BenFis a écrit :Je parle en effet des constantes physiques, vitesse de la lumière, énergie des particules, etc.
Et ? Connais-tu ce que l'on appelle la version faible du principe anthropique ?
Rien ne dit que les constantes cosmologiques telles qu'elles se mesurent localement en ce point du temps qu'est le nôtre, soient les mêmes partout et en tout temps.
Savais-tu qu'il a été démontré que les constantes peuvent être variables elles aussi ?
(Je sais, dit comme ça cela peut paraître étrange, mais c'est pourtant bien le cas.)
Exemple : la constante C pourraient dépendre de ce que l'on appelle le rayon de courbure de l'univers qui peut lui aussi ne pas être homogène...
Voilà donc le topos ! Dieu n'est donc plus du tout nécessaire en théorie pour expliquer la dite
"précision de réglage" des constantes cosmologiques comme certains l'énoncent cependant poétiquement, et cela même sans avoir à considérer la possibilité d'une multitude d'univers parallèles, vision que je trouve non moins poétique en passant.
BenFis a écrit :Le mur de Planck n’est qu’une limite selon la science actuelle qui découle de la connaissance empirique des valeurs de ces constantes.
Alors là non, je t'arrête, c'est tout bonnement faux, le mur de Planck est une limite tout-à-fait objective.
Mais il est vrai que dans d'autres configurations d'univers avec leurs propres assortiments de constantes, ce que l'on appelle le temps et la longueur de Planck peuvent en théorie avoir des valeurs différentes de celles qui valent ici et maintenant.
BenFis a écrit :Et puisque nous parlons de l’éventualité d’un Dieu, il faut bien gamberger au-delà de celle-ci. Parce que ce n’est pas dans notre univers que se cache Dieu, à mon avis. D’où justement la difficulté de se baser sur le principe de parcimonie pour en tirer une conclusion négative.
Je ne suis pas d'accord du tout avec ce que tu énonces là l'ami !
Gamberger ainsi c'est sortir du domaine du connaissable comme je le disais, ce qui signifie que c'est se perdre en conjectures métaphysiques qui n'avancent strictement à rien d'un point de vue théorico-pratique.
Contrairement à ce que tu dis aussi, le principe de parcimonie ne peut que nous inviter à nous accrocher dans un premier temps au connu et de faire avec, plutôt que d'inventer n'importe quoi sans autre fil que celui de l'imaginaire, afin de satisfaire l'une ou l'autre rêverie.
Un des énoncés de ce principe est bien de ne pas multiplier les hypothèses sans raison !
Chaque fois que ce principe n'a pas été appliqué méthodiquement et scrupuleusement, ce fût des "terres plates", des "énergies noires" et autres délires ad hoc...