne faut pas cependant exagérer l'opposition entre les deux courants. L'organisation du clergé en lignées – qui adoptent en tout point la structure des familles laïques – et les règles monastiques propres au Chan s'imposent en fait rapidement, dès la dynastie Song (960-1279), à l'ensemble du bouddhisme chinois ; les textes et les moines du Huayan, et particulièrement du Tiantai, servirent de référence majeure pour les questions philosophiques et doctrinales à tous les bouddhistes.
Il en va de même avec un autre courant fondamental du bouddhisme chinois : la Terre Pure. La dévotion au bouddha Amithaba, qui a fait le vœu d'accueillir dans son paradis ou terre pure tous ceux qui l'invoqueraient sincèrement de leur vivant, trouve son origine en Inde mais a connu un développement considérable en Chine. Cette pratique fut certes développée par des textes spéculatifs et toute une littérature apologétique mais elle ne s'est pas érigée en école séparée. On trouve au contraire la dévotion à Amithaba, à des degrés divers, chez tous les bouddhistes. Il s'agit chez certains seulement d'un exercice spirituel parmi beaucoup, chez d'autres cela devient une pratique presque exclusive.
Il faut en effet comprendre que ces écoles ou courants de pensée ne correspondent pas à des ordres différents et n'ont pas réellement d'existence en tant qu'institutions. Certes, parmi les grands monastères, certains sont spécialisés dans la pratique du Chan – méditation – dans l'étude des textes Tiantai ou celle de la discipline et l'organisation des ordinations. Cependant, les religieux n'appartiennent pas à l'une ou l'autre de ces branches et sont parfaitement libres de prendre résidence et étudier dans le monastère de leur choix – comme d'en partir. Ils mènent leur pratique individuelle en fonction de leurs propres choix spirituels, sont ordonnés ensemble et partagent la même liturgie. Cette situation est fort différente de celle qu'on peut observer au Japon, où les écoles chinoises – Chan, en japonais Zen ; Tiantai, en japonais Tendai ; Zhenyan ou tantrisme, en japonais Shingon – sont devenus des ordres séparés ayant chacun leurs réseaux de monastères, leurs séminaires et leur liturgie. https://www.clio.fr/BIBLIOTHEQUE/le_bou ... _chine.asp
Les textes du bouddhisme chinois
Le développement institutionnel de l'église bouddhique en Chine est accompagné par un développement intellectuel continu. Les premiers textes bouddhiques traduits en chinois apparaissent avec les missionnaires mais ce n'est que plus tard – à partir du IVe siècle et jusqu'à la fin des Tang – que l'entreprise de traduction de l'immense littérature canonique prend son véritable essor. Ce travail est accompli par des équipes de traducteurs comprenant des moines d'Asie centrale – qui lisent les textes dans les langues indiennes ou centrasiatiques et les glosent en Chinois – et de moines chinois qui en polissent l'expression écrite. La plus célèbre équipe est dirigée par Kumarajiva, un prince d'Asie centrale actif vers 400, qui signe des traductions encore utilisées aujourd'hui. Les textes majeurs sont d'ailleurs traduits plusieurs fois par des équipes concurrentes. Si l'afflux de ces textes permit d'asseoir les fondements théoriques du bouddhisme chinois, il généra aussi une certaine confusion. En effet, des textes de statuts et d'époques différentes arrivaient en même temps : le canon ancien avec les soutras réputés prêchés par le Bouddha, les textes de discipline monastique et la scolastique classique, ainsi que les soutras et traités du Grand véhicule – Mahayana. Des moines chinois voulurent aussi visiter les sources du bouddhisme en Inde et s'assurer que tous les textes canoniques leur étaient bien parvenus ; le plus célèbre d'entre eux, Xuanzang (596-664), partit seize ans et revint en Chine avec quantité de textes nouveaux. À partir du VIIe siècle, un mouvement inverse de diffusion des textes bouddhiques en chinois se développe en direction, d'abord de la Corée et du Japon, puis du Vietnam. Ainsi, pendant de nombreux siècles, des moines de ces pays viennent en Chine chercher les sources de leur propre bouddhisme.
La multiplicité de ces textes est d'autant plus source de perplexité que d'autres textes, les « apocryphes » imités des soutras traduits mais bel et bien composés en Chine, viennent s'y ajouter en nombre toujours croissant. Les autorités bouddhiques tentent d'y remédier en dressant des catalogues séparant les vrais des faux et en proscrivant les derniers ; néanmoins, les apocryphes rencontrent un grand succès car ils formulaient des réponses bouddhiques à des problèmes spécifiquement chinois et justifiaient des pratiques nouvelles. On trouve notamment des apocryphes prônant un strict végétarisme – qui ne faisait pas partie du bouddhisme indien –, les doctrines et rituels liés à la piété filiale et au salut des parents défunts, ou encore d'autres qui, exprimant des peurs apocalyptiques et des espoirs messianiques, récupèrent des thèmes chinois pré-bouddhiques.
Les écoles du bouddhisme chinois
Les bouddhistes chinois tentent d'assimiler l'héritage textuel reçu en traduction en construisant des théories sur les différents niveaux de l'enseignement du Bouddha, en fonction de la profondeur des doctrines exposées et du niveau de compréhension de l'auditoire. Ces théories leur permettent de réintégrer, dans un ensemble harmonieux, des textes et des idées forts différents. Ce travail d'interprétation finit par déboucher sur des écoles de pensée bouddhique spécifiquement chinoises. Ce phénomène, qui marque la maturité d'un bouddhisme chinois libéré de sa dépendance vis-à-vis de ses sources, culmine sous la période Tang. C'est alors en effet que se forment deux courants spéculatifs, le Tiantai et le Huayan, qui élaborent des formulations originales sur la présence en chacun de la nature de Bouddha, et donc de la possibilité de l'éveil et du salut. À la même époque apparaît le Chan – Zen au Japon – qui insiste sur la pratique de la méditation et sur l'importance de l'attitude détachée de l'esprit en toute occasion ; l'esprit « ordinaire », libre de tout projet et ambition étant assimilé à l'esprit du Bouddha. Le Tiantai et le Huayan privilégient l'exégèse, tandis que le Chan institue le culte du maître et la transmission de l'expérience spirituelle de personne à personne au travers de lignées patriarcales. Il ne faut pas cependant exagérer l'opposition entre les deux courants. L'organisation du clergé en lignées – qui adoptent en tout point la structure des familles laïques – et les règles monastiques propres au Chan s'imposent en fait rapidement, dès la dynastie Song (960-1279), à l'ensemble du bouddhisme chinois ; les textes et les moines du Huayan, et particulièrement du Tiantai, servirent de référence majeure pour les questions philosophiques et doctrinales à tous les bouddhistes.
Il en va de même avec un autre courant fondamental du bouddhisme chinois : la Terre Pure. La dévotion au bouddha Amithaba, qui a fait le vœu d'accueillir dans son paradis ou terre pure tous ceux qui l'invoqueraient sincèrement de leur vivant, trouve son origine en Inde mais a connu un développement considérable en Chine. Cette pratique fut certes développée par des textes spéculatifs et toute une littérature apologétique mais elle ne s'est pas érigée en école séparée. On trouve au contraire la dévotion à Amithaba, à des degrés divers, chez tous les bouddhistes. Il s'agit chez certains seulement d'un exercice spirituel parmi beaucoup, chez d'autres cela devient une pratique presque exclusive.
Il faut en effet comprendre que ces écoles ou courants de pensée ne correspondent pas à des ordres différents et n'ont pas réellement d'existence en tant qu'institutions. Certes, parmi les grands monastères, certains sont spécialisés dans la pratique du Chan – méditation – dans l'étude des textes Tiantai ou celle de la discipline et l'organisation des ordinations. Cependant, les religieux n'appartiennent pas à l'une ou l'autre de ces branches et sont parfaitement libres de prendre résidence et étudier dans le monastère de leur choix – comme d'en partir. Ils mènent leur pratique individuelle en fonction de leurs propres choix spirituels, sont ordonnés ensemble et partagent la même liturgie. Cette situation est fort différente de celle qu'on peut observer au Japon, où les écoles chinoises – Chan, en japonais Zen ; Tiantai, en japonais Tendai ; Zhenyan ou tantrisme, en japonais Shingon – sont devenus des ordres séparés ayant chacun leurs réseaux de monastères, leurs séminaires et leur liturgie. https://www.clio.fr/BIBLIOTHEQUE/le_bou ... _chine.asp
Ne pas railler, ne pas déplorer ni maudire, mais comprendre. Baruch Spinoza
Re: Soka Gakkai, un bouddhisme japonais suspect.
Ecrit le 16 sept.15, 23:43"Calomnier" cela fait partie de la langue de bois de la soka gakkai, cette dernière s'estime également "attaquée", diffamée, ne parle pas d'adversaires mais "d’ennemis"!Yvon a écrit : Et comme on peut le voir vous continuer comme toujours à calomnier la Soka Gakkai et à vous en prendre à ses pratiquants
Quand à "m'en prendre aux adeptes" votre affirmation est inexacte, et vous inversez les rôles :l'ex adepte critique vis à vis de gakkai deviens l'agresseur, et le membre de la soka gakkai la victime ( bien que ce dernier soit aussi une victime...)
"Une carte n'est pas le territoire" Alfred Korzybski
Re: Soka Gakkai, un bouddhisme japonais suspect.
Ecrit le 17 sept.15, 22:20Le bouddhisme de la Soka Gakkai
En ce début de xxie siècle, grâce au développement de la Soka Gakkai internationale (SGI) qui en est l'héritière, le bouddhisme de Nichiren est, à ce jour, présent dans 192 pays et régions du monde. Cet enseignement offre à chaque personne qui le met en pratique le moyen de trouver en elle-même la force de transformer sa vie. De nombreux observateurs s'intéressent au mouvement bouddhiste Soka, mouvement s'efforçant de créer des liens profonds entre les gens par-delà les différences de culture et de nationalité. Ils y voient une lumière d'espoir pour l'instauration d'une paix durable.
Le bouddhisme de Nichiren a pour fondement le Sûtra du Lotus, texte sacré du bouddhisme Mahayana, qui met en lumière les principes permettant à tout être humain de manifester sa nature de bouddha. Ce bouddhisme constitue la raison d'être du mouvement Soka; il enseigne à ses pratiquants les moyens de s'éveiller au sens et à la valeur de leur vie. La SGI a hérité de cet enseignement et de la possibilité de le mettre en pratique. Elle déploie ainsi des activités fondées sur l'idéal de dignité de la vie et sur sa concrétisation.
En ce début de xxie siècle, grâce au développement de la Soka Gakkai internationale (SGI) qui en est l'héritière, le bouddhisme de Nichiren est, à ce jour, présent dans 192 pays et régions du monde. Cet enseignement offre à chaque personne qui le met en pratique le moyen de trouver en elle-même la force de transformer sa vie. De nombreux observateurs s'intéressent au mouvement bouddhiste Soka, mouvement s'efforçant de créer des liens profonds entre les gens par-delà les différences de culture et de nationalité. Ils y voient une lumière d'espoir pour l'instauration d'une paix durable.
Le bouddhisme de Nichiren a pour fondement le Sûtra du Lotus, texte sacré du bouddhisme Mahayana, qui met en lumière les principes permettant à tout être humain de manifester sa nature de bouddha. Ce bouddhisme constitue la raison d'être du mouvement Soka; il enseigne à ses pratiquants les moyens de s'éveiller au sens et à la valeur de leur vie. La SGI a hérité de cet enseignement et de la possibilité de le mettre en pratique. Elle déploie ainsi des activités fondées sur l'idéal de dignité de la vie et sur sa concrétisation.
"Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
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