CdL,
Job 38.38 :
Alors Jéhovah répondit à Job du milieu de la tempête de vent et dit :
“Quel est celui qui obscurcit le conseil par des paroles sans connaissance ?
Ceins tes reins, s’il te plaît, comme un homme robuste, que je te questionne, et tu me renseigneras.
Où étais-tu quand j’ai fondé la terre ? Indique-le-moi, si vraiment tu connais l’intelligence.
Ta traduction est mauvaise d'une part, et d'autre part tu cites un extrait biblique sans prendre en compte le contexte ce qui montre que tu es assez ignorant en la matière.
Dans ces versets que tu nous cites,
Job intente un procès à Dieu, mais c'est Dieu qui lui fait un contre-procès, non pour pas pour lui fournir
les raisons de l'existence du mal, mais pour lui rappeler l'importance de la modestie.
Job lui avait lancé un défi : il réclamait à cor et à cri que Dieu se justifie (
"est-ce bien, pour toi, de me faire violence ?" 10, 2-3). Mais à aucun moment Dieu n'entre dans son jeu, et au lieu de se justifier,
Dieu lui administre une triple leçon le promenant à travers la création, il lui fait découvrir sa sagesse et sa puissance, et ceci afin de lui révéler que l'énigme du mal dépasse l'intelligence humaine.
Première leçon : la sagesse
Au cours de cette promenade à travers la Création, Job est convié à contempler la sagesse de Dieu : à chaque chose, Dieu assigne sa juste place. A l'aurore, il assigne son poste (38,12), à la mer il fixe les limites (38, 10), des flots il brise l’orgueil (38, 11), il lui montre qu'il a tout pouvoir sur les "portes de la mort" (38, 19). Et que comme Il a tout crée, le cours des choses n'échappe pas à son plan (38, 22 - 39, 4).
En conséquence de quoi, et la leçon est simple à retenir : en dépit du mal qui existe sur Terre, le monde tel qu'il fût crée n'est pas absurde, la Sagesse de Dieu y est à l’œuvre, même si elle semble être prise à dépourvu par le fait que le mal y règne.
Deuxième leçon : la puissance
Cette puissance sera évoquée au chapitre 40, donc deux chapitres plus loin, au travers de l'évocation des deux monstres Béhémoth et Léviathan (deux animaux imaginaires) qui serviront à mettre en valeur, par contraste, la puissance de Dieu. Mêmes les montres les plus redoutables de la création sont soumis au pouvoir de Dieu. En conséquence de quoi, et ici aussi la leçon que Job devait en tirer est : que même si le mal semble aussi monstrueux qu'il puisse être, il n'échappe pas au pouvoir de Dieu. S'il subvertit apparemment tout, à l'exemple de ces deux montres, il se heurte néanmoins à la puissance de Dieu, ce même si cette puissance n'est pas au rendez-vous là où on l'attend.
Troisième leçon : la finitude
Job, ce n'est pas nouveau, n'est pas à la hauteur de Dieu pour comprendre la raison d'être de ce qu'il à crée.
L'évocation de la sagesse et de la puissance de Dieu font apparaître, en contraste, la finitude humaine de Job.
Job, comme tout homme de son époque, ignore la sagesse qui préside à la création, car il n'était pas là son commencement (
"Où étais-tu quand je fondai la Terre ?", 38, 4). Job n'en connaît pas la raison (38, 4 et suivants). Il ne peut donc pas réellement apprécier la justice de Dieu dans la création...
comment alors peut-il Le juger ?
Il faudra faire attention à la lecture de cet extrait, je le dis pour ceux qui lisent, car il ne faut pas croire que Dieu à cruellement manqué de psychologie : à un Job accablé de souffrances, Dieu fait admirer la beauté de son œuvre... c'est comme si l'on vantait la beauté des couleurs à un aveugle... Non, ce n'est pas de cela dont il s'agit ici...
Job à écouté, à suivi et à compris les leçons, elles ne sont pas restées sans effet.
Tout d'abord, Job à compris qu'il n'est pas de son droit d'assigner Dieu en Justice... Job a dû reconnaître qu'il à parlé "sans intelligence" (42, 1) par ignorance. Ensuite, au cours de son contre-procès, Job à redécouvert le véritable visage de Dieu (42, 5), non pas celui qu'on lui as appris à connaître et à adorer (le Dieu d'Israël et la théologie hébraïque qui va avec), ce qui lui as donné la force de supporter son malheur.
"Je ne te connaissais que par ouï-dire, mais maintenant mes yeux t'ont vu" (42, 5)
Les chrétiens évolutionnistes seront juste honteux et choqués par leur ignorance lorsqu'ils apprendront la vérité au Paradis... mais le principale c'est d'aller au paradis, d'être chrétien !
Et quelle vérité ?
Que tu es un doux rêveur doublé d'une naïveté déconcertante ? Qu'on t'as fait un lavage de cerveau dans des cellules à dérive sectaire ?
Et les trinitaires me direz-vous ? est-ce chrétien ?
C'est Dieu qui jugera ceux qui le coupent en 3, ils auront leur punition avec Babylone la grande, mais je crois qu'il y a des chances pour qu'ils aient aussi la vie éternelle, car chrétien, mais avec honte et culpabilité !
Ce qui montre à quel point tu es ignorant de la question.
Car le dogme trinitaire ne consiste pas
à couper Dieu en trois.
Bises à toi, et toujours
en communion dans tes recherches
Cordialement,
Ase