Le Christ est ressuscité !
Bonsoir deTox
deTox a écrit :
C'est juste, certains sportifs savent que la souffrance peut s'avérer positif : l'entrainement est très difficile, fait souffrir mais à la fin les performances s'améliorent. D'ailleurs ne dit-on pas "il faut souffrir pour être beau" ??
Ici, vous parlez de la souffrance librement consentie voire recherchée.
J'ai pratiqué l'endurance et je sais que l'on peut aimer se faire mal.
Sexuellement il y a aussi des tas de situations où le plaisir et la souffrance sont liées, mais là encore tout dépend si on est consentant ou pas...
J'imagine que si le Paradis existe mais alors, s'il existe, tout le monde pourra se coincer le doigt dans une porte s'il le souhaite.
deTox a écrit :
On est en train de s'écarter du sujet principal, mais lutter à tout prix contre la souffrance est inutile. La souffrance existe, il faut faire avec. Tout le monde meurt, ça créer parfois de la souffrance, mais il ne faut pas lutter contre. Ce sont des aléas de la vie qu'il faut accepter.
La souffrance existe et c'est précisément "pour faire avec" que d'innombrables "sages" nous ont proposé des stratégies pour éviter la souffrance, les stoïciens, les épicuriens... par exemple en occident.
"Lutter à tout prix" manque de mesure. Il y a souvent un équilibre à trouver entre les fins et la moyens.
Mais chaque fois qu'une souffrance disparaît grâce au progrès rares sont les gens ramer à contre-courant.
deTox a écrit :
Sache que même il y a des millénaires, il y avait des gens qui vivaient plus de 90 ans et en bonne santé.
J'ignore si la bonne santé durable est un bon exemple pour traiter de la souffrance.
Aujourd'hui, il y a aussi des vieux de 90 ans qui sont perclus de rhumatismes horriblement douloureux depuis 30 ans et qui attendent la mort comme une délivrance.
Bref !
Si le Paradis existe, ce sera un lieu de liberté où ceux qui veulent souffrir le pourront et ceux qui ne le veulent pas seront dispensés de cette épreuve absurde.
Mais je suis convaincue que personne ne réhabilitera le Mal des Ardents et qu'il ne subsistera qu'une souffrance très civilisée (les courbatures, les coups de soleil, les chagrins d'amour...).
très cordialement
votre sœur
pauline