J'ai pitié de vous MLP, je vais vous aider.
Pierre nous parle de 2 terres, celle d'autrefois (déluge) et celle de maintenant .
Il explique que celle de maintenant n'est pas celle d'autrefois sinon ce serait la même et il nedistinguerait pas celle d'autrefois d'avec celle de maintenant . Capito ?
Il nous dit que celle de maintenant est réservée pour la destruction, comme celle d'autrefois a été détruite aussi.
Or la terre d'autrefois n'a pas été détruite et encore moins le ciel d'autrefois.
C'est ce qui est arrivé au ciel qui devrait vous aider.
Voyons le texte de Pierre.
- Car ils ignorent délibérément ceci : il y avait autrefois un ciel ainsi qu’une terre ferme se trouvant hors de l’eau et au milieu de l’eau par la parole de Dieu ; 6 et par ces moyens le monde d’alors a été détruit, submergé par l’eau. 7 Et par la même parole le ciel et la terre de maintenant sont réservés pour le feu, gardés jusqu’au jour du jugement et de la destruction des gens sans respect pour Dieu.
Maintenant imaginez que Pierre parlait des vrais cieux, Mars, Jupiter, Saturne, toutes les galaxies, les milliards d'étoiles.
Il nous dirait donc que le déluge aurait atteint, voir détruit, les anciens cieux parce que lorsqu'il parle des cieux qui vont à nouveau être détruit, il nous dit que ce sont les cieux de maintenant.
C'est bien ça l'idée de Pierre. La terre et les cieux d'autrefois ont été détruits par l'eau et Dieu a décidé de détruire les cieux et la terre de maintenant par le feu cette fois-ci
Or, Dieu n'a détruit ni la terre ni les cieux au déluge.. et ça Pierre le savait. La terre n'a pas disparu, elle a été submergée seulement.
Si donc Pierre est dans le symbole avec la première terre, celle d'autrefois, et s'il dit qu'il va faire la même chose avec la terre de maintenant, alors il est aussi dans le symbole avec elle.
On ne dit pas qu'on va mettre le feu à une grange comme on l'a fait avec une autre grange, si précisément on n'a pas détruit l'autre grange.
Or Dieu n'a absolument pas détruit la terre d'autrefois.
Par contre, ce qu'il a fait est bien défini par Pierre. Il dit "
le monde d’alors a été détruit".
Or le mot "monde" n'a rien à voir avec la terre physique. D'ailleurs, il explique dans son texte comment Dieu a fait :
- il y avait autrefois un ciel ainsi qu’une terre ferme se trouvant hors de l’eau et au milieu de l’eau par la parole de Dieu ; 6 et par ces moyens le monde d’alors a été détruit, submergé par l’eau.
Tout est dans cette phrase.
La terre d'autrefois se trouvait hors de l'eau (ce n'est donc pas notre planète mais
les terres émergées) et c'est par submersion que le monde d'alors a été détruit.
Le monde d'alors n'était donc pas la terre, notre planète, mais ce qui se trouvait sur les terres émergées. C'était le contenu et non pas le contenant.
Je pense que Pierre préparait, dans ces versets là, ce qu'il voulait dire au verset 13.
- Mais selon sa promesse, nous attendons un nouveau ciel et une nouvelle terre dans lesquels habitera la justice
Pierre fait référence à une promesse. Une promesse qui parle d'une nouvelle terre et de nouveaux cieux.
Mais quelle promesse ? C'est assez simple parce qu'avant Pierre il n'a existé qu'une seule promesse, dans la bible, qui parlait d'une nouvelle terre et de nouveaux cieux. C'est en Esaïe 65.
La voici complète:
- Car voyez ! je crée un nouveau ciel et une nouvelle terre ; on ne se rappellera pas les choses passées, et elles ne viendront pas remuer le cœur.
Soyez donc transportés d’allégresse et trouvez de la joie pour toujours dans ce que je crée.
Car voyez ! je crée Jérusalem pour qu’elle soit source de joie, et son peuple pour qu’il soit source d’allégresse.
Oui, je me réjouirai au sujet de Jérusalem et je serai transporté d’allégresse au sujet de mon peuple ; on n’y entendra plus de pleurs ni de cris de détresse. »
« Il n’y aura plus de nourrisson de cet endroit qui ne vive que quelques jours, ni de vieillard qui n’arrive pas au bout de sa vieillesse. Car celui qui mourra à 100 ans, on considérera qu’il était jeune, et on maudira le pécheur même s’il a 100 ans.
On construira des maisons et on y habitera, on plantera des vignes et on en mangera les fruits. On ne construira pas pour qu’un autre habite,
on ne plantera pas pour que d’autres mangent.
Car les jours de mon peuple seront aussi nombreux que les jours d’un arbre, et ceux que j’ai choisis profiteront pleinement de leur travail.
Ils ne se fatigueront pas pour rien, ils n’auront pas des enfants pour les voir subir le malheur, car eux et leurs enfants sont la descendance constituée des bénis de Jéhovah.
Avant même qu’ils appellent, je leur répondrai ; alors qu’ils seront encore en train de parler, je les exaucerai.
Le loup et l’agneau brouteront ensemble, le lion mangera de la paille comme le taureau, et le serpent mangera de la poussière.
On ne fera pas de mal et on ne causera aucun ravage dans toute ma montagne sainte », dit Jéhovah.
Quand on vous fait une promesse, que faites vous ?
Par exemple vous recevez une lettre qui a pour titre :
maison neuve. Vous faites quoi ? Vous vous arrêtez au titre seulement pour vous dire :
c'est chouette, je vais avoir une maison neuve !!
Ca c'est ce qu'on fait lorsqu'on n'a que cette information là à disposition. "
Maison neuve".
Par contre, que fait-on quand on a tout un texte qui va détailler à quoi va ressembler la maison neuve ?
Dans un tel cas on se précipite sur le texte car on a envie de savoir.
Visiblement Pierre avait envie de savoir car il ajoute un commentaire à son texte : Il dit :
dans lesquels habitera la justice
Pierre sait donc que la justice habitera sur la Nouvelle terre et dans les nouveaux cieux. Et comment peut-il le savoir sinon qu'en lisant la prophétie dans son intégralité.
Vous l'avez ci-dessus et remarquez plusieurs idées.
1) Avoir 100 ans sera considéré comme la jeunesse.
2) Il existera encore des pécheurs qui seront immédiatement sanctionnés.
3) Il faudra avoir péché méchamment pour mourir.
4) La nature sera en paix avec l'humain.
5) L'homme profitera du fruit de son travail (maison et champs)
En fait, Pierre voulait, tout comme Jésus en Rév 21, nous brancher sur la promesse d'Isaie 65. Pas sur son titre ou sa première phrase, ce qui n'aurait aucun sens, mais sur son contenu.
a+