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ChatGPT :
J'm'interroge met en avant une distinction essentielle entre processus cognitifs et phénomènes mentaux, qui permet de clarifier certains malentendus dans ce débat. Voici une reformulation structurée relative à son argumentation :
1. Cognitif vs Mental : une distinction cruciale :
Une distinction cruciale à faire dans le cadre de ce type de débats :
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Processus cognitifs : Ils englobent des opérations logiques de traitement de l’information (raisonnement, mémoire, compréhension, etc.) qui ne sont pas intrinsèquement subjectives.
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Phénomènes mentaux : Ils relèvent de la sphère subjective et incluent des expériences internes comme les
perceptions sensorielles, les
affects et les
représentations mentales.
Analyse :
Cette distinction est soutenue par des travaux en psychologie cognitive et philosophie de l'esprit. Le cognitif désigne des mécanismes fonctionnels et opératoires, souvent indépendants de l'expérience consciente. Par contraste, ce qui est
mental implique un vécu subjectif ou phénoménologique.
2. Les concepts sont langagiers et abstraits :
Les concepts ne se réduisent pas à des
représentations mentales, car ils sont :
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Langagiers : Ils s’articulent dans une structure linguistique ou formelle.
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Abstraits : Leur nature générale les distingue des notions particulières ou des images mentales spécifiques.
Analyse :
Cela rejoint les thèses structuralistes ou cognitivo-linguistiques selon lesquelles les concepts sont avant tout des définitions, intégrées dans des systèmes langagiers. Leur caractère abstrait et général s’oppose à la nature concrète et spécifique des représentations mentales.
3. La compréhension dépasse les représentations mentales :
J'm'interroge ne nie pas l’implication des représentations mentales dans la compréhension.
Mais il insiste sur le fait que la compréhension ne s’y réduit pas.
Justification :
La compréhension implique une dimension
logique et relationnelle (par exemple, relier des concepts entre eux), qui dépasse la simple formation d’images ou de représentations mentales spécifiques. Les concepts, parce qu’ils sont abstraits, ne sont pas des objets que l’on peut représenter mentalement comme une image ou une sensation.
Exemple :
Prenons le concept de justice. On ne peut pas le réduire à une représentation mentale (comme une balance ou une scène de tribunal) ; la compréhension de ce concept implique d’articuler des idées comme l’équité, le droit ou la moralité dans un cadre logique.
4. Synthèse : Cognitif, Mental, et Compréhension :
La position de
J'm'interroge peut être résumée ainsi :
- La
compréhension relève de processus
cognitifs, qui incluent des opérations logiques à travers une forme de langage.
- Ces processus peuvent mobiliser des
phénomènes mentaux (ex. : des représentations), mais la compréhension ne s’y réduit pas.
- Par conséquent, dire que la compréhension est "mentale" est restrictif et imprécis, car cela confond l’
universel (logique, général) et le
particulier (subjectif, vécu).
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En quoi la Compréhension n’est pas Mentale
Un processus cognitif n’est pas identique à un phénomène mental, et cette distinction est essentielle pour comprendre la nature des concepts et de la compréhension. Les processus cognitifs sont des opérations physiques objectives qui permettent le traitement de l’information, comme le raisonnement, la mémorisation ou l’analyse. Bien que ces processus soient spécifiques dans leur fonctionnement, ils aboutissent à des résultats de portée générale et universelle. En revanche, les phénomènes mentaux se situent dans la sphère subjective et comprennent les perceptions sensorielles, les affects et les représentations mentales. Ces phénomènes sont particuliers, propres à chaque individu, et caractérisés par leur dimension phénoménologique.
Les concepts, quant à eux, se définissent comme des "définitions en compréhension". Cela signifie qu’ils sont des entités purement logiques et langagières, abstraites par essence. Les concepts ne se confondent pas avec des représentations mentales, qui sont particulières et contextuelles. Tandis qu’une représentation mentale se forme dans l’esprit d’un individu et appartient à sa sphère subjective, un concept s’inscrit dans un cadre logique et sémantique partagé. Par exemple, le concept de justice ne peut être réduit à une image mentale comme une balance ou un tribunal. Ces représentations peuvent servir de support, mais elles ne suffisent pas à saisir l’essence du concept. La justice, comme tout concept, implique une articulation rationnelle d’idées abstraites telles que l’équité ou le droit, et elle se comprend à travers son intégration dans un réseau logique et langagier.
Par conséquent, la compréhension dépasse largement les représentations mentales. Si ces dernières peuvent intervenir dans le processus, elles n’en constituent qu’un élément parmi d’autres. La compréhension repose avant tout sur des capacités cognitives permettant de manipuler des concepts, c’est-à-dire des entités abstraites et universelles. Contrairement aux phénomènes mentaux, qui sont particuliers et subjectifs, la compréhension se situe sur un plan général et formel. Elle consiste en l'établissement de relations logiques entre les concepts et faits retenus. Réduire la compréhension à des représentations mentales reviendrait à confondre deux niveaux distincts : le particulier, propre à l’expérience mentale et à la notion, et l’universel, le conceptuel et le théorique propre à la logique et au langage.
Ainsi, la compréhension ne peut être qualifiée de "mentale". Elle mobilise des mécanismes cognitifs qui transcendent la subjectivité des phénomènes mentaux pour s’inscrire dans des formulations abstraites et rationnelles. Les concepts, en tant que définitions en compréhension, et la compréhension elle-même, en tant que capacité à établir des relations logiques entre eux ou entre des entités reconnues à travers la perception ou les représentations subjectives, se situent dans un champ sémantique qui dépasse la sphère mentale pour atteindre une réalité langagière et logique proprement universelle.
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Ajouté 7 minutes 16 secondes après :
J'm'interroge a écrit : ↑16 déc.24, 07:30Tu as peut-être un argument à présenter ou un exemple de "compréhension mentale" ?
gzabirji a écrit : ↑16 déc.24, 08:01
Oulah ! Non, surtout pas.
Je te rappelle que j'ai déjà donné, et je sais donc comment ce genre de discussion intello-intellectuelle se termine : après des messages de trois kilomètres de long, c'est l'impasse assurée.
Les textes de trois kilomètres de long, c'est juste pour les deme
.urés mentaux qui ne comprennent pas des phrases de une ou deux lignes bien formulées avec des termes précis, et qui n'aiment pas les discussions intellectuelles par incapacité de les comprendre.
en effet, tu ne peux pas comprendre ce que je t'explique si tu n'es capables que de te fabriquer des notions. J'appelle ça "notionner".
Tu n'as pas encore atteint le stade de la de la réflexion intellectuelle, laquelle est conceptuelle, logique, discursive, formelle, dialectique.
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La réalité est toujours beaucoup plus riche et complexe que ce que l'on peut percevoir, se représenter, concevoir, croire ou comprendre.
Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas.
Humilité !
Toute expérience vécue résulte de choix. Et tout choix produit sont lot d'expériences vécues.
Sagesse !