Tonyxmxm a écrit :Conception très étrange de l'existence. Quand tu existes au point B, tu es inexistant au point A mais tu es inexistant partout ailleurs aussi, tu n'as pas le don d’ubiquité bien entendu, mais ton existence est indépendante de l'endroit où tu te trouves. Si lors d'un mouvement un objet devenait existant puis inexistant (néant) et à nouveau existant il y aurait désintégration et recréation moléculaire et cellulaire et ce n'est absolument pas le cas lors d'un quelconque mouvement.
Philosophiquement parlant, tous les existants dans le monde de la nature sont essentiellement transformable, et changeant, et toutes leurs parties sont continuellement dans le processus de création et d'extinction. Dans l'ensemble, il n'y a pas de corps matériel, que ce soit physique ou spirituelle, sauf que son entité se renouvelle et son existence et son individuation reste constant. Si une entité matérielle change à chaque instant, à chaque instant de son être, il est différent de ce qu'il était avant et ce qu'il est aujourd'hui était inexistant auparavant. En gros c'est la théorie du mouvement substantiel, rien d’étrange, puisque la physique d'Aristote en parle aussi.
Le changement de l'être dans un certain endroit à un certain moment nécessite un changement de l'existence de l'objet physique, une transition de l'inexistence vers l'existence, et ainsi de suite. Bien évidemment, quand cette transition s'effectue, ça ne veut pas dire qu'il y a une désintégration et recréation moléculaire et cellulaire, tout simplement parce que l'existence de l'objet physique et son être n'est pas différent de son existence et son être dans le premier moment. Ainsi, il devient évident que l'objet physique n'a pas deux existences au même moment, l'un des deux étant son existence et la seconde étant son existence à ce moment. Donc bien au contraire, il a une seule existence unique. Ainsi, le changement dans le deuxième instant est la disparition de son existence( ou l'inexistence) dans le premier moment et puis l'apparition de son existence, ainsi de suite à des instants successifs. Enfin puisqu'ici on parle de la quiddité d'un objet physique et non de sa forme, une désintégration et recréation moléculaire et cellulaire serait impossible.
Alfred de Musset semble avoir un problème avec un concept mathématique : la continuité.
Quand a vous, il me semble que vous n'avez rien compris.
N'importe quoi, comme d'habitude.
De fait on en arrive à la même conclusion. Toujours bloqué sur les paradoxes de Zénon.
Il y a eu 3000 ans de développement des mathématiques depuis, dommage d'en faire abstraction (ou de faire semblant de ne pas les voir parce que ça arrange bien).
De un, l’honnêteté intellectuelle ne coûte rien et si vous ne me comprenez pas, c’est peut-être aussi de ce côté que vous devez creuser.
De deux, mes arguments n'ont rien avoir avec les paradoxes de Zénon. Vous êtes complètement à coté de la plaque.
Finalement, essayer la prochaine fois d'apporter quelque chose d’intéressant aux discussions. Ça fera du bien a la communauté.
C'est ce que je déduis de sa description abracadabrantesque du mouvement par des successions d'inexistence et d'existence. Il y a bien longtemps qu'on ne décrit plus le mouvement par décomposition sur une succession d'intervalles finis
Franchement j'y vois rien d'abracadabrantesque, mais pour une personne qui n'a aucune connaissances en métaphysique... la c'est une autre histoire
Vous avez tort. Essentiellement, la notion du mouvement s'explique par le changement de l’état d'un objet à un autre. Un œuf devient un poulet. Il était
potentiellement un poulet, maintenant il est en réalité un poulet. Nous voyons ainsi que des changements substantiels se produisent, comme un poulet
potentiel (un œuf) devenant un poulet
actuelle. Peu importe comment les objets pourraient changer dans leurs formes substantielles d'existence, leur changement la plus fondamental est de l'inexistence vers l'existence. La transition de la
potentialité à
l'actualité, ce qui est potentiel est inexistant, de même ce qui est actuel est existant. La progression du mouvement s’exécute de cette manière . Point barre.