Le Dieu des philosophes c'est simplement.le constat empirique et conscient "que la matière s'organise, s'oriente et structure", que la matérialité porte les germes d'une cérébralité même si celle-ci s'était arrêté à l'esprit des dinosaures. Le naturel est spirituel dans le sens de cérébralité, entendement connaissances, perception sensorielle, psychophysiologique ( animale, humaine)
Le Dieu des croyants ( et athées) c'est l'idée que le spirituel n'est pas naturel ( biologique) mais que l'esprit, intelligence, entendement nous sont donnés par la voie céleste, un monde spirituel ( métaphysique) qui investit la matière par un processus plus surnaturel que naturel.
Pour le dieu des croyants ( et athées) c'est l'esprit qui a engendré la matière. Métaphysique/physique.
Pour le dieu des philosophes c'est la matière qui est le support de l'esprit. Physique et psychisme.
La métaphysique dichotomise monde naturel et spirituel. Il sépare l'homme du reste de la nature séparant ainsi le champ des événements naturels /du champ de la pensée et de l'action humaine. (Évolutionnisme /Créationnisme)
Le matérialisme intégral et universel rétablit le pont entre le naturel et le spirituel, entre la matière et l'esprit, voire entre la science et la philosophie et remet à jour un continuum entre l'homme et ses univers ambiants, du virus aux microbiologistes en passant par toutes les formes de vies.
Là où l'un sépare l'esprit du monde physique, naturel, biologique ( Platon) l'autre en retisse les mailles. (?)
Toujours plus facile de faire le mauvais procès de la nature que de faire celui d'une culture philosophico-religieuse bien établie dans ses fondements. Est ce que passer d'une métaphysique à un matérialisme philosophique constitue un nivellement par le bas pour la multitude? Bien évidemment. Rêver de changement dans la continuité. Voilà bien la seule solution à notre portée d'esprit.