Inti a écrit : ↑25 juin19, 10:27
Y a même des anti réalistes du cantique du quantique qui croient que dans des localités avoisinantes qui ne portent pas en leurs conditions initiales ( quantique) l'avènement futur ou future émergence de l'observateur que ces univers potentiels avortent. C'est plus de l'indétermination ou physique aléatoire ça.
Bref en phrases simples si en amont y a pas de promesse quantique d'un futur observateur en aval le système avortera.
Il n'est pas juste de parler d'avortements dans ce cas, ni d'autres "univers" dans ces cas. Quand c'est le cas, il faut plus justement parler de simples possibles en soi auxquels ne correspondront jamais aucune perception sensorielle ni mesure.
Inti a écrit : ↑25 juin19, 10:27
C'est dire à quel point l'observateur est nécessaire à la réalité en spiritualisme quantique. C'est la logique de l'interdépendance poussée à son extréme.
En bonne science et épistémologie, personne de sérieux n'exprime les choses ainsi. Il n'y a pas de spiritualisme qui tienne en science, puisque comme ton "matérialisme intégral", une position spiritualiste est un substantialisme, autrement dit : c'est une position métaphysique naïve que rien ne justifie ni en théorie, ni dans les faits.
Spiritualisme et "matérialisme intégral" sont des positions opposées certes, mais qui expriment la même croyance, celle de l'existence d'une substance en soi qui serait ce de quoi serait composée la réalité spirituelle ou matérielle, comme si l'esprit et/ou la matière ne pouvaient se concevoir que comme des substances.
Or, on ne sait pas très bien définir l'esprit, mais la matière on sait très bien (au moins en théorie) de quoi elle se compose ! On parle en science de particules et de sub-particules, mais certainement pas d'une substance qui les composerait.
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dan26 a écrit : ↑25 juin19, 18:29
cela confirme donc que contrairement a ce qui est dit cela ne se passe pas dans l'esprit, mais dans l'observation du réel . merci
amicalement
En quelque sorte.
Mais c'est pourtant simple à exprimer et à comprendre :
Tout apparaître est une conscience.
Tout ce qui existe en soi en dehors des apparaîtres est de l'ordre du possible en soi (à distinguer de ce que nous jugeons possible par hypothèse ou définissons comme probable)
Tout se qui se comprend et formule, ne peut être compris et formulé qu'au travers l'utilisation d'une forme de langage.
Et d'en conclure l'existence de trois domaines ou catégories logiques de vérités-réalités auxquels réfèrent le langage :
I. le possible en soi.
II. le phénoménal. (perceptions/reconnaissances, représentations mentales, sans oublier les affects et autres impressions.)
III. le conceptuel.
Ainsi, les incohérences dans les discours sur le réel proviennent toujours d'une confusion entre ce qui appartient à l'un ou l'autre de ces trois domaines (catégories logiques).
Je ne vois pas comment le formuler plus simplement.