La 1ère page est tordante! Hilarante!
Le clou, c'est prendre "se reposer" au sens trivial, anthropomorphique, comme si Dieu était fatigué. LooooL
J'en pleurais de rire devant le clavier.
Merci pour ce bon moment!
Les récits de la création -car il y en a deux- ne sont pas seulement une métaphore, mais des allégories à comprendre, interpréter à plusieurs niveaux différents.
L'interprétation d'Assamatine est une possibilité, mais pas la seule, et elle n'épuise pas le texte de la Genèse.
Le 1er récit de la création n'est pas seulement une chronologie des périodes, ni une géographie; il est aussi ontologique (substance/essence/existence); il est aussi moral (séparation des eaux du haut et du bas /séparation de la lumière et des ténèbres)
"il y avait des ténèbres à la surface de l'abîme, et l'esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux."
[---] "Mais une vapeur s'éleva de la terre, et arrosa toute la surface du sol. 7L'Eternel Dieu forma l'homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie"
Le Saint-Esprit n'est pas la rosée du matin. Ce n'est pas Momo non plus! MDR
Une allégorie est un ensemble de métaphores. Une métaphore est une superposition de signifiés sur le même signifiant. Il peut y avoir deux, voire plus de deux signifiés sur le même signifiant. Un ensemble suivi de métaphores (dites "filées") constitue une allégorie.
Les récits de la création ne se laissent pas "réduire" à 1 ou 2 significations -ce qui en fait leur richesse in-épuisable. D'autant que le texte originel correspond à une sorte d' "encodage" de type informatique où tous les mots (lecture verticale et diagonale) n'ont pas encore livré leurs secrets.
Rien à voir avec la "métonymie" que connaissent bien et qu'emploient souvent les musulmans, qui est un glissement sémantique d'un signifié à un autre signifié pour le même signifiant.
Je me souviens des innombrables difficultés, en collège et en lycée, à faire comprendre des expressions métaphoriques (dans des textes ordinaires, non religieux) à des élèves musulmans: le cerveau était réfractaire à la métaphore (et au zeugma aussi d'ailleurs).