Pas de liste pour ma part mais un serieux doute Tatiana.
Pour une fois j'ose faire appel a ton savoir de chretienne sur un texte que j'avais deja poste.
Je ne pretend pas que cette etude detient la verite, j'attends juste de solides arguments par des gens qui placent leur foi en Jesus ou autres qui permettrais de faire passer cette these pour de la fumisterie, des preuves qu'aucun croyant de ce forum n'a encore pu apporter.
Seras tu celle ci?
(sur ce, je me deco et verifierai tes commentaires un peu plus tard)
Les apôtres de Jésus
La première chose que nous apprenons sur les apôtres de Jésus, d'après le "Novum Testamentum Graece et Latine" et l'évangile de Marc, c'est qu'ils s'appelaient les Boanerghes, c'est-à-dire les " Fils du Tonnerre ".
<< Simon Pierre, comme tous les autres apôtres, était défini Fils du Tonnerre >> (Nouv. Test Gr. et Lat.).
<< Jacques et Jean, auxquels Jésus donna le nom de Boanerghes, c'est-à-dire fils du tonnerre >>. (Mc.3,17).
Les apôtres de Jésus ainsi dénommés, ce surnom de Boanerghes dont la signification est " Fils du tonnerre " nous prédispose à les imaginer plus comme des révolutionnaires que comme des apôtres prêcheurs de fraternité et de pardon. Passons-les maintenant en revue un par un à travers tout ce qui résulte des documents qui furent écrits avant les évangiles canoniques, et déclarés faux (apocryphes) car contrastant avec les quatre évangiles Canoniques et les Actes des Apôtres que l'Église imposa au monde comme les seuls disant la vérité.
1. Simon, le premier apôtre
Simon l'apôtre résulte avoir trois surnoms: Bariona, Cananites et Kefas. (Nouv.Test. Graece et Latine).
Le sens de ces surnoms est le suivant: Bariona (ßa????a ) est la traduction en grec du mot Barjona, qui en araméen, (langue parlée en Palestine pendant l'occupation romaine), signifiait "Maquisard " c'est-à-dire fugitif ou recherché, Cananites, est la traduction en grec de l'hébraïque "qanana", qui correspond à zélote, c'est-à-dire extrémiste révolutionnaire, et Kefas qui lui fut donné pour sa taille misculeuse et massive qui le faisait ressembler à un rocher.
2. Jacques le majeur
Sur la nature zélote de cet apôtre il ne peut y avoir de doutes, sachant que:
1) Il était le frère de Simon Barjona appelé Zélote ou Cananite.
2) Sous Tibère Alexandre, il fut arrêté en 46 avec le frère Simon, puis supplicié comme instigateur du peuple. (At. 12. – Ant.Jud. XX, 200).
3) Sa participation avec la bande des Boanerghes est confirmée par les évangiles canoniques: <<... puis Jacques de Zébédée et Jean, frère de Jacques, auxquels il donna le nom de Boanerghes, c'est-à-dire fils du tonnerre >>, Mc 3-17.
4) Il est associé, dans les accusations qui lui sont faites par le sanhédrin en la personne de Gamaliel, au révolutionnaire Theudas, son frère, (Judas Thaddée), qui fut décapité par Cuspius Fadus en 44 en tant que promoteur d'une révolte, et à son père Judas le Galiléen, même si de manière anachronique, chef de la Guerre du Recensement. (At 5-34).
3. Jean
Que Jean soit lui aussi un Boanerghes, au-delà des preuves qui nous viennent de la fraternité avec les autres composants de cette bande, nous est aussi confirmé par Marc qui le qualifie comme tel. (Mc 3-17).
4. Judas (pas l'Iscariote)
En apprenant du Novum Testamentum que Judas l'apôtre, en plus de l'appellatif de zélote, avait aussi ceux de Thomas, qui signifie "jumeau", et celui de Theudas, qui signifie "courageux", que pouvons-nous déduire d'autre sinon qu'il est le même Judas Theudas, fils de Judas le Galiléen, qui décapitaté sous Cuspius Fadus pour s'être mis à la tête d'une révolte? (Ant Jud. XX -97, 99).
Si ce surnom de Theudasil l'eut comme reconnaissance à sa hardiesse, et le second, celui de Thomas, qui signifie "jumeau", il l'eut pour la forte ressemblance qu'il avait avec le frère Jacques.
Que Thomas et Theudas fussent les surnoms de Judas, frère de Jésus (à ne pas confondre avec Judas Iscariote), en plus du Nouv. Test., cela nous est aussi confirmé par les Actes de Thomas et d'Eusèbe de Césarée. (Hist Eccl. I - 11,13).
5. Jacques le mineur
Si pour Jacques le mineur, comme disciple de Jésus, il n'y a pas de documents qui l'appellent directement "zélote", il ne peut être que tel en sachant qu'il appartient à la bande des Boanerghes et qu'il fut lapidé en l'an 64 sous le procureur Albinos, exécuté par des Sadducéens, ennemis implacables du mouvement révolutionnaire judaïque, pour avoir exalté publiquement le fils de "David". Ce fils de David qui, en tant que Messie héritier du trône de Jérusalem, aurait bientôt libéré la Palestine de l'invasion romaine. ( Hist Eccl. II-23).
6. Simon le zélote
Sur la nature zélote de cet apôtre il ne peut y avoir aucun doute du moment que l'Église aussi le reconnaît à travers l'affirmation que les évangiles canoniques ainsi que les Actes des Apôtres en donnent: "Parmi les disciples il y en avait un appelé Simon, surnommé zélote". (Lc 6/15.)
"Parmi les disciples il y en avait un qui s'appelait Simon le Zélote". (At.I-13).
7. Judas Iscariote
L'appellatif d'Iscariote (de l'hébraïque Ekariot, qui signifie sicaire) était donné aux zélotes les plus extrémistes, ceux qui effectuaient des actions terrorisme aussi de manière indépendante. De ceux-ci Joseph Flavius écrit : << A Jérusalem une nouvelle forme de banditisme naquit, celle des sicaires (Ekariots), qui commettaient des meurtres en plein jour au milieu de la ville. Ils agissaient spécialement à l'occasion des fêtes en se mélangeant à la foule, cachant sous leurs vêtements de petits poignards avec lesquels ils frappaient leurs adversaires. Puis, quand ceux-ci tombaient, les assassins s'unissaient à ceux qui exprimaient leur horreur et simulaient si bien qu'ils étaient crus et par conséquent pas reconnaissables>> (Guerre Judaïque II – 12).
De cette analyse des disciples de Jésus il résulte qu'ils étaient les mêmes qui composaient l'équipe de combattants Yahvistes fils de Judas le Galiléen (mêmes noms, mêmes appellatifs de Galiléens, de Boanerghes et de zélotes, et tous morts dans les mêmes périodes), avant de passer à l'explication de comment les faussaires agirent sur eux singulièrement, pour les transformer de combattants révolutionnaires en "prédicateurs de paix", faisons une comparaison entre le comportement des bandes révolutionnaires extrémistes de l'époque et l'équipe formée par les apôtres évangéliques, afin de démontrer la conclusion à laquelle nous sommes arrivés. Tel rapprochement sera aussi particulièrement utile pour comprendre plusieurs passages évangéliques dont le sens nous avait toujours échappé, caché et faussé par les réponses balbutiantes et confuses des prêtres, lorsque nous en demandions l'explication.
Bande des révolutionnaires d'après les historiens de l'époque
<< S'ils ne recevaient pas tout ce qu'ils demandaient, ils incendiaient les maisons de ceux qui s'y refusaient et puis ils tuaient les chefs avec leurs familles >> Philon Alexandrin.
<< Organisés par équipes, ils pillaient les maisons des seigneurs qu'ils tuaient ensuite, et ils mettaient le feu aux villages ; la Judée souffrit énormément de leurs atrocités >>. (Guerre Judaïque II-12).
Dans un passage concernant Judas le Galiléen (père des Boanerghes), Joseph Flavius parle ainsi des esséniens-zélotes: <<Les formes les plus violentes de mort, les supplices de leurs parents et amis les laissaient indifférents... >>., (Ant Jud. II-4).
Du Livre (rouleau) de la Guerre des esséniens-zélotes: << Lors du jour pendant lequel les Kittim ( romains) tombèrent, il y aura un combat et un grand massacre en la présence du Dieu d'Israël; puisque celui-ci est le jour déterminé par Lui pour la guerre d'extermination des fils des ténèbres, durant lequel ils seront engagés dans un grand massacre de feu sur la terre>>.
Équipe des apôtres (Boanerghes) selon les évangiles
Au dernier dîner, à la suite de l'exhortation de se munir d'épées, les Boanerghes rassurent leur chef (Jésus) d'en être abondamment pourvus: << .. L'heure est venue, que celui qui n'a point d'épée vende son vêtement et s'en achète une >> et ils dirent: <<Seigneur, voilà deux épées >> (Lc 22-36,38).
Ils se rendent au Jardin des Oliviers armés d'épées: << Alors ceux qui étaient avec Jésus, en voyant ceux qui arrivaient, demandèrent à Jésus, est-ce que nous devons frapper avec les épées? >>, Lc 22-49.
Ils font usage de l'épée contre les soldats romains et les gardes du Temple qui étaient allés les arrêter: << et voilà qu'un de ceux qui étaient avec Jésus, étendit la main et tira son épée ; il frappa le serviteur du Grand Prêtre et lui détacha une oreille >>, MT 26-51; Mc. 14-17; Gv. 18-10.
Le chef des Boanerghes (Jésus) déclare plus d'une fois de la façon la plus explicite son programme de guerre essénien-zélote << Je suis venu porter le feu sur la terre; et comme je voudrais qu'il fût déjà allumé! (...) Vous pensez que je suis venu apporter la paix sur la terre? Non, je vous dis, mais la division.. Dorénavant, dans une maison de cinq personnes ils se diviseront trois contre deux et deux contre trois: Père contre fils, fils contre père, mère contre fille et fille contre mère, belle-fille contre belle-mère et belle-mère contre belle-fille >>. (Lc.12-49).
<< Les ennemis qui ne voulaient pas que je regnasse sur eux, menez-les ici et tuez-les devant moi>>(Lc 19-11 ; Parabole des mines dans laquelle Jésus se met à la place d'un homme de noble lignée, comme il l'était lui-même en tant que descendant de David, qui punit ceux qui ne lui ont pas donné ce qui lui appartient.
<< Seigneur, est-ce que tu veux que nous fassions descendre un feu du ciel qui les brûle tous? >> (Lc.9-54) demandèrent les apôtres Boanerghes à leur chef Jésus en se référant à un village de Samaritains qui s'étaient refusés de les recevoir.
Il suffit de remplacer les épées qui étaient l'arme de ces temps-là par les Kalachnikov d'aujourd'hui pour nous ôter toute éventuelle perplexité que nous pouvons avoir encore sur la nature révolutionnaire de ceux que l'Église déclare divulgateurs de la bonne nouvelle, c'est-à-dire de ces Saints disciples sur lesquels a été basée la morale chrétienne.
Transformations des bandits en Saints Apôtres
1. Simon
(I) Simon Kefas, barjona, cananite en Simon Pierre, fils de Jonas, né à Cana.
L'appellatif barjona, qui en araméen, comme nous l'avons vu, signifie " partisan contumace ", fut reporté dans les toutes premières versions grecques, comme le Novum Testamentum Graece et Latine, avec son vrai sens, soit avec le mot bariona (ßa????a). Il fut divisé par les contrefacteurs - dans leurs écrits en grec - en deux mots, c'est-à-dire en bar et iona (ßa? ???a) afin que le mot bar, qui en araméen signifie "fils", séparé de iona écrit avec la lettre majuscule, puisse transformer l'expression en " bar Iona ", c'est-à-dire en " fils de Iona " ".
Pour ceux qui ne sont pas encore satisfaits par les preuves reportées pour pouvoir établir avec certitude que les composants des deux équipes, celle des révolutionnaires et celle des Apôtres, étaient bien les mêmes personnes, nous nous réservons d'en fournir d'autres lorsque nous démontrerons de manière irréfutable, dans les chapitres qui suivront, que Jean de Gamala, fils aîné de Judas le Galiléen et chef de la bande des zélotes, appelé le Nazirè, et Jésus de Nazareth, chef de l'équipe des Boanerghes, dit le Nazaréen, sont en réalité la même personne.
Chapitre suivants sur http:http: //
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