Imperiocristo a écrit :Le problème c'est que tu confond tout mon grand alors ta nouvelle tactique foireuse ne peut pas marché
Michel Orcel oui et ? il représente quoi mondialement ?
Bien sûr la bonne vielle rengaine de l'Islam répandu a travers le monde par distribution générale et massive de dattes et de miel
Ont connais l'histoire , rien ne change en réalité , c'est encore une fois de l'enfumage a 2 centimes .
Moi aussi je peut te sortir des historiens qui vont venir démonter ton Michel Orcel concernant l'expansion de l'Islam et l'esclavagisme en Arabie et en Afrique pratiquer par ce même Islam .
Bref tu ne fait que balancer de la poudre de perlinpinpin comme d'hab
Tu confond la doctrine basé sur les écritures et ce que font les hommes
Jésus à t-il enseigner dans l'évangile d'aller mettre des coups de glaives dans la tronches des mécréants ? NON !
Dossier classé ! Après tu peut criez , blablater dans le vent etc.... ça ne changera rien du tout à ce qu'à enseigner Jésus .
Les musulmans non que l'ancien Testament pour essayer de se sortir de la panade et de faire bonne impression ( ce qui est ton but )
Eh coco c'est The End ! Ont est passé a autre chose , ton histoire de guerres guerres elles auraient fait un véritable tabac à l'époque là c'est finish mon grand . T'a pas compris ?
( Je parle du NT ) pas des Bush , des Obama et je ne sais quoi , que tu considère comme des pieux et vrai chrétiens . Tout comme Hitler qui était un pieux et saint chrétien n'est ce pas ? ont connais tout ça , tu propose quoi d'autre histoire de changer ?
Tout sur le djihad
Re: Tout sur le djihad
Ecrit le 05 juil.17, 02:10Pilule rouge ou bleu ,t hésites encore prends un suppositoire !
Re: Tout sur le djihad
Ecrit le 05 juil.17, 02:15Bon retour Michel Orcel, tu fais du zèle pour l'islam mais pourquoi ?
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Re: Tout sur le djihad
Ecrit le 05 juil.17, 02:17"sans commentaire" R. Goscinny
11 Amour et vérité se rencontrent, justice et paix s'embrassent ; Psaume 84
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Re: Tout sur le djihad
Ecrit le 05 juil.17, 23:25Tout sur le djihad II
(Partie 2)
Le djihad n’est pas une fin en soi (sauf peut-être au niveau individuel), l’élasticité de la religion ne justifie pas d’abroger une loi immuable, bien qu’elle ne soit pas adaptée à toutes les conjonctures
Ibn el Qaïyim : « La Législation d’Allah se situe là où il y a un intérêt pour les hommes. »
« Une étude exhaustive des textes du Coran et de la sunna, rappelle ibn Taïmiya, nous montre que la responsabilité d’un tiers est conditionnée à la capacité de connaitre et d’agir. En étant incapable de fournir l’un de ses deux éléments, il ne lui en est pas tenu rigueur, car : [Allah n’impose rien à la personne qui soit au-dessus de ses capacités]. »[2] Ailleurs, il renchérit : « Quand Allah ordonne de Lui obéir et de Le craindre, c’est uniquement dans la mesure du possible, conformément au Verset : [Craignez Allah dans la mesure du possible]. Un hadîth nous apprend également : « … et ce que je vous ordonne, faites-le dans la mesure du possible. »[4] »[5]
Ainsi, ce principe est conforme à la tendance des anciens, et à la majorité des savants. Allah n’impose rien qui soit au dessus de nos forces, et les obligations sont restreintes à la capacité de les faire. La punition prévaut uniquement quand on délaisse volontairement une obligation ou en enfreignant une interdiction, et cela, bien sûr, après avoir établi la preuve céleste contre un fautif éventuel.[6]
L’histoire prophétique, explique ibn Taïmiya, nous montre qu’il vaut mieux dans certaines situations se concilier l’ennemi en nouant des accords de paix et en lui offrant des largesses. Un imâm peut s’imaginer à tort avoir la force pour lui tenir tête. Dans ce cas, l’intérêt réclame de renoncer à ce projet.[7]
Le Très-Haut interdit à La Mecque de prendre les armes contre les païens, comme le relate le Verset : [Ne vois-tu pas ceux à qui il fut demandé de retenir leurs mains].[8] Les premiers musulmans avaient pour mission d’endurer la persécution Quraïshites, et de ne pas leur en faire grief jusqu’au jour où le Coran leur révéla de nouvelles dispositions.[9]
La législation progressive du djihâd ; en sachant que la période mecquoise n’est pas abrogée
Les Juifs tiraient en dérision dans leurs propos le Prophète (r) qui ne réagissait pas, et cela, pour plusieurs raisons :
Premièrement : à cette époque, les musulmans étaient encore faibles ; il leur était enjoint d’endurer le mal des fils d’Israël et des païens ; la piété était de rigueur. Puis, quand l’Islam prit de l’ampleur, ce statut fut abrogé, et la guerre fut légiférée ; les Juifs furent alors frappés d’un tribut en gage de leur soumission. Il va sans dire que le dhimmî n’est pas capable d’ennuyer ouvertement les musulmans, sinon il ne serait pas soumis. Certains donnent le nom d’abrogation à ce changement d’attitude envers les ennemis. Pour d’autres, il ne s’agit pas de cela, mais d’une nouvelle situation qui réclame de nouvelles lois, comme le Coran l’avait promis pendant la période de patience.
En réalité, cette divergence porte plus sur la forme que sur le fond, car lorsque les musulmans retombent dans un état de faiblesse, ils doivent se comporter comme à la période mecquoise. La chose varie donc en fonction des endroits et des époques, et les Versets qui enjoignent à la patience restent en vigueur jusqu’à la fin du monde. Personne ne conteste qu’à Médine, le Prophète (r) appliquait les peines contre les hommes qui affichaient leur hypocrisie, et il fit des expéditions punitives contre les Juifs et les païens. Peu importe qu’on donne ou non le nom d’abrogation à cette nouvelle orientation.[10]
Ainsi, pendant la période mecquoise, le djihad n’était pas encore légiféré, et la patience était de mise. L’émigration offrit aux adeptes de la religion naissante un lieu sûr où il pouvait se renforcer, et d’où partiraient les expéditions militaires. Ils ne s’attaquaient pas à ceux avec qui ils avaient noué des accords de paix. Si le meilleur des hommes (r) avait eu la mauvaise idée de punir chaque mécréant et chaque hypocrite, la plupart des arabes y auraient vu d’un mauvais œil, et auraient renoncé à intégrer sa religion, car trop dangereuse. Allah (I) révèle : [N’obéis pas aux infidèles ni aux hypocrites, ne prêtent pas attention à leurs nuisances ; et repose ta confiance en Allah, Il te suffit comme protecteur].[11] Cette sourate fut révélée à Médine après la bataille du fossé. Le Messager (r) n’était pas suffisant fort pour s’occuper d’eux ; toute répression aurait engendré un grand désordre dans les rangs. Après la conquête de La Ville sainte, les habitants de la Péninsule embrassèrent la religion en masse, et les rapports de force n’étaient plus les mêmes.
Le temps était venu de se tourner vers les Byzantins. La Révélation mit sur la voie les adeptes de la religion naissance. La sourate Le repentir polissait les derniers commandements divins ; le djihad, le pèlerinage et la morale (ordonner le bien et interdire le mal) furent légiférés. La mission de Mohammed (r) touchait à sa fin : [Aujourd’hui, je vous ai parachevé votre religion, Je vous ai parfait de Mes bienfaits, et Je vous ai agréé l’Islam comme religion].[12] Trois mois plus tard, le sceau des messagers rendait l’âme. Il fallait évidemment préparer le terrain : rompre les traités avec les païens. Le ton était donné : [Ô Prophète ! Combats les mécréants et les hypocrites, et sois dur avec eux].[13] Il annonçait l’abrogation de : [N’obéis pas aux infidèles ni aux hypocrites, ne prêtent pas attention à leurs nuisances].[14]
Les hypocrites n’avaient plus à cette époque d’alliés pour les défendre ; le Prophète (r) avait le champ libre pour faire régner la loi à Médine, et personne n’allait s’en plaindre, car toute la région était rentrée dans les rangs. L’intransigeance devint de rigueur. Selon les savants, la sourate Les coalisés vint abroger les prescriptions précédentes. En voici un autre passage : [Si les hypocrites, les malades du cœur et les perturbateurs à Médine ne cessent pas, Nous te lancerons contre eux, et ils ne viendront plus ou presque te côtoyer dans ses murs ; ils sont maudits ! Où qu’ils soient, ils sont rattrapés].[15] En d’autres termes, ils ne s’aviseront plus désormais à injecter leurs venins. La religion triomphante n’allait plus tolérer de telles exactions.
Ainsi, quand la conjoncture est favorable aux hypocrites, nous mettons en pratique le v. 48 de la s. Les coalisés. De la même manière qu’en état de faiblesse, il nous est demandé de fermer les yeux sur leurs manœuvres, et attendre que la roue tourne. C’est à ce moment qu’on fait preuve de détermination, conformément au v. 9 de la s. e-tahrîm.[16]
La patience porta ses fruits, car, pour la première fois, les membres de la communauté hébraïque furent frappés d’un tribut qui témoignait de leur soumission, et les campagnes militaires s’étendirent au-delà du littoral du hijâz. L’ère khalifienne s’aligna aux dernières résolutions prophétiques, et il y aura toujours jusqu’à la fin du monde, un groupe qui se détache de la communauté pour porter haut l’étendard de la vérité.
Le musulman s’adapte aux différentes conjonctures qu’il rencontre, sans sortir, en cela, des directives du Coran. Quand il en a la force, il défend bec et ongles l’honneur de sa religion, et fait front aux injures que son Prophète (r) endure, et dans les moments de faiblesse, il craint Dieu dans la mesure du possible.[17] Le grand ibn Taïmiya offrit des circonstances à ses pauvres contemporains du Hijâz – déjà mal garni par l’expansion de l’innovation et de la débauche – et du Yémen, qui, incapables de tenir tête à l’envahisseur tatar, s’empressèrent de lui envoyer une missive pour lui afficher leur allégeance. Quand le roi païen s’essaya aux armées de Halab où il rencontra une forte résistance, ce fut une autre paire de manches.[18]
Le djihad est légiféré en cas de force
Quand le Législateur enjoint de combattre toute faction rebelle, c’est uniquement dans la mesure du possible, car ils ne sont pas pires que les païens et les infidèles. L’histoire prophétique nous montre qu’il vaut mieux dans certaines situations se concilier l’ennemi en nouant des accords de paix et en lui offrant des largesses. Un imâm peut s’imaginer à tort avoir la force pour lui tenir tête. Dans ce cas, l’intérêt réclame de renoncer à ce projet.[19] Il est même permis de trouver des accords avec un envahisseur ayant la main mise sur plusieurs provinces musulmanes. La Syrie fut contrainte à ses débuts de contenir la vague tatare en contractant avec ses chefs certains pactes.[20] Ibn Taïmiya lui-même entama des pourparlers avec les autorités mongoles dans une tentative où les plus zélés auraient rebroussé chemin.[21] Ce jour-là, il écrivit à jamais son nom dans les plus belles pages de l’Histoire à côté des plus grands héros musulmans.[22]
Or, certains pensent à tort que l’épée s’est substituée à l’appel au dialogue adressé aux mécréants en vue de leur démontrer l’impertinence de leur croyance. Il n’y a pourtant aucune opposition entre ces deux procédés. On parle d’abrogation quand une loi remet littéralement en question une autre plus ancienne et à laquelle elle se substitue. L’abrogation de la première qibla en est le meilleur exemple. Il ne viendrait à l’idée de personne, désormais, de prier en direction de Jérusalem.
Ils opposent ainsi les deux Versets : [Ne vois-tu pas ceux à qui il fut demandé de retenir leurs mains, d’observer la prière, et de verser l’aumône ; et lorsque la guerre leur fut prescrite, un groupe d’entre eux se mirent à craindre les hommes comme on craint Allah, ou plus encore ; ils protestèrent : Seigneur ! Pourquoi nous as-Tu prescrit la guerre ? Si, au moins, Tu avais pu nous laisser un peu de répit ! Réponds-leur : les plaisirs de ce monde sont éphémères, mais l’autre vie vaut bien mieux pour les gens pieux, et vous ne serez pas lésés le moins du monde].[23]
Voici l’autre Verset : [Appelle au chemin de Ton Seigneur avec sagesse et le bon sermon, et polémique avec eux de la meilleure manière ; Allah connait mieux ceux qui ont dévié de Son chemin, et Il connait mieux ceux qui sont guidés][24] ; mais encore : [Ne polémiquez point avec les gens du Livre si ce n’est que de la meilleure façon, sauf avec les injustes parmi eux. Dites : Nous avons cru à Celui qui nous a révélé et qui vous a révélé le Livre ; Notre Dieu et le Vôtre est Un, et nous Lui sommes soumis].[25]
L’obligation de combattre s’oppose certes à l’interdiction de le faire au profit du dialogue, mais il est possible de conjuguer ces deux initiatives. Dans ce cas, il n’est pas pertinent de parler d’abrogation. Il va sans dire que chacun à sa façon, ces procédés donnent des résultats, mais, utilisés ensemble, ils sont beaucoup plus efficaces.[26]
Les lois du djihâd sont flexibles et s’adaptent à la conjoncture
Quand, fort de ses alliés, le Messager (r) fut en mesure d’étendre la religion d’Allah, il n’hésita pas une seconde à brandir l’étendard de la guerre contre tous ceux qui lui résistaient. Les lois varient en fonction de la situation et des capacités. Quand on est fort on n’a pas la même approche que quand on est faible, bien que dans les deux cas, on ne fait qu’obéir à Allah, comme quand on est riche ou pauvre, en bonne ou en mauvaise santé. Chaque conjoncture concède ses propres lois.[27]
Les moyens de communication, la nouvelle arme du djihad
Chaque jour notre religion compte de nouveaux adeptes, grâce notamment à la vulgarisation des moyens de communication et des médias (écrits et audiovisuels). De plus en plus de gens découvrent ses valeurs et son fonctionnement. Le Coran dans ses différents supports (audio, livre) est accessible à tous. Distribué en grande quantité à travers le monde, il répond aux aspirations de la nature humaine. C'est pourquoi, il a un grand succès. Nous assistons à une recrudescence de conversions, bien que nous vivions une époque de faiblesse. (S. Fawzân)
On posa la question suivante à Sheïkh el Fawzân : les mécréants, qui n’ont pas reçu le message de l’Islam a notre époque, sont-ils excusables, surtout ceux qui ne sont pas nés de parents musulmans ?
En réponse : aujourd’hui, l’Islam est répandu partout et a atteint les confins de l’Orient et de l’Occident, depuis, surtout, le développement des moyens de communication. La planète est devenue aussi petite qu’un village. Grâces à cette technologie, le Coran étend sa voix sur tous les continents. Au début, la religion musulmane s’est répandue aux extrémités du monde par le biais du djihad. À notre époque, certes, le djihad n’a plus lieu, mais Allah a mis à notre disposition les médias qui prennent le relais et qui permettent d’établir la preuve céleste contre les hommes. Personne ne pourra dire qu’il n’avait rien entendu ou qu’il n’était pas au courant ! (S. Fawzân).
À suivre…
Par : Karim Zentici
http://mizab.over-blog.com/
La vache ; 286
Majmû’ el fatâwâ (2/164).
E-taghâbun ; 16
[4] Rapporté par el Bukhârî (n° 7288), et Muslim (n° 1327), selon Abû Huraïra (t).
[5] Majmû’ el fatâwâ (31/92).
[6] Majmû’ el fatâwâ (19/227).
[7] Majmû’ el fatâwâ (4/442).
[8] Les femmes ; 77
[9] Majmû’ el fatâwâ (4/442-443).
[10] E-sârim el maslûl (2/443-444).
[11] Les coalisés ; 48
[12] Le repas céleste ; 3
[13] E-tahrîm ; 9
[14] Les coalisés ; 48
[15] Les coalisés ; 60-61
[16] E-sârim el maslûl (3/681-683).
[17] E-sârim el maslûl (2/412-414).
[18] Majmû’ el fatâwâ (28/533).
[19] Majmû’ el fatâwâ (4/442).
[20] Majmû’ el fatâwâ (28/432).
[21] El ‘uqûd e-durriya d’ibn ‘Abd el Hâdî (p. 134)
[22] El a’lâm el ‘aliya (p. 69-72).
[23] Les femmes ; 77
[24] Les abeilles ; 125
[25] L’araignée ; 46
[26] El jawâb e-sahîh (1/218-219).
[27] Manhâj e-sunna (1/86).
(Partie 2)
Le djihad n’est pas une fin en soi (sauf peut-être au niveau individuel), l’élasticité de la religion ne justifie pas d’abroger une loi immuable, bien qu’elle ne soit pas adaptée à toutes les conjonctures
Ibn el Qaïyim : « La Législation d’Allah se situe là où il y a un intérêt pour les hommes. »
« Une étude exhaustive des textes du Coran et de la sunna, rappelle ibn Taïmiya, nous montre que la responsabilité d’un tiers est conditionnée à la capacité de connaitre et d’agir. En étant incapable de fournir l’un de ses deux éléments, il ne lui en est pas tenu rigueur, car : [Allah n’impose rien à la personne qui soit au-dessus de ses capacités]. »[2] Ailleurs, il renchérit : « Quand Allah ordonne de Lui obéir et de Le craindre, c’est uniquement dans la mesure du possible, conformément au Verset : [Craignez Allah dans la mesure du possible]. Un hadîth nous apprend également : « … et ce que je vous ordonne, faites-le dans la mesure du possible. »[4] »[5]
Ainsi, ce principe est conforme à la tendance des anciens, et à la majorité des savants. Allah n’impose rien qui soit au dessus de nos forces, et les obligations sont restreintes à la capacité de les faire. La punition prévaut uniquement quand on délaisse volontairement une obligation ou en enfreignant une interdiction, et cela, bien sûr, après avoir établi la preuve céleste contre un fautif éventuel.[6]
L’histoire prophétique, explique ibn Taïmiya, nous montre qu’il vaut mieux dans certaines situations se concilier l’ennemi en nouant des accords de paix et en lui offrant des largesses. Un imâm peut s’imaginer à tort avoir la force pour lui tenir tête. Dans ce cas, l’intérêt réclame de renoncer à ce projet.[7]
Le Très-Haut interdit à La Mecque de prendre les armes contre les païens, comme le relate le Verset : [Ne vois-tu pas ceux à qui il fut demandé de retenir leurs mains].[8] Les premiers musulmans avaient pour mission d’endurer la persécution Quraïshites, et de ne pas leur en faire grief jusqu’au jour où le Coran leur révéla de nouvelles dispositions.[9]
La législation progressive du djihâd ; en sachant que la période mecquoise n’est pas abrogée
Les Juifs tiraient en dérision dans leurs propos le Prophète (r) qui ne réagissait pas, et cela, pour plusieurs raisons :
Premièrement : à cette époque, les musulmans étaient encore faibles ; il leur était enjoint d’endurer le mal des fils d’Israël et des païens ; la piété était de rigueur. Puis, quand l’Islam prit de l’ampleur, ce statut fut abrogé, et la guerre fut légiférée ; les Juifs furent alors frappés d’un tribut en gage de leur soumission. Il va sans dire que le dhimmî n’est pas capable d’ennuyer ouvertement les musulmans, sinon il ne serait pas soumis. Certains donnent le nom d’abrogation à ce changement d’attitude envers les ennemis. Pour d’autres, il ne s’agit pas de cela, mais d’une nouvelle situation qui réclame de nouvelles lois, comme le Coran l’avait promis pendant la période de patience.
En réalité, cette divergence porte plus sur la forme que sur le fond, car lorsque les musulmans retombent dans un état de faiblesse, ils doivent se comporter comme à la période mecquoise. La chose varie donc en fonction des endroits et des époques, et les Versets qui enjoignent à la patience restent en vigueur jusqu’à la fin du monde. Personne ne conteste qu’à Médine, le Prophète (r) appliquait les peines contre les hommes qui affichaient leur hypocrisie, et il fit des expéditions punitives contre les Juifs et les païens. Peu importe qu’on donne ou non le nom d’abrogation à cette nouvelle orientation.[10]
Ainsi, pendant la période mecquoise, le djihad n’était pas encore légiféré, et la patience était de mise. L’émigration offrit aux adeptes de la religion naissante un lieu sûr où il pouvait se renforcer, et d’où partiraient les expéditions militaires. Ils ne s’attaquaient pas à ceux avec qui ils avaient noué des accords de paix. Si le meilleur des hommes (r) avait eu la mauvaise idée de punir chaque mécréant et chaque hypocrite, la plupart des arabes y auraient vu d’un mauvais œil, et auraient renoncé à intégrer sa religion, car trop dangereuse. Allah (I) révèle : [N’obéis pas aux infidèles ni aux hypocrites, ne prêtent pas attention à leurs nuisances ; et repose ta confiance en Allah, Il te suffit comme protecteur].[11] Cette sourate fut révélée à Médine après la bataille du fossé. Le Messager (r) n’était pas suffisant fort pour s’occuper d’eux ; toute répression aurait engendré un grand désordre dans les rangs. Après la conquête de La Ville sainte, les habitants de la Péninsule embrassèrent la religion en masse, et les rapports de force n’étaient plus les mêmes.
Le temps était venu de se tourner vers les Byzantins. La Révélation mit sur la voie les adeptes de la religion naissance. La sourate Le repentir polissait les derniers commandements divins ; le djihad, le pèlerinage et la morale (ordonner le bien et interdire le mal) furent légiférés. La mission de Mohammed (r) touchait à sa fin : [Aujourd’hui, je vous ai parachevé votre religion, Je vous ai parfait de Mes bienfaits, et Je vous ai agréé l’Islam comme religion].[12] Trois mois plus tard, le sceau des messagers rendait l’âme. Il fallait évidemment préparer le terrain : rompre les traités avec les païens. Le ton était donné : [Ô Prophète ! Combats les mécréants et les hypocrites, et sois dur avec eux].[13] Il annonçait l’abrogation de : [N’obéis pas aux infidèles ni aux hypocrites, ne prêtent pas attention à leurs nuisances].[14]
Les hypocrites n’avaient plus à cette époque d’alliés pour les défendre ; le Prophète (r) avait le champ libre pour faire régner la loi à Médine, et personne n’allait s’en plaindre, car toute la région était rentrée dans les rangs. L’intransigeance devint de rigueur. Selon les savants, la sourate Les coalisés vint abroger les prescriptions précédentes. En voici un autre passage : [Si les hypocrites, les malades du cœur et les perturbateurs à Médine ne cessent pas, Nous te lancerons contre eux, et ils ne viendront plus ou presque te côtoyer dans ses murs ; ils sont maudits ! Où qu’ils soient, ils sont rattrapés].[15] En d’autres termes, ils ne s’aviseront plus désormais à injecter leurs venins. La religion triomphante n’allait plus tolérer de telles exactions.
Ainsi, quand la conjoncture est favorable aux hypocrites, nous mettons en pratique le v. 48 de la s. Les coalisés. De la même manière qu’en état de faiblesse, il nous est demandé de fermer les yeux sur leurs manœuvres, et attendre que la roue tourne. C’est à ce moment qu’on fait preuve de détermination, conformément au v. 9 de la s. e-tahrîm.[16]
La patience porta ses fruits, car, pour la première fois, les membres de la communauté hébraïque furent frappés d’un tribut qui témoignait de leur soumission, et les campagnes militaires s’étendirent au-delà du littoral du hijâz. L’ère khalifienne s’aligna aux dernières résolutions prophétiques, et il y aura toujours jusqu’à la fin du monde, un groupe qui se détache de la communauté pour porter haut l’étendard de la vérité.
Le musulman s’adapte aux différentes conjonctures qu’il rencontre, sans sortir, en cela, des directives du Coran. Quand il en a la force, il défend bec et ongles l’honneur de sa religion, et fait front aux injures que son Prophète (r) endure, et dans les moments de faiblesse, il craint Dieu dans la mesure du possible.[17] Le grand ibn Taïmiya offrit des circonstances à ses pauvres contemporains du Hijâz – déjà mal garni par l’expansion de l’innovation et de la débauche – et du Yémen, qui, incapables de tenir tête à l’envahisseur tatar, s’empressèrent de lui envoyer une missive pour lui afficher leur allégeance. Quand le roi païen s’essaya aux armées de Halab où il rencontra une forte résistance, ce fut une autre paire de manches.[18]
Le djihad est légiféré en cas de force
Quand le Législateur enjoint de combattre toute faction rebelle, c’est uniquement dans la mesure du possible, car ils ne sont pas pires que les païens et les infidèles. L’histoire prophétique nous montre qu’il vaut mieux dans certaines situations se concilier l’ennemi en nouant des accords de paix et en lui offrant des largesses. Un imâm peut s’imaginer à tort avoir la force pour lui tenir tête. Dans ce cas, l’intérêt réclame de renoncer à ce projet.[19] Il est même permis de trouver des accords avec un envahisseur ayant la main mise sur plusieurs provinces musulmanes. La Syrie fut contrainte à ses débuts de contenir la vague tatare en contractant avec ses chefs certains pactes.[20] Ibn Taïmiya lui-même entama des pourparlers avec les autorités mongoles dans une tentative où les plus zélés auraient rebroussé chemin.[21] Ce jour-là, il écrivit à jamais son nom dans les plus belles pages de l’Histoire à côté des plus grands héros musulmans.[22]
Or, certains pensent à tort que l’épée s’est substituée à l’appel au dialogue adressé aux mécréants en vue de leur démontrer l’impertinence de leur croyance. Il n’y a pourtant aucune opposition entre ces deux procédés. On parle d’abrogation quand une loi remet littéralement en question une autre plus ancienne et à laquelle elle se substitue. L’abrogation de la première qibla en est le meilleur exemple. Il ne viendrait à l’idée de personne, désormais, de prier en direction de Jérusalem.
Ils opposent ainsi les deux Versets : [Ne vois-tu pas ceux à qui il fut demandé de retenir leurs mains, d’observer la prière, et de verser l’aumône ; et lorsque la guerre leur fut prescrite, un groupe d’entre eux se mirent à craindre les hommes comme on craint Allah, ou plus encore ; ils protestèrent : Seigneur ! Pourquoi nous as-Tu prescrit la guerre ? Si, au moins, Tu avais pu nous laisser un peu de répit ! Réponds-leur : les plaisirs de ce monde sont éphémères, mais l’autre vie vaut bien mieux pour les gens pieux, et vous ne serez pas lésés le moins du monde].[23]
Voici l’autre Verset : [Appelle au chemin de Ton Seigneur avec sagesse et le bon sermon, et polémique avec eux de la meilleure manière ; Allah connait mieux ceux qui ont dévié de Son chemin, et Il connait mieux ceux qui sont guidés][24] ; mais encore : [Ne polémiquez point avec les gens du Livre si ce n’est que de la meilleure façon, sauf avec les injustes parmi eux. Dites : Nous avons cru à Celui qui nous a révélé et qui vous a révélé le Livre ; Notre Dieu et le Vôtre est Un, et nous Lui sommes soumis].[25]
L’obligation de combattre s’oppose certes à l’interdiction de le faire au profit du dialogue, mais il est possible de conjuguer ces deux initiatives. Dans ce cas, il n’est pas pertinent de parler d’abrogation. Il va sans dire que chacun à sa façon, ces procédés donnent des résultats, mais, utilisés ensemble, ils sont beaucoup plus efficaces.[26]
Les lois du djihâd sont flexibles et s’adaptent à la conjoncture
Quand, fort de ses alliés, le Messager (r) fut en mesure d’étendre la religion d’Allah, il n’hésita pas une seconde à brandir l’étendard de la guerre contre tous ceux qui lui résistaient. Les lois varient en fonction de la situation et des capacités. Quand on est fort on n’a pas la même approche que quand on est faible, bien que dans les deux cas, on ne fait qu’obéir à Allah, comme quand on est riche ou pauvre, en bonne ou en mauvaise santé. Chaque conjoncture concède ses propres lois.[27]
Les moyens de communication, la nouvelle arme du djihad
Chaque jour notre religion compte de nouveaux adeptes, grâce notamment à la vulgarisation des moyens de communication et des médias (écrits et audiovisuels). De plus en plus de gens découvrent ses valeurs et son fonctionnement. Le Coran dans ses différents supports (audio, livre) est accessible à tous. Distribué en grande quantité à travers le monde, il répond aux aspirations de la nature humaine. C'est pourquoi, il a un grand succès. Nous assistons à une recrudescence de conversions, bien que nous vivions une époque de faiblesse. (S. Fawzân)
On posa la question suivante à Sheïkh el Fawzân : les mécréants, qui n’ont pas reçu le message de l’Islam a notre époque, sont-ils excusables, surtout ceux qui ne sont pas nés de parents musulmans ?
En réponse : aujourd’hui, l’Islam est répandu partout et a atteint les confins de l’Orient et de l’Occident, depuis, surtout, le développement des moyens de communication. La planète est devenue aussi petite qu’un village. Grâces à cette technologie, le Coran étend sa voix sur tous les continents. Au début, la religion musulmane s’est répandue aux extrémités du monde par le biais du djihad. À notre époque, certes, le djihad n’a plus lieu, mais Allah a mis à notre disposition les médias qui prennent le relais et qui permettent d’établir la preuve céleste contre les hommes. Personne ne pourra dire qu’il n’avait rien entendu ou qu’il n’était pas au courant ! (S. Fawzân).
À suivre…
Par : Karim Zentici
http://mizab.over-blog.com/
La vache ; 286
Majmû’ el fatâwâ (2/164).
E-taghâbun ; 16
[4] Rapporté par el Bukhârî (n° 7288), et Muslim (n° 1327), selon Abû Huraïra (t).
[5] Majmû’ el fatâwâ (31/92).
[6] Majmû’ el fatâwâ (19/227).
[7] Majmû’ el fatâwâ (4/442).
[8] Les femmes ; 77
[9] Majmû’ el fatâwâ (4/442-443).
[10] E-sârim el maslûl (2/443-444).
[11] Les coalisés ; 48
[12] Le repas céleste ; 3
[13] E-tahrîm ; 9
[14] Les coalisés ; 48
[15] Les coalisés ; 60-61
[16] E-sârim el maslûl (3/681-683).
[17] E-sârim el maslûl (2/412-414).
[18] Majmû’ el fatâwâ (28/533).
[19] Majmû’ el fatâwâ (4/442).
[20] Majmû’ el fatâwâ (28/432).
[21] El ‘uqûd e-durriya d’ibn ‘Abd el Hâdî (p. 134)
[22] El a’lâm el ‘aliya (p. 69-72).
[23] Les femmes ; 77
[24] Les abeilles ; 125
[25] L’araignée ; 46
[26] El jawâb e-sahîh (1/218-219).
[27] Manhâj e-sunna (1/86).
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Re: Tout sur le djihad
Ecrit le 05 juil.17, 23:40Nous avons progressé dans notre investigation dans la compréhension du Coran depuis peu, et tu n'es pas au courant, tu viens d'arriver, je te tiens au courant
Les gens qui sont ceux dont les Musulmans doivent se porter témoins contre alors qu'eux les Musulmans sont portés témoin par Mohamed contre, et bien ces gens là, sont les gens de Médine, dont tu fais partie Citizenkan
Alors je t'en dirais que tu as tout intérêt à réfléchir à ta situation, car à Médine, il ne fait pas bon y séjourner ces temps, surtout à l'ombre des couloirs de l'Université qui forment les Imans, lesquels sont les plus mal lotis quant à leur devenir dans les Cieux.
Les gens qui sont ceux dont les Musulmans doivent se porter témoins contre alors qu'eux les Musulmans sont portés témoin par Mohamed contre, et bien ces gens là, sont les gens de Médine, dont tu fais partie Citizenkan
Alors je t'en dirais que tu as tout intérêt à réfléchir à ta situation, car à Médine, il ne fait pas bon y séjourner ces temps, surtout à l'ombre des couloirs de l'Université qui forment les Imans, lesquels sont les plus mal lotis quant à leur devenir dans les Cieux.
"Quiconque demeure en lui ne pèche point quiconque pèche ne l'a pas vu et ne l'a pas connu"
Re: Tout sur le djihad
Ecrit le 05 juil.17, 23:53Le jihad est considéré comme le sixième pilier de l'islam mais en réalité il est le premier.
PBSL ayant dit:"j’aimerai mourir au jihad puis ressusciter puis mourir puis ressusciter et ainsi de suite.
PBSL ayant dit:"j’aimerai mourir au jihad puis ressusciter puis mourir puis ressusciter et ainsi de suite.
Le premier forum tunisien qui a inspiré les forums de religion Recherche "les religions font peu de bien et beaucoup de mal" Voltaire
Re: Tout sur le djihad
Ecrit le 06 juil.17, 00:14Tu achètes un cahier de 300 pages au moins parce que là tu es en train de vanter les mérites du djiadh et tu as cruellement besoin de cours particuliers, il faut tout défaire et tout refaire chez toi.
nota bene : si tu dis avec moquerie ce que tu dis, tous ne comprennent pas la plaisanterie.
Alors je vais t'apprendre à parler sans double discours, c'est facile tu verras.
Quand je peux venir ?
nota bene : si tu dis avec moquerie ce que tu dis, tous ne comprennent pas la plaisanterie.
Alors je vais t'apprendre à parler sans double discours, c'est facile tu verras.
Quand je peux venir ?
"Quiconque demeure en lui ne pèche point quiconque pèche ne l'a pas vu et ne l'a pas connu"
Re: Tout sur le jihad
Ecrit le 06 juil.17, 01:57On ne dit pas dans la langue d'Allah djihad mais jihad
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Re: Tout sur le djihad
Ecrit le 07 juil.17, 01:14Tout sur le djihad II
(Partie 3)
La situation actuelle ressemble plus à la période mecquoise ; l’universalisme de l’islam est dans son pragmatisme, et sa valeur supérieure dans son relativisme
Aux yeux de l’Albânî, nous vivons malheureusement dans une situation jamais atteinte auparavant dans l'Histoire musulmane. La menace que représentent les mécréants cerne de toute part les adeptes de notre religion victimes de leur vorace convoitise. Le Prophète (r) nous avait prévenu : « Les nations vous convoiteront bientôt de toute part, comme des mains autour d’un plat.
Serons-nous peu nombreux à cette époque, se demandèrent les Compagnons ?
Non, vous serez plutôt en grand nombre, mais aussi faible que l’écume du torrent ; vous n’inspirerez plus la crainte dans les cœurs de vos ennemis, et la faiblesse imprégnera les vôtres.
Quelle sera cette faiblesse, Messager d’Allah ?
L’attachement à la vie terrestre, et la peur de la mort. »[1]
Il est donc du devoir des savants de concentrer tous leurs efforts dans le programme d'éducation à la vraie religion et d'épuration des éléments forgés qui l’ont pollué. Il s’agit d’apprendre aux fidèles le pur monothéisme, et de corriger les mauvaises croyances, le rituel, et les mœurs, chacun en fonction des moyens qui lui sont conférés dans le pays où il se trouve. Soyons réalistes, personne n’est en mesure de combattre les juifs, tant que la division déchirera les rangs de la Nation désormais partagée en plusieurs États. Matériellement, nous ne sommes régis ni par une même unité politique ni par un seul étendard.
Il nous est impossible de consacrer des efforts de guerre pour parer à l'ennemi prédateur qui s’est emparé de nos terres. Nous avons entre les mains, du reste, d’autres moyens légitimes à prévaloir, faute de miser sur la force matérielle suffisante et financière. Et, quand bien même, nous constituions un pouvoir économique potentiel, il faudrait l’exploiter à bon escient et le mettre en place efficacement ; mais le fait est que les élites de bon nombre de pays musulmans ont adopté des régimes politiques en désaccord avec les concepts islamiques en phase avec la Loi divine. Il nous reste donc – par la Volonté d’Allah – ces deux moyens en notre possession que sont l'éducation et l'épuration. Chacun a le devoir de se mettre à la tâche dans la limite de ses compétences, tout en sachant que le Seigneur n'impose rien à personne qui soit au dessus de ses forces.
Le sang et les biens du musulman innocent sont sacrés
Le Prophète (r) affirme : « Injurier le musulman est un acte de perversion, mais le tuer est un acte de mécréance. » Rapporté par el Bukhârî et Muslim.
« Le croyant est à l’aise dans sa religion tant qu’il ne fait pas couler le sang sacré. » Rapporté par el Bukhârî.
« Ne redevenez pas, après moi, des mécréants en vous tranchant la gorge les uns les autres. » Rapporté par el Bukhârî et Muslim.
« Celui qui prend les armes contre nous ne fait pas partie des nôtres. » Rapporté par el Bukhârî et Muslim.
Il est facile d’entrer en Islam. Il suffit de prononcer l’attestation de foi (ashhad in lâ ilâh illâ Allah wa anna Mohammed Rasûl Allah). Dès lors, on devient musulman, ce qui signifie que le sang et les biens sont sacrés. On jouit donc des mêmes droits et des mêmes devoirs que les autres musulmans. Le sang est immunisé sauf ce que l’Islam en réclame.
Allah (Y) a éclairé ces choses dans Son Livre, ainsi que Son Messager (r) et les Compagnons , comme le révèle la Tradition. Le Très-Haut a mis des hommes au service de leur Prophète (r). Ces derniers ont recensé toutes ses paroles, ses actes, mais aussi les différentes situations qu’il a vécues sans rien laisser. Ils nous ont ainsi transmis sa vie avec une telle précision qu’ils nous donnent l’impression d’être avec lui, et d’entendre sa voix comme si nous étions au milieu des Compagnons. Ses sermons avaient pour ambition d’orienter les gens. Ils leur expliquaient en détail les enseignements qu’ils devaient observer (le djihad, et l’adoration permettant de se rapprocher d’Allah conformément à ses prescriptions).
Ses paroles, ses actes, mais aussi ses consentements implicites font valeur de législation. Les pratiques qui sont faites devant lui et qu’il n’a pas contestées sont une forme de législation. Par ailleurs, il nous est demandé uniquement de juger sur les apparences et en fonction des actes. Seul le Créateur (Y) est à même de sonder les cœurs. C’est ce qui a poussé le Prophète a lancé à Usâma ibn Zaïd ayant tué un combattant ennemi, qui avait fait la shahada sous la menace de son épée : « L’as-tu tué alors qu’il a dit lâ ilâh illâ Allah ?
Il l’a dit pour se protéger, répliqua-t-il pour se défendre !
As-tu ouvert son cœur pour le savoir, rétorqua le Prophète (r) ? »[3]
Le Messager d’Allah (r) a notamment dit à ses Compagnons : « j’ai reçu l’ordre de combattre les hommes jusqu’à ce qu’ils attestent qu’il n’y a d’autre dieu digne d’être adoré en dehors d’Allah et que Mohammed est le Messager d’Allah ; qu’ils observent la prière et qu’ils versent l’aumône (zakât) . S’ils s’y soumettent, ils préservent ainsi contre moi leur sang et leurs biens, sauf ce que l’Islam en réclame, en sachant que leur compte véritable revient à Allah. »[4]
Dans l’intérêt des uns et des autres, Il est important de s’en tenir aux apparences, sauf pour les choses qui sont claires et indiscutables ; des choses sur lesquelles existent des textes explicites du Coran et de la sunna ou qui font l’unanimité de la communauté. Si ce n’est pas le cas, la vie du musulman reste sacrée.
Or, une mauvaise compréhension pousse certains zélés à sortir des limites du droit chemin. Il va sans dire qu’ils se dirigent droit vers des sentiers égarés. Un jour, en présence de ses Compagnons, le Prophète (r) traça sur le sol un long trait de chaque côté duquel il en dessina d’autres plus petits. Ensuite, en désignant celui du milieu, il s’exclama : « Voici le chemin d’Allah. » Au sujet des autres traits, il affirma : « Voici les mauvais sentiers. » Puis, il expliqua qu’à la tête de chaque sentier se tient un démon invitant les créatures à l’emprunter. C’est alors qu’il récita le Verset : [Voici Mon chemin droit, alors empruntez-le et ne suivez pas les sentiers qui vous en feront dévier].[5] (Sheïkh Luhaïdân).
Ibn Taïmiya résume ce principe : « En principe, le sang des musulmans ainsi que leurs biens et leur honneur sont mutuellement sacrés (interdit, défendu). Il est interdit de les profaner sans la permission d’Allah et de Son Messager. Le Prophète (r) déclara au cours du Pèlerinage de l’Adieu : « Votre sang, vos biens, et votre honneur vous sont sacrés comme le sont ce jour-ci, cette terre où vous êtes aujourd’hui, et ce mois-ci. »[6] Il a dit également : « Tout ce qui touche au musulman est sacré pour son frère : son sang, ses biens, et son honneur. »[7] ; « Quiconque accomplit notre prière, s’oriente vers notre direction, et mange notre viande, est musulman. Il est sous la protection d’Allah et de Son Messager. » Dans ce registre, nous avons le hadîth : « Si deux musulmans se rencontrent l’épée à la main, le tueur et la victime sont passibles de l’Enfer.
Cher Messager d’Allah, lui at-on demandé, pour le tueur c’est compréhensible, mais quel mal a fait la victime ?
Il cherchait à tuer son adversaire, at-il expliqué.»[8]
Un autre hadîth nous apprend : « Ne devenez pas mécréants après moi en brandissant vos épées les uns contre les autres. »[9] Mais encore : « L’accusation de mécréant à l’encontre de son frère s’applique inévitablement sur l’un des deux individus en présence. »[10] Tous ces propos prophétiques se trouvent dans les deux recueils authentiques. »[11]
Le désordre sur terre
Le pire des désordres sur terre est d’associer des idoles au Très-Haut, de suivre ses passions, et de prendre une vie qu’Allah a rendue sacrée.
Sheïkh D. ‘Alî el Hudhaïfî.
La Législation musulmane interdit de brandir une arme ou un couteau contre un musulman, même pour s’amuser.
Sheïkh D. Salâh el Budaïr.
Chaque musulman quelque peu cultivé sait que le meurtre est le pire des grands péchés ; il est tellement grave qu’il est lié, dans les textes, à l’association.
Sheïkh D. Sâlih ibn Humaïd.
Les troubles d’aujourd’hui ont débuté par des paroles, et elles ont finies malheureusement dans le sang quand on viola le caractère sacré de la vie des musulmans innocents.
Sheïkh D. ‘Abd e-Rahmân e-Sudaïs.
En regard des grands principes de la religion, il est condamnable de manière générale de semer le désordre sur terre, et plus particulièrement de faire payer à un innocent un crime qu’il n’a pas commis : [Chacun est responsable de ses fautes, et nul ne porte le fardeau d’un autre].[12]
Les textes de la religion communément transmis condamnent formellement ce genre de chose comme le révèle le Verset : (Quiconque tue délibérément un croyant, mérite la Géhenne).[13] En outre, le Prophète (r) a dit : « Quiconque tue un infidèle sous engagement, ne sentira pas l’odeur du Paradis. »[14]
D’autres textes interdisent de semer la corruption sur terre, qui constitue un péché immense. Il existe des textes communément transmis sur le sujet. Allah (I) révèle en effet : (Ne cherche pas à semer la corruption sur terre).[15] Il (I) a dit également : (Cela concerne ceux qui sont injustes envers les gens et qui sèment l’injustice sur terre ; ceux-là auront un châtiment terrible • Mais celui qui patiente et qui pardonne, fait ainsi preuve de résolution),[16] (Ceux qui délient le pacte d’Allah après l’avoir conclu, qui coupent les liens qu’Allah a ordonné de nouer, et qui sèment le désordre sur terre, ces gens-là sont maudits et auront une bien mauvaise demeure).[17]
Des Textes de la Loi communément transmis interdisent de semer la corruption sur terre et formulent qu’une telle action relève des grands péchés ; Allah (I) a même prévu des punitions immenses contre ceux qui en sont coupables en disant : (La rétribution de ceux qui affrontent Allah et Son Messager et qui sèment la corruption sur terre, c’est de les tuer, de les crucifier, et de leur couper la main et le pied inversés, ou de les bannir de la terre ; tel est le sort qui leur est réservé ici-bas, et dans l’au-delà ils auront un châtiment immense).[18] (Sheïkh Sa’d e-Shithri).
À suivre…
Par : Karim Zentici
http://mizab.over-blog.com/
Propos authentifié par el Albânî dans silsilat el ahâdîth e-sahiha (n° 958).
Voir : e-tawhîd awwalan.
Rapporté par el Bukhârî (n° 4269), et Muslim (n° 96), selon Usâma ibn Zaïd .
[4] Rapporté par el Bukhârî (25), et Muslim (22), selon ‘Abd Allah ibn ‘Omar – qu’Allah les agrée son père et lui –.
[5] Le bétail ; 153
[6] Rapporté par el Bukharî (n° 1741) et Muslim (n° 1679), selon Abû Bakra, qu’Allah l’agrée.
[7] Rapporté par Muslim (n° 2564), selon Abû Huraïra, qu’Allah l’agrée.
[8] Rapporté par el Bukharî (n° 31) et Muslim (n° 2888), selon Abû Bakra.
[9] Rapporté par el Bukharî (n° 121) et Muslim (n° 65), selon Jarîr ibn ‘Abd Allah, qu’Allah l’agrée.
[10] Majmû’ el Fatâwa (3/283).
[11] Rapporté par el Bukharî (n° 6104) et Muslim (n° 60), selon ibn ‘Omar, qu’Allah l’agrée.
[12] Le bétail ; 164
[13] Les femmes ; 93
[14] Rapporté par el Bukhârî (3166), selon ‘Abd Allah ibn ‘Amr – qu’Allah les agrée son père et lui –.
[15] Les récits ; 77
[16] La concertation ; 42-43
[17] Le tonnerre ; 25
[18] Le repas céleste ; 33
(Partie 3)
La situation actuelle ressemble plus à la période mecquoise ; l’universalisme de l’islam est dans son pragmatisme, et sa valeur supérieure dans son relativisme
Aux yeux de l’Albânî, nous vivons malheureusement dans une situation jamais atteinte auparavant dans l'Histoire musulmane. La menace que représentent les mécréants cerne de toute part les adeptes de notre religion victimes de leur vorace convoitise. Le Prophète (r) nous avait prévenu : « Les nations vous convoiteront bientôt de toute part, comme des mains autour d’un plat.
Serons-nous peu nombreux à cette époque, se demandèrent les Compagnons ?
Non, vous serez plutôt en grand nombre, mais aussi faible que l’écume du torrent ; vous n’inspirerez plus la crainte dans les cœurs de vos ennemis, et la faiblesse imprégnera les vôtres.
Quelle sera cette faiblesse, Messager d’Allah ?
L’attachement à la vie terrestre, et la peur de la mort. »[1]
Il est donc du devoir des savants de concentrer tous leurs efforts dans le programme d'éducation à la vraie religion et d'épuration des éléments forgés qui l’ont pollué. Il s’agit d’apprendre aux fidèles le pur monothéisme, et de corriger les mauvaises croyances, le rituel, et les mœurs, chacun en fonction des moyens qui lui sont conférés dans le pays où il se trouve. Soyons réalistes, personne n’est en mesure de combattre les juifs, tant que la division déchirera les rangs de la Nation désormais partagée en plusieurs États. Matériellement, nous ne sommes régis ni par une même unité politique ni par un seul étendard.
Il nous est impossible de consacrer des efforts de guerre pour parer à l'ennemi prédateur qui s’est emparé de nos terres. Nous avons entre les mains, du reste, d’autres moyens légitimes à prévaloir, faute de miser sur la force matérielle suffisante et financière. Et, quand bien même, nous constituions un pouvoir économique potentiel, il faudrait l’exploiter à bon escient et le mettre en place efficacement ; mais le fait est que les élites de bon nombre de pays musulmans ont adopté des régimes politiques en désaccord avec les concepts islamiques en phase avec la Loi divine. Il nous reste donc – par la Volonté d’Allah – ces deux moyens en notre possession que sont l'éducation et l'épuration. Chacun a le devoir de se mettre à la tâche dans la limite de ses compétences, tout en sachant que le Seigneur n'impose rien à personne qui soit au dessus de ses forces.
Le sang et les biens du musulman innocent sont sacrés
Le Prophète (r) affirme : « Injurier le musulman est un acte de perversion, mais le tuer est un acte de mécréance. » Rapporté par el Bukhârî et Muslim.
« Le croyant est à l’aise dans sa religion tant qu’il ne fait pas couler le sang sacré. » Rapporté par el Bukhârî.
« Ne redevenez pas, après moi, des mécréants en vous tranchant la gorge les uns les autres. » Rapporté par el Bukhârî et Muslim.
« Celui qui prend les armes contre nous ne fait pas partie des nôtres. » Rapporté par el Bukhârî et Muslim.
Il est facile d’entrer en Islam. Il suffit de prononcer l’attestation de foi (ashhad in lâ ilâh illâ Allah wa anna Mohammed Rasûl Allah). Dès lors, on devient musulman, ce qui signifie que le sang et les biens sont sacrés. On jouit donc des mêmes droits et des mêmes devoirs que les autres musulmans. Le sang est immunisé sauf ce que l’Islam en réclame.
Allah (Y) a éclairé ces choses dans Son Livre, ainsi que Son Messager (r) et les Compagnons , comme le révèle la Tradition. Le Très-Haut a mis des hommes au service de leur Prophète (r). Ces derniers ont recensé toutes ses paroles, ses actes, mais aussi les différentes situations qu’il a vécues sans rien laisser. Ils nous ont ainsi transmis sa vie avec une telle précision qu’ils nous donnent l’impression d’être avec lui, et d’entendre sa voix comme si nous étions au milieu des Compagnons. Ses sermons avaient pour ambition d’orienter les gens. Ils leur expliquaient en détail les enseignements qu’ils devaient observer (le djihad, et l’adoration permettant de se rapprocher d’Allah conformément à ses prescriptions).
Ses paroles, ses actes, mais aussi ses consentements implicites font valeur de législation. Les pratiques qui sont faites devant lui et qu’il n’a pas contestées sont une forme de législation. Par ailleurs, il nous est demandé uniquement de juger sur les apparences et en fonction des actes. Seul le Créateur (Y) est à même de sonder les cœurs. C’est ce qui a poussé le Prophète a lancé à Usâma ibn Zaïd ayant tué un combattant ennemi, qui avait fait la shahada sous la menace de son épée : « L’as-tu tué alors qu’il a dit lâ ilâh illâ Allah ?
Il l’a dit pour se protéger, répliqua-t-il pour se défendre !
As-tu ouvert son cœur pour le savoir, rétorqua le Prophète (r) ? »[3]
Le Messager d’Allah (r) a notamment dit à ses Compagnons : « j’ai reçu l’ordre de combattre les hommes jusqu’à ce qu’ils attestent qu’il n’y a d’autre dieu digne d’être adoré en dehors d’Allah et que Mohammed est le Messager d’Allah ; qu’ils observent la prière et qu’ils versent l’aumône (zakât) . S’ils s’y soumettent, ils préservent ainsi contre moi leur sang et leurs biens, sauf ce que l’Islam en réclame, en sachant que leur compte véritable revient à Allah. »[4]
Dans l’intérêt des uns et des autres, Il est important de s’en tenir aux apparences, sauf pour les choses qui sont claires et indiscutables ; des choses sur lesquelles existent des textes explicites du Coran et de la sunna ou qui font l’unanimité de la communauté. Si ce n’est pas le cas, la vie du musulman reste sacrée.
Or, une mauvaise compréhension pousse certains zélés à sortir des limites du droit chemin. Il va sans dire qu’ils se dirigent droit vers des sentiers égarés. Un jour, en présence de ses Compagnons, le Prophète (r) traça sur le sol un long trait de chaque côté duquel il en dessina d’autres plus petits. Ensuite, en désignant celui du milieu, il s’exclama : « Voici le chemin d’Allah. » Au sujet des autres traits, il affirma : « Voici les mauvais sentiers. » Puis, il expliqua qu’à la tête de chaque sentier se tient un démon invitant les créatures à l’emprunter. C’est alors qu’il récita le Verset : [Voici Mon chemin droit, alors empruntez-le et ne suivez pas les sentiers qui vous en feront dévier].[5] (Sheïkh Luhaïdân).
Ibn Taïmiya résume ce principe : « En principe, le sang des musulmans ainsi que leurs biens et leur honneur sont mutuellement sacrés (interdit, défendu). Il est interdit de les profaner sans la permission d’Allah et de Son Messager. Le Prophète (r) déclara au cours du Pèlerinage de l’Adieu : « Votre sang, vos biens, et votre honneur vous sont sacrés comme le sont ce jour-ci, cette terre où vous êtes aujourd’hui, et ce mois-ci. »[6] Il a dit également : « Tout ce qui touche au musulman est sacré pour son frère : son sang, ses biens, et son honneur. »[7] ; « Quiconque accomplit notre prière, s’oriente vers notre direction, et mange notre viande, est musulman. Il est sous la protection d’Allah et de Son Messager. » Dans ce registre, nous avons le hadîth : « Si deux musulmans se rencontrent l’épée à la main, le tueur et la victime sont passibles de l’Enfer.
Cher Messager d’Allah, lui at-on demandé, pour le tueur c’est compréhensible, mais quel mal a fait la victime ?
Il cherchait à tuer son adversaire, at-il expliqué.»[8]
Un autre hadîth nous apprend : « Ne devenez pas mécréants après moi en brandissant vos épées les uns contre les autres. »[9] Mais encore : « L’accusation de mécréant à l’encontre de son frère s’applique inévitablement sur l’un des deux individus en présence. »[10] Tous ces propos prophétiques se trouvent dans les deux recueils authentiques. »[11]
Le désordre sur terre
Le pire des désordres sur terre est d’associer des idoles au Très-Haut, de suivre ses passions, et de prendre une vie qu’Allah a rendue sacrée.
Sheïkh D. ‘Alî el Hudhaïfî.
La Législation musulmane interdit de brandir une arme ou un couteau contre un musulman, même pour s’amuser.
Sheïkh D. Salâh el Budaïr.
Chaque musulman quelque peu cultivé sait que le meurtre est le pire des grands péchés ; il est tellement grave qu’il est lié, dans les textes, à l’association.
Sheïkh D. Sâlih ibn Humaïd.
Les troubles d’aujourd’hui ont débuté par des paroles, et elles ont finies malheureusement dans le sang quand on viola le caractère sacré de la vie des musulmans innocents.
Sheïkh D. ‘Abd e-Rahmân e-Sudaïs.
En regard des grands principes de la religion, il est condamnable de manière générale de semer le désordre sur terre, et plus particulièrement de faire payer à un innocent un crime qu’il n’a pas commis : [Chacun est responsable de ses fautes, et nul ne porte le fardeau d’un autre].[12]
Les textes de la religion communément transmis condamnent formellement ce genre de chose comme le révèle le Verset : (Quiconque tue délibérément un croyant, mérite la Géhenne).[13] En outre, le Prophète (r) a dit : « Quiconque tue un infidèle sous engagement, ne sentira pas l’odeur du Paradis. »[14]
D’autres textes interdisent de semer la corruption sur terre, qui constitue un péché immense. Il existe des textes communément transmis sur le sujet. Allah (I) révèle en effet : (Ne cherche pas à semer la corruption sur terre).[15] Il (I) a dit également : (Cela concerne ceux qui sont injustes envers les gens et qui sèment l’injustice sur terre ; ceux-là auront un châtiment terrible • Mais celui qui patiente et qui pardonne, fait ainsi preuve de résolution),[16] (Ceux qui délient le pacte d’Allah après l’avoir conclu, qui coupent les liens qu’Allah a ordonné de nouer, et qui sèment le désordre sur terre, ces gens-là sont maudits et auront une bien mauvaise demeure).[17]
Des Textes de la Loi communément transmis interdisent de semer la corruption sur terre et formulent qu’une telle action relève des grands péchés ; Allah (I) a même prévu des punitions immenses contre ceux qui en sont coupables en disant : (La rétribution de ceux qui affrontent Allah et Son Messager et qui sèment la corruption sur terre, c’est de les tuer, de les crucifier, et de leur couper la main et le pied inversés, ou de les bannir de la terre ; tel est le sort qui leur est réservé ici-bas, et dans l’au-delà ils auront un châtiment immense).[18] (Sheïkh Sa’d e-Shithri).
À suivre…
Par : Karim Zentici
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Propos authentifié par el Albânî dans silsilat el ahâdîth e-sahiha (n° 958).
Voir : e-tawhîd awwalan.
Rapporté par el Bukhârî (n° 4269), et Muslim (n° 96), selon Usâma ibn Zaïd .
[4] Rapporté par el Bukhârî (25), et Muslim (22), selon ‘Abd Allah ibn ‘Omar – qu’Allah les agrée son père et lui –.
[5] Le bétail ; 153
[6] Rapporté par el Bukharî (n° 1741) et Muslim (n° 1679), selon Abû Bakra, qu’Allah l’agrée.
[7] Rapporté par Muslim (n° 2564), selon Abû Huraïra, qu’Allah l’agrée.
[8] Rapporté par el Bukharî (n° 31) et Muslim (n° 2888), selon Abû Bakra.
[9] Rapporté par el Bukharî (n° 121) et Muslim (n° 65), selon Jarîr ibn ‘Abd Allah, qu’Allah l’agrée.
[10] Majmû’ el Fatâwa (3/283).
[11] Rapporté par el Bukharî (n° 6104) et Muslim (n° 60), selon ibn ‘Omar, qu’Allah l’agrée.
[12] Le bétail ; 164
[13] Les femmes ; 93
[14] Rapporté par el Bukhârî (3166), selon ‘Abd Allah ibn ‘Amr – qu’Allah les agrée son père et lui –.
[15] Les récits ; 77
[16] La concertation ; 42-43
[17] Le tonnerre ; 25
[18] Le repas céleste ; 33
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Re: Tout sur le djihad
Ecrit le 07 juil.17, 01:37Qui sont ces mécréants ?Citizenkan a écrit :Tout sur le djihad II
(Partie 3)
La menace que représentent les mécréants cerne de toute part les adeptes de notre religion victimes de leur vorace convoitise.
Pourquoi convoiter les Musulmans ? Pour le pétrole ? Et Mohamed prophétisait aussi en dehors du Coran ? N'était il pas prophète pour Dieu ? Parce que là il est plutôt prophète pour le diable puisqu'il divise les gens entre eux à dire des uns qu'ils seront jaloux des autres, c'est mettre de l'huile sur le feu ça.
Le Prophète (r) nous avait prévenu : « Les nations vous convoiteront bientôt de toute part, comme des mains autour d’un plat.
Serons-nous peu nombreux à cette époque, se demandèrent les Compagnons ?
Tu es sûr de toi Citizenkan ? Parce que là tu prêches plutôt la guerre.
La prophétie n'est pas confome parce que les gens ont plutôt tendance à mourir comme martyr avec des bombes attachés à la taille.Non, vous serez plutôt en grand nombre, mais aussi faible que l’écume du torrent ; vous n’inspirerez plus la crainte dans les cœurs de vos ennemis, et la faiblesse imprégnera les vôtres.
Quelle sera cette faiblesse, Messager d’Allah ?
L’attachement à la vie terrestre, et la peur de la mort. »[1]
Tu devrais revoir ce point là, Mohamed a fait une grossière erreur prophétique.
Il est donc du devoir des savants de concentrer tous leurs efforts dans le programme d'éducation à la vraie religion et d'épuration des éléments forgés qui l’ont pollué. Il s’agit d’apprendre aux fidèles le pur monothéisme, et de corriger les mauvaises croyances, le rituel, et les mœurs, chacun en fonction des moyens qui lui sont conférés dans le pays où il se trouve. Soyons réalistes, personne n’est en mesure de combattre les juifs, tant que la division déchirera les rangs de la Nation désormais partagée en plusieurs États. Matériellement, nous ne sommes régis ni par une même unité politique ni par un seul étendard.
Il nous est impossible de consacrer des efforts de guerre pour parer à l'ennemi prédateur qui s’est emparé de nos terres. Nous avons entre les mains, du reste, d’autres moyens légitimes à prévaloir, faute de miser sur la force matérielle suffisante et financière. Et, quand bien même, nous constituions un pouvoir économique potentiel, il faudrait l’exploiter à bon escient et le mettre en place efficacement ; mais le fait est que les élites de bon nombre de pays musulmans ont adopté des régimes politiques en désaccord avec les concepts islamiques en phase avec la Loi divine. Il nous reste donc – par la Volonté d’Allah – ces deux moyens en notre possession que sont l'éducation et l'épuration. Chacun a le devoir de se mettre à la tâche dans la limite de ses compétences, tout en sachant que le Seigneur n'impose rien à personne qui soit au dessus de ses forces.
Le sang et les biens du musulman innocent sont sacrés
Le Prophète (r) affirme : « Injurier le musulman est un acte de perversion, mais le tuer est un acte de mécréance. » Rapporté par el Bukhârî et Muslim.
« Le croyant est à l’aise dans sa religion tant qu’il ne fait pas couler le sang sacré. » Rapporté par el Bukhârî.
« Ne redevenez pas, après moi, des mécréants en vous tranchant la gorge les uns les autres. » Rapporté par el Bukhârî et Muslim.
« Celui qui prend les armes contre nous ne fait pas partie des nôtres. » Rapporté par el Bukhârî et Muslim.
Il est facile d’entrer en Islam. Il suffit de prononcer l’attestation de foi (ashhad in lâ ilâh illâ Allah wa anna Mohammed Rasûl Allah). Dès lors, on devient musulman, ce qui signifie que le sang et les biens sont sacrés. On jouit donc des mêmes droits et des mêmes devoirs que les autres musulmans. Le sang est immunisé sauf ce que l’Islam en réclame.
Allah (Y) a éclairé ces choses dans Son Livre, ainsi que Son Messager (r) et les Compagnons , comme le révèle la Tradition. Le Très-Haut a mis des hommes au service de leur Prophète (r). Ces derniers ont recensé toutes ses paroles, ses actes, mais aussi les différentes situations qu’il a vécues sans rien laisser. Ils nous ont ainsi transmis sa vie avec une telle précision qu’ils nous donnent l’impression d’être avec lui, et d’entendre sa voix comme si nous étions au milieu des Compagnons. Ses sermons avaient pour ambition d’orienter les gens. Ils leur expliquaient en détail les enseignements qu’ils devaient observer (le djihad, et l’adoration permettant de se rapprocher d’Allah conformément à ses prescriptions).
Ses paroles, ses actes, mais aussi ses consentements implicites font valeur de législation. Les pratiques qui sont faites devant lui et qu’il n’a pas contestées sont une forme de législation. Par ailleurs, il nous est demandé uniquement de juger sur les apparences et en fonction des actes. Seul le Créateur (Y) est à même de sonder les cœurs. C’est ce qui a poussé le Prophète a lancé à Usâma ibn Zaïd ayant tué un combattant ennemi, qui avait fait la shahada sous la menace de son épée : « L’as-tu tué alors qu’il a dit lâ ilâh illâ Allah ?
Il l’a dit pour se protéger, répliqua-t-il pour se défendre !
As-tu ouvert son cœur pour le savoir, rétorqua le Prophète (r) ? »[3]
Le Messager d’Allah (r) a notamment dit à ses Compagnons : « j’ai reçu l’ordre de combattre les hommes jusqu’à ce qu’ils attestent qu’il n’y a d’autre dieu digne d’être adoré en dehors d’Allah et que Mohammed est le Messager d’Allah ; qu’ils observent la prière et qu’ils versent l’aumône (zakât) . S’ils s’y soumettent, ils préservent ainsi contre moi leur sang et leurs biens, sauf ce que l’Islam en réclame, en sachant que leur compte véritable revient à Allah. »[4]
Dans l’intérêt des uns et des autres, Il est important de s’en tenir aux apparences, sauf pour les choses qui sont claires et indiscutables ; des choses sur lesquelles existent des textes explicites du Coran et de la sunna ou qui font l’unanimité de la communauté. Si ce n’est pas le cas, la vie du musulman reste sacrée.
Or, une mauvaise compréhension pousse certains zélés à sortir des limites du droit chemin. Il va sans dire qu’ils se dirigent droit vers des sentiers égarés. Un jour, en présence de ses Compagnons, le Prophète (r) traça sur le sol un long trait de chaque côté duquel il en dessina d’autres plus petits. Ensuite, en désignant celui du milieu, il s’exclama : « Voici le chemin d’Allah. » Au sujet des autres traits, il affirma : « Voici les mauvais sentiers. » Puis, il expliqua qu’à la tête de chaque sentier se tient un démon invitant les créatures à l’emprunter. C’est alors qu’il récita le Verset : [Voici Mon chemin droit, alors empruntez-le et ne suivez pas les sentiers qui vous en feront dévier].[5] (Sheïkh Luhaïdân).
Ibn Taïmiya résume ce principe : « En principe, le sang des musulmans ainsi que leurs biens et leur honneur sont mutuellement sacrés (interdit, défendu). Il est interdit de les profaner sans la permission d’Allah et de Son Messager. Le Prophète (r) déclara au cours du Pèlerinage de l’Adieu : « Votre sang, vos biens, et votre honneur vous sont sacrés comme le sont ce jour-ci, cette terre où vous êtes aujourd’hui, et ce mois-ci. »[6] Il a dit également : « Tout ce qui touche au musulman est sacré pour son frère : son sang, ses biens, et son honneur. »[7] ; « Quiconque accomplit notre prière, s’oriente vers notre direction, et mange notre viande, est musulman. Il est sous la protection d’Allah et de Son Messager. » Dans ce registre, nous avons le hadîth : « Si deux musulmans se rencontrent l’épée à la main, le tueur et la victime sont passibles de l’Enfer.
Cher Messager d’Allah, lui at-on demandé, pour le tueur c’est compréhensible, mais quel mal a fait la victime ?
Il cherchait à tuer son adversaire, at-il expliqué.»[8]
Un autre hadîth nous apprend : « Ne devenez pas mécréants après moi en brandissant vos épées les uns contre les autres. »[9] Mais encore : « L’accusation de mécréant à l’encontre de son frère s’applique inévitablement sur l’un des deux individus en présence. »[10] Tous ces propos prophétiques se trouvent dans les deux recueils authentiques. »[11]
Le désordre sur terre
Le pire des désordres sur terre est d’associer des idoles au Très-Haut, de suivre ses passions, et de prendre une vie qu’Allah a rendue sacrée.
Sheïkh D. ‘Alî el Hudhaïfî.
La Législation musulmane interdit de brandir une arme ou un couteau contre un musulman, même pour s’amuser.
Sheïkh D. Salâh el Budaïr.
Chaque musulman quelque peu cultivé sait que le meurtre est le pire des grands péchés ; il est tellement grave qu’il est lié, dans les textes, à l’association.
Sheïkh D. Sâlih ibn Humaïd.
Les troubles d’aujourd’hui ont débuté par des paroles, et elles ont finies malheureusement dans le sang quand on viola le caractère sacré de la vie des musulmans innocents.
Sheïkh D. ‘Abd e-Rahmân e-Sudaïs.
En regard des grands principes de la religion, il est condamnable de manière générale de semer le désordre sur terre, et plus particulièrement de faire payer à un innocent un crime qu’il n’a pas commis : [Chacun est responsable de ses fautes, et nul ne porte le fardeau d’un autre].[12]
Les textes de la religion communément transmis condamnent formellement ce genre de chose comme le révèle le Verset : (Quiconque tue délibérément un croyant, mérite la Géhenne).[13] En outre, le Prophète (r) a dit : « Quiconque tue un infidèle sous engagement, ne sentira pas l’odeur du Paradis. »[14]
D’autres textes interdisent de semer la corruption sur terre, qui constitue un péché immense. Il existe des textes communément transmis sur le sujet. Allah (I) révèle en effet : (Ne cherche pas à semer la corruption sur terre).[15] Il (I) a dit également : (Cela concerne ceux qui sont injustes envers les gens et qui sèment l’injustice sur terre ; ceux-là auront un châtiment terrible • Mais celui qui patiente et qui pardonne, fait ainsi preuve de résolution),[16] (Ceux qui délient le pacte d’Allah après l’avoir conclu, qui coupent les liens qu’Allah a ordonné de nouer, et qui sèment le désordre sur terre, ces gens-là sont maudits et auront une bien mauvaise demeure).[17]
Des Textes de la Loi communément transmis interdisent de semer la corruption sur terre et formulent qu’une telle action relève des grands péchés ; Allah (I) a même prévu des punitions immenses contre ceux qui en sont coupables en disant : (La rétribution de ceux qui affrontent Allah et Son Messager et qui sèment la corruption sur terre, c’est de les tuer, de les crucifier, et de leur couper la main et le pied inversés, ou de les bannir de la terre ; tel est le sort qui leur est réservé ici-bas, et dans l’au-delà ils auront un châtiment immense).[18] (Sheïkh Sa’d e-Shithri).
À suivre…
Par : Karim Zentici
http://mizab.over-blog.com/
Propos authentifié par el Albânî dans silsilat el ahâdîth e-sahiha (n° 958).
Voir : e-tawhîd awwalan.
Rapporté par el Bukhârî (n° 4269), et Muslim (n° 96), selon Usâma ibn Zaïd .
[4] Rapporté par el Bukhârî (25), et Muslim (22), selon ‘Abd Allah ibn ‘Omar – qu’Allah les agrée son père et lui –.
[5] Le bétail ; 153
[6] Rapporté par el Bukharî (n° 1741) et Muslim (n° 1679), selon Abû Bakra, qu’Allah l’agrée.
[7] Rapporté par Muslim (n° 2564), selon Abû Huraïra, qu’Allah l’agrée.
[8] Rapporté par el Bukharî (n° 31) et Muslim (n° 2888), selon Abû Bakra.
[9] Rapporté par el Bukharî (n° 121) et Muslim (n° 65), selon Jarîr ibn ‘Abd Allah, qu’Allah l’agrée.
[10] Majmû’ el Fatâwa (3/283).
[11] Rapporté par el Bukharî (n° 6104) et Muslim (n° 60), selon ibn ‘Omar, qu’Allah l’agrée.
[12] Le bétail ; 164
[13] Les femmes ; 93
[14] Rapporté par el Bukhârî (3166), selon ‘Abd Allah ibn ‘Amr – qu’Allah les agrée son père et lui –.
[15] Les récits ; 77
[16] La concertation ; 42-43
[17] Le tonnerre ; 25
[18] Le repas céleste ; 33
Bon....
Il y a tellement à dire que je vais t'en dire deux mots vite fait.
D'abord, ta peau va brûler tellement que déjà tu dois sentir le roussi là où tu es, si ce n'est pas dans l'immédiat, cela ne saurait tarder.
Et puis n'oublie pas que Allah t'a dit à toi que tu dois verser la capitation de tes mains en t'humiliant.
Alors il est encore temps pour toi de le faire, après, c'est trop tard.
Hééé les Etoiles Célestes, les Imperiocristo, les Jacki vous êtes où ?
Voilà un mec qui cherche à radicaliser et vous vous cachez dans les trous pourvu que vous criez sur les gens qui défendent la justice de Dieu ?
Vous avez peur ? Bande de froussards.
Sortez de vos trous.
Et les autres, vous jouez les gros bras et lorsqu'il y a une hyène dans le coin, vous filez la queue entre les jambes ?
Vous êtes où !!
Sortez les apostats et les autres, il y a du pain sur la planche là, un Citizenkan à vous mettre sous la dent.
Et le babass tu es parti ? Tu dis des gros mots vite fait, après tu les enlèves de peur de la modération, tu es quoi, un froussard toi aussi ? Ben oui, ça on le savait déjà !
"Quiconque demeure en lui ne pèche point quiconque pèche ne l'a pas vu et ne l'a pas connu"
Re: Tout sur le djihad
Ecrit le 07 juil.17, 01:58CitizenKahn est, en réalité, Micher Orcel, un français de souche, né catholique et séduit par les sirènes mahométanes.
Depuis, il ne rêve que de faire de la France une terre d'islam en appliquant Le protocole des Oulémas de la Mecque
C'est tout à fait conforme à l'islam et 100% halal, tu ne peux, Sainte Prisca, lui jeter la pierre.
Depuis, il ne rêve que de faire de la France une terre d'islam en appliquant Le protocole des Oulémas de la Mecque
C'est tout à fait conforme à l'islam et 100% halal, tu ne peux, Sainte Prisca, lui jeter la pierre.
Le premier forum tunisien qui a inspiré les forums de religion Recherche "les religions font peu de bien et beaucoup de mal" Voltaire
Re: Tout sur le djihad
Ecrit le 07 juil.17, 02:27Alors lèche lui les bottes et le reste.
ps : il n'est pas celui dont tu cites le nom, ceci dit.
Moi ce que je vois, est que ouvertement, il y a des gens que vous disculpez en disant qu'ils ont raison de ce qu'ils font parce qu'ils l'ont lu.
Moi ce que je vois est que vous donnez raison à des gens qui mentent.
Moi ce que je vois est que vous êtes plus forts à crier sur des femmes qu'à vous en prendre à des terroristes.
ps : il n'est pas celui dont tu cites le nom, ceci dit.
Moi ce que je vois, est que ouvertement, il y a des gens que vous disculpez en disant qu'ils ont raison de ce qu'ils font parce qu'ils l'ont lu.
Moi ce que je vois est que vous donnez raison à des gens qui mentent.
Moi ce que je vois est que vous êtes plus forts à crier sur des femmes qu'à vous en prendre à des terroristes.
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Re: Tout sur le djihad
Ecrit le 07 juil.17, 03:06Je te conseille la lecture de ce livre
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Re: Tout sur le djihad
Ecrit le 08 juil.17, 01:50Tout sur le djihad II
(Partie 4)
La vie des innocents même non musulmans est sacrée
Le meurtre est un crime odieux peu importe que la victime soit musulmane ou sous la protection des musulmans par le biais d’accords militaires ou diplomatiques.
Sheïkh D. Salâh el Budaïr.
L’Islam condamne très sévèrement le meurtre que la victime soit musulmane ou non ; il est très grave, en effet, de s’attaquer à un mécréant lié aux musulmans par un pacte de non agression.
Sheïkh Mohammed e-Subaïyil.
Les non musulmans liés par un pacte de non agression que ce soit par la voie militaire ou diplomatique, jouissent de leurs droits élémentaires dans l’Islam. Tant qu’ils sont sous le giron musulman, leur sang et leurs biens sont sacrés.
Sheïkh D. Sâlih ibn Humaïd.
Selon Abû Bakra (t), le Messager d’Allah (r) a déclaré dans son sermon le jour du sacrifice à Mina, au cours du Pèlerinage de l’Adieu : « Votre sang, vos biens, et votre honneur vous sont aussi sacrés que cette terre, en ce jour, et en ce mois. Ai-je bien transmis le message ? »[1]
Allah n’aime pas les faiseurs de troubles, et à fortiori ceux qui tuent des innocents, et qui font couler le sang qu’Il a rendu sacré (sauf dans certains cas).
Il est inadmissible d’attenter à la vie des ressortissants étrangers que l’État a laissés entrer sur le territoire sur sa demande ou celle d’un citoyen non musulman, et à qui il assure la protection. Il n’est pas permis de toucher à son sang, à son honneur, ni à son argent, tant qu’il est sur notre sol, conformément au Verset : [N’attentez pas à la vie qu’Allah a rendue sacrée, si ce n’est que pour une raison valable].
Allah a rendu sacré le sang du mécréant avec qui nous sommes liés par un pacte de non-agression (musta-man) ou d’entrée (mu’âhid) sur le territoire. Il n’est pas différent en cela du musulman. La preuve, c’est que le Législateur prescrit une seule et unique loi pour l’homicide involontaire d’un musulman ou d’un mu’âhid. Le Coran nous dit en effet : [Il n’appartient pas au croyant de tuer son frère sauf par erreur ; s’il tue un croyant par erreur, il devra affranchir un esclave croyant et verser le prix du sang à sa famille, à moins qu’elle ne lui en fasse grâce ; si la victime, qui est croyante, vient d’un camp ennemi, il devra affranchir un esclave croyant ; mais si elle vient d’un clan avec lequel vous êtes liés par un pacte, il devra verser le prix du sang à sa famille et affranchir un esclave croyant ; s’il n’en a pas les moyens, alors, il devra observer le jeûne pendant une durée de deux mois consécutifs en guise de repentir à Dieu ; Allah était certes Savant et Sage].
La prescription est la même que la victime soit un musulman ou un mu’âhid. En outre, l’homicide volontaire d’un mu’âhid encourt une menace terrible. Qu’on en juge : « Celui qui tue une personne liée aux musulmans par un acte d’alliance (mu’âhid) ne sentira pas l’odeur du Paradis que l’on peut sentir pourtant à une distance de soixante-dix ans. »[4]
Ainsi, le sang du ressortissant étranger est sacré. Il a le droit de rester en paix tout le long de son séjour, conformément aux règles de civilité musulmane qui ne font aucune différence entre les types de citoyens dans les affaires d’homicide ou autre. C’est un domaine que le musulman doit absolument connaitre. (Sheïkh el Fawzân).
D’après le recueil e-sahîh, selon ibn ‘Abbâs (t), le Messager d’Allah (r) a dit : « Les personnes les plus détestées par Allah sont au nombre de trois : celui qui dévie dans l’enceinte sacrée, celui qui veut introduire dans l’Islam une tradition païenne, et celui qui veut verser le sang d’un innocent. » [5]
« et celui qui veut verser le sang d’un innocent. » : le troisième crime dont parle le hadîth consiste à s’en prendre à la vie d’innocents, qu’ils soient musulmans ou liés avec les musulmans par des pactes de non-agression. Allah haït celui qui viole la sécurité d’un non-musulman dont l’Islam a pris la charge de protéger. Un tel crime encourt une punition terrible. Le Très-Haut a en effet interdit le meurtre dans le Verset : [Quiconque tue intentionnellement un musulman aura pour punition l’Enfer éternel ; il sera frappé par la Colère et la Malédiction d’Allah qui lui réservera un châtiment terrible].[6]
Le Prophète (r) explique également : « Celui qui tue un mécréant avec qui nous sommes noués par un pacte de non-agression (mu’âhid), ne sentira pas l’odeur du Paradis. »[7] S’en prendre impunément à la vie d’un innocent est un crime horrible. Allah (I) révèle : [Ceux qui n’invoquent personne avec Allah, qui ne prennent pas la vie qu’Allah a rendue sacrée, et qui ne font pas l’adultère ; ceux qui le font auront sombré dans la faute • le Jour de la résurrection Allah redoublera leur châtiment dans lequel ils demeureront vils • Sauf ceux qui se repentissent et qui font de bonnes œuvres ; ceux-là, Allah va leur changer leurs péchés en bonnes actions, Allah était certes Absoluteur et Tout-Miséricordieux].[8]
Pour le Très-Haut, verser le sang des innocents est une forme de corruption sur terre, comme le formule le Verset : [C’est la raison pour laquelle Nous prescrivîmes aux enfants d’Israël que celui qui enlève la vie d’un seul homme non coupable de meurtre, ou qui sème le désordre sur terre, c’est comme s’il avait enlevé la vie à l’humanité entière, et celui qui sauve la vie d’un seul homme, c’est comme s’il avait sauvé la vie à l’humanité entière].[9]
Le meurtre des innocents qu’ils soient des musulmans ou des non-musulmans avec lesquels nous sommes liés par des pactes, est une forme de corruption sur terre. Allah (I) révèle au sujet des anges : [Je vais établir un héritier sur terre ; les anges s’exclamèrent : vas-tu y établir celui qui y sèmera le désordre et qui y versera impunément le sang, alors que nous, nous glorifions Tes Louanges et Ta Sainteté. Il répondit : Je sais ce que vous ne savez pas].[10]
Tuer des innocents revient à semer la corruption sur terre. Une corruption qui s’oppose à la réforme que Mohammed (r) prescrivit à son avènement. Il est établi en regard de la religion que le meurtre est gravement prohibé, comme le stipule le texte suivant : [Quiconque tue intentionnellement un musulman aura pour punition l’Enfer éternel ; il sera frappé par la Colère et la Malédiction d’Allah qui lui réservera un châtiment terrible].[11]
Un hadîth explique également : « Le croyant est à l’aise dans sa religion, tant qu’il ne tue pas quelqu’un dont le sang est sacré. »[12] Un autre hadîth nous apprend : « Votre sang et vos biens sont sacrés. »[13] Allah (I) menace également ceux qui s’érigent contre Lui en ces termes : [Ceux qui déclarent la guerre à Allah et à Son Messager, et qui sèment la corruption sur terre devront, pour leur punition, être soit violemment combattus, soit être crucifiés, soit être amputés de la main et du pied opposé, soit être bannis sur terre ; ils seront ainsi frappés par l’avilissement sur terre et dans l’au-delà, et auront un châtiment terrible].[14] (‘Abd el ‘Azîz Âl e-Sheïkh).
Le Prophète (r) explique notamment : « Tout chez le musulman est sacré pour son frère : son sang, ses biens, et son honneur. »[15]
Le sang du musulman est plus cher que tout l’or du monde
Ses derniers temps, les mouvements de déstabilisation pullulent dans les rangs de la Nation, à tel point que le musulman n’a plus de valeur ; on ne respecte plus son sang ni son honneur ni ses biens.
Sheïkh D. Su’ûd Shuraïm.
• Seuls des monstres peuvent attaquer par surprise des agents de la paix en pleine prière dans la mosquée ; ces criminels ne craignent pas Dieu et ont peu de considération pour le sacré.
Sheïkh D. ‘Abd el Muhsin el Qâsim.
Le Prophète (r) qui est rempli de compassion et de miséricorde envers ses partisans nous informe que la vie d’un musulman vaut plus cher que tout l’or du monde : « Auprès d’Allah, le meurtre d’un musulman est pire que la perte de toute la terre et ses richesses. »[16]
En outre, la victime aura son mot à dire juste sous le Trône du Tout-Puissant. Ibn ‘Abbâs fut interrogé sur le cas d’un meurtrier repenti, croyant, pieux, et revenu sur le droit chemin. « Comment peut-il se repentir, répondit-il, alors que j’ai entendu de la bouche de votre Prophète (r) [relatant les plaintes de la victime] : « Seigneur, demande-lui pourquoi il m’a tué ? » [Le Prophète reprenant la parole (r)] : « Allah le rapproche alors du Trône. » Puis, il récita : [Quand on tue délibérément un croyant, on encourt l’enfer éternel de la Géhenne, le courroux et la malédiction d’Allah qui réserve pour ce crime un châtiment terrible].[17] »[18]
Selon Abû Huraïra (t), le Messager d’Allah (r) a dit : « Si tous les habitants du ciel et de la terre se rendaient complice du meurtre d’un seul croyant, Allah les jetterait tous en Enfer. »[19]
Selon Abû Dardâ, le Messager d’Allah (r) a dit : « Le Jour de la résurrection, la victime d’un meurtre se tiendra agenouillée au milieu du passage dans l’attente de son meurtrier ; quand il viendra, elle s’écriera : « Seigneur, voici celui qui m’a tué !
Pourquoi l’as-tu tué, demandera alors le Seigneur au meurtrier ?
J’ai agi sous les ordres d’un tel ! »
Le meurtrier et son commanditaire seront associés dans le châtiment. »[20]
À suivre…
Par : Karim Zentici
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Rapporté par el Bukhârî et Muslim, voir : Sahîh e-Targhîb wa e-Tarhîb (n° 2828).
Le voyage nocturne ; 33
Les femmes ; 92
[4] Rapporté par el Bukhârî (n° 3166), selon ‘Abd Allah ibn ‘Amr – qu’Allah les agrée son père et lui –.
[5] Rapporté par el Bukhârî (n° 6882).
[6] Les femmes ; 93
[7] Rapporté par el Bukhârî (n° 3166), selon ‘Abd Allah ibn ‘Amr ibn el ‘Âs – qu’Allah les agrée son père et lui –
[8] Le furqân ; 68-70
[9] Le repas céleste ; 32
[10] La vache ; 30
[11] Les femmes ; 93
[12] Rapporté par el Bukhârî (n° 6862), selon ibn ‘Omar – qu’Allah les agrée son père et lui – .
[13] Rapporté par el Bukhârî (n° 1741) et Muslim (n° 1649), selon Abû Bakra (t).
[14] Le repas céleste ; 33
[15] Rapporté par Muslim (n° 2564), selon Abû Huraïra (t).
[16] Rapporté par Tirmidhî (n° 1395), Nasâî (n° 3987), et ibn Mâjah (n° 2619) ; il a été authentifié par el Albânî – qu’Allah le reçoive dans Sa Miséricorde –.
[17] Les femmes ; 93
[18] Hadîth authentique rapporté par Nasâî (n° 4010).
[19] Hadîth authentique rapporté par Tirmidhî (n° 1398).
[20] Hadîth jugé bon ; il est rapporté par ibn Abî Shaïba (5/434) et Tabarânî dans majma’ e-zawâid (7/300) ; Tabarânî (10/10407) et d’autres spécialistes rapportent un énoncé de ce genre qu’ils font remonter à ibn Mas’ûd.
(Partie 4)
La vie des innocents même non musulmans est sacrée
Le meurtre est un crime odieux peu importe que la victime soit musulmane ou sous la protection des musulmans par le biais d’accords militaires ou diplomatiques.
Sheïkh D. Salâh el Budaïr.
L’Islam condamne très sévèrement le meurtre que la victime soit musulmane ou non ; il est très grave, en effet, de s’attaquer à un mécréant lié aux musulmans par un pacte de non agression.
Sheïkh Mohammed e-Subaïyil.
Les non musulmans liés par un pacte de non agression que ce soit par la voie militaire ou diplomatique, jouissent de leurs droits élémentaires dans l’Islam. Tant qu’ils sont sous le giron musulman, leur sang et leurs biens sont sacrés.
Sheïkh D. Sâlih ibn Humaïd.
Selon Abû Bakra (t), le Messager d’Allah (r) a déclaré dans son sermon le jour du sacrifice à Mina, au cours du Pèlerinage de l’Adieu : « Votre sang, vos biens, et votre honneur vous sont aussi sacrés que cette terre, en ce jour, et en ce mois. Ai-je bien transmis le message ? »[1]
Allah n’aime pas les faiseurs de troubles, et à fortiori ceux qui tuent des innocents, et qui font couler le sang qu’Il a rendu sacré (sauf dans certains cas).
Il est inadmissible d’attenter à la vie des ressortissants étrangers que l’État a laissés entrer sur le territoire sur sa demande ou celle d’un citoyen non musulman, et à qui il assure la protection. Il n’est pas permis de toucher à son sang, à son honneur, ni à son argent, tant qu’il est sur notre sol, conformément au Verset : [N’attentez pas à la vie qu’Allah a rendue sacrée, si ce n’est que pour une raison valable].
Allah a rendu sacré le sang du mécréant avec qui nous sommes liés par un pacte de non-agression (musta-man) ou d’entrée (mu’âhid) sur le territoire. Il n’est pas différent en cela du musulman. La preuve, c’est que le Législateur prescrit une seule et unique loi pour l’homicide involontaire d’un musulman ou d’un mu’âhid. Le Coran nous dit en effet : [Il n’appartient pas au croyant de tuer son frère sauf par erreur ; s’il tue un croyant par erreur, il devra affranchir un esclave croyant et verser le prix du sang à sa famille, à moins qu’elle ne lui en fasse grâce ; si la victime, qui est croyante, vient d’un camp ennemi, il devra affranchir un esclave croyant ; mais si elle vient d’un clan avec lequel vous êtes liés par un pacte, il devra verser le prix du sang à sa famille et affranchir un esclave croyant ; s’il n’en a pas les moyens, alors, il devra observer le jeûne pendant une durée de deux mois consécutifs en guise de repentir à Dieu ; Allah était certes Savant et Sage].
La prescription est la même que la victime soit un musulman ou un mu’âhid. En outre, l’homicide volontaire d’un mu’âhid encourt une menace terrible. Qu’on en juge : « Celui qui tue une personne liée aux musulmans par un acte d’alliance (mu’âhid) ne sentira pas l’odeur du Paradis que l’on peut sentir pourtant à une distance de soixante-dix ans. »[4]
Ainsi, le sang du ressortissant étranger est sacré. Il a le droit de rester en paix tout le long de son séjour, conformément aux règles de civilité musulmane qui ne font aucune différence entre les types de citoyens dans les affaires d’homicide ou autre. C’est un domaine que le musulman doit absolument connaitre. (Sheïkh el Fawzân).
D’après le recueil e-sahîh, selon ibn ‘Abbâs (t), le Messager d’Allah (r) a dit : « Les personnes les plus détestées par Allah sont au nombre de trois : celui qui dévie dans l’enceinte sacrée, celui qui veut introduire dans l’Islam une tradition païenne, et celui qui veut verser le sang d’un innocent. » [5]
« et celui qui veut verser le sang d’un innocent. » : le troisième crime dont parle le hadîth consiste à s’en prendre à la vie d’innocents, qu’ils soient musulmans ou liés avec les musulmans par des pactes de non-agression. Allah haït celui qui viole la sécurité d’un non-musulman dont l’Islam a pris la charge de protéger. Un tel crime encourt une punition terrible. Le Très-Haut a en effet interdit le meurtre dans le Verset : [Quiconque tue intentionnellement un musulman aura pour punition l’Enfer éternel ; il sera frappé par la Colère et la Malédiction d’Allah qui lui réservera un châtiment terrible].[6]
Le Prophète (r) explique également : « Celui qui tue un mécréant avec qui nous sommes noués par un pacte de non-agression (mu’âhid), ne sentira pas l’odeur du Paradis. »[7] S’en prendre impunément à la vie d’un innocent est un crime horrible. Allah (I) révèle : [Ceux qui n’invoquent personne avec Allah, qui ne prennent pas la vie qu’Allah a rendue sacrée, et qui ne font pas l’adultère ; ceux qui le font auront sombré dans la faute • le Jour de la résurrection Allah redoublera leur châtiment dans lequel ils demeureront vils • Sauf ceux qui se repentissent et qui font de bonnes œuvres ; ceux-là, Allah va leur changer leurs péchés en bonnes actions, Allah était certes Absoluteur et Tout-Miséricordieux].[8]
Pour le Très-Haut, verser le sang des innocents est une forme de corruption sur terre, comme le formule le Verset : [C’est la raison pour laquelle Nous prescrivîmes aux enfants d’Israël que celui qui enlève la vie d’un seul homme non coupable de meurtre, ou qui sème le désordre sur terre, c’est comme s’il avait enlevé la vie à l’humanité entière, et celui qui sauve la vie d’un seul homme, c’est comme s’il avait sauvé la vie à l’humanité entière].[9]
Le meurtre des innocents qu’ils soient des musulmans ou des non-musulmans avec lesquels nous sommes liés par des pactes, est une forme de corruption sur terre. Allah (I) révèle au sujet des anges : [Je vais établir un héritier sur terre ; les anges s’exclamèrent : vas-tu y établir celui qui y sèmera le désordre et qui y versera impunément le sang, alors que nous, nous glorifions Tes Louanges et Ta Sainteté. Il répondit : Je sais ce que vous ne savez pas].[10]
Tuer des innocents revient à semer la corruption sur terre. Une corruption qui s’oppose à la réforme que Mohammed (r) prescrivit à son avènement. Il est établi en regard de la religion que le meurtre est gravement prohibé, comme le stipule le texte suivant : [Quiconque tue intentionnellement un musulman aura pour punition l’Enfer éternel ; il sera frappé par la Colère et la Malédiction d’Allah qui lui réservera un châtiment terrible].[11]
Un hadîth explique également : « Le croyant est à l’aise dans sa religion, tant qu’il ne tue pas quelqu’un dont le sang est sacré. »[12] Un autre hadîth nous apprend : « Votre sang et vos biens sont sacrés. »[13] Allah (I) menace également ceux qui s’érigent contre Lui en ces termes : [Ceux qui déclarent la guerre à Allah et à Son Messager, et qui sèment la corruption sur terre devront, pour leur punition, être soit violemment combattus, soit être crucifiés, soit être amputés de la main et du pied opposé, soit être bannis sur terre ; ils seront ainsi frappés par l’avilissement sur terre et dans l’au-delà, et auront un châtiment terrible].[14] (‘Abd el ‘Azîz Âl e-Sheïkh).
Le Prophète (r) explique notamment : « Tout chez le musulman est sacré pour son frère : son sang, ses biens, et son honneur. »[15]
Le sang du musulman est plus cher que tout l’or du monde
Ses derniers temps, les mouvements de déstabilisation pullulent dans les rangs de la Nation, à tel point que le musulman n’a plus de valeur ; on ne respecte plus son sang ni son honneur ni ses biens.
Sheïkh D. Su’ûd Shuraïm.
• Seuls des monstres peuvent attaquer par surprise des agents de la paix en pleine prière dans la mosquée ; ces criminels ne craignent pas Dieu et ont peu de considération pour le sacré.
Sheïkh D. ‘Abd el Muhsin el Qâsim.
Le Prophète (r) qui est rempli de compassion et de miséricorde envers ses partisans nous informe que la vie d’un musulman vaut plus cher que tout l’or du monde : « Auprès d’Allah, le meurtre d’un musulman est pire que la perte de toute la terre et ses richesses. »[16]
En outre, la victime aura son mot à dire juste sous le Trône du Tout-Puissant. Ibn ‘Abbâs fut interrogé sur le cas d’un meurtrier repenti, croyant, pieux, et revenu sur le droit chemin. « Comment peut-il se repentir, répondit-il, alors que j’ai entendu de la bouche de votre Prophète (r) [relatant les plaintes de la victime] : « Seigneur, demande-lui pourquoi il m’a tué ? » [Le Prophète reprenant la parole (r)] : « Allah le rapproche alors du Trône. » Puis, il récita : [Quand on tue délibérément un croyant, on encourt l’enfer éternel de la Géhenne, le courroux et la malédiction d’Allah qui réserve pour ce crime un châtiment terrible].[17] »[18]
Selon Abû Huraïra (t), le Messager d’Allah (r) a dit : « Si tous les habitants du ciel et de la terre se rendaient complice du meurtre d’un seul croyant, Allah les jetterait tous en Enfer. »[19]
Selon Abû Dardâ, le Messager d’Allah (r) a dit : « Le Jour de la résurrection, la victime d’un meurtre se tiendra agenouillée au milieu du passage dans l’attente de son meurtrier ; quand il viendra, elle s’écriera : « Seigneur, voici celui qui m’a tué !
Pourquoi l’as-tu tué, demandera alors le Seigneur au meurtrier ?
J’ai agi sous les ordres d’un tel ! »
Le meurtrier et son commanditaire seront associés dans le châtiment. »[20]
À suivre…
Par : Karim Zentici
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Rapporté par el Bukhârî et Muslim, voir : Sahîh e-Targhîb wa e-Tarhîb (n° 2828).
Le voyage nocturne ; 33
Les femmes ; 92
[4] Rapporté par el Bukhârî (n° 3166), selon ‘Abd Allah ibn ‘Amr – qu’Allah les agrée son père et lui –.
[5] Rapporté par el Bukhârî (n° 6882).
[6] Les femmes ; 93
[7] Rapporté par el Bukhârî (n° 3166), selon ‘Abd Allah ibn ‘Amr ibn el ‘Âs – qu’Allah les agrée son père et lui –
[8] Le furqân ; 68-70
[9] Le repas céleste ; 32
[10] La vache ; 30
[11] Les femmes ; 93
[12] Rapporté par el Bukhârî (n° 6862), selon ibn ‘Omar – qu’Allah les agrée son père et lui – .
[13] Rapporté par el Bukhârî (n° 1741) et Muslim (n° 1649), selon Abû Bakra (t).
[14] Le repas céleste ; 33
[15] Rapporté par Muslim (n° 2564), selon Abû Huraïra (t).
[16] Rapporté par Tirmidhî (n° 1395), Nasâî (n° 3987), et ibn Mâjah (n° 2619) ; il a été authentifié par el Albânî – qu’Allah le reçoive dans Sa Miséricorde –.
[17] Les femmes ; 93
[18] Hadîth authentique rapporté par Nasâî (n° 4010).
[19] Hadîth authentique rapporté par Tirmidhî (n° 1398).
[20] Hadîth jugé bon ; il est rapporté par ibn Abî Shaïba (5/434) et Tabarânî dans majma’ e-zawâid (7/300) ; Tabarânî (10/10407) et d’autres spécialistes rapportent un énoncé de ce genre qu’ils font remonter à ibn Mas’ûd.
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Re: Tout sur le djihad
Ecrit le 08 juil.17, 02:50Le titre est clairement trompeur.Citizenkan a écrit :La vie des innocents même non musulmans est sacrée
Comme le reste de l'article l'indique, ce n'est en effet pas la vie des mécréants qui est sacrée en soi mais celle des mécréants protégés, c'est-à-dire soit des dhimmis rackettés, humiliés et infériorisés, soit des populations infidèles bénéficiant d'un pacte de non-agression temporaire avec le califat islamique, soit des particuliers séjournant très temporairement en dar al-Islam.
La vie de mécréants résidant en dar al-Harb et qui ne sont liés à l'islam par aucun pacte n'a aucune valeur :
- « Il [l'infidèle résidant en dar al-Harb] se trouve, aux yeux de la Loi, dépourvu de tout droit et de toute protection. En principe, on peut impunément verser son sang, et s’emparer de ses biens sans être inquiété. » (1)
« Tout incroyant qui ne paye pas la djizya et n’appartient pas à un peuple dont les relations avec l’État islamique sont réglées par traité, ou qui est musta’rim est halāl al-dam (à tuer sans craindre de punition) et peut à n’importe quel moment être tué par un Musulman sans qu’il y ait lieu à kisās ou obligation de payer la diya ou de donner la kaffāra. Cette prescription n’est que la conséquence de la loi du djihād, et Muhammad lui-même en a souvent fait usage. » (2)
(1) MORABIA A., « Le Gihad dans l’Islam médiéval », Albin Michel, 1993, Paris, p. 212.
(2) SCHACHT J., art. "Ḳatl.", Encyclopédie de l’Islam, t. IV, 1978, p. 803.
Il faut d'abord avoir raison. Une idée fausse est une idée fausse.
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