Re: LES HISTORIENS ET LA TRINITE
Posté : 13 juin20, 22:35
Le DIEU, Fils unique du Père possédait en Lui les gènes de la Divinité lors de sa naissance d' où la transmission de ce caractère héréditaire.
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Eh bien voilà !! Toutes ces circonvolutions pour en arriver à être d'accord avec ma démonstration..
Nous sommes d'accord, vous employez enfin les bonnes formules. Mat 28 n'est donc pas une preuve de la trinité mais un des textes qui, interprété d'une façon orientée, je dis bien orientée puisqu'il ne prouve absolument rien, en est venu à faire partie du nouveau crédo.Homère a écrit :Pour en venir à votre argument concernant, la formule baptismale de Mat 28, je vous répète que n'importe quel théologien sait que la trinité comme doctrine n'est pas formulée telle quelle mais que le NT contient des éléments qui vont fonder cette doctrine (Arius aurait pu remporter cette guerre théologique).
Et voilà que vous recommencez.. Le texte ne stipule pas qu'il s'agit de 3 personnes, encore moins qu'elles sont sur un pied d'égalité.. Et comme partout dans le NT, c'est bien le Père qui est cité d'abord..Homère a écrit :Cette formule baptismale contenue dans la fin de l’évangile de Matthieu (« Allez, et de toutes les nations faites des disciples, au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit » : Mt 28, 19), met pour ainsi dire les trois Personnes sur pied d’égalité (« et, et »), mais selon un certain ordre accordant au Père la première place, sans détriment pour l’unité des trois (« au nom de... »). Ce n'est pas la trinité (bien sûr) mais l'association sur un pied d'égalité de trois représentations de la divinité.
1) le monde chrétien tout entier est unanime. Le texte reconnu comme inspiré se termine à Révélation.Homère a écrit :Agécanonix,
Ou est-il indiqué que la révélation se termine au premier siècle ?
Quand bien même cette révélation se serait terminé au premier siècle, cela interdit-il une réflexion et approfondissement de la divinité ?
Enfin, ce la ne supprime pas les différentes solutions que propose le NT au sujet de Jésus : homme fait Dieu ou Dieu devenu homme ?
Vous me demandez naïvement si ces textes ont interrogé les penseurs chrétiens ?Homère a écrit :Un exemple concret, Jésus est comparé en Hébreux à Melchisédek dont il est dit : "il n'a ni commencement de jours, ni fin de vie. Rendu semblable au Fils de Dieu, il demeure prêtre à perpétuité" (7,3). En Apocalypse 22,13 ; Jésus affirme clairement (comme Dieu) : "Je suis l’Alpha et l’Oméga, le Premier et le Dernier, le commencement et la fin". Comme le Melchisédek céleste ( Dans des écrits fragmentaires de Qumrân, Melchisédek est représenté comme un grand prêtre céleste) Jésus n'a ni commencement, ni fin et comme Dieu, Jésus C'est le commencement et la fin. Comprenez vous que ces textes aient interrogés les penseurs chrétiens ?
Je ne pense pas qu''un incroyant passionné par l'idée de démonter une confession bien particulière soit plus apte.Homère a écrit :Agécanonix,
Je ne pense pas qu'un croyant soit plus apte qu'un incroyant passionné par le texte biblique pour comprendre la Bible, c'est un préjugé infondé. Par contre je pense qu'un croyant très marqué doctrinalement peut avoir une propension a dénaturer le texte au profit de sa doctrine.
.Homère a écrit :Ce n'est pas moi qui affirme que le Verbe est un émanation de Dieu mais l'évangile de Jean : "le dieu unique-engendré" (Jean 1,18 TMN), le Verbe a été engendré par le Père (Le verbe est sorti du Père et non créé) ce qui fait de lui Dieu ("Dieu Fils unique" TOB NBS)
Vous ne pouvez pas vous en empêcher ! Toujours à défendre la trinité avec les arguments trinitaires.homère a écrit :Jean 1,18 ; nous indique que personne n'a jamais vu Dieu mais que le "Dieu Fils unique" en venant sur terre, nous l’a dévoilé ou révélé, étant de nature divine, le Fils nous a rendu visible celui qui est invisible. Ainsi même dans l'AT Dieu s'est manifesté de diverses manière ou s'est rendu visible de différentes façon comme notamment à travers des théophanies comme le récit de l’« Hospitalité d’Abraham » (Gn 18), qui raconte comment le patriarche vit lui apparaître trois visiteurs (qui incarnaient la présence divine) qu’il reçut chez lui et à qui il put s’adresser au singulier, comme il l’eût fait en parlant à un seul.
Agécanonix,a écrit :Eh bien voilà !! Toutes ces circonvolutions pour en arriver à être d'accord avec ma démonstration..
Agécanonix,a écrit :Et voilà que vous recommencez.. Le texte ne stipule pas qu'il s'agit de 3 personnes, encore moins qu'elles sont sur un pied d'égalité.. Et comme partout dans le NT, c'est bien le Père qui est cité d'abord..
Agécanonix,a écrit :J'ai lu dans un journal la formule suivante : " au nom du Président de la République, du Premier Ministre, et de la république française ". Dites moi, sur la base de ce seul texte, si la République Française est une personne, ou si le Président est égal au premier ministre..
Argument d'autorité ("le monde chrétien") qui ne repose sur rien, l'Apocalypse n'est pas le dernier de la Bible d'un point vu chronologique puisque sa rédaction remonte aux années 60 et 96 (La Première épître de Jean : une datation incluse entre 100 et 110), donc ce livre (l'Apocalypse) ne clôt rien du tout et aucun texte du NT ne peux parler du NT comme référence car à l'époque de la rédaction des livres du NT, cette partie de la Bible n'existait en tant qu'entité rassemblée et formant qu'un seul livre. Le canon se clôt à 27 livres par autorité d'Église au IVe siècle (https://fr.wikipedia.org/wiki/Canon_bib ... _Testament).a écrit : 1) le monde chrétien tout entier est unanime. Le texte reconnu comme inspiré se termine à Révélation.
Agécanonix,a écrit :c'est après 3 siècles qu'est née la trinité. Donc elle n'était pas enseignée par les premiers chrétiens... C'était l'objet de ce fil, vous reconnaissez comme vrai ce que je voulais démontrer. Point.
Vous ne connaissez pas l'histoire du christianisme des Ier et IIer siècle, dès le début du IIer siècle il y a le marcionisme (entre autre) qui est un courant de pensée théologique dans l'Église primitive, et une croyance dualiste issue du gnosticisme (https://fr.wikipedia.org/wiki/Marcionisme) ... Le christianisme a été pluriel dès ses origines.a écrit :Ce qui nous importe ici Homère, ce n'est pas ce que pensaient les initiateurs de la trinité. Que voulais vous que cela nous fasse dans notre recherche historique, mais c'est ce que croyaient les chrétiens au I et II siècle..
L'évangile de Jean (écrite à la fin du Ier siècle) n'a pas la même théologie que les évangiles Marc et de Matthieu, les Pères de l'Eglise en approfondissant les théologies du NT, seront aussi différents ... Tout comme un étudiants de la bible de l'époque de Russell n' a plus rien à voir avec une TdJ du 21eme siècle.a écrit :La religion de Nicée n'est plus la religion des 2 premiers siècles.
Vous faites un résumé biaisé, partisane (vous n'êtes pas neutre sur cette question) et tronqué des historiens.a écrit : Les commentaires que j'en ai fait sont les mêmes que les historiens.
Plus exactement, elle fait allusion à : "le dieu unique-engendré" (Jean 1,18 TMN) ... cela ne vous interpelle pas un minimum ?a écrit :Arrêtez donc d'utiliser le vocabulaire trinitaire : la bible ne parle pas d'une émanation mais d'un fils..
La trinité c'est un processus de pensée qui puise ses racines dans les éléments éparses du NT et dans les débats et analyses des Père de l'Eglise. La trinité est ABOUTISSEMENT et une synthèse.a écrit :Rappel donc du thème de ce fil intitulé : les historiens et la trinité..
Il s'agit donc de savoir si un chrétien de 50, de 66, de 70 ou de 95 de notre ère comprenait en lisant Mat 28 que Père, fils et SE étaient une seule et même personne. Et là, l'histoire dit NON... et vous aussi puisque vous dites que la trinité est apparue au fil des 3 siècle menant à Nicée.
Comment donc un chrétien de 66 pouvait-il interpréter les textes trinitaires avant que les trinitaires ne le fassent. C'est tout.
L'évangile de Jean (notamment) contient les prémisses de la trinité.a écrit :C'est la leçon essentielle qui ressort de ce que vous avez reconnu vous même. Tous ces textes que les trinitaires ont utilisés et interprétés pour valider leur nouvelle croyance, étaient connus des premiers chrétiens et notamment des apôtres qui ont connu, côtoyé et entendu Jésus.
Ils vont le suivre plus de 3 années, jour et nuit, en permanence et ce que nous en disent les évangiles, mis bout à bout, ne correspond, en volume, qu'à quelques jours à peine ou quelques semaines de ces 3 années..
Je ne veux pas aborder la trinité d'une façon ou d'une autre, vous êtes complètement à côté du sujet.homere a écrit : ↑14 juin20, 21:29 Agécanonix,
N'importe quel théologien sait que le dogme de la Trinité ne s’est imposé que progressivement, au prix de nombreuses polémiques, et d’un immense travail de réflexion et de formulation. Or vous voulez aborder la trinité en la déconnectant du PROCESSUS qui la induite, d'un point de vu méthodologique cela est une erreur car on ne peut tendre compte de la trinité en la coupant des RAISONS qui ont motivées son élaboration et d'un point vu intellectuel, cela est malhonnête.
Seulement, votre réponse est hors sujet. Personne et même pas vous n'affirme que Mathieu pensait à la trinité en écrivant ce texte. Que les trinitaires l'aient exploité est une chose, mais cela ne change rien au fait que les premiers chrétiens ne pensaient pas une seul seconde à la trinité en lisant Mathieu.Homère a écrit :Relisez moi attentivement et vous comprendrez mieux mon analyse, ce qui vous évitera de répondre à côté, dans votre reprise vous omettez cette partie : "mais selon un certain ordre accordant au Père la première place, sans détriment pour l’unité des trois (« au nom de... »). Ce n'est pas la trinité (bien sûr) mais l'association sur un pied d'égalité de trois représentations de la divinité".
Vous vous contredisez en permanence. Si la trinité n'est apparue qu'au bout de 4 siècles, elle n'existait pas aux 2 premiers siècles.Homère a écrit :Agécanonix,
Ne pinaillez pas sur le mot "personne" qui est impropre mais que nous ne pouvons pas éviter, même pour Dieu. Votre exemple est intéressant, il permet de mieux comprendre la trinité (qui vous échappe), la république française peut se manifester ou se révéler à travers à la figure du Président, du Premier Ministre, chacun révèle un aspect de la république qui est une et indivisible. Je vous rappelle que la trinité c'est à la fois, la différence et l'unité ... Manifestement vous ne le comprenez pas.
Homère a écrit :Argument d'autorité ("le monde chrétien") qui ne repose sur rien, l'Apocalypse n'est pas le dernier de la Bible d'un point vu chronologique (La Première épître de Jean : une datation incluse entre 100 et 110), donc ce livre ne clôt rien du tout et aucun texte du NT ne peux parler du NT comme référence car à l'époque de la rédaction des livres du NT, cette partie de la Bible n'existait en tant qu'entité rassemblée et formant qu'un seul livre. Le canon se clôt à 27 livres par autorité d'Église au IVe siècle (https://fr.wikipedia.org/wiki/Canon_bib ... _Testament).
La trinité est une déviation pas un prolongement.Homère a écrit :Agécanonix,
La trinité est un PROLONGEMENT des différentes théologies du NT, un prolongement possible et une vraie synthèse.
Visiblement j'en sais plus que vous. Et justement, le mouvement trinitaire est une des apostasie parmi les autres, mais celle là a réussi, c'est tout.Homère a écrit :Vous ne connaissez pas l'histoire du christianisme des Ier et IIer siècle, dès le début du IIer siècle il y a le marcionisme (entre autre) qui est un courant de pensée théologique dans l'Église primitive, et une croyance dualiste issue du gnosticisme (https://fr.wikipedia.org/wiki/Marcionisme) ... Le christianisme a été pluriel dès ses origines.
Jean a exactement la même théologie que Marc et Mathieu, strictement aucune différence, seulement vous gardez le filtre trinitaire quand vous lisez les textes comme Mat 28 par exemple.Homère a écrit :L'évangile de Jean (écrite à la fin du Ier siècle) n'a pas la même théologie que les évangiles Marc et de Matthieu, les Pères de l'Eglise en approfondissant les théologies du NT, seront aussi différents ... Tout comme un étudiants de la bible de l'époque de Russell n' a plus rien à voir avec une TdJ du 21eme siècle.
J'ai cité les historiens, et je remettrais leurs témoignages. Chacun se rendra compte qu'il est impossible de tronquer leurs déclarations tellement elles sont claires, nettes et précises..Homère a écrit :Vous faites un résumé biaisé, partisane (vous n'êtes pas neutre sur cette question) et tronqué des historiens.
Allez, je vous aide :Homère a écrit :Plus exactement, elle fait allusion à : "le dieu unique-engendré" (Jean 1,18 TMN) ... cela ne vous interpelle pas un minimum ?
Donc, nous sommes d'accord, la trinité n'était pas un enseignement de la théologie chrétienne des 2 premiers siècles..Homère a écrit :La trinité c'est un processus de pensée qui puise ses racines dans les éléments éparses du NT et dans les débats et analyses des Père de l'Eglise. La trinité est ABOUTISSEMENT et une synthèse.
L'évangile de Jean a été exploité et dénaturé par les trinitaires.Homère a écrit :L'évangile de Jean (notamment) contient les prémisses de la trinité.
Agécanonix,a écrit :Je veux aborder l'époque où il n'y avait pas de Trinité, et comment les chrétiens des 2 premiers siècles arrivaient parfaitement à s'en passer..
Vous employez le terme "déviance" car vous êtes un antitrinitaire primaire, un historien objectif choisira le mot "prolongement" ou la formule "synthèse nécessaire".a écrit :Ce fil n'a pas pour but l'étude des raisons de la déviance, mais de montrer qu'il y a eu déviance..
Connaissez vous le sens du mot "prémisse" ?a écrit :Seulement, votre réponse est hors sujet. Personne et même pas vous n'affirme que Mathieu pensait à la trinité en écrivant ce texte. Que les trinitaires l'aient exploité est une chose, mais cela ne change rien au fait que les premiers chrétiens ne pensaient pas une seul seconde à la trinité en lisant Mathieu.
Votre vocabulaire est partisan et ne reflète pas une réalité historique mais vous ne vous en rendez pas compte : 1) Le christianisme est dès l'origine pluriel, il n'y a pas une rue mais des rues, face à ces innombrables théologies ou questionnement, il a fallu faire une synthèse, 2) l'apostasie appliquée à l'Eglise catholique est un concept protestant et non une réalité historique.a écrit :La trinité est une déviation pas un prolongement.
Le prolongement d'une rue ne détruit pas la rue pour la remplacer par une autre, il poursuit la rue en conservant ce qu'elle était à l'origine . Une déviation fait quitter de la rue pour en suivre une autre. C'est de l'apostasie.
Les mots ont un sens, Le Verbe est qualifié comme étant Dieu/théos et engendré, je n'y peux rien, c'est écrit.a écrit :C'est un peu comique comme vous phosphorez quand vous tombez sur les mots "engendrer", "dieu", ça vous met dans un tel état !!!
Je me répètea écrit : Donc, nous sommes d'accord, la trinité n'était pas un enseignement de la théologie chrétienne des 2 premiers siècles..
Quand je disais que vous ne maitrisez le sujet que vous abordez, à savoir la trinité. La trinité c'est la différence et l'unité du divin, c'est le Père qui se communique, qui se révèle à travers le Fils et l'Esprit. L'évangile de Jean (1,1 ; 1,18; 5,18 et 20,28) n'a aucune réticence à nommer Jésus "Dieu".a écrit :Pour Jean il y a donc d'un côté: Dieu, et de l'autre: Jésus qui n'est pas Dieu.
Agécanonix,a écrit :1) la trinité est inconnue au I siècle.
2) Ce n'est pas un enseignement issu de l'AT et encore moins du NT.
3) Il faudra 3 siècles pour que la déviance aboutisse.
4) Que même au II siècle, les deux piliers de la trinité ne sont pas reconnu : Jésus est inférieur à Dieu et il a été créé.
5) Que ce qui a pollué la recherche apostate, c'est la philosophie grecque et particulièrement l'enseignement non chrétien de Platon et de son disciple Philon
Agécanonix,a écrit :5) Que ce qui a pollué la recherche apostate, c'est la philosophie grecque et particulièrement l'enseignement non chrétien de Platon et de son disciple Philon