et la suite ??.. tu l'as oublié
"Et " Nous lui donnâmes la bonne nouvelle de Isaac, prophète parmi les pieux" (verset 112) ;
on relève que la citation de la bonne nouvelle de sa naissance est articulée avec ce qui précède par la conjonction
"Et"
ce qui fait qu'il ne s'agit pas d'un récapitulatif de ce qui précède mais d'un propos différent.
"Et dans la descendance
des deux il y a l'homme de bien et celui qui est manifestement injuste envers lui-même"
signifie que dans la descendance de Ismaël comme dans celle de Isaac il y a homme de bien et homme injuste.
c finit .. simplement-moi!!!
Et Nous (les) bénîmes,
lui et Isaac Et dans la descendance des
deux il y a l'homme de bien et celui qui est manifestement injuste envers lui-même" (Coran 37/99-113)
après le "fils longanime" d'abord cité (verset 101), Isaac est ensuite expressément nommé (verset 112). On en déduit que le "fils longanime" est autre qu'Isaac. Il s'agit donc d'Ismaël (Tafsîr Ibn Kathîr).
De plus, le passage se clôt sur ce verset : "Nous (les) bénîmes,
lui et Isaac" (verset 113) : deux personnages sont ici mentionnés : l'un est désigné par le pronom personnel masculin singulier "lui" ; le second est expressément nommé : "Isaac". Le premier personnage est donc autre que Isaac.
Ibn Kathîr, s'il a cité cet avis, ne l'a pas trouvé très pertinent. Il écrit que l'avis correct à ce sujet est celui selon lequel c'est Ismaël qui faillit être sacrifié. Et il a repris sur ce point l'argumentation de Muhammad ibn Ka'b al-Qurazî. Ce dernier fait valoir que, à lire le passage coranique en question, on s'aperçoit qu'il y a d'abord le verset qui relate l'annonce faite à Abraham de la naissance d'un "fils longanime" et que suit la relation de l'ordre divin de sacrifier ce fils une fois qu'il eut quelque peu grandi (verset 102). Mais on lit, ensuite, plus loin, un autre verset qui dit : "Et Nous lui donnâmes la bonne nouvelle de Isaac, prophète parmi les pieux" (verset 112) ; et on relève que la citation de la bonne nouvelle de sa naissance est articulée avec ce qui précède par la conjonction "Et", ce qui fait qu'il ne s'agit pas d'un récapitulatif de ce qui précède mais d'un propos différent.
Voici l'intégralité du passage coranique : "Et il dit : "Je pars vers mon Seigneur, Il me guidera. Seigneur, donne-moi (une progéniture) du nombre des pieux." Nous lui donnâmes la bonne nouvelle d'un garçon longanime. Ensuite, quand celui-ci eut atteint (l'âge de) l'accompagner, (Abraham lui) dit : "O mon fils, je vois en songe que je suis en train de t'immoler. Vois donc ce que tu en penses." Il dit : "O mon père, fais ce qui t'est ordonné ; tu me trouveras, si Dieu le veut, du nombre des patients." Puis, lorsque tous deux se furent soumis et qu'il l'eut mis sur le front, voila que Nous l'appelâmes : "O Abraham, tu as confirmé le songe." C'est ainsi que Nous récompensons les bienfaisants. C'était là l'épreuve manifeste. Et nous le rachetâmes d'une grande immolation. Et Nous perpétuâmes dans la postérité (cette parole) : "Paix soit sur Abraham !" Ainsi récompensons-Nous les bienfaisants. Il était du nombre de Nos serviteurs croyants. .Et Nous lui donnâmes la bonne nouvelle d'Isaac, comme prophète d'entre les pieux. Et Nous (les) bénîmes, lui et Isaac Et dans la descendance des deux il y a l'homme de bien et celui qui est manifestement injuste envers lui-même" (Coran 37/99-113)
Voyez, disent al-Qurazî et Ibn Kathîr, à considérer l'intégralité de ce passage, on s'aperçoit rapidement que, après le "fils longanime" d'abord cité (verset 101), Isaac est ensuite expressément nommé (verset 112). On en déduit que le "fils longanime" est autre qu'Isaac. Il s'agit donc d'Ismaël (Tafsîr Ibn Kathîr).
De plus, le passage se clôt sur ce verset : "Nous (les) bénîmes, lui et Isaac" (verset 113) : deux personnages sont ici mentionnés : l'un est désigné par le pronom personnel masculin singulier "lui" ; le second est expressément nommé : "Isaac". Le premier personnage est donc autre que Isaac. De qui s'agit-il ? Selon an-Najjâr, il s'agit de celui-là même qui, dans ce passage, avait été cité en premier et sans être expressément nommé : il s'agit de l'autre fils de Abraham, autrement dit de Ismaël (relaté dans Qassas ul-qur'ân 1/239). La même chose peut être dite à propos de la suite de la phrase de ce verset 113 : "Et dans la descendance des deux il y a l'homme de bien et celui qui est manifestement injuste envers lui-même" signifie que dans la descendance de Ismaël comme dans celle de Isaac il y a homme de bien et homme injuste.