REPONSES A SAINT GLINGLIN
Saint Glinglin a écrit :Vous dites que le français vient du latin et vous admettez peut-être que le latin vient de l’indo-européen, lequel vient du nostratique.
Pourtant la Bible dit :
Gn 11.1 Toute la terre avait une seule langue et les mêmes mots. (…)
11.7 Allons! descendons, et là confondons leur langage, afin qu'ils n'entendent plus la langue, les uns des autres.
11.8 Et l'Éternel les dispersa loin de là sur la face de toute la terre; et ils cessèrent de bâtir la ville.
11.9 C'est pourquoi on l'appela du nom de Babel, car c'est là que l'Éternel confondit le langage de toute la terre, et c'est de là que l'Éternel les dispersa sur la face de toute la terre.
Je ne vois pas où l’on pourrait loger une évolution naturelle des langues là-dedans.
Pourtant votre raison vous fait admettre contre le texte biblique les théories linguistiques actuelles.
Mais à côté de cela, vous allez soutenir mordicus que toutes les espèces terrestres ont été créées en trois journées il y a six mille ans.
Le nostratique, comme vous dites, est une famille de langues dans laquelle se trouve de nombreuses autres langues! Il y a des langues qui ne peuvent se regrouper avec d'autres (les isolats)! Le latin fait partie de la famille des langues indo-européennes mais elle n'est pas liée aux autres familles! L'évolution linguistique suppose que certaines langues, parlées aujourd'hui, ont été dérivées de langues anciennes! Pas UNE langue ancienne, mais DES langues anciennes!
Le nostratique est un regroupement des langues en PLUSIEURS familles! Ce n'est pas UNE langue qui aurait donné les autres!
Vous dites entre autre que: "Je ne vois pas où l’on pourrait loger une évolution naturelle des langues là-dedans". Pourtant c'est assez évident! L'évolution linguistique est partie à partir des nombreuses langues qui naquirent ce jour-là! Et, ils se sont alors dispersés sur la face de la terre selon une répartition géographique!
Ainsi, le latin et le mooré parlé en Afrique (au Burkina) n'ont aucun lien et, selon l'hypothèse nostratique viendrait de deux familles différentes!
Saint Glinglin a écrit :Dans les Evangiles, vous avez des fautes de copies et des interpolations manifestes.
Cela ne vous empêche pas de proclamer haut et fort que la dernière version est la version originelle. Vous déduisez cela du seul fait qu’elle a survécu aux autres.
Or prenez un verset célèbre :
Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d'une aiguille qu'à un riche d'entrer dans le royaume de Dieu.
« Chameau » se dit « kamelos » tandis que « kamilos » signifie câble :
Il est plus facile à un câble de passer par le trou d'une aiguille qu'à un riche d'entrer dans le royaume de Dieu.
Peut-être y a-t-il eu une version avec « kalamos » :
Il est plus facile à un roseau de passer par le trou d'une aiguille qu'à un riche d'entrer dans le royaume de Dieu.
Mais ce genre de faute de copie est plus rare.
Toujours est-il que la version la plus cohérente est celle du câble et c’est pourtant la version mutante et un tantinet dénaturée du chameau qui a survécu.
Et vous osez écrire : « L’effet pourrait être neutre, dans le meilleur des cas, mais il est impossible que ce procédé aveugle engendre une nouvelle page dans le livre, écrite dans la langue du livre, et ce, en respectant les règles grammaticales et constituant du même coup une suite logique à l’histoire du livre, à l’endroit exact de l’insertion de la page. »
Et bien si : c’est possible. La preuve.
Nierez-vous qu'un brin d'ADN contient plus d'informations que la Bible? Toute une bibliothèque pourrait tenir dans un brin d'ADN!
Mais supposons que l'on compare les gênes à un livre! Si l'on suit votre raisonnement, cela veut dire que, pour vous, il est possible d'obtenir au final un second livre, respectant les règles grammaticales du français, grâce à une succession aléatoire d'erreurs d'impression/de copie (rappelons que chaque erreur ne fait que remplacer un seul caractère du livre, pas un mot, mais un seul caractère)? Soyez un peu sérieux!
Vous parlez de la Bible depuis longtemps, mais je voix que vous ne la connaissez pas!
Vous avez écrit entre autre:
Mais à côté de cela, vous allez soutenir mordicus que toutes les espèces terrestres ont été créées en trois journées il y a six mille ans.
Mais ce que vous oubliez, c'est que le récit de la création en six jours ne concerne pas les journées que nous connaissons vous et moi!
Si vous voulez la considérer au sens stict du terme, vous ne pourrez que vous égarer et... que dis-je! Vous vous êtes déjà de toute façon égaré et êtes devenu athée!
Il est écrit dans la Bible que:
« Mais il est une chose, bien-aimés, que vous ne devez pas ignorer, c'est que, devant le Seigneur, un jour est comme mille ans et mille ans sont comme un jour » 2 Pierre 3:8, et
"Car mille ans sont, à tes yeux, Comme le jour d'hier, quand il n'est plus, Et comme une veille de la nuit." Psaume 90:4
"Mille ans", à l'époque, était un nombre que l'on mettait pour signifier une très grande durée!
Ensuite vous écrivez:
Dans les Evangiles, vous avez des fautes de copies et des interpolations manifestes.
Cela ne vous empêche pas de proclamer haut et fort que la dernière version est la version originelle. Vous déduisez cela du seul fait qu’elle a survécu aux autres.
Or prenez un verset célèbre :
Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d'une aiguille qu'à un riche d'entrer dans le royaume de Dieu.
« Chameau » se dit « kamelos » tandis que « kamilos » signifie câble :
Il est plus facile à un câble de passer par le trou d'une aiguille qu'à un riche d'entrer dans le royaume de Dieu.
Mais selon vous, quelle métaphore est la plus appropriée? Si je vous approche en demandant votre avis sur un choix d'expression et que je vous explique que ce que je veux dire c'est qu'il est impossible pour un athée d'entrer dans mon salon et que je vous demande de me dire entre ces trois expressions:
"Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d'une aiguille qu'à un athée d'entrer dans mon salon" et "Il est plus facile à un câble de passer par le trou d'une aiguille qu'à un athée d'entrer dans mon salon" ou "Il est plus facile à un roseau de passer par le trou d'une aiguille qu'à un athée d'entrer dans mon salon"
laquelle vous semblera la plus logique, hein? N'est-ce pas la première? C'est une question de bon sens! (Pourquoi? Parce qu'on peut imaginer un câble assez pour entrer dans le trou d'une aiguille! Idem pour un roseau! Mais pour un chameau, c'est tout simplement impossible)
Saint Glinglin a écrit :Quant à dire qu'une espèce à pu donner naissance à une autre espèce grâce à la mutation, Lee Spetner nous dit ceci: "Les mutations nécessaires à la macro-évolution n'ont jamais été observées. Aucune mutation aléatoire, observée au niveau moléculaire, susceptible de représenter les mutations exigées par la théorie néo-darwinienne n'a jamais ajouté la moindre information. La question que je pose alors est la suivante: est-ce que les mutations qui ont été observées sont du genre que la théorie exige? Il semble que la réponse est NON!"
Ou dit autrement : Le passage de l’indo-européen au latin n’ayant jamais été observé, le latin ne vient pas de l’indo-européen.
C’est beau, la science à la Lee Spetner.
Là encore, votre exemple est faussée!
Ici, dit autrement, ça donnerait plutôt:
Le passage d'une langue vers une autre n'ayant jamais été observé, il est impossible que le français vienne du latin
Pourtant, le passage d'une langue à une autre a belle et bien déjà été observée: le passage du français au créole! Ce qui n'est pas le cas des mutations! Ce qui invalide votre exemple!
Jusqu'à nos jours, les mutationnistes, bien qu'ils n'aient encore jamais vu une mutation remplir les conditions nécessaires au mécanisme de l'évolution, ils continuent de croire que c'est la mutation qui l'a permis selon une foi illogique du "nous verrons cela dans le futur"!
Vous tombez alors dans ce que vous reprochez aux croyants: "Une foi sans preuves"!
Saint Glinglin a écrit :
Vous prétendez que la mutation est un phénomène rare alors qu’il n’y a pas deux humains qui se ressemblent.
Si la mutation était rare et isolée, l’humanité ne serait qu’une vaste tribu de clones.
La définition même d'une mutation, telle que le veut la théorie de l'évolution, est une modification
rare, accidentelle ou provoquée, de l'information génétique (séquence d’ADN ou d’ARN) dans le génome. Tous les scientifiques le savent! En outre, comme je l'ai souligné dans mon point 3), les mutations ne portent jamais que sur des détails relativement minimes, et elle ne déborde jamais le cadre de l'espèce concernée! Aucune mutation n'a permis de creer un autre genre comme le suggère le mutationnisme! Ainsi, une Drosophila melanogaster (au corps brun-roux et aux soies fourchues) reste une drosophile, au même titre qu'une Drosophila acutilabella ou qu'une Drosophila adiastola! De même, toi, comme moi, (malgré nos différences), nous sommes, au même titre qu'un albinos, tous humains!
Ainsi, les mutations nécessaires à l'évolution telle que présenté par le mutationnisme n'ont pas encore été observées nul part!
Saint Glinglin a écrit :Et donc les espèces étaient toutes au départ constituées d’individus géants, et c’est forcément le setter qui est l’ancêtre du bichon.
Désolé, mais je crois plutôt à un ancêtre des canidés ayant une taille moyenne.
De plus, je ne crois pas que le goéland soit l’ancêtre du kiwi.
Je pense plutôt que leur ancêtre commun avait des ailes de taille moyenne.
Vous êtes sérieux dans vos propos ou est-ce du sarcasme? J'ai du mal à vous saisir!
Si vous êtes sérieux:
Alors, dire qu'au départ toutes les espèces étaient géantes, contredit la théorie de l'évolution qui suggère que la vie est partie d'une cellule!
Et quand vous dites "Je pense plutôt que leur ancêtre commun avait des ailes de taille moyenne"! Vous pensez donc, c'est ce que "vous croyez" à votre hypothèse! Mais où est donc votre preuve?
Je tiens en outre à vous rappeler qu'une autre tare de l'évolutionnisme est le fait qu'on n'ait pas trouvé d'espèces intermédiaires et que des chercheurs ont trouvé que plusieurs espèces sont apparues brusquement au précambrien!
Si c'est du sarcasme:
Je ne sais quoi vous répondre! Ce qui est dit dans le point 2) est assez clair pour ne pas faire l'objet d'une quelconque moquerie!
Saint Glinglin a écrit :Et de même, un Indo-européen ne s’est pas réveillé un jour en parlant le français, mon bon monsieur.
D’une génération à l’autre, la langue s’est dialectisée « sur des détails relativement minimes » sans « déborder le cadre » de la famille linguistique et ce n’est pas le latin qui a donné le danois. Etonnant, non ?
Montrez-nous dans ce cas les espèces intermédaires! Pourquoi n'en a-t-on pas trouvé? Si des "mutations minimes" ont pu transformer des espèces entières en une nouvelle espèce morphologique différente, pourquoi n'y a-t-il pas de fossiles représentant ces espèces intermédiaires qui, normalement, devraient avoir vécu assez longtemps pour laisser des fossiles! Là, encore, me direz-vous, "on n'en a pas encore trouvé pour l'instant, mais on trouvera" me montrant que vous nourissez une fois illogique en un futur sur la seule base d'une hypothèse, d'une théorie abstraite!
En outre, quand vous considérez les langues pour les comparer aux espèces animales, vous vous trompez en ne vous bornant qu'à une seule famille de langues (Indo-européenne)! Si le latin , le danois, le français ou l'anglais appartiennent à une même famille, ce n'est pas le cas de toutes les autres langues! Le français, tout commes les autres langues dérivées du latin, sont nées grâce à la transformation phonétique des mots et c'est justement la ressemblance phonétique des mots qui permettent de les associer et de les regrouper en familles! Ce qui n'est pas le cas pour plusieurs autres langues! Le Bantou, parlé en Afrique, n'a aucune ressemblance phonétique (des mots) avec le français ou le latin! Elle appartient à une autre famille, totalement différente! Il en est de même pour les espèces animales! Chaque espèce appartient à une famille, qui ne ressemble guère à une autre! Un insecte est différent d'un chien, un chien est différent d'un homme! Si on veut faire une analogie, une espèce animale pourrait être comparée à une famille (ou une sous-famille) du nostratique!
En d'autres termes, les langues nostratiques peuvent être comparées à la super-famille des animaux ou à celle des végétaux qui elles-même contiennent des sous-familles! Mentionner les langues Indo-européennes, c'est considérer une branche d'une super-famille en ne tenant pas compte du reste! C'est comme considérer les mollusques et rien que les mollusques! Ou les insectes, et rien que les insectes! Or, jusqu'à preuve du contraire, ces deux sous-familles animales, sont totalement différentes au même titre que les langues Indo-européennes et les langues altaïques!
Trouvez donc un autre comparatif et cessez de vous bornez à une seule famille de langue pour représenter toute la diversité des espèces animales!
Saint Glinglin a écrit :Beati pauperes spiritu.
A moins que ce ne soit un appel à croire, et ce, sans aucune base scientifique contemporaine, au fait que dans le futur on verra apparaître les mutations introduites par le mutationnisme pour expliquer l'évolutionnisme, je ne vois pas en quoi cette phrase est utile!
Jusqu'à preuve du contraire, la mutation, telle que observée et connue actuellement, ne possède pas le pouvoir véritablement créateur qui lui manque pour être un facteur d'évolution!
Ainsi, l'évolutionnisme et le mutationnisme, sont pour l'instant un dogme, une croyance qui ne se base sur aucune preuve, mais que l'on nous présente pourtant comme une science, une vérité, incontestable!
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REPONSES A TONYX (pardon d'avoir coupé le nom!)
Tonyxmxm a écrit :Ton chat n'est pas un tigre mais c'est un félin. De même l'homme n'est ni un chimpanzé ni un bonobo mais c'est un singe.
Selon la classification humaine!
Les gênes possèdent un langage claire et structurée tout comme les langages informatiques d'ailleurs! Pour qu'un être vivant ait une certaine forme, c'est le même code qu'il faut avoir! C'est le cas des simiens! Ils ont tous une forme semblable et quelques gênes semblables, ce qui fait que l'homme les a classés dans une même famille!
C'est par exemple le cas en électronique où les composants sont répartis en deux superfamilles: les composants actifs et les composants passifs ou encore, pour aller plus loin, la famille des semi-conducteurs, des conducteurs et des isolants! Les matériaux composant les isolants ont une sutructure semblable, mais ils sont totalement différents les uns des autres!
Néanmoins, je dois avouer que je me suis trompé! Selon la classification humaine, l'homme est bien un singe (sous-entendu il a des traits ressemblant à d'autres animaux, mais est différent d'eux)!
Tonyxmxm a écrit :Et les équilibres ponctués de Jay Gould et Eldredge?
Cette théorie a été introduite par les évolutionnistes pour expliquer l'absence notable d'espèces intermédiaires!
Cette théorie dit que les espèces ont pu connaître des variations brusques, puis des périodes de stabilité plus ou moins longue! Seulement, elle est incapable de nous dire comment il pourrait en être ainsi!
En effet, la macro-évolution qu'introduit cette théorie suppose que les êtres vivants évolus rapidement pour s'adapter à une condition donnée! Cela ne peut donc pas être le fruit de mutations qui elles, surviennent de façon hasardeuse (autrement, quel hasard!!)! De ce fait, nous pouvons donc en conclure que
lorsqu'une espèce évolue afin de s'adapter, c'est parce qu'elle possédait la capacité pour s'adapter! Et d'où tenait-elle cette propriété/capacité? De son génome!
Ainsi, pour qu'il puisse y avoir macro-évolution et adaptation, il faut que cette "adaptation/modification" soit écrite dans le code génétique de l'animal! Il ne s'agit donc pas d'une création de nouvelles branches, mais d'une évolution programmée de la même espèce au même titre que les chenilles (-papillons) ou les larves qui évoluent lorsqu'ils sont dans de nouvelles conditions!
Une espèce dont les gênes ne possèdent pas le code alternatif permettant l'adaptation à un milieu donné, périt tout simplement dans le nouvel environnement où il est introduit!
Mais alors dans ce cas, comment une espèce se retrouve-t-elle doté d'informations génétiques pour pouvoir s'adapter alors qu'elle n'a encore jamais connu le nouvel environnement auquel elle s'adapte? A ma connaissance, les gênes ne sont pas intelligents!
Tonyxmxm a écrit :L'important ici est le "presque" toujours, il y a également des mutations neutres ou des mutations avantageuses.
Ces mutations avantageuses, combien en connais-tu?
Tonyxmxm a écrit :La drosophile n'est pas une espèce mais un genre, on compte pas moins de 400 espèces de drosophiles dont la melanogaster.
Tu sais très bien ce que j'ai voulu dire! La différence entre les espèces de drosophile se trouve dans la couleur de leur corps, de leurs yeux, à la longueur de leurs ailes, de leur corps, à l'aspect de leurs antennes, etc! Mais une une Drosophila melanogaster (au corps brun-roux et aux soies fourchues) reste une drosophile, au même titre qu'une Drosophila acutilabella ou qu'une Drosophila adiastola! Ce sont toujours des drosophiles! On peut leur donner des tas de noms différents, mais ça reste quand même le même animal!
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Voilà des tares du mutationnisme qui montre qu'elle défie la réalité du vivant:
1) Le mimétisme des animaux ou des plantes, agent important de l’adaptation des êtres vivants et de leur survie, ne peut pas être expliqué par les mutations (Sciences et Avenir, n°693, Nov. 04, p. 62-63). L’orchidée Ophrys pour ne citer qu’un cas parmi des centaines, propose aux bourdons mâles des fleurs qui ont l’apparence exacte des bourdons femelles. Des mutations sont incapables de produire cela, car cela tiendrait du miracle que des changements entièrement dus au hasard arrivent à une telle perfection d’imitation.
2) La reproduction sexuée demeure non expliquée par la théorie des mutations. Il faudrait en effet que deux individus changent brutalement, au même endroit et en même temps, de façon à faire l’un mâle, l’autre femelle, pour que la sexualité puisse apparaître et être viable. Ce changement devrait être énorme, quand on pense aux multiples fonctions (encore loin d’être totalement explorées) des chromosomes responsables de la différenciation des sexes et porteurs de centaines de gènes. De plus, la sexualité ne se borne pas à l’apparition d’organes. Elle est beaucoup plus complexe que cela.
3) La conservation du génome est programmée : tous les scientifiques savent que les mutations génétiques sont rares, car tout est fait dans les organismes pour assurer une transmission complète et intacte du génome (sans quoi, toute vie serait impossible). Les mutations qui offrent un réel avantage adaptatif sont des exceptions rarissimes. La plupart du temps, elles sont en fait létales ou apportent des tares. Or la théorie de l’évolution postule que les mutations sont avantageuses, très nombreuses, et toutes ensemble dirigées dans le même sens : cela est carrément impossible ou alors c’est un miracle.
4) Le codage multifonctionnel des gènes empêche clairement la théorie des mutations de pouvoir fonctionner. Celle-ci veut en effet que les gènes se mettent à diriger une seule fonction bien donnée (seule apparition des ailes, par exemple). Or la nature ne fonctionne absolument pas comme ça. Chez le poulet domestique par exemple, la mutation du gène qui contrôle le développement normal des ailes entraîne des effets très néfastes sur de nombreuses autres structures : les duvets et les reins ne se développent pas, les doigts sont soudés, les poumons et les sacs aériens ne se forment pas, etc. On sait très bien que chez l’embryon, le développement des organes est un tout et que les cellules d’organes différents sont en réalité inter-dépendantes. C’est plutôt un programme général qui contrôle le tout et déclenche à tel ou tel moment opportun la genèse de ceci ou cela.
5) Les explosions des formes vivantes, qui ont lieu par le passé, lors desquelles les espèces étaient d’emblée adaptées à leur milieu et d’emblée très diversifiées, apparaissant toutes en même temps et dans un laps de temps très court, ne peuvent absolument pas être dues à des mutations (rares et néfastes, le plus souvent, et demandant aux espèces un temps d’adaptation). Là dessus, l’ensemble des scientifiques sont d’accord.
6) Certains gènes ont une origine inconnue. Il s’en trouve dans toutes les espèces. Ils sont si particuliers, si originaux, qu’ils ne peuvent pas dériver des mutations d’autres gènes. En fait, on ne sait pas d’où ils viennent. Un scientifique écrit par exemple : « Les gènes de deux caractères typiquement eucaryotes (cellules avec noyau), le cytosquelette et le réticulum endoplasmique (un système de membranes internes) semblent venus de nulle part » (Ford Doolitle, Pour la Science, n° 270, 2000, p 88).
Voici une comparaison pour comprendre ce dont il s’agit :
La multiplicité des couleurs de la nature ne provient que de 3 couleurs dites «primaires» : le bleu, le rouge et le jaune. Par le mélange de ces trois couleurs, on obtient toutes les autres couleurs que l’on veut. Mais on ne peut pas créer une de ces 3 couleurs à partir du mélange des deux autres. Ces 3 couleurs sont uniques, originales, singulières. D’où viennent-elles ?
De la même façon, pour les gènes de différentes espèces, on peut penser que certains sont sans doute issus d’un «gène commun ancestral» tellement les ressemblances entre eux sont nombreuses (par exemple, le gène de l’insuline du porc est très proche de celui de l’homme). Mais certains gènes sont comme les couleurs primaires : ils ne dérivent pas d’autres gènes. Ils sont nouveaux, sans aucun gène «ancêtre». Comment sont-ils apparus ? Personne ne le sait et en tout cas la théorie des mutations ne peut pas l’expliquer.
La personne responsable de ces arguments termine en disant:
Même si beaucoup pensent encore que seules les mutations sont à l’origine de la diversité des espèces, les impossibilités qu’elle soulève montrent en réalité que la vérité est certainement très différente. D’autres mécanismes encore inconnus de nos jours sont plus vraisemblablement responsables de la variété des êtres vivants.