Stop ! a écrit :
- Les vieilles femmes n'entrent pas au Paradis. (Al-Tirmidhi)
- Parmi les habitants du Paradis, les femmes formeront une minorité. (Muslim)
- Chaque bienheureux accédant au Paradis aura droit à 72 épouses éternellement jeunes, belles et vierges. (Al-Tirmidhi)
Pour le premier point, t'aurais dû lire tout le passage avant de chercher à polémiquer. La vieille femme est venue voir le prophète pssl pour lui demander de prier pour elle (pour qu'elle accède au paradis). Sa réponse fut "
les vieilles femmes ne rentrent pas au paradis" avant d'ajouter (quand celle-ci est partie déçue de sa taquinerie) qu'elle n'entrera pas au paradis vieille, mais jeune. La vieillesse, la fatigue, la maladie, etc. ne font pas partie du paradis dans la conception musulmane, d'où la réponse (que vous n'avez même pas su lire en entier!). Pour le deuxième point (Muslim), il n'est pas dit qu'elle formeront une minorité, mais seront moins أقل (il y a une nuance!). La parole est aussi une exhortation, car de nombreux problèmes dans la société et la famille viennent de ce côté: la femme. Pour le dernier point (72 épouses), on y parle des martyrs uniquement et le hadith a été sujet de discussions (son classement notamment).
Le paradis dans le texte coranique est un refuge de paix et un lieu de fraternité et d'abondance. La plus grande récompense pour le croyant est d'avoir l'approbation de Dieu et de vivre en sa présence (
10:26: "Ce jour-là, il y aura des visages resplendissants qui regarderont leur Seigneur"). C'est un lieu vivant et joyeux, pas un endroit fantomatique où l'on ne vivra que sous forme d'esprits intangibles. Il n'y a aucun mal à avoir une ou des compagne(s) (ou un compagnon pour les femmes), et des enfants si on le souhaite, qui nous réjouiront la vie et la vue. Il faut donc arrêter de donner libre cours à vos fantasmes et n'y voir qu'un lieu charnel. Dans le Coran, il n'y aura dedans ni obscénité, ni paroles vaines, ni rancune, ni...
Sur ce forum, c'est toujours la même chose. Chacun fait de son mieux, non pas pour essayer de comprendre la religion d'autrui, mais pour en donner la vision la plus réductrice qui soit, par esprit de polémique ou de bêtise.