je continue ici pour ne pas faire de hors sujet...
voilà le début :
bonjour,
Slamani a dit :oui il y a une énorme différence.... c'est vrai
tu dis :
il n'appartient pas à un croyant ou à une croyante, une fois que Dieu et Son messager ont décidé d'une chose, d'avoir encore le choix dans leur façon d'agir. Et quiconque désobéit à Dieu et à Son messager, s'est égaré certes d'un égarement évident. (33:36)
et tout égarement mène au feu.....
les salafs : d'où viennent-ils? et qui en sont les fondateurs :
Les fondateurs sont Ibn Abd al-Wahhab et Ibn Sa'ud
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mohamed_ibn_Abd_al-Wahhab
http://en.wikipedia.org/wiki/Ibn_Saud
Le prophète à dit à deux reprise : "Seigneur, béni le Shâm (le nord) et le Yaman (le sud)." un homme demanda : "Ô Messager d'Allah, et l'est?" Le Prophète répondit : "De là paraitront les cornes du diable (qarn ash shaytan) et avec les neuf dixième des maux"Ahmad ibn Hanbal d'après ibn Umar.
Dans la version d'At Tabarani : "[...] et avec les neuf dixième de la mécréance (kurf) et des maladies acerbes."Al-Haythami
"L'antre (litt la tête), de la mécréance se trouve à l'Est [...]" Al-Bukhari
Abd Allah ibn Umar raconte : " j'ai entendu le Prophète dire, en désignant l'Est : "Là ! La sédition se trouve là ! La sédition se trouve là ! A l'endroit d'où paraîtront les cornes du diable." Al-Bukhari
Le Prophète à dit : "Seigneur, Béni notre Shâm, Seigneur, béni notre Yaman." De l'assemblé quelqu'un demanda : "Et notre Najd?" Le Prophète réitéra son invocation et dit : "Seigneur, béni notre Shâm. Seigneur, béni notre Yaman." de l'assemblée quelqu'un demanda : "Et notre Najd?" Il me semble que la troisième fois il dit : "de là proviendront les secousses et la sédition, et de là paraîtront les cornes du diable." Al-Bukhari
Abû Sa id al-Khudri raconte : "Alors que Ali se trouvait au yemen, il fit parvenir au Prophète une gangue d'or qu'il paragea ensuite entre [quatres personnes]. Véxés, les Qurayshites et les Ansars dirent : "Il donne aux notables des gens du Najd et il nous exclus du partage." Le Prophète dit alors, "je ne fais celà que pour leur être agréable." C'est alors qu'apparut un homme aux yeux enfoncé dans leurs orbites, au front protubérant, à la barbe touffue, aux joues saillantes et au crane rasé. Il vint et dit : "Ô muhammad ! Craint Allah !" Le Prophète lui dit : "Qui donc Lui obéirait, si je ne Lui obéissait pas moi-même ? Il m'a gratifié de Sa confiance auprès de Ses créatures et vous, vous me refuseriez la vôtre?" De l'assamblés quelqu'un réclama sa mise à mort, mais le Prophète s'y opposa. Quand [l'insolent] S'en retourna il dit : "De sa posérité naîtront des gens, ils liront le Coran, mais il ne dépassera pas leur gorges. Ils quitteront l'Islam à la vitesse avec laquelle une flèche transperce une proie. Ils tueront les musulmans et épargneront les polythéistes. S'il m'était donné de vivre à leur époque je les auraient extérminés comme le furent les Adîtes." Al-Bukhari
Es-ce que je continue?
Maintenant, l'historique d'une "secte" débute généralement par la biographie de son fondateur.... Alors je t'en prie, prend une carte et regarde....
Allucinant, je crois bien que ton prophète ne s'était pas trompé!!!!!!!!!!!
je crois que je vais aussi en pleurer...
Mari a dit :bonjour mari,
salafi vient du mot salaf c'est à dire les anciens pieux
La voie suivi par un salafi est celle du coran et la sunna authentique , avec la compréhension des salafs salihs(notamment les 3 premières générations de muslim)
Qui sont les salafs?
As-Salaf us-Salih (ou brièvement : les Salaf) fait allusion aux trois meilleures générations de musulmans qui sont :
- Le Prophète(Paix et bénédiction d'Allah sur lui) qui a dit à sa fille Fatima : « Quel bon Salaf je suis pour toi. »,
- les compagnons du Prophète (Paix et bénédiction d'Allah sur lui) ( Sahabas ),
- ceux qui les suivent immédiatement (Tabi’in : suivants)
- et ceux qui suivent les Tabi’in.(Tabi’Tabi’ines)
En effet tous ceux-ci ont été loués par le Prophète (Paix et bénédiction d'Allah sur lui) quand il a dit :
->« Les meilleures de ma communauté sont ma génération, celle qui vient après et celle qui vient après » (rapporté par Boukhary et Muslim)
La description de « Salafi » s’applique à toute personne qui se cramponne vraiment aux Salafs. Ce n’est pas l’attachement à une personne singulière ou à un groupe de personnes, c’est l’attachement à une voie qui ne se détournera jamais du chemin du Prophète (Paix et bénédiction d'Allah sur lui) , de ses compagnons et de ceux qui les suivent vraiment. De plus la Salafia ne repose pas sur le fait de suivre un Cheikh en particulier ou un imam, c’est une adhésion au Coran et à la Sounnah authentique comme l’ont compris et pratiqués l’ensemble des pieux prédécesseurs (as-Salaf us-Salih). Le véritable Salafi met en valeur le TAWHID qui est le fait de vouer tous nos actes d’adoration à Allah exclusivement : dans l’invocation, dans la demande du secours, dans l’appel au refuge dans la facilité et la difficulté, dans l’immolation, dans le serment, dans la crainte, dans l’espoir, dans la confiance totale en Lui ...
Le véritable Salafi ne fait pas partie de ces gens, comme les Khawarij, qui considèrent la plupart des musulmans comme des Koufars (mécréants).
Il n’est pas comme les Chiites qui insultent les Sahabas, qui prétendent que le Coran a été altéré, qui rejettent la Sounnah authentique et qui vouent une adoration à la famille du Prophète(Paix et bénédiction d'Allah sur lui).
Il ne fait pas partie des Qadariya qui renient le décret d’Allah (Qadar).
Il ne fait pas partie des Mourjiah qui prétendent que la foi consiste en des paroles uniquement et non en des actes.
Il ne fait pas partie des Mou’tazila qui renient les attributs d’Allah.
Il ne fait pas partie des Soufis qui adorent les tombes et revendiquent l’incarnation divine et qui disent : « Dieu nous ne t’adorons pas pour Ton Paradis ni par crainte de l’Enfer, car c’est l’adoration des commerçants ».
Il ne fait pas partie des Mouqallidoun ( ceux qui suivent quelqu’un aveuglement )qui insistent sur le fait que chaque musulman doit obligatoirement adhérer au Madh’hab (école juridique) d’un Cheikh ou d’un imam en particulier, même quand ce Madh’hab est en contradiction avec les textes clairs du Coran et de la Sounnah authentique.
Lorsque les sectes sont devenu plus en plus nebreus, les gens disent : quelle sectes tu suives? je dise : je suive le salaf salihs pour se différencier des autres sectes, c'est pour cela qu'ils ont donnée le non de salafiste.
n'oublie pas mari, qu'ils existent des extrémistes slafistes, comme dans tous les religions et les sectes, je ne ais pas si vous connaissez le mot " el gholow).
et pour le premier lien :
Mohammed ibn Abd al-Wahhab (1703 - 1792) était un cheikh de la tribu des Banu Tamim et un imam arabe. Il est considéré comme un des principaux revificateurs de l'islam authentique selon les réformistes salafistes.
franchement mari, ou vous avez lis le mot fondateur dans cette phrase??!!
fondateur, nom
Féminin trice.
Sens 1 Personne qui a fondé quelque chose. Synonyme inventeur Anglais founder
Alors j'hésite, soit je commence par reprendre de là d'où viennent les salafs (wahhabites) pour montrer qu'on en arrive bien aux 2 personnes que j'ai déjà nommé (entre autre)bonjour,
ok, ce que je viens de dire ne te suffit pas, donc, si tu le veut... je reprendrais depuis le début....
pas tout de suite je n'ais pas le temps c'est très long, mais dès que possible... inchallah
et tu verras...
vous vous trompés de "pieux" prédécesseurs...
le Manhadj as salafi repose : sur le coran, la sunna ET la saine compréhension des salafs us-salih....
http://salaf-fi-dine.over-blog.fr/3-index.html
C'est donc apocryphe, et c'est donc une innovation.... rien que ça, déjà...
et sache que les compagnons du prophète ne sont pas les "pieux prédécesseurs"...
je rentrerais dans les détails plus tard, vraiment je le ferais... tu as ma parole....
Que Dieu nous guide.....
mais je vais peut-être plutôt continuer en eprenant la phrase de slamani, (hadiths) pour bien le comprendre... et on reprendra l'étymologie et tout ça après... tout ça d'après le cheikh Muhammad Ibn abn Wahhâb à Nasir ad-Dîn al-Albâni
le Prophète a dit : "Les meilleurs d'entre vous sont ceux de ma génération (qarni)[les compagnons], puis ceux qui leurs succèderont [les disciples], puis ceux qui leur succèderont [les élèves des disciple]" Al Bukhari
la définition des "anciens vertueux" est, de part ce hadith authentique, très précise. Selon Ibn Tamiyya, la période de leur parution s'achève en l'an 132 de l'Hégire. Selon d'autres le mot qarn couvre une plus longue période ; au plus 100 ans. En tout état de cause, seule l'élite de la communauté musulmane née, au plus tard, avant la fin du troisième siècle de l'Hégire, peut prétendre à ce titre. tout ceux, nés après l'an 300 sont considérés comme des Succésseurs (khalaf)
Commentaire d'Âbu Zahrah :
"les salafs apparurent aux 4e siècle de l'Hégire, ils étaient d'obédience hanbalite et prétendaient que la totalité de leurs théories trouvait son fondement dans celle d'Ahmad ibn Hanbal ; lequel réhabilita la doctrine des Anciens vertueux et combattit toutes les autres. Au 7e siècle de l'Hégire, cette mouvance réapparut à l'instigation d'Ibn Tamiyya, leur leader. Il réactualisa la doctrine et, en fonction des nécéssités de son époque, l'augmenta de ses propres réflexions et éléments doctrinaux. Au 12e siècle de l'Hégire, à l'initiative de Muhammad ibn Abd al-Wahhâb, les théories d'ibn Tamiyya se répandirent dans la péninsule Arabique [...]
on ditingue 3 générations de Salafs. Aucune d'entre elles ne s'inscrit dans la continuité de l'autre, et elles n'ont pas de véritable lien, si ce n'est le nom et quelques principes directeurs.
Les Rénovateurs
la première génération de salafs est cette mouvance ancestrale néo-hanbalite. Sa principale singularité fut de s'opposer aux théologiens rationalistes (mutakallimûn), en particulier les Mu'tazilites et les Ash'arites, auquels ils reprochaient de procéder selon les méthodes d'argumentation et d'investigation des philosophes grecs, ainsi que leur polémiques sur l'Ipséité, les Noms et les Attributs d'Allâh, l'origine et la nature de l'univers, celle de l'homme et du Coran, la prédestination, le libre arbitre, etc... Le salafisme premier est donc l'antithèse de la philosophie gréco arabe, en particulier celle de la logique et de la métaphisique ; telle est sans doute la définition la plus appropriée. Cependant, on aurait tord de vouloir stigmatiser le salafisme premier, car bien qu'ils ne furent pas les seuls - Al-Ghazâlî (m. 1112) le fit en son temps)- les salafs ont grandement contribué à freiner le glissement de la théorie musulmane vers la philosophie. Leur principal credo étant celui du dogme de l'Unicité d'Allah (tawhîd) et la condamnation de tout ce qui contribue, selon eux, à le dénigrer ; en particulier la vénération des saints.
Au fils des siècles, certains juristes de renom, tels Ibn Hazm (m.1064) et Ibn Tamiyya (m.1328) contribuèrent grandement à promouvoir son rayonnement et sa codification en une doctrine. Ces premières générations de salafs ne se distinguent donc pas par le dénignement des sources de la Tradition, mais par leur attachement à un Dogme pur, une tradition saine et une lecture littérale des Textes, exempts de toute interprétation allégorique et déduction rationnelle.
les Réformateurs
Au 19e siècle, l'élite intellectuelle musulmane s'éleva contre la domination de leur communauté par les Ottomans, les Anglais, les Russes et plus tard, celle des Français en Afrique de Nord. Dans leurs ouvrages, ils dénoncent le retard des musulmans dans de nombreux domaines, la corruption des dirigeants politiques et le laxisme des chefs religieux.
Au début en Inde et en Arabie, puis en Egypte et en Syrie et progressivement dans tous les pays musulmans, ils interpellent la Communauté musulmane et l'invite à sortir de sa torpeur, à revenir à un Islam vrai, à la formation d'une communauté religieuse unie et à la création d'états indépendants. L'imulsion est donnée. De toutes les couches sociales, une multitudes de groupuscules aux motivations diverses va émerger. A leur tête, des leaders religieux, nationalistes et idéologues.
Alors que les nationalistes et les idéologues militent pour un panarabisme laïque et socialiste, les leaders religieux militent quand à eux pour un panislamisme moderne avec, pour principal credo :
- Une herméneutique moderniste de la Révélation, indépendante de celle des exégètes classiques.
- La réforme des données de jurisprudence ; la majorité des hadiths étant, selon eux, des récits orgés et les recommandations des juristes classiques inadaptées.
- Une interprétation progressive de la Loi, adaptée aux exigences de la modernité (capitalisation, prêts bancaires, etc...)
- La réhabilitation et le recours à l'effort de réflexion et de déduction personnel (ijtihâd).
La relative alliance des partisants du panarabisme et du panislamisme va rapidement voler en éclat, car le 19e siècle est, en Occident, celui de la modernité, des acquis sociaux, de l'évolution des moeurs et surtout celui de la technologie. L'évolution radicale dans les transports, le commerce, l'industrie, l'économie, la communication, les médias et l'armement, va considérablement modifier leur attitude. Alors que les valeurs ancestrales avaient, un temps, réussi à les unir, la echnologie moderne va profondément les diviser. Les vélléités des nationalistes et des idéologues ne disparaitront pas mais évolueront. Beaucoup plus pragmatiques, elles ne porteront plus sur le bien fondé de la modernité, mais sur les profits qu'elle génère (pétrole, gaz).
L'attitude des leaders religieux va également évoluer pour soit se radicaliser, soit se politiser et parfois même les deux. Toutes les mouvances nées de cette scission n'auront de cesse de se diversifier jusqu'à nos jours. l'Egypte restera toutefois le creuset du réformisme le plus actif car, aux valeurs de l'Islam s'ajoute celle de la Nation arabe et de son patrimoine historique, auquels les indo-pakistanais et autres nations islamisées sont étrangers.
Alors qu'Ahmad Khân (1817-1898), un Indien, milita pour un compromis culturel avec l'occident, al-Afghâni (1838-1897), un Chiite iranien, voyagea de part le monde pour précher la révolte et la réforme. Son disciple, Muhammad Abdû (1849-1905), un Egyptien, fonda à cette fin la revue "al-Manâr" dans laquelle il livrait son propre commentaire du Coran et diffusait ses théories. Très tôt, il fut assisté par son disciple et co-fondateur de la revue, le Syrien, Rashîd Rida (1865-1935). Ce dernier assura après la mort de son maître, la pérénité de la revue al-Manâr, laquelle était lue dans tout le monde arabe. Il fonda également "le mouvement des salafites (as-salafiyya)" afin de prôner un retour aux sources de l'Islam.
A cette génération de philosophes et d'universitaires, succède celle de formations plus politisées et issues des couches populaire, comme la Jamâ'at, fondée en Inde vers 1920 par Muhammad Ilyâs : un mouvement de missionnaires dont les ramifications s'étendirent au Pakistan, en Afrique du Nord puis en Europe. A la même époque en Egypte, Hasan al-Bannâ (1906-1949) fonda le mouvement des frères musulmans. Cette formation est, de toute la période contemporaine, la plus légitime d'entre toutes. Il serait en effet bien ingrat et peu ortodoxe de dénigrer la légitimité de ses ambitions et le bien fondé de ses revendications, au moins dans son principe. Hasan al-Bannâ milita pour la fondation d'un Etat islamique, répondant aux besoins de la population, indépendant, autonome, débarassé de la corruption de ses dirigeants et de leur servitude vis à vis des grandes puissances.
Le modèle égyptien n'aura pas été sans susciter des vocations. Dans tous les pays musulmans confrontés à l'impérialisme des puissances occidentales, un fort sentiment d'humiliation et de révolte va se répandre parmis les couches sociales les plus démunies. A ce sentiment de frustration viendra s'ajouter, au file des ans, celui d'impuissance et de culpabilité chez les plus faibles et de vindicte chez les plus téméraires.
Le plus grand malheur de la Communauté musulmane est de ne plus avoir eu, depuis fort longtemps, d'hommes charismatiques pour la diriger. En leurs lieux et places nous trouvons, ces cinquantes dernières années : des imans maghrébins, des docteurs saoudiens, des ayatollah iraniens ; autant de parangons présumés que de conceptions différentes de la Vérité, où bien entendu chacun à raison et tout le monde à tord.
Les Innovateurs
Cette période d'éveil (nahda), initiée par les réformateurs, est associée à celle, ô combien infondée, de l'épuration (islâh) des moeurs et des convictions religieuses des Musulmans.
Depuis le 18e siècle, avec Muhammad ibn Abd al-Wahhâb en Arabie, et Shâh Wali Allâh en Inde, à nos jours, une pléiade de chef religieux d'obédience salaf ne cessa de prôner le renouveau. Tous prétendent être les authentiques héritiers spirituels des Compagnons du Prophète et oeuvrer à la renaissance de leurs us et coutumes. Sous de faux prétextes moralisateurs, ils revendiquent le droit et le privilège de conduire la Communauté musulmane sur le chemin de la Vérité, de ramener aux vraies valeurs du Coran et de l'authentique tradition du prophète, débarassée de toutes les innovations et de tous les hadiths qui, selon eux, ne sont absolument pas authentique. Non satisfaits d'avoir amputé la Tradition d'un nombre considérable de hadiths, ils s'évertuent à présenter le Prophète de l'Islam comme un personnage quelconque, "un simple facteur" venu transmettre un message, mimer quelque gestes, faire quelques recommandations vestimentaires et alimentaires et qui ensuite s'en serait retourné. Ils considèrent que le vénérer est assimilable à de l'associationnisme (shirk).
Nous verrons plus loin, que cette vénération fut un élément très présent dans la vie des Compagnons.
En plus d'avoir la négation des sources de la tradition pour point commun avec les Coranistes (ceux qui ne prennent en compte que le Coran), leurs thèses sont parfois très proches de celles des anthropomorphistes (mujassimûn) ; certaines métaphores figurant dans le Coran et dans certains Hadiths sont interprétées selon les acceptations très proche de celle de cette secte. Ils prônent également la lecture strictement littérale des Textes, excluant toute interprétation rationnelle, analogique et allégorique et considèrent comme apocryphes, la majeure partie des hadiths non rapportées par al-Bukhari et Muslim. cette antagonisme sera dans tous les cas associé à un rejet des quatres écoles de jurisprudence et leur remplacement par une seule...
(à suivre...)