agecanonix a écrit : ↑12 oct.20, 04:38
Tu as parfaitement compris que ce texte élimine toute prédestination. Tu tournes autour du pot mais la vérité est là et tu le sais. Jéhovah était en colère or la colère ne peut pas exister quand un plan se déroule comme prévu. Ce qui s'est passé n'était ni prévu, ni voulu par Dieu.
Il y a des textes dans la bible qui ne souffrent aucune contestation. Celui-ci en est un, et ta réponse le démontre.
et ces textes là obligent à changer nos croyances. Après le faire ou pas, c'est pas mon problème.
Il va te falloir vivre avec ça et ta responsabilité devant Dieu, comme la mienne d'ailleurs, est d'en tirer les conséquences.
Tu sais que la bible est comme une épée qui peut blesser celui qui ne la respecte pas.
Ce texte, pris isolément, pourrait effectivement gommer toute notion de Souveraineté de Dieu sur le libre-arbitre humain, je suis d'accord. Mais, contrairement à toi, je n'élimine pas du revers de la main les textes qui me dérangent pour ne garder que ceux qui m'arrangent.
Tu sais il y a un grand principe en herméneutique: Toujours partir des textes clairs, théologiques, pour expliquer les textes qui le sont moins.
J'ai cité quelques textes clairs qui suffisent à montrer que l'homme n'est pas maître sur son "libre-arbitre" et qu'au final c'est toujours la décision de Dieu, le Potier, qui s'accomplit. Tu l'as admis toi-même et tu ne peux plus le nier.
Ensuite il existe toute une panoplie de textes -tu les as cités, qui expriment une forme de regret chez Dieu. On ne peut pas opposer ces textes, nous sommes d'accord. Donc il y a deux options :
- Soit on affirme que l'homme est totalement maître de son libre-arbitre, quitte à ce qu'il soit capable de contrarier les plans de Dieu. Dans ce cas on ignore ou on contredit les textes clairs.
- Soit on affirme, comme le proverbe que "le coeur de l'homme médite sa voie, Mais c'est l'Eternel qui dirige ses pas.". Bref que c'est Dieu qui est à la barre, toujours et on explique les récits de regrets comme étant, par exemple, la perception humaine des événements, ce qui ne contredit pas le texte.
Entre les textes qui expriment clairement cette notion de façon quasi-théologique et les récit subjectifs d'événements ou Dieu est dépeint comme ayant des regrets, j'ai choisi de prendre au mot les textes théologiques et d'expliquer les récits d'événements comme reflétant la perception humaine, ou prouvant que malgré la Souveraineté de Dieu sur son libre-arbitre, l'homme reste entièrement responsable de ses choix et, à ce titre, il peut attrister son créateur. Cela a l'avantage de ne laisser de côté et de ne contredire aucun texte.