L'évolution : mathématiquement impossible !

Science et religion ne sont plus considérées comme incompatibles. The Daily Telegraph, Londres, 26 mai 1999.
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Philadelphia

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L'évolution : mathématiquement impossible !

Ecrit le 24 déc.15, 06:24

Message par Philadelphia »

Une preuve mathématique de l’impossibilité de l’évolution

(Source :Julien Perreault, B.Sc.)

Image

L’effet final de l’évolution est la formation de nouveaux gènes chez une espèce et ce, par le procédé naturel des mutations génétiques. Nous allons utilisé des principes de probabilités pour résoudre ce problème puisque nous savons aujourd’hui que les mutations qui se produisent dans une cellule sont aléatoires.

Bien que nous n’ayons à ce jour aucun cas observé de mutation génétique ayant causé l’apparition d’un nouvel organe ou d’une nouvelle fonction chez un organisme vivant, les évolutionnistes utilisent l’« argument » du temps. En comptant sur des millions d’années, l’improbable peut-il devenir probable ?

Pour des fins pratiques, nous parlons du cas classique d’une bactérie (la cellule autonome la plus simple qui existe) et de la possibilité qu’un gène nouveau se forme chez cette espèce de bactérie. Nous avons considéré une période de temps extrême soit 15 milliards d’années.

Le résultat est le suivant : la probabilité qu’un gène fonctionnel (et utile à la bactérie) se forme par mutations aléatoires dans une période de 15 milliards d’années est de zéro (ou de l’ordre de 10 -500). Le zéro absolu en probabilité est de 10 -50. La probabilité de l’évènement de la formation d’un nouveau gène (ou « évolution ») est inférieure de plusieurs centaines d’ordres de grandeur au zéro absolu. La théorie de l’évolution est donc une aberration sur le plan mathématique.

Imaginez l’expérience suivante pour comprendre le «mécanisme» de l’évolution :

Prenez un roman dans votre bibliothèque ;
Recopiez une des pages du roman à l’écran de votre ordinateur ;
Faites varier le contenu de la page aléatoirement ; vous supprimez, ajoutez, permutez des caractères pendant des heures aléatoirement ;
Est-il concevable, même sur des millénaires, qu’à un moment où à un autre, votre page résultante constitue une suite de phrases dans la langue initiale du roman ? Il faudrait que les dizaines de phrases de votre page soient toutes construites selon les règles de grammaire et sans erreur d’orthographe ;
Est-il concevable que votre page, même si elle répondait au critère du point 4, constitue une suite logique de l’histoire du roman à l’endroit où elle est insérée ?
Si la résultante, à un moment où à une autre, répond aux critères des points 4 et 5, vous la sélectionnez et vous la publiez. C’est la «sélection naturelle» dont les évolutionnistes font la promotion !

Si l’on compare l’ADN de l’organisme vivant le moins complexe connu à ce jour, M. Genitalium, à un roman, ce livre comporterait environ 500 000 caractères avec une moyenne de 1000 caractères par page (si l’on compare le gène à un page).

Comme le bactériologiste anglais Alan H. Linton1 l’a noté récemment, en dépit de la multitude d’expériences exposant des bactéries à des bains d’acide caustique et à des radiations intenses dans le but d’accélérer les mutations, en « 150 ans de science bactériologique, il n’y a aucune preuve qu’une espèce de bactérie ait changé pour en devenir une autre. »

Une explication « magique » ?

Image

Les évolutionnistes expliquent l’origine d’une nouvelle information génétique par le dédoublement d’un gène existant (phénomène qui peut effectivement se produire) qui subirait aussi de multiples mutations aléatoires et deviendrait (c’est ici le « coup de baguette magique ») la source d’information génétique pour une nouvelle fonction ou nouvelle structure morphologique.

En termes simples : si une bactérie possède initialement 800 gènes, après « évolution » elle devrait contenir 800 + 1 gènes. Ce nouveau gène coderait alors une nouvelle fonction biologique s’intégrant au génome de la bactérie. Par analogie, c’est exactement comme supposer que l’on peut prendre un programme informatique tel que Visual Basic sous procédure de Windows qui contient des centaines de lignes de code, la faire varier aléatoirement en supprimant et en ajoutant des caractères un peu partout au hasard et finalement aboutir à une toute nouvelle procédure qui :

Accomplit une nouvelle fonction (wow !) ;
Cette fonction s’intégrant au reste du programme principal et, finalement ;
La fonction contribue positivement à l’effet final du système.

Plusieurs problèmes à l’horizon

Avant même d’appliquer la théorie des probabilités à ce scénario, notez les quelques problèmes suivants :

Le gène dédoublé induit la surproduction d’une protéine qui existait déjà. Or, la cellule consomme la majorité de son énergie dans la production des protéines. Un tel organisme serait désavantagé face aux autres organismes de son espèce dû à ce « gaspillage » d’énergie.
Ce n’est pas tout d’avoir un gène nouveau, celui-ci doit être activé pour induire la production d’une protéine. En général, pour qu’un gène soit activé, un facteur de transcription se fixe sur une région appelée promoteur du gène. Ce processus est dit épigénétique. L’ADN possède donc un mécanisme (ou programme) de régulation des gènes déterminant précisément quand et quels gènes doivent s’exprimer et pendant combien de temps. Pourquoi et comment le processus épigénétique reconnaîtrait-il le « nouveau gène » en l’activant et ce au moment exact où ce gène doit s’exprimer !?
Les mutations aléatoires sur le gène dédoublé ont plus de chance (infiniment plus de chance) de produire une protéine néfaste ou neutre pour l’organisme qu’une protéine bénéfique. Ce fait à lui seul permet de rejeter l’hypothèse de l’évolution.

Évaluation probabiliste

Image

Prenons une bactérie pour laquelle le dédoublement d’un gène se produit. Ce gène contient disons 1000 paires de bases et va muter au cours du temps produisant aléatoirement des nouvelles séquences de 1000 bases. La cellule utilise seulement 4 bases pour constituer un gène : adénine, guanine, cytosine, thymine. C’est l’ordre des bases qui constitue l’information génétique qui induit les fonctions et les caractères morphologiques des organismes vivants tout comme c’est l’ordre des lettres dans un mot qui transmet une information compréhensible par le récepteur. Donc, pour obtenir un nouveau caractère, un nouveau gène est requis c’est-à-dire une nouvelle séquence de 1000 paires de bases qui code précisément ce nouveau caractère. Les évolutionnistes racontent que des mutations vont conférer au gène dédoublé la capacité de coder une nouvelle fonction utile à l’organisme et fonctionnant dans le cadre de l’information génétique déjà présente.

Au risque de me répéter, comme le bactériologiste anglais Alan H. Linton l’a noté récemment, « En 150 ans de science bactériologique, il n’y a aucune preuve qu’une espèce de bactérie ait changé pour en devenir une autre. »

L’approche probabiliste que nous présentons vise à expliquer mathématiquement le propos de professeur Linton. Cette approche repose sur 3 bases dont deux sont des faits observés et la dernière, une hypothèse.

———————————–

Fait no. 1 : Un gène bactérien est constitué en moyenne de 1000 bases même pour les plus petits génomes de bactéries qui soient (les mycoplasmes).

Fait no. 2 : Le nombre de séquences possibles de 1000 paires de bases (4 possibilités par emplacement) est de 4 puissance 1000 = 10 puissance 602.

Ce nombre est 1 000 000 000 000 000 … (602 zéros) … 000 000

C’est difficile de comprendre l’ampleur d’un nombre si grand de permutations possibles.
Pour vous faire une idée, le nombre total d’atomes de l’Univers est estimé à 10 puissance 80 :

Ce nombre est 1 000 000 000 000 000 … (80 zéros) … 000 000.

———————————–

Hypothèse 1 : Nous devons fournir une estimation du nombre de séquences de 1000 bases (ou gènes) qui sont potentiellement utiles à la bactérie hypothétique parmi les 10 puissance 602 possibilités de séquences. Nous voulons un ordre de grandeur, puisque fournir un nombre précis est impossible.

Un gène est utile si la protéine qu’il induit opère une fonction positive dans la cellule. À ce moment ci, il est nécessaire de revoir quelques caractéristiques fondamentales des protéines afin de parvenir à une estimation raisonnable et justifiée du nombre de séquences potentiellement utiles.

Les protéines sont l’unité de base de la cellule. Par exemple, elles assureront la régulation de plusieurs réactions biochimiques (les enzymes). D’autres protéines contribuent à l’architecture de la cellule pour former les membranes cellulaires, les microfilaments, les ribosomes, les vacuoles etc.

Les enzymes sont très souvent des protéines. Leur fonction dans l’organisme est de se lier à un substrat spécifique ou d’interagir avec d’autres protéines pour former des complexes enzymatiques. Une réaction enzymatique est souvent illustrée par le principe de la clé dans la serrure. L’enzyme (la serrure) possède une structure tridimensionnelle hautement spécifique qui permet à un substrat précis (la clé) de se lier à lui.

Leur propriété chimique (donc leur fonction), est limitée dans l’organisme parce qu’une seule protéine spécifique ne peut pas se lier à une multitude de substrats, tout comme une clé ne peut pas s’insérer dans une multitude de serrures. Autrement, ce serait le chaos dans la cellule.

Image

Puisqu’il y a une quantité limitée de substrats et de protéines déjà présents dans la bactérie, le nombre de protéines nouvelles et différentes qui peuvent s’avérer « utiles » dans l’organisme est nécessairement limité. Cette limite est directement fonction des substrats se trouvant dans l’environnement direct de la bactérie.

La bactérie la moins complexe comporte 500 gènes environ2. Disons que chacun d’eux code une protéine qui accomplit une fonction utile (donc 500 protéines différentes possibles dans cet organisme). Pour qu’une nouvelle protéine puisse être utile dans le lot des réactions biochimiques qui ont déjà lieu dans la bactérie, sa propriété chimique doit donc être « utile » ; elle doit catalyser une réaction, se lier à un substrat ou à une autre protéine d’une façon qui améliore ou provoque une fonction nouvelle.

Bien que nous ayons démontré qu’il y a une limite au nombre de séquences « utiles » pour la bactérie (qui est fonction de l’ensemble des molécules présentes dans l’environnement intra et extra cellulaire), il demeure très difficile de fournir une estimation de ce nombre. Face à ce problème de taille, nous allons prendre un nombre extrémiste qui est de toute évidence infiniment supérieur à la valeur réelle. Ceci favorise la position évolutionniste.

Disons que pour chacune des 500 protéines, il y a, parmi les 10 puissance 602 possibilités, 1 million de milliards (10 puissance 15) d’autres protéines avec lesquelles elle peut réagir (notons qu’une infime partie de ces réactions seraient « utiles » mais restons généreux). Donc, cette bactérie offrirait une possibilités de 500 x 10 puissance15 = 10 puissance 17,7 séquences/gènes « utiles » (parmi les 10 puissance 602 possibilités) qui peuvent induire une protéine qui réagira avec une des 500 protéines déjà présentes.

———————————–

Maintenant, le calcul est la partie la plus simple du problème ; c’est un peu comme évaluer votre chance de gagner à la loterie.

La probabilité P d’obtenir une séquence utile (ou « gagnante ») pour un essai (une mutation) est de :

Nb. de séquences « gagnantes » divisé par le nombre de séquences possibles =

P = 10 puissance 17,7 / 10 puissance 602 = 10 puissance -584

Ensuite, nous devons évaluer N : le nombre d’essais. Soyons encore une fois généreux. Faisons comme si tous les atomes de l’univers (estimé à 10 puissance 80) étaient une bactérie qui subit 3 mutations (une mutation est un essai) à la seconde pendant 15 milliards d’années. Ceci résulte en un nombre d’essais d’environ 10 puissance 100.

Nous avons donc une distribution Binominal (N, P) où X est le nombre de succès (le nombre de fois où une l’« évolution » se produit).

L’espérance de X (la moyenne) est

E(X) = N x P = 10 puissance 100 x 10 puissance -584 = 10 puissance -484

Le résultat est donc 0,000000000000 … (en fait, 484 zéros) …. 0000001

La probabilité d’obtenir 0 succès en N essais est de

P(X = 0) = Px x (1-P)n-x = (10 puissance -584)^0 x (1 – 10 puissance -584)^10Exp100 = 1

Conclusion

Après avoir établi de façon rigoureuse et justifiée les variables de notre calcul, nous arrivons au résultat suivant : la probabilité de ne jamais obtenir une séquence aléatoire de 1000 bases qui serait utile à une bactérie est 1, même en considérant 15 milliards d’années d’essais. La moyenne du nombre de succès en tenant compte d’un nombre ultime et cosmologiquement extrémiste d’essais (donc en tenant compte du temps) est de 10 puissance -484 (ce qui est zéro).

Nous avons démontré que l’argument du temps n’est pas valable, cet argument qui revient continuellement dans la littérature évolutionniste. Au final, l’évolution est un scénario dont la probabilité est nulle et ceci explique pourquoi en dépit de décennies et de millions de dollars investis, aucune donnée scientifique ne permet de postuler qu’une espèce de bactérie ait développé ou pourrait développer une nouvelle fonction biologique.

L’introduction d’information dans un système complexe et organisé ne s’explique que par une cause intelligente. Ceci est prouvé par la capacité de l’intelligence humaine à créer des systèmes organisés contenant de l’information. L’hypothèse créationniste permet alors de bien rendre compte de l’existence de l’information génétique, du code génétique et des « lecteurs » de l’information génétique.

« Les systèmes “organisés“ doivent être distingués soigneusement des systèmes “ordonnés“. Ces systèmes ne sont pas « aléatoires », quoique les systèmes ordonnés sont générés selon de simples algorithmes et alors manquent de complexité, les systèmes organisés doivent être assemblés élément par élément selon un “diagramme“ externe contenant une quantité considérable d’information … Alors, l’organisation est une complexité fonctionnelle et renferme de l’information. »

Jeffrey S. Wicken, The Generation of Complexity in Evolution: A Thermodynamic and Information-Theoretical Discussion, Journal of Theoretical Biology, Vol. 77 (Avril 1979), p. 349

Les contre arguments possibles

1- La sélection naturelle


Les évolutionnistes crient au scandale lorsque l’on traduit le « mécanisme » de l’évolution en termes strictement aléatoires. Les évolutionnistes affirment que le « mécanisme » est « dirigé » par la sélection naturelle qui favorise les individus les plus adaptés (dans notre scénario, ceux qui auraient un nouveau gène « utile » offrant ainsi une meilleure chance de survie).

Réponse : À la base, le mécanisme reste totalement aléatoire puisque la sélection naturelle n’influence pas les mutations* qui se produisent dans le génome. Je propose l’analogie suivante ; disons que vous jouez à la loterie chaque jour. Si vous gagnez, vous conservez votre billet et réclamez votre lot (évidemment !). Si vous perdez, vous jetez le billet. Vous faites ici une sélection à posteriori au même titre que la sélection naturelle. Est-ce que votre chance de gagner est ainsi augmentée ? Pas le moindrement ! Les séquences tirées demeurent totalement aléatoires.

* “Le paradigme néo-darwinien des changements évolutifs déclare que les mutations se produisent indépendamment de toute sélection naturelle agissante subséquemment sur elles » 3

2- Observation de l’apparition de nouveaux gènes utiles ; un truc de magie évolutionniste démystifié !

Certaines expériences qui ont eu lieu ces dernières 20 années ont offert un espoir de courte durée aux évolutionnistes. Il s’agit d’expériences où l’on rapporte avoir observé ou déduit l’apparition d’un tout nouveau gène chez une bactérie. Un des exemples qui a été popularisé est celui de la métabolisation du lactose chez la bactérie E. Coli. Le système complexe qui permet à la bactérie de dégrader le lactose est composé de trois protéines : Une protéine nommée perméase importe le lactose au travers la membrane bactérienne. La bêta-galactosidases hydrolyse le lactose en ses deux constituants. Enfin, un dernier composant du système, un répresseur, contrôle l’activation ou l’inactivation du gène induisant la bêta-galactosidases en fonction de la présence ou non dumagique lactose.

Les expériences réalisées ont débuté par l’inactivation artificielle du système et quelques autres manipulations. Ensuite, on nous raconte qu’en laissant « évoluer » ces bactéries en laboratoire, le système complexe de dégradation du lactose est réapparu par évolution.

Image

Réponse : Ce contre argument (en apparence) est facilement réfutable si l’on examine tous les faits entourant le phénomène plutôt que de se laisser séduire avec les apparences. Voici donc plusieurs faits qui ne seront pas mentionnés par les évolutionnistes :

Le génome de E. Coli. contient à priori un autre gène qui a la capacité d’hydrolyser le lactose mais à un très faible niveau. Ce gène constitue ce qu’on pourrait appeler une copie « back up » du gène qui induit la bêta-galactosidases.
Deux mutations suffisent pour rendre l’enzyme produite par le gène « back up » presque identique à d’autres bêta-galactosidases;
Un agent chimique est artificiellement ajouté pour permettre la réactivation de la synthèse des perméases, ces protéines qui contrôlent l’entrée du lactose ;
Ultérieurement, on a s’est rendu compte que le « mutant bêta-galactosidases » avait des propriétés si proche de l’original (dû à une ressemblance quasi parfaite AVANT mutations) qu’il pouvait lui aussi (en toute logique!) synthétiser des allolactoses qui réactivent le gène de la perméase sur l’opéron « lac ».

Tout ce truc d’illusion n’est en fait que deux mutations sur UN seul gène qui ramène une copie quasi conforme à une copie conforme. Le miracle est maintenant expliqué et il n’y a aucune évolution, c’est-à-dire aucune apparition soudaine d’un tout nouveau gène fonctionnel !

Références

Linton, Alan H. professeur emeritus de bacteriologie, University of Bristol (U.K.), in The Times Higher Education Supplement (20 avril, 2001), p. 29.
Moran, Nancy A. Microbial Minimalism: Genome Reduction in Bacterial Pathogens, Cell, Vol 108, 583-586, 8 (mars 2002).
Brookfield, John F.Y. “Evolutionary Genetics: Mobile DNAs as Sources of Adaptive Change?” Current Biology, Vol 14, R344-R345, 4 May 2004.

Bien cordialement,

Philadelphia.
Modifié en dernier par Philadelphia le 24 déc.15, 06:35, modifié 1 fois.
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ultrafiltre2

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Re: L'évolution : mathématiquement impossible !

Ecrit le 24 déc.15, 06:34

Message par ultrafiltre2 »

Philadelphia

avant de te lire, je lis le titre ....

sache que les mathématiques ne sont pas une science mais un langage (et ça que je soi autiste spécialisé dans tel ou tel domaine mais idiot dans d'autres : ça c'est véridique)

les mathématiques n'ont aucune espèce de compétences en matière de science ...les maths servent à penser un objet physique (Dieu lui même s'il le faut) mais non à autre chose qu'à aider à penser un objet quelconque en se donnant un langage (le langage des maths)

il reviens à la science de l'utiliser et ça c'est son domaine à elle
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Philadelphia

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Re: L'évolution : mathématiquement impossible !

Ecrit le 24 déc.15, 06:40

Message par Philadelphia »

Ultraf, lis l'article, et tu comprendras...
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ultrafiltre2

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Re: L'évolution : mathématiquement impossible !

Ecrit le 24 déc.15, 06:47

Message par ultrafiltre2 »

ah mais camarade Vanessa, j'ai pas dit que je ne suis pas d'accord avec toi , juste je parlai du titre de ce topic...

je te dit juste que les maths ne sont pas une science mais un langage et à ce titre eh bien elles n'ont aucune compétences en matière de vérités scientifiques

après moi personnellement je crois en Dieu (par exemple) mais mon avis on s'en tape et si scientifiquement cet article est bien, c'est scientifiquement qu'il est bien et de fait il infirmerai l'évolution

...c'est pas les maths qui vont infirmer quoi que ce soit à propos d'un sujet scientifique
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Karlo

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Re: L'évolution : mathématiquement impossible !

Ecrit le 24 déc.15, 06:52

Message par Karlo »

En fait cet article ne fait que délayer une profusion de mots pour finalement en revenir aux fondamentaux des créationnistes : "c'est trop compliqué, je ne comprends pas, donc c'est dieu"

Il s'agit d'enrober de mots, de mots, encore de mots des sophismes éculés comme celui de complexité irréductible ou l'analogie de l'horloger en les dissimulant par l'utilisation d'un vocabulaire scientifique histoire d'embrouiller un peu le lecteur.

Philadelphia

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Re: L'évolution : mathématiquement impossible !

Ecrit le 24 déc.15, 07:03

Message par Philadelphia »

Karlo a écrit :En fait cet article ne fait que délayer une profusion de mots pour finalement en revenir aux fondamentaux des créationnistes : "c'est trop compliqué, je ne comprends pas, donc c'est dieu"
Non non, ce n'est pas du tout "trop compliqué", c'est tout simplement impossible mathématiquement.

Il s'agit d'enrober de mots, de mots, encore de mots des sophismes éculés comme celui de complexité irréductible
La complexité irréductible n'a rien d'un sophisme et n'est en rien "éculé". Bien au contraire, plus la science progresse, notamment dans la connaissance du génome, plus les évolutionnistes se retrouvent dans des impasses incontournables.
La complexité irréductible ou l'analogie de l'horloger en les dissimulant par l'utilisation d'un vocabulaire scientifique histoire d'embrouiller un peu le lecteur.
Ce n'est pas parce que toi tu n'as pas les capacités intellectuelles de comprendre cet article qu'il en va de même pour tout le monde. Ce n'est pas parce que toi tu es "embrouillé" que ça doit être aussi le cas de tout le monde. Tu prends ton cas pour une généralité...

Bien cordialement :Bye:
Modifié en dernier par Philadelphia le 24 déc.15, 07:06, modifié 1 fois.
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Re: L'évolution : mathématiquement impossible !

Ecrit le 24 déc.15, 07:05

Message par ultrafiltre2 »

en ce qui me concerne moi j'y connais rien (je lit cet article )

c'est juste le titre qui est faux...vu que mathématiquement parlant la vérité scientifique d'une chose n'a aucune valeur puisque les maths ne sont pas une science mais un langage

les maths servent à penser une chose et non à prouver que cette chose existe scientifiquement parlant
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Inti

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Re: L'évolution : mathématiquement impossible !

Ecrit le 24 déc.15, 07:09

Message par Inti »

Philadelphia a écrit :lis l'article, et tu comprendras...
Tu as pris la relève de layana Philadelphia?
On comprendra surtout que l'auteur s'appuie la biologie évolutive ( une science et non une foi) pour étayer son questionnement en jouant sur la part inexpliquée des mécanismes évolutifs pour accréditer sa foi.

L'évolution est un processus d'accumulation et d'innovation et ce même depuis les étoiles et les super novas qui fabriquent de nouveaux éléments à partir d'anciens. Bien sûr qu'il y a une " intelligence en la nature" dans le sens où on constate bien que la matière s'organise en structures nanimées et vivantes. Alors où est la surprise à part de mieux comprendre cette capacité de la matière à produire de l'énergie et de la lumière? Le coup de baguette magique ce sont plutôt les créationnistes qui le donnent en s'inventant un.magicien hors nature et hors matière pour justifier ce fait de nature. Les mécanismes d'évolution sont observés et observables mais complexes à décortiquer. Par contre ton magicien n'a pas encore été vu ni touché. :hi:
Modifié en dernier par Inti le 24 déc.15, 07:16, modifié 1 fois.
.

Karlo

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Re: L'évolution : mathématiquement impossible !

Ecrit le 24 déc.15, 07:15

Message par Karlo »

Non non, ce n'est pas du tout "trop compliqué", c'est tout simplement impossible mathématiquement.
C'est tout à fait ce que je dis : je ne comprends pas, donc c'est impossible . Il y a des tas de choses qui ont été jugées impossibles avant qu'on les réalise.
D'autre part, même si l'évolution telle qu'on la décrit actuellement était impossible, ca ne constituerait aucunement un argument en faveur d'un quelconque dieu.

Quant au sophisme de la complexité irréductible, il illustre lui aussi parfaitement cet argument répété inlassablement par les créationnistes : si je ne comprends pas alors c'est que c'est impossible, et donc que c'est mon dieu qui est vrai.

Du pur sophisme.

Philadelphia

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Re: L'évolution : mathématiquement impossible !

Ecrit le 24 déc.15, 07:19

Message par Philadelphia »

Inti a écrit :Par contre ton magicien n'a pas encore été vu ni touché. :hi:
Romains 1:20 a écrit :ses qualités invisibles se voient clairement depuis la création du monde, parce qu’elles sont perçues par les choses faites, oui sa puissance éternelle et sa Divinité, de sorte qu’ils sont inexcusables.
Philadelphia.
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Re: L'évolution : mathématiquement impossible !

Ecrit le 24 déc.15, 07:23

Message par Inti »

Philadelphia a écrit :Romains 1:20 a écrit:
ses qualités invisibles se voient clairement depuis la création du monde, parce qu’elles sont perçues par les choses faites, oui sa puissance éternelle et sa Divinité, de sorte qu’ils sont inexcusables.
C'est tout ce que tu m'offres en échange Philadelphia? Une poésie biblique. Moi ce que je vois ce sont les qualités invisibles de la matière à s'organiser. :hi:
.

Yirmeyahu

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Re: L'évolution : mathématiquement impossible !

Ecrit le 24 déc.15, 07:29

Message par Yirmeyahu »

merci Philadelphia, tu as posté beaucoup d'article intéressant aujourd'hui
comme je l'ai déjà dit il y a quelques jours, un "simple" programme informatique, pour être plus précis, une seule ligne de code avec ce qu'on appelle le pointeur NULL, et tout un programme plante. C'est pourquoi ceux qui avait les Windows d'il y a 15 ans avait le beau écran bleu. or le corps humain utilise un "code" qu'aucun être humain n'arrive encore à comprendre, avec toute la "science" du moment. c'est pourquoi la médecine est si impuissante encore....

- l'homme c'est des milliards de lignes de "codes" adn, un œil de 100millions de bâtonnet(?) le tout fonctionne avec un gyroscope pour tenir droit, on as même un gps en nous qu'on vient de découvrir, une mécanique (les muscles) qu'on ne sait pas reproduire on utilise un verin nous pour une machine outil, pas besoin de pétrole pour fonctionner, avec un design incroyable, et j'en passe -> et certaine personne voit ça et dise, puisque tout le monde dit que c'est une suite de mutation "hasardeuse" (et chanceuse) de 1 000 000 000 000 000 … (602 zéros) … 000 000 (ou plus?) possibilité faite par un processus qu'ont connaît pas encore mais, c'est pas parce qu'on ne la pas vue que c'est pas possible, hein!...
- quand on voit un cailloux "tailler" en forme de pointe de flèche on dit que c'est l'homme qui l'a fait.

c'est pourquoi croire en Dieu, et plus précisément en une création ne me semble pas une idée sans fondement; rejeté ceux qui disent ça sans écouté en les virant ou en les dénigrant sans argumenté me semble un partit pris...

cordialement

Inti

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Re: L'évolution : mathématiquement impossible !

Ecrit le 24 déc.15, 07:44

Message par Inti »

Yirmeyahu a écrit :c'est pourquoi croire en Dieu, et plus précisément en une création ne me semble pas une idée sans fondement; rejeté ceux qui disent ça sans écouté en les virant ou en les dénigrant sans argumenté me semble un partit pris
Cela fait longtemps que les créationnistes ont la parole et l'ont toujours. Il ne s'agit pas de dénigrer personne mais comme l'évolutionnisme et le créationnisme s'opposent dans leurs essences, il y a rivalité ce qui implique des argumentaires qui commandent une certaine dissension. :hi:
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Ptitech

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Re: L'évolution : mathématiquement impossible !

Ecrit le 24 déc.15, 07:56

Message par Ptitech »

Dieu ok pourquoi pas mais alors d'où vient-il ? Par quel miracle existe-t-il ?
Il est intellectuellement plus simple de croire que de réfléchir. Mais il est intelligent de réfléchir à ce que l'on croit.

La religion est la plus grande supercherie de l'histoire de l'humanité.

C’est en s’instruisant que l’on découvre son ignorance - René Descartes.

[EDIT : Le message grossier contenu de l'image est inconcevable]

Yirmeyahu

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Re: L'évolution : mathématiquement impossible !

Ecrit le 24 déc.15, 09:02

Message par Yirmeyahu »

Ptitech a écrit :Dieu ok pourquoi pas mais alors d'où vient-il ? Par quel miracle existe-t-il ?
la bible dit que Dieu existe depuis toujours et pour toujours...

Genèse 21:33 "Dieu de l'éternité."

Psaume 90 :2
« Avant que les montagnes fussent nées, et que tu eusses créé la terre et le monde, d’éternité en éternité tu es Dieu. »
ou
“ Depuis toujours et pour toujours tu es Dieu ! ” (Bible d’Osty).

Jude 25
"Dieu seul, notre Sauveur, par Jésus-Christ notre Seigneur, soient gloire, majesté, force et puissance,
dès avant tous les temps, et maintenant, et dans tous les siècles! Amen!"

donc il n'a pas de commencement; pour un livre écrit depuis plusieurs milliers d'années, à une époque ou les croyances pensait que la terre c'était ça:
https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9cit_originel
Kamui fit ce monde comme un vaste océan rond reposant sur la colonne vertébrale d'une énorme truite.
ou
le dieu Marduk s'arme de flèches de vent et défie le monstre Tiamat, qui menace de détruire le monde qu'elle a créé. Marduk la détruit, la coupe en deux moitiés qui deviennent la terre et le ciel. Plus tard, il détruit l'époux de Tiamat Kingu, et utilise son sang pour créer l'humanité.
ou
Selon la mythologie orphique, l'eau et des éléments formèrent spontanément la Terre, d'où surgit un Cronos monstrueux, qui créa l'Éther, l'Érèbe et le Chaos, avant d'engendrer un œuf d'où naquit Éros, qui donna à son tour naissance à la Lune et au Soleil puis à la Nuit, avec qui il conçut Ouranos et Gaïa.

maintenant j'imagine que ce n'est pas le point le plus important qui te "chagrine" dans la bible... certain point plus personnel peut être, et ne te connaissant pas....
Inti a écrit :Cela fait longtemps que les créationnistes ont la parole et l'ont toujours. Il ne s'agit pas de dénigrer personne mais comme l'évolutionnisme et le créationnisme s'opposent dans leurs essences, il y a rivalité ce qui implique des argumentaires qui commandent une certaine dissension. :hi:
oui c'est vrai, c'est dommage, mais c'est un constat. autrefois il est possible qu'un seul point de vue était autorisé (en tout cas je le pense). Maintenant, c'est un autre "nouveau" point de vue, qu'il est interdit de remettre en cause. La télévision en France, ne laisse qu'un camps s'exprimer, mais l'autre est même pas expliqué. dommage! le système ne change pas, seul l'habillage change au fil des années...

maintenant il me semble intéressent d'avoir plusieurs point de vue, c'est instructif. On se trompe tous bien des fois, c'est vrai, mais l'écoute des autres permet d'avancer. Ne pas se remettre en question c'est à coup sur ce tromper. mais pour ma part j'avoue qu'entre le point de vue "vieille terre" et "jeune terre" il y a de bon argument. je penchais plus pour le premier, mais le second me semble de plus en plus probable.

cordialement

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