thewild a écrit :
Pensez vous sérieusement que votre raisonnement soit tellement puissant qu'il échappe à l'entendement de qui que ce soit sur ce forum ? Un peu de modestie s'il vous plait, vous n'avez rien inventé, ce n'est que la preuve par la causalité d'Aristote. Elle se réduit au final à l'argument ontologique, autant dire à pas grand chose.
C'est exact , la preuve par la causalité d'Aristote. Je n'ai simplement fait que détailler et expliquer son raisonnement, il fallait que j’aille un peu plus loin, que je creuse davantage dans mes arguments. C'est pas facile de convaincre un athée, encore moins celui dans état psychologique négationniste... comme certains dans ce forum, d'ailleurs.
Dès qu'on parle de discontinuité du mouvement, ou qu'on décrit le mouvement comme une succession de position, on parle de Zénon.
Pour comprendre l'aboutissement de ce genre de raisonnement, il faut utiliser la continué? CA ne fait que quelques centaines d'années que ce concept a été formalisé, même s'il semble aujourd'hui évident. Ne vous contentez pas d'invoquer la vision aristotélicienne des choses, cela aura pour seul effet de vous faire passer pour un idiot aux yeux de quiconque comprend ce que c'est qu'un passage à la limite.
En voilà un qui n'a encore rien compris...
Je n'ai jamais parler de discontinuité, d'ailleurs pour reprendre le commentaire visé a John Difool, j'ai bien dit que les successions d'inexistence et d'existence se font d'une façon continue, mais elles ne sont pas en réalité distincte, tout simplement... il n'y a aucune décomposition.
Oui, le changement graduel est une extension fluide et instable, et non pas une série
divisible de générations et d'extinctions. Bien que, dans mon esprit, le mouvement peut être divisée en parties, simplement pour vous expliquer la transition de l'inexistence à l'existence.
La continuité est parmi les éléments de base du mouvement. Un corps en mouvement traverse, d'une manière progressive et continue, tous les points entre l'origine et la fin.
Par contre ce que j'essayais de démontrer c'est qu'a chaque fois un objet admet le changement, que ce soit instantanée ou graduelle, nous
pouvons parler de l'actualité et de la potentialité. La potentialité c'est la possibilité et la capacité,alors que l'actualité c'est la réalisation et la factualité. De sorte que la potentialité est liée à l'objet qui pourrait devenir, alors que la réalité est l’état que l'objet possède à l'heure actuelle. Le changement de A à B indique que A pourrait devenir B. C'est justement à travers ce changement que le potentiel se réalise. C'est dans ce sens que la transition se fait de l'inexistence vers l'existence de façon continue et successive. Vous comprenez ?
La métaphysique ne s'occupe malheureusement pas de l'étude du mouvement mais bien la mécanique. Aristote pensait aussi que tout était fait de 4 éléments pourtant depuis on a trouvé les atomes. Se référer à l'Antiquité pour étudier la réalité physique du mouvement d'un train c'est pas très sérieux.
Pas faux, d'ailleurs la notion du mouvement peut s'aborder sous plusieurs perspectives, mais puisque l'existence de Dieu est de nature métaphysique, je préfère dans ce cas approcher la notion du mouvement d'un point de vue métaphysique... faut bien rester sur la même longueur d'onde, n'est ce pas ? Le mouvement du train était un exemple pour vous expliquer la transition de l'inexistence vers l'existence, de la potentialité vers l'actualité, ni plus ni moins.