medico a écrit :Une religion qui accepte l'enseignement de la philosophie grecque ce n'est pas une évolution mais bel et bien une pollution.
1 Cortinthiens 1:20 Où est le sage ? où est le scribe ? où est le contestataire de ce siècle ? Dieu n’a–t–il pas frappé de folie la sagesse du monde ?
21 Car puisque le monde, avec sa sagesse, n’a pas connu Dieu dans la sagesse de Dieu, il a plu à Dieu de sauver les croyants par la folie de la prédication.
22 Les Juifs demandent des miracles, et les Grecs cherchent la sagesse :
Quel rapport y a-til entre votre commentaire et l'histoire de la SEPTANTE
L’histoire textuelle de la Bible est beaucoup plus complexe que la plupart des croyants ne pensent. C’est ainsi que le canon, c’est-à-dire la liste des livres considérés comme inspirés, n’a été fixé qu’à une époque plutôt tardive, plus ou moins entre le Ier siècle avant et le Ier siècle après Jésus Christ. La différence dans la liste des livres considérés comme inspirés vient du canon de la Bible hébraïque et de celui de la Septante grecque (la traduction de ces livres en grec faite à Alexandrie à partir du IIe siècle avant notre ère).
La Bible hébraïque considère comme canoniques 22 livres (les douze petits prophètes étant comptés comme un seul livre, les « Douze »). La Septante grecque a ajouté à cette liste les livres que nous appelons deutérocanoniques. Il semble bien, à partir des témoignages anciens, que les juifs de langue grecque considéraient cette version autant inspirée que la version en hébreu. C’est la Septante grecque que les premiers chrétiens, qui ne savaient généralement pas l’hébreu, ont acceptée et lue.
Cette double tradition textuelle ne semble pas avoir causé de problème majeur chez les croyants jusqu’à la naissance du christianisme et jusqu’aux événements politiques de la fin du Ier siècle de notre ère. C’est ainsi que les découvertes de Qumrân ont montré, entre autres choses, l’existence d’une pluralité textuelle avant la systématisation massorétique (c’est-à-dire l’édition de la Bible hébraïque par les massorètes à partir du IVe siècle de notre ère). Les chrétiens qui ne s’exprimaient majoritairement pas en hébreu se sont « emparés » de la Septante grecque qu’ils ont considérée comme « leur » Bible. Ceci a provoqué un mouvement de réaction dans le judaïsme orthodoxe. De plus, la révolte juive de 68-70 de notre ère qui se termina par la destruction du temple par les Romains ainsi que la disparition de certains groupes, dont les sadducéens, a forcé le judaïsme à se redéfinir. C’est ainsi qu’il a été décidé, dans la célèbre mais énigmatique assemblée de Yamnia (vers 90 de notre ère), de ne retenir dans son canon que les seuls livres originellement écrits en hébreu. Quant au christianisme, il a continué à lire la Septante avec tous les livres dans son canon.
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