vic a écrit :Ces arguments d'autorité sont creux comme n'importe quel autre vérité d'autorité qui s'y opposerait .
L'argument d'autorité ne donne aucun argument en matière de connaissance , c'est plutôt un aveux d'impuissance vis à vis de la connaissance .
ChristianK a écrit :non car c'est par argument d'autorité qu'on croit que César est mort le 15 mars.
Dire que tous les arguments d'autorité sont égaux est absurde car cela voudrait dire que tous sont également compétents en physique, ou que tous les témoins d'un fait, mémes les menteurs habituels, sont crédibles également.
Un argument d'autorité sera toujours discutable. Un argument d'autorité ne vaudra jamais preuve. Un argument d'autorité laissera toujours place au doute.
vic a écrit :Le dieu du déisme peux éventuellement s'expliquer en y mettant d'autre noms , celui du théisme est totalement inconcevable
ChristianK a écrit :le Dieu du théisme est le mème que celui du deisme, mais avec des propriétés en plus, p.ex. il intervient dans l'histoire par des révélation.
Ce n'est donc pas du tout le même dans un cas et dans l'autre, excuse moi.
Une licorne a beaucoup en commun avec le cheval, ceci dit : les chevaux existent dans la nature, les licornes existent dans l'imaginaire.
vic a écrit :Désolé , mais je ne vois pas comment on pourrait actuellement vérifier scientifiquement la crédibilité de l'existence du dieu créateur des religions . Justement ce genre de croyance à une crédibilité très faible , tellement les paroles dans ces livres sont bourrées d'incohérences et d'images symboliques qui rendent ce genre de matériaux biblique ou coranique inexploitable pour faire de la science .
La croyance elle ne prouve rien , elle ne permet pas de connaitre scientifiquement quelque chose mais se contente souvent d'admettre d'autorité quelque chose sans le vérifier par la preuve .
ChristianK a écrit :Dieu est un problème philosophique et est traité en philo, la science empirique n'est pas compétente pour ca.
Certes mais dans ce cas, la définition d'un Dieu envisageable philosophiquement doit rester parcimonieuse, c'est-à-dire : ne rien préciser qui ne reposerait sur aucune base scientifique vérifiable.
Une philosophie qui ne tiendrait pas compte des acquis de la science ou entrerait en contradiction avec ces derniers, serait une bien vaine spéculation, et ne mériterait pas d'être nommée philosophie.
Je me fais une autre idée de la philo.
Ne parlons même pas du Dieu des révélations...
ChristianK a écrit :Dieu comme postulat de la raison pure pratique chez Kant n'est ni biblique, ni ne ressortit à la physique.
Mais il n'a que très peu à voir, si ce n'est rien, avec le Dieu des religions.
ChristianK a écrit :Le scientisme est une philo qui elle-même n'est pas scientifique.
Vrai. Mais cela ne réduit en rien la valeur de la science.
ChristianK a écrit :Toutes les croyances ne sont pas arguments d'autorité: je peux faire des évaluations approximatives sur la météo de demain.
Une prédiction météorologique est une estimation probable que l'on est pas censé croire.
Il me semble que tu confonds croyance et indices de confiance.
ChristianK a écrit :La croyance ne prouve jamais rien, elle s'appuie sur des fondements raisonnables, comme la croyance que César est mort le 15 mars.
Oh oh oh ! Les croyances ne s'appuient pas toujours sur des fondements raisonnables ! Loin de là l'ami.
Exemple : la croyance en la nécessité d'un Créateur.
ChristianK a écrit :sophistique. Dieu n'est pas omnipotent au sens de créer des cercles carrés. Il est omnipotent seulement dans la ligne de la perfection. Il faut bien comprendre le sens de l'omnipotence.
???
"Omnipotent dans la ligne de la perfection" = Formule creuse.
vic a écrit :On ne peut pas démontrer l'inexistence de Dieu, pas plus qu'on ne peut démontrer l'inexistence des licornes roses sur Pluton
ChristianK a écrit :idée un peu rapide car si on précise la nature des licornes, respiration, besoin d<oxygène, etc. , les conditions de Pluton peuvent interdire cette existence. Il faut préciser la nature des licornes.
Précise la nature du Dieu en lequel tu estimes rationnel de croire.
Note : Peut-il être rationnel de croire en quoi que ce soit, du moment que croire une affirmation revient à la tenir pour vraie sans preuve ? En effet, quelle serait la rationalité d'une proposition que l'on est incapable de démontrer ?
J'attends donc une telle démonstration qui ne m'inviterait pas à croire, mais à savoir.
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J'm'interroge a écrit :Croire c'est assurément ne pas savoir. Ceci dit, croire n'est jamais une nécessité quand c'est le cas. Il est toujours possible de suspendre son jugement voire de ne simplement que supposer au lieu de croire quand l'on ne sait pas. Seulement, cela demande des efforts et de la rigueur. Le croyant est un homme (ou une femme) sans discipline intellectuelle. Un débauché de la raison. Un imposteur même.
ChristianK a écrit :Des croyants l'on en trouve aussi parmi les athées. Eux simplement, croiront en une substance matérielle, aussi imaginaire et aussi religieusement que le créationniste croit en son créateur. Drôle de symétrie.
Là tu ne parles que des croyants. Il y en a certes aussi parmi les athées. Mais je le répète :
- Croire c'est assurément ne pas savoir. (Dans les deux cas c'est vrai).
- Croire n'est jamais une nécessité. Il est toujours possible de suspendre son jugement voire de ne simplement que supposer au lieu de croire quand l'on ne sait pas. Seulement, cela demande des efforts et de la rigueur. Le croyant est un homme (ou une femme) sans discipline intellectuelle. Un débauché de la raison. Un imposteur même. (Dans les deux cas c'est vrai.)
ChristianK a écrit :croire est omniprésent dans nos vie et il est totalement déraisonnable de ne jamais rien croire: que le tsunami s'en vient, que hitler peut être dangereux , que César est mort le 15 mars. Il y a des cas ou il est raisonnable de croire, d'autres non.
Non il est toujours déraisonnable y irrationnel de croire, puisque quand l'on ne sait pas de manière certaine, il est toujours possible de simplement supposer au lieu de croire.
ChristianK a écrit :Il y a des crédules déraisonnables et des incrédules déraisonnables.
Tu oublies cependant qu'il y a aussi des incrédules raisonnables.
C'est là que la symétrie est brisée, car quand l'on ne sait pas de manière certaine, il est toujours déraisonnable et même irrationnel de croire. Dans ce cas, la raison nous oblige à douter.
Les croyants quant à eux sont toujours déraisonnables et même irrationnels.
ChristianK a écrit :Sans croire, on survit pas 1 mois. Croire est évidemment bien plus large que son sens religieux. on croit des hypothèses scientifiques, des théories philosophiques ou historiques de toutes sortes.
Je ne crois rien, et pourtant cela fait des années que je ne crois plus rien. Hygiène intellectuelle.
Croire en une hypothèse scientifique est un non-sens.
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J'm'interroge a écrit :Le rôle de la métaphysique est double :
1°) C'est d'établir ce que l'on peut dire et ce que l'on ne peut pas dire du réel en soi sans dire des contre-vérités, en restant compatible avec les données objectives des sciences, tout en montrant ce qui les fondent en soi.
2°) C'est tirer de travail toutes les implications logiques, de chercher à comprendre et donc à formuler qu'est-ce qui est possible en soi et qu'est-ce qui ne l'est pas.
Comme je la définis, la métaphysique est une branche de l'épistémologie.
ChristianK a écrit :Absolument faux. Aucun philosophe sérieux ne dit ca.
Nous ne lisons pas les mêmes philosophes alors.
ChristianK a écrit : Epistémologie=philo de la connaissance; métaphysique=philo de l'être (et cause de l'être=Dieu, par hypothèse.
Non, la métaphysique ce n'est pas du tout la philo de l'être (ontologie). C'est la la branche de l'épistémologie qui s'interroge sur ce qui peut être inféré et ne peut pas l'être au sujet de la réalité en soi, et cela à partir des données de la science (physique essentiellement).
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vic a écrit :Je ne sais pas si tout est fabrication mentale par contre , ça reste une hypothèse qu'il te faudra démontrer .
Donc en dehors de toute fabrication mentale , dieu n'existe pas , il est simplement vide .
MonstreLePuissant a écrit :C'est que nous n'avons pas connaissance de quelque chose qui existerait en dehors de notre mental.
Ce qui n'implique pas nécessairement qu'il n'y a rien en dehors.
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vic a écrit :Le monde n'est peut être pas nécessairement limité à la connaissance que nous en avons .
C'est même certain. Toute connaissance étant mise en ordre et toute mise en ordre nécessitant plus d'ordre que ce qui est mis en ordre, affirmer le contraire amène a se contredire.
Même un mirage dans le désert nécessite du sable chaud, un certain angle de vue, une lumière se réfléchissant, etc..
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vic a écrit :Je cite j'minterroge :
"Si "Dieu est tout" alors il n'est rien en particulier, c'est-à-dire : "Dieu" n'est rien d'autre qu'un concept creux dans ce cas. Car le concept de "tout" ou de "totalité" ne gagne rien à être associé à un "mot" qui draine toutes sortes de superstitions". ( J'iminterroge)
MostreLePuissant a écrit :Le raisonnement de JMI est évidemment faux. Si un dictionnaire contient tous les mots, donc aucun mot en particulier, ça ne remet pas en cause l'existence même du dictionnaire.
Lol ! Ce qui est faux ce n'est pas mon raisonnement l'ami. Tu essaies de t'en tirer en introduisant ton dictionnaire.
Mais puisque tu y tiens, essaye avec "tous les dictionnaires", ça marche aussi :
"Tous les dictionnaires" ce n'est pas un dictionnaire en particulier, n'est-ce pas ?
Dictionnaire ou pas, "tous les mots" ce n'est pas un mot en particulier.
Tous les x, ce n'est pas un x en particulier.
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sibira a écrit :dis toi bien que le cerveau est la pire de toutes les saloperies que l'on peut rencontrer dans la nature :
Lâche , fainéant , menteur et assassin à l'occasion! voilà ce qu'est un cerveau et comme il n'aime pas travailler il te fait croire à n'importe quelle connerie en te disant que c'est intuitif
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Sur Dieu présenté comme le Tout :
Pourquoi appeler Dieu le Tout ? Parler du Tout ne serait-il pas suffisant ?
Trois cas :
1) Dieu est le Tout : il n'y a pas de raison de parler de Dieu car il ne serait rien de plus que l'ensemble des parties en interrelation, lesquelles ne sont pas Dieu.
2) Dieu est plus que le Tout : Dieu ne serait plus le Tout et le Tout ne serait plus le Tout puisque Dieu serait plus que le Tout, ce qui est contradictoire.
3) Dieu n'est pas le Tout : à ce moment, s'il existe un Dieu il n'est qu'une partie du Tout.
Conclusion : il n'y a de sens à n'envisager qu'un Dieu qui ne soit pas le Tout mais une partie du Tout.
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