Re: Fuir les témoins de jéhovah
Posté : 14 juil.17, 22:49
Australie 1.800 victimes
Le rapport de la Commission royale sur l’organisation des Témoins de Jéhovah est disponible.
Ce 28 novembre 2016 la Commission royale a publié un rapport de 110 pages sur les Témoins de Jéhovah.
Nous ne considérons pas l'organisation des Témoins de Jéhovah comme une organisation qui répond de manière adéquate aux abus sexuels commis sur des enfants. Nous ne pensons pas que les enfants soient protégés de manière correcte contre les risques d'abus sexuels pour les raisons suivantes:
L'organisation s'appuie sur des politiques et des pratiques désuètes pour répondre aux allégations d'abus sexuels sur des enfants. En outre, ces politiques et ces pratiques ne sont pas sujettes à réflexion d'une manière continue et régulière. Les politiques et les pratiques sont, dans l'ensemble, totalement inappropriées et inadaptées dans les cas d'abus sexuels d'enfants. Le contrôle exclusif de ces affaires mis en place par l'organisation, ainsi que le maintien de ses politiques telles que la règle des deux témoins dans les cas d'abus sexuels sur les enfants, montrent de la part de l'organisation un manque de sérieux et de compréhension de la nature même des abus sexuel des enfants.
Le système disciplinaire interne à l'organisation qui veut que les plaintes d'abus sexuels d'enfants soient obligatoirement adressées à un groupe d'hommes n'offre aucune autre possibilité aux victimes.
Les sanctions à disposition au sein du système disciplinaire interne de l'organisation sont légères et laissent généralement les auteurs d'abus sexuels sur des enfants au sein de l'organisation et de la communauté.
Pour décider des sanctions à imposer et / ou des précautions à prendre par rapport à un auteur connu ou suspecté, l'organisation ne tient pas suffisamment compte du risque de récidive de cet agresseur. Cela démontre un manque de sérieux et de compréhension de la nature et de l'impact des abus sexuels sur les enfants.
La pratique générale de l'organisation à ne pas signaler les cas graves d'abus sexuels d'enfants à la police ou aux autorités en particulier, lorsque le plaignant est un enfant - démontre un manquement grave de l'organisation pour assurer la sécurité et la protection des enfants dans l'organisation et dans la communauté.
L'analyse des dossiers de l'organisation a également montré que
• les allégations, les rapports ou les plaintes que l'organisation a reçus montrent au moins 1.800 victimes présumées d'abus sexuels sur des enfants
• 579 de ceux contre lesquels des allégations ont été faites ont avoué avoir abusé des enfants.
• Parmi les 1.006 membres contre lesquels des allégations d'abus sexuels sur des enfants ont été faites, 108 étaient des anciens ou des assistants ministériels au moment des agressions présumées.
• 28 auteurs présumés ont été nommés anciens ou assistants ministériels après une allégation d'abus sexuels sur des enfants.
• 401 auteurs présumés ont été excommuniés à la suite d'une allégation d'abus sexuel d'enfants et 230 de ces auteurs présumés ont ensuite été réintégrés.
• Parmi ceux qui ont été excommuniés, 78 l'ont été à la suite de plusieurs allégations d'abus sexuel d'enfant
• En ce qui concerne ces données, The Watchtower & Ors a fait valoir que:
• Il n'y avait pas de preuves venant de la Commission royale montrant qu'il y avait 1.800 victimes.
• l'organisation des Témoins de Jéhovah avait une définition large de l'inconduite sexuelle et que cette définition incluait le "sexting"
• qu'une victime d'abus sexuel d'enfant par un adulte avait le droit de décider de signaler son agression à la police et pas à l'organisation.
• il n'y avait aucune législation obligeant de signaler les 1.006 présumés auteurs d'agressions dans les juridictions du pays.
• dans de nombreux cas, "les victimes ou leurs familles ne veulent pas que les autorités séculières soient impliquées"
• une "simple récitation" du nombre ne va pas aider la Commission royale.
La règle des deux témoins
Un autre sujet largement couvert au cours de la Commission royale fut l'application archaïque de ce que les Témoins de Jéhovah appellent la règle "deux témoins". C'est un dispositif qui demande que pour qu'un crime soit reconnu, (comme la maltraitance des enfants) il faut deux témoins oculaires de ce crime.
La Commission a conclu:
"Un plaignant d'abus sexuels d'enfants dont l'allégation n'a pas été corroborée par la confession de l'agresseur ou par un second témoin "crédible" déresponsabilise l'agresseur et traumatise la victime. Mettre une victime d'abus sexuels d'enfants dans une telle situation est aujourd'hui, comme il y a 30 ans, inacceptable et injuste.
La Commission royale estime que, dans l'intérêt et la sécurité des enfants, les institutions devraient examiner et améliorer l'ensemble de leurs politiques concernant les abus sexuels des enfants. La règle de deux témoins est un exemple d'une posture politique qui, sur les éléments de preuve apportés à la Commission royale, n'a pas été révisée ni améliorée par l'organisation des Témoins de Jéhovah depuis qu'elle a été fondée à la fin du 19ème siècle. L'organisation des Témoins de Jéhovah s'appuie, et applique d'une manière inflexible dans les cas d'abus sexuels sur des enfants, une règle qui a été conçue il y a plus de 2000 ans.
Le rapport de la Commission royale sur l’organisation des Témoins de Jéhovah est disponible.
Ce 28 novembre 2016 la Commission royale a publié un rapport de 110 pages sur les Témoins de Jéhovah.
Nous ne considérons pas l'organisation des Témoins de Jéhovah comme une organisation qui répond de manière adéquate aux abus sexuels commis sur des enfants. Nous ne pensons pas que les enfants soient protégés de manière correcte contre les risques d'abus sexuels pour les raisons suivantes:
L'organisation s'appuie sur des politiques et des pratiques désuètes pour répondre aux allégations d'abus sexuels sur des enfants. En outre, ces politiques et ces pratiques ne sont pas sujettes à réflexion d'une manière continue et régulière. Les politiques et les pratiques sont, dans l'ensemble, totalement inappropriées et inadaptées dans les cas d'abus sexuels d'enfants. Le contrôle exclusif de ces affaires mis en place par l'organisation, ainsi que le maintien de ses politiques telles que la règle des deux témoins dans les cas d'abus sexuels sur les enfants, montrent de la part de l'organisation un manque de sérieux et de compréhension de la nature même des abus sexuel des enfants.
Le système disciplinaire interne à l'organisation qui veut que les plaintes d'abus sexuels d'enfants soient obligatoirement adressées à un groupe d'hommes n'offre aucune autre possibilité aux victimes.
Les sanctions à disposition au sein du système disciplinaire interne de l'organisation sont légères et laissent généralement les auteurs d'abus sexuels sur des enfants au sein de l'organisation et de la communauté.
Pour décider des sanctions à imposer et / ou des précautions à prendre par rapport à un auteur connu ou suspecté, l'organisation ne tient pas suffisamment compte du risque de récidive de cet agresseur. Cela démontre un manque de sérieux et de compréhension de la nature et de l'impact des abus sexuels sur les enfants.
La pratique générale de l'organisation à ne pas signaler les cas graves d'abus sexuels d'enfants à la police ou aux autorités en particulier, lorsque le plaignant est un enfant - démontre un manquement grave de l'organisation pour assurer la sécurité et la protection des enfants dans l'organisation et dans la communauté.
L'analyse des dossiers de l'organisation a également montré que
• les allégations, les rapports ou les plaintes que l'organisation a reçus montrent au moins 1.800 victimes présumées d'abus sexuels sur des enfants
• 579 de ceux contre lesquels des allégations ont été faites ont avoué avoir abusé des enfants.
• Parmi les 1.006 membres contre lesquels des allégations d'abus sexuels sur des enfants ont été faites, 108 étaient des anciens ou des assistants ministériels au moment des agressions présumées.
• 28 auteurs présumés ont été nommés anciens ou assistants ministériels après une allégation d'abus sexuels sur des enfants.
• 401 auteurs présumés ont été excommuniés à la suite d'une allégation d'abus sexuel d'enfants et 230 de ces auteurs présumés ont ensuite été réintégrés.
• Parmi ceux qui ont été excommuniés, 78 l'ont été à la suite de plusieurs allégations d'abus sexuel d'enfant
• En ce qui concerne ces données, The Watchtower & Ors a fait valoir que:
• Il n'y avait pas de preuves venant de la Commission royale montrant qu'il y avait 1.800 victimes.
• l'organisation des Témoins de Jéhovah avait une définition large de l'inconduite sexuelle et que cette définition incluait le "sexting"
• qu'une victime d'abus sexuel d'enfant par un adulte avait le droit de décider de signaler son agression à la police et pas à l'organisation.
• il n'y avait aucune législation obligeant de signaler les 1.006 présumés auteurs d'agressions dans les juridictions du pays.
• dans de nombreux cas, "les victimes ou leurs familles ne veulent pas que les autorités séculières soient impliquées"
• une "simple récitation" du nombre ne va pas aider la Commission royale.
La règle des deux témoins
Un autre sujet largement couvert au cours de la Commission royale fut l'application archaïque de ce que les Témoins de Jéhovah appellent la règle "deux témoins". C'est un dispositif qui demande que pour qu'un crime soit reconnu, (comme la maltraitance des enfants) il faut deux témoins oculaires de ce crime.
La Commission a conclu:
"Un plaignant d'abus sexuels d'enfants dont l'allégation n'a pas été corroborée par la confession de l'agresseur ou par un second témoin "crédible" déresponsabilise l'agresseur et traumatise la victime. Mettre une victime d'abus sexuels d'enfants dans une telle situation est aujourd'hui, comme il y a 30 ans, inacceptable et injuste.
La Commission royale estime que, dans l'intérêt et la sécurité des enfants, les institutions devraient examiner et améliorer l'ensemble de leurs politiques concernant les abus sexuels des enfants. La règle de deux témoins est un exemple d'une posture politique qui, sur les éléments de preuve apportés à la Commission royale, n'a pas été révisée ni améliorée par l'organisation des Témoins de Jéhovah depuis qu'elle a été fondée à la fin du 19ème siècle. L'organisation des Témoins de Jéhovah s'appuie, et applique d'une manière inflexible dans les cas d'abus sexuels sur des enfants, une règle qui a été conçue il y a plus de 2000 ans.