Pour que je te fasse comprendre, il faut y aller, pas à pas.
Déjà, imprégnons nous de la Rome Antique.
Je te laisse lire.
voici le lien :
http://www.sacra-moneta.com/Numismatiqu ... mains.html
et voici dessous ce qu'il faut en retenir.
Constantin n'est pas Chrétien, beaucoup d'écrits sur son compte, et je te propose celui ci.
Voici un article qui démystifie le récit concernant Constantin et son rapprochement du Catholicisme.
Un point de vue d'historien sourcé qui mérite d'être lu.
http://touteveriteestbonnealire.blogspo ... grand.html
L’empereur romain Constantin le Grand était-il un défenseur du christianisme? Est-il le fondateur du catholicisme?
Constantin le Grand est-il le père du catholicisme ?
L’empereur romain Constantin est un des rares hommes que l’Histoire a gratifiés du terme de “Grand”. La chrétienté y a ajouté les expressions “saint”, “treizième apôtre”, “saint et égal des apôtres” et ‘choisi par la Providence divine pour mener à bien le plus grand revirement qu’ait connu le monde’.
Dans un tout autre registre, certains décrivent Constantin comme un être “maculé de sang, la conscience corrompue par des atrocités sans nombre et plein de fourberie, […] un tyran hideux coupable de crimes épouvantables”.
De nombreuses personnes professant la religion chrétienne ont appris que Constantin le Grand est un des plus illustres bienfaiteurs du christianisme. Il passe pour avoir délivré les chrétiens des épreuves de la persécution romaine et leur avoir accordé la liberté religieuse. De plus, on est généralement persuadé qu’il fut un fidèle disciple de Jésus Christ, animé d’un puissant désir de favoriser le christianisme. L’Église orthodoxe d’Orient et l’Église copte ont proclamé “saints” Constantin et sa mère, Hélène. Leur fête est célébrée le 3 juin ou, selon le calendrier religieux, le 21 mai. L’Église catholique fête sainte Hélène le 18 août.
Qui était réellement Constantin le Grand?
Quel rôle a-t-il joué dans le développement du christianisme postapostolique?
Constantin, fils de Constance Chlore, est né à Naissus, en Serbie, vers 275 [272 selon Wikipédia]. Quand son père devint empereur des provinces occidentales de Rome en 293, Constantin combattait sur le Danube sous les ordres de l’empereur Galère. En 306, il rejoignit son père mourant en Bretagne romaine. Peu après la mort de son père, Constantin fut acclamé empereur par l’armée.
À l’époque, cinq autres individus prétendaient au titre d’Auguste. La période allant de 306 à 324, après laquelle Constantin devint l’unique imperator, fut marquée par de continuelles guerres civiles. S’assurant la victoire au bout de deux campagnes militaires, Constantin acquit sa place dans l’histoire romaine et devint le seul maître de l’Empire romain.
En 312, Constantin remporta une victoire sur son adversaire Maxence lors de la bataille du pont Milvius, aux abords de Rome. Des apologistes chrétiens prétendent que durant cette campagne, il vit apparaître près du soleil une croix de feu portant les mots latins In hoc signo vinces, ce qui signifie “Par ce signe tu vaincras”. Ils racontent aussi que dans un rêve, Constantin reçut l’ordre de peindre les deux premières lettres du nom de Christ en grec sur les boucliers de ses soldats. Leur récit est cependant entaché de nombreux anachronismes. Le livre Histoire du christianisme (anglais) déclare: “Les témoignages contradictoires jettent le flou sur le moment exact, le lieu et les détails de cette vision.” Accueillant Constantin à Rome, un sénat païen le proclama Auguste et Pontifex Maximus, c’est-à-dire grand prêtre de la religion païenne de l’empire.
En 313, Constantin convint d’une collaboration avec l’empereur Licinius, qui gouvernait les provinces orientales. Ils promulguèrent conjointement l’édit de Milan, qui accordait à tous les groupes religieux la liberté de culte et l’égalité des droits. De nombreux historiens minimisent cependant la portée de ce document en expliquant qu’il ne s’agissait que d’une lettre officielle ordinaire et non d’un document impérial capital qui aurait été le signe d’un changement d’attitude envers le christianisme.
Dans les dix années qui suivirent, Constantin l’emporta sur Licinius, resté son seul et dernier rival, et devint le souverain incontesté du monde romain. En 325, alors qu’il n’était toujours pas baptisé, il présida le premier grand concile œcuménique de l’Église “chrétienne”, qui condamna l’arianisme et établit une déclaration des croyances fondamentales appelée le Credo de Nicée.
Constantin tomba gravement malade en 337. À la veille de mourir, il fut baptisé. Après sa mort, le Sénat l’éleva au rang des dieux romains.
La religion dans la stratégie de Constantin
Traitant de l’attitude générale qu’adoptaient les empereurs romains des IIIe et IVe siècles à l’égard de la religion, le livre Istoria tou Ellinikou Ethnous (Histoire de la nation grecque) déclare: “Même quand les personnages occupant le trône impérial n’étaient pas animés de sentiments religieux aussi profonds, ils s’adaptaient aux tendances du moment et estimaient nécessaire d’accorder à la religion une prééminence s’inscrivant dans leur stratégie politique, afin de donner à tout le moins une odeur de religion à leurs actes.”
Constantin vivait indéniablement avec son époque. Au début de sa carrière, il avait besoin en quelque sorte d’un ‘patronage’ divin, que ne pouvaient lui assurer les dieux romains sur le déclin. L’empire, avec sa religion et ses autres institutions, périclitait, et il fallait quelque chose de neuf et de dynamisant pour le remettre sur pied. On lit dans l’encyclopédie Hidria: “Constantin était particulièrement intéressé par le christianisme parce qu’il justifiait non seulement sa victoire mais aussi la réorganisation de son empire. Les églises chrétiennes, présentes partout, lui assurèrent un soutien politique. […] Il s’entoura des prélats de l’époque […] et leur demanda de préserver leur unité.”
Constantin avait le sentiment que la religion “chrétienne”, bien que déjà apostate et profondément corrompue, était une force qu’il pouvait mettre à profit utilement pour redynamiser et unir ses sujets et ainsi favoriser ses grandes ambitions de domination impériale. Adoptant les fondements du christianisme apostat pour trouver un appui à ses visées politiques personnelles, il décida d’unifier le peuple en une seule religion “catholique”, ou universelle. Les coutumes et les célébrations païennes reçurent des noms “chrétiens”. Par ailleurs, les membres du clergé “chrétien” furent gratifiés du statut, du salaire et des pouvoirs des prêtres païens.
Dans sa recherche d’une harmonie religieuse qui servirait ses fins politiques, Constantin s’empressa de faire taire toute voix dissidente, en prenant pour référence non pas la vérité doctrinale mais la tendance du plus grand nombre. Les profondes divergences dogmatiques qui secouaient une Église “chrétienne” foncièrement divisée lui offrirent une occasion d’intervenir comme un médiateur “envoyé de Dieu”. Mais en ayant affaire avec les donatistes d’Afrique du Nord et les partisans d’Arius dans l’est de l’empire, il comprit rapidement que la persuasion ne suffirait pas à forger une religion solide et unifiée. (Le donatisme était une secte “chrétienne” des IVe et Ve siècles. Ses partisans prétendaient que la validité des sacrements dépend de la bonne moralité du ministre et que l’Église doit exclure de sa communauté les individus coupables de péché grave. L’arianisme était un mouvement “chrétien” du IVe siècle qui niait la divinité de Jésus Christ. Arius enseignait que Dieu est non engendré et sans commencement. Le Fils, puisqu’il est engendré, ne peut être Dieu dans le même sens que le Père. Le Fils n’a pas existé de toute éternité, mais a été créé et existe par le fait de la volonté du Père.) Dans une tentative visant à régler la querelle arianiste, [Constantin] convoqua le premier concile œcuménique de l’histoire de l’Église (cf. ci-dessous la rubrique “Constantin et le concile de Nicée”)
L’historien Paul Johnson écrit à propos de Constantin: “Une des principales raisons qui le poussèrent à tolérer le christianisme est peut-être le fait que cela lui offrait, ainsi qu’à l’État, une possibilité de contrôler les orientations de l’Église en matière d’orthodoxie et la réaction à l’hétérodoxie.
Constantin est-il jamais devenu chrétien ?
Selon Paul Johnson, “Constantin n’a jamais renoncé au culte du soleil et a continué de le faire figurer sur ses monnaies”. La Catholic Encyclopedia fait cette observation: “Constantin traitait à égalité les deux religions. En sa qualité de pontifex maximus, il avait la mainmise sur le culte païen, dont il protégeait les droits.” “Constantin ne devint jamais chrétien, affirme pour sa part l’encyclopédie Hidria. Eusèbe de Césarée, qui écrivit sa biographie, dit qu’il devint chrétien dans les derniers instants de sa vie. Mais ce geste n’a rien de significatif, puisque la veille [Constantin] avait fait un sacrifice à Zeus pour la raison qu’il portait aussi le titre de Pontifex Maximus.”
Jusqu’au jour de sa mort, en 337, Constantin porta le titre païen de Pontifex Maximus, chef suprême en matière de religion. Au sujet de son baptême, on est fondé à se demander: A-t-il été précédé d’un repentir sincère et d’une conversion comme l’exigent les Écritures? (cf. Actes 2:38, 40, 41)
Constantin le Grand, empereur romain, était-il un saint?
Selon l’Encyclopœdia Britannica, “Constantin eut l’honneur d’être appelé Grand en raison de ce qu’il a réalisé plutôt qu’en raison de ce qu’il était. Si on voulait le juger d’après sa personnalité, il serait effectivement rangé parmi les plus médiocres personnages de l’histoire antique ou moderne que l’on ait gratifiés de l’épithète [Grand]”. Le livre Histoire du christianisme explique: “On a très tôt fait état de son tempérament violent et de sa cruauté lorsqu’il était en colère. […] Il n’avait aucun respect pour la vie humaine […]. En vieillissant, il adopta dans sa vie privée une conduite scandaleuse.”
Constantin avait manifestement de graves problèmes de personnalité. Un historien affirme que “son caractère impétueux l’a souvent poussé à commettre des crimes” (cf. ci-dessous la rubrique “Meurtres dans la dynastie”). Constantin n’avait pas une “personnalité chrétienne”, soutient l’historien Herbert Fisher dans son Histoire de l’Europe (anglais). Les faits ne dressent pas de lui le portrait d’un vrai chrétien qui a revêtu “la personnalité nouvelle” et en qui on peut trouver le fruit de l’esprit saint de Dieu: amour, joie, paix, patience, bienveillance, bonté, foi, douceur et maîtrise de soi.
Les conséquences de ses manœuvres
À titre de Pontifex Maximus, et donc de chef de la religion de l’Empire romain, Constantin essaya de gagner les faveurs des évêques de l’Église apostate. Il leur offrir des positions influentes, honorifiques et lucratives d’officiers de la religion d’État romaine. La Catholic Encyclopedia le reconnaît: “Certains évêques, aveuglés par les splendeurs de la cour, finirent par acclamer en l’empereur un ange de Dieu, un être sacré, et prophétisèrent qu’il régnerait au ciel comme le Fils de Dieu.”
Un christianisme apostat [catholicisme] s’attira ainsi les bonnes grâces du gouvernement politique, et s’intégra de plus en plus dans le monde, dans le système séculier, tout en s’éloignant des enseignements de Jésus Christ. En conséquence, il se produisit une fusion du “christianisme” avec de fausses doctrines et des pratiques qui lui étaient étrangères: la Trinité, l’immortalité de l’âme, l’enfer de feu, le purgatoire, les prières pour les morts, l’emploi du chapelet, les icônes, les statues, et ainsi de suite.
L’Église hérita aussi de Constantin la tendance à l’autoritarisme. On lit sous la plume des biblistes Henderson et Buck: “La simplicité de l’Évangile était corrompue, des rites et des cérémonies pompeuses faisaient leur apparition, les honneurs et les gratifications pécuniaires de ce monde étaient accordés aux enseignants du christianisme, et le Royaume du Christ était pour l’essentiel converti en un royaume de ce monde.
Constantin et le concile de Nicée
Quel rôle l’empereur Constantin, qui n’était pas baptisé, a-t-il joué dans le concile de Nicée? L’Encyclopœdia Britannica déclare: “Ce fut Constantin qui présida. Il dirigea activement les discussions […]. Intimidés par l’empereur, les évêques, à l’exception de deux, signèrent le Credo, ce que beaucoup firent contre leur gré.”
Au bout de deux mois de débats religieux acharnés, ce politicien païen intervint et trancha en faveur de ceux qui tenaient que Jésus était Dieu. Mais pourquoi? Le livre Une brève histoire de la doctrine chrétienne (anglais) dit: “Constantin n’avait pour ainsi dire aucune compréhension des questions que posait la théologie grecque.” Ce qu’il comprenait, en revanche, c’est que la division religieuse était une menace pour son empire. Et sa détermination, c’était de consolider cet empire.
À propos du document final qui fut rédigé à Nicée sous la direction de Constantin, le livre Istoria tou Ellinikou Ethnous fait remarquer: “Il démontre l’indifférence [de Constantin] aux questions doctrinales, […] son obstination à essayer de rétablir l’unité dans l’Église à n’importe quel prix et, enfin, sa conviction qu’en sa qualité d’ “évêque du dehors”, c’est à lui que revenait le mot de la fin en toute question religieuse.” Est-il concevable que l’esprit de Dieu ait pu influencer les décisions arrêtées lors de ce concile?
“Meurtres dans la dynastie”
Sous ce titre, l’ouvrage Istoria tou Ellinikou Ethnous décrit ce qu’il appelle “les abominables crimes familiaux que commit Constantin”. Peu après avoir fondé sa dynastie, il ne sut même pas savourer cette réussite inattendue, mais se mit à soupçonner le danger tout autour de lui. Suspicieux de nature et peut-être influencé par des délateurs, il commença par se méfier de son neveu Licinianus (Licinius), le fils d’un autre Auguste qu’il avait déjà fait mettre à mort, voyant en lui un possible rival. Après l’avoir fait tuer, il fit exécuter son propre premier-né, Crispus, que sa belle-mère Fausta considérait comme un obstacle à la domination sans partage de sa propre progéniture.
Fausta avait de bonnes raisons de vouloir discréditer Crispus car, en éliminant celui-ci, elle ouvrait la voie du trône impérial à l’un de ses propres fils. On ne découvrira sans doute jamais ce qui s’est vraiment passé, mais ce qu’on sait, c’est que Constantin présida en personne au jugement de son fils et estima les preuves à son encontre suffisamment convaincantes. Peut-être en proie à l’égarement produit par cette trahison, il le condamna à mort sans aucune hésitation. Crispus fut exécuté aussitôt après le procès dans l’enceinte du domaine impérial de Pola.
Mais le calvaire de Constantin n’était pas fini. En juillet, il arriva à Rome et y fut durement reçu par sa mère, Hélène. Drapée dans ses habits de deuil, celle-ci l’accusa d’avoir exécuté précipitamment son petit-fils sur la base de preuves fabriqués. Il semble bien qu’elle ait su démontrer de façon convaincante que Fausta avait conspiré pour débarrasser ses propres fils du principal obstacle qui leur barrait le chemin de la succession. On ne peut qu’imaginer la terrible scène qui a dû s’ensuivre entre Constantin et son épouse, mais les conséquences sont bien documentées: Fausta se rendit dans le sauna du palais impérial et mourut asphyxiée par l’air surchauffé. On pense généralement qu’elle se suicida pour éviter l’exécution, mis certains témoignages rapportent qu’elle fut entraînée de force dans le bain de vapeur brûlante par les hommes de Constantin, qui auraient solidement bloqué les portes pour l’empêcher de sortir.
Les sentiments irrationnels qui animèrent souvent Constantin contribuèrent aussi aux exécutions en série par lesquelles il élimina bon nombre de ses amis et de ses collaborateurs. Le livre Histoire du Moyen Âge (anglais) tire cette conclusion: “L’exécution, pour ne pas dire le meurtre, de son propre fils et de sa femme indique qu’il était resté strictement imperméable à toute influence spirituelle du christianisme.”
…
Les faits historiques révèlent ce qu’il en est vraiment de la “grandeur” de Constantin. Loin d’avoir été fondée par Jésus Christ, le Chef de la véritable congrégation chrétienne, la chrétienté [catholicisme] est en partie le fruit de l’opportunisme politique et des manœuvres rusées d’un empereur païen.
Analysant bien la situation, Paul Johnson pose la question: “L’empire s’est-il soumis au christianisme, ou bien le christianisme s’est-il prostitué à l’empire?”