Re: Jésus, égal de Dieu. Certainement pas !
Posté : 21 juil.18, 19:16
C d T cite ce texte, je dirais maladroitement !
En effet, l'auteur a précédemment expliqué que la façon dont étaient perçus le Père et le Fils, dans les Écritures bibliques avait changé avec le temps et que les siècles suivant avaient modifié les définitions de ces mots.
En plus simple, un chrétien lisant la bible au premier siècle ne donnait pas aux mots "Père" et "fils" le même sens qu'un chrétien des siècles suivants à cause d'une évolution liée à la trinité.
Nous en avons la démonstration dans le texte ci-dessus où l'auteur nous apprend que ce n'est qu'au V siècle que la notion "d'hypostase" apparaît au concile de Chalcédoine. 400 années s'étaient écoulées depuis la mort de Jésus, et c'est après une telle période de temps très très longue que ce mot, essentiel pour la théologie trinitaire, a été enfin intégré au dogme.
Loin de contredire mes explications précédentes, cette constatation de l'auteur les confirme : le vocabulaire chrétien biblique n'était décidément pas le vocabulaire que la théorie trinitaire a du inventer pour se bâtir.
- L'union hypostatique (en latin : unio personalis) est un concept de la théologie chrétienne qui désigne l'union des deux natures, divine et humaine, en la personne de Jésus-Christ. Il provient du mot grec ὑπόστασις, hupóstasis, qui signifie « hypostase », c'est-à-dire « fondement », « substance ».
L'union hypostatique se situe au centre de la christologie et du dogme de la Trinité chrétienne. Elle est indissociable de la notion d'Incarnation et de sa conséquence : l'interaction entre les deux natures du Christ (la communicatio idiomatum) .
Le concile d'Éphèse (431) définit l'union hypostatique des deux natures, humaine et divine, du Christ. Il proclame le Christ homme et Dieu. Puis, à partir du concile de Chalcédoine (451), la théologie emploie la notion d'hypostase dans le sens de « personne ».
Entre autres théologiens, Augustin d'Hippone traite de ce sujet[1], suivi par Thomas d'Aquin[2] ou des philosophes tels que Fichte, Hegel ou Kierkegaard.
En effet, l'auteur a précédemment expliqué que la façon dont étaient perçus le Père et le Fils, dans les Écritures bibliques avait changé avec le temps et que les siècles suivant avaient modifié les définitions de ces mots.
En plus simple, un chrétien lisant la bible au premier siècle ne donnait pas aux mots "Père" et "fils" le même sens qu'un chrétien des siècles suivants à cause d'une évolution liée à la trinité.
Nous en avons la démonstration dans le texte ci-dessus où l'auteur nous apprend que ce n'est qu'au V siècle que la notion "d'hypostase" apparaît au concile de Chalcédoine. 400 années s'étaient écoulées depuis la mort de Jésus, et c'est après une telle période de temps très très longue que ce mot, essentiel pour la théologie trinitaire, a été enfin intégré au dogme.
Loin de contredire mes explications précédentes, cette constatation de l'auteur les confirme : le vocabulaire chrétien biblique n'était décidément pas le vocabulaire que la théorie trinitaire a du inventer pour se bâtir.