Re: Vidéo de Jack le fou de 4 mn qui explique pourquoi les musulmans n'arrivent pas critiquer la pédophilie de leur prop
Posté : 12 juil.24, 23:22
C'est qui qui intervient comme un petit gamin ici depuis le début du fil ?
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Non, je ne suis pas d'accord. La transmission écrite est importante pour fixer un canon. Par le seul biais de la transmission orale, on arrive à des variantes authentiques selon votre paradigme, mais inacceptables, parce qu'elles contredisent justement le mushaf. Et puis, on ne peut pas passer outre les disputes entre compagnons pour établir précisément le texte du Coran : entre les variantes, les dialectes, la théorie de l'abrogation, la question de la dernière révision, il y a eu bien des disputes pour établir ce que devait ou ne devait pas contenir le Coran. Cela vaut autant pour des variantes individuelles que pour des sourates.
Et à quoi cela aurait-il servi ? Ibn Mas'ûd, lui, a bel et bien voulu cacher son mushaf et il a exhorté ses disciples à faire de même. Pourtant, aucun témoin manuscrit ne nous est parvenu, ils ont tous été détruits.Anoushirvan a écrit : ↑12 juil.24, 19:59 Curieusement, aucun chiite n'a pensé à l'époque à cacher un exemplaire du Coran avant qu'il soit "falsifié". C'est vraiment dommage, ça aurait été intéressant de voir ce que ça raconte...
Source ?
Il y a le palimpseste de San'a qui sur sa couche inférieure, possède une autre version du Coran que la nôtre. Mais c'est un manuscrit qui, au plus tôt, a été écrit vers la fin du VIIe siècle.
Je ne suis pas sûr, je pense qu'on peut trouver çà et là dispersés des indices de contestation. Il y a des compagnons qui se sont opposés ouvertement : l'exemple le plus connu est évidemment Ibn Mas'ûd. Et il y a des compagnons qui ont critiqué telle ou telle variante qui avait été retenue, soit parce qu'elle était fautive, soit parce qu'elle n'était pas très bonne. Il y a aussi des compagnons qui, après la promulgation du mushaf, ont continué de réciter pour tel ou tel passage autre chose que ce que le mushaf contient.
https://sunnah.com/tirmidhi:3104
Je veux bien croire que certains des Compagnons du Prophète aient eu une plus forte connexion avec Dieu et à ce titre pouvaient être dépositaires de certains secrets divins.
Ce que je veux dire en ce qui concerne Ibn Mas'ûd, c'est que, même en cachant ses exemplaires, aucun de ceux-ci ne nous sont parvenus. Et de toute façon, on n'a pas de manuscrit coranique qui soit antérieur à l'époque marwanide. C'est pareil pour les exemplaires qui auraient été rédigés par Uthman, ils ont disparu il y a longtemps : alors que dire de manuscrits d'une tradition textuelle différente ?Anoushirvan a écrit : ↑13 juil.24, 02:29 Je veux bien croire que certains des Compagnons du Prophète aient eu une plus forte connexion avec Dieu et à ce titre pouvaient être dépositaires de certains secrets divins.
Mais de là à avoir la prescience qu'il ne servirait à rien de sauver un manuscrit contenant un passage aussi critique (que celui de la succession du Prophète) parce qu'il serait détruit dans quelques siècles,..., je suis un peu sceptique.
Il y en a même qui ont continué à boire de l'alcool alors que ce dernier a été abrogé et ils savent pas encore. Les Compagnons sont des milliers, il y en a bien sûr qui en sont les majeurs comme Ibn Masoud, et c'est normal qu'il peut y avoir des désaccord sur certains points.. Mais à ma connaissance personne n'a contesté le fait même d'Othman de compiler une version et faire détruire tous les autresSeleucide a écrit : ↑13 juil.24, 02:09 Je ne suis pas sûr, je pense qu'on peut trouver çà et là dispersés des indices de contestation. Il y a des compagnons qui se sont opposés ouvertement : l'exemple le plus connu est évidemment Ibn Mas'ûd. Et il y a des compagnons qui ont critiqué telle ou telle variante qui avait été retenue, soit parce qu'elle était fautive, soit parce qu'elle n'était pas très bonne. Il y a aussi des compagnons qui, après la promulgation du mushaf, ont continué de réciter pour tel ou tel passage autre chose que ce que le mushaf contient.
Il convient de jeter un coup d'oeil ici aussi
Ce n'est pas pareil. Je parle de compagnons qui, après la promulgation du mushaf, ont décidé de ne pas le suivre sur tel ou tel point.Yacine a écrit : ↑13 juil.24, 04:09 Il y en a même qui ont continué à boire de l'alcool alors que ce dernier a été abrogé et ils savent pas encore. Les Compagnons sont des milliers, il y en a bien sûr qui en sont les majeurs comme Ibn Masoud, et c'est normal qu'il peut y avoir des désaccord sur certains points.. Mais à ma connaissance personne n'a contesté le fait même d'Othman de compiler une version et faire détruire tous les autres
Zayd non plus n'était pas un qurayshite et pourtant, il a été admis dans ce processus éditorial. Et je doute que Ibn Mas'ûd soit revenu sur sa position. Il n'y a aucune source qui indique cela, et ses disciples ont continué à apprendre et à réciter sa lecture après la promulgation du mushaf.Yacine a écrit : ↑13 juil.24, 04:09Il convient de jeter un coup d'oeil ici aussi
https://dorar.net/hadith/sharh/9246
https://dorar.net/hadith/sharh/79016
La recherche académique ne fonctionne pas sur le mode apologétique qui était le propre des travaux des savants musulmans il y a mille ans.Yacine a écrit : ↑13 juil.24, 06:33 Tu vas me dire qu'on suit une démarche académique qui fait pas de distinction être ce qui est Sahih de ce qui ne l'est pas, oui certes, mais la démarche académique implique aussi de lire ce que les musulmans ont rapporté selon le manuel qu'ils ont élaboré afin de ne pas se perdre dans les méandres des compréhensions hasardeuses.
Mais qu'est-ce qui te fait croire que je n'ai pas lu cela ? Par exemple pour la tradition citée avec Abû l-Dardâ', je l'ai étudié très sérieusement et j'ai même écrit neuf pages sur le sujet. Je pense avoir consulté toutes les sources sur le sujet, toutes les voies de transmission, tous les commentaires coraniques et ceux des Sahîhayn.Yacine a écrit : ↑13 juil.24, 06:33Tu vas me dire qu'on suit une démarche académique qui fait pas de distinction être ce qui est Sahih de ce qui ne l'est pas, oui certes, mais la démarche académique implique aussi de lire ce que les musulmans ont rapporté selon le manuel qu'ils ont élaboré afin de ne pas se perdre dans les méandres des compréhensions hasardeuses.
Tout à faitYacine a écrit : ↑07 juil.24, 23:33 1. C’était de coutume, comme partout dans le monde d'ailleurs ; qu'une fois la fille montre des signes qu'elle est prête au mariage on la marie
2. C'est un mariage et un engagement à vie, et elle va donc grandir, alors qu'un pédophile normalement aime que les enfants, filles et garçons
3. Aïcha ne s'est plainte à personne, elle est devenu femme sage, épanouie et savante, qui enseignait la religion aux gens.. Elle a été d'ailleurs été appelée "l'enseignante des hommes".