gadou_bis a écrit : ↑12 nov.22, 06:52
Il est impossible d'aimer Dieu sans aimer son prochain. La dessus je suis d'accord.
Mais l'être humain ne peut pas aimer Dieu s'il n'a pas d'abord accepté son amour à lui, l'amour de Dieu vient en premier.
Bien sûr, mais tu ne peut pas oublier le début du verset.
Ces bonnes oeuvres ne peuvent pas être accompli tant que nous n'avons pas accepté la grâce de Dieu.
Et cette grâce c'est précisément qu'il n'y avait rien de bon en nous, absolument rien, mais que lui nous donne gratuitement la vie.
Tant qu'on ne s'est pas tourné vers Dieu pour recevoir sa grâce, on a de belles choses que Dieu nous a donné, mais elles ne sont pas ni de nous, ni à nous.
Et si on refuse sa grâce ces belles choses nous seront ôté et on se trouvera tout nu. Et condamné.
Non. C'est exactement l'inverse, seule la vie produit les bonnes oeuvre.
C'est parceque nous avons la vie, parceque nous avons reçu l'Esprit-Saint qu'ensuite nous pouvons produire des bonnes oeuvres.
Mais ces bonnes oeuvres ne sont pas notre justice.
Notre justice c'est Christ, et les bonnes oeuvres se sont seulement le témoignage de notre amour en retour du sien.
Ce que dit Jacques c'est que les oeuvres prouvent la foi, prouvent le salut.
Mais il ne dit pas que les oeuvres amènent la foi ou amènent le salut.
Je les mets en gras parce que dans ce que tu écris les choses ne sont pas claires.
Tu dis deux choses en même temps dans les mêmes phrases.
Tu admet que sans l'Esprit-Saint on ne peut pas faire les oeuvres.
Mais tu dis aussi que c'est en oeuvrant nous même qu'on obtient l'Esprit-Saint.
Alors j'essaie de comprendre ce qui n'est pas clair pour toi.
Tu réponds toi-même à ta question !
Non, je ne peux pas le voir dans vos écrits.
Gzab dit clairement qu'il a toujours été pur, le sacrifice de Jésus était donc inutile pour lui.
Toi tu dis les deux choses en même temps, c'est difficile de savoir quel est ton état d'esprit.
Je reconnais un frère parcequ'il reçoit sa vie en mettant sa foi en Jésus-Christ.
"quiconque fera la volonté de mon Père qui est dans les cieux, celui-là est mon frère, et ma soeur, et ma mère."
Et la volonté de Dieu c'est que nous croyons en son fils pour recevoir la vie, et c'est cette vie qui produira en nous sa volonté.
Parce que tu veux enseigner ceux qui l'ont déjà été par Dieu lui-même, tu reflètes donc ainsi ce dont tu manques : être enseigné, et Dieu peut t'enseigner lui-même, par son Esprit Saint.
L'être humain peut aimer Dieu dès sa petite enfance, c'est naturel en lui, même s'il ne sait pas qui est Dieu et n'en a jamais entendu parler : en aimant l'amour, en faisant de l'amour ses délices, aimer et le démontrer aux autres, à tous ses prochains, il aime Dieu qui est Amour, l'amour parfait (et la justice parfaite).
Toute la loi est accomplie en une seule parole, et je te l'ai citée en te citant Galates :
tu aimeras ton prochain comme toi-même, c'est donc bien par Dieu en nous, dans notre coeur, que nous pouvons le faire même lorsque nous ignorons totalement que c'est par lui en nous que nous aimons aimer les autres.
S'il n'y avait rien de bon en nous, absolument rien, des sans coeurs ou des coeurs de pierre, comment pourrions nous avoir cette tendance naturelle dès tous petits à vouloir aimer et à aimer même lorsque nous ne le sommes pas en retour ? N'as tu jamais rencontré des personnes que tu voulais aimer et tu les aimais déjà, qui te repoussaient, et tu y retournais, en espérant ouvrir leur coeur et qu'elles t'acceptent enfin parmi elles ? j'en ai vu énormément, je parle des années scolaires, où des clans se forment et dans lesquels n'entre pas qui le veut, parce qu'il faut répondre à un certain standard, un personnage bien défini, qui n'est pas le tien ainsi n'es tu pas accepté.
C'est l'amour de Dieu qui produit des bonnes oeuvres et les accomplit, Jésus-Christ : le chemin, la vérité, la vie, l'amour de Dieu. Tu t'es mélangé les crayons dans le passage que j'ai mis en italique.
Vois ce que dit Jacques, je dis exactement la même chose même si je le dis différemment, car il évoque bel et bien l'amour du prochain comme soi-même :
"
Mes frères, que sert-il à quelqu'un de dire qu'il a la foi, s'il n'a pas les œuvres? Cette foi peut-elle le sauver? Si un frère ou une sœur sont nus et manquent de la nourriture de chaque jour, et que l'un d'entre vous leur dise: Allez en paix, chauffez-vous et rassasiez-vous! et que vous ne leur donniez pas ce qui est nécessaire au corps, à quoi cela sert-il? Il en est ainsi de la foi: si elle n'a pas les œuvres, elle est morte en elle-même. Mais quelqu'un dira: Toi, tu as la foi; et moi, j'ai les œuvres. Montre-moi ta foi sans les œuvres, et moi, je te montrerai la foi par mes œuvres. Tu crois qu'il y a un seul Dieu, tu fais bien; les démons le croient aussi, et ils tremblent.
Veux-tu savoir, ô homme vain, que la foi sans les œuvres est inutile?"
Aucun homme n'est justifié par la foi seulement, cette foi là est inutile s'il n'a pas l'amour, elle ne sert à rien comme le dit Paul aux Corinthiens en 13, versets 1 à 13.
Je n'ai pas dit ça, ce qui signifie que tu ne m'as pas comprise : "
Mais tu dis aussi que c'est en oeuvrant nous même qu'on obtient l'Esprit-Saint", tout est don de Dieu, selon notre coeur, c'est au coeur qu'il regarde : à l'amour, et si nous avons l'amour, sa grâce est agissante.
De même, j'étais pure petite, jusqu'à un âge avancé, celui auquel j'ai commencé à créer mon personnage, la grâce de Dieu était pleinement sur moi auparavant, ce qui ne signifie en rien que le sacrifice de Jésus est inutile, puisque nous devons ensuite nous dépouiller du personnage pour naître de nouveau, non pas selon la chair cette fois, mais selon l'Esprit : de Dieu, redevenir semblable à ce que étions petits enfants, Matthieu 18 :
"Jésus, ayant appelé un petit enfant, le plaça au milieu d'eux, et dit:
Je vous le dis en vérité, si vous ne vous convertissez et si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n'entrerez pas dans le royaume des cieux. C'est pourquoi, quiconque
se rendra humble comme ce petit enfant sera le plus grand dans le royaume des cieux".
Et le Royaume des cieux, il est à l'intérieur de nous, en nous, dans notre coeur. La conversion, c'est par elle que nous sommes rendus capables de se dépouiller du personnage qui est orgueilleux, de l'homme ancien, pour naître de nouveau de Dieu, l'homme nouveau qui se revêt de Christ, humble comme les petits enfants.
C'est cela la volonté de Dieu : que nous ayons la vie éternelle, et nous l'avons lorsque Christ vit en nous, en Esprit et en vérité, parce que ce jour là, nous avons connu Dieu et celui qu'il a envoyé, Jésus-Christ, Jean 17, 1 à 3 :
"Père, l'heure est venue! Glorifie ton Fils, afin que ton Fils te glorifie, selon que tu lui as donné pouvoir sur toute chair, afin qu'il accorde la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés.
Or, la vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ".
Je reconnais donc un frère en ce qu'il a reçu le même Esprit que j'ai reçu : l'Esprit de Christ qui vit en lui, et que nous nous exprimons donc selon cet Esprit.
Nous sommes dans un temps où Dieu met à l'épreuve l'amour contenu dans les coeurs afin que sa grâce soit sur eux, le temps de démontrer que nous avons la foi vivante: avec les migrants qui arrivent de partout, dans les pays qui peuvent les accueillir parce qu'ils en ont les moyens, et que nous pouvons nous-mêmes aider en leur faisant bon accueil, lui montrant donc que nous aimons ainsi notre prochain, quel qu'il soit, comme nous-mêmes. C'est donc l'heure de dépouiller le personnage, d'y renoncer, et de retrouver ce coeur capable de le faire par l'amour de Dieu en lui à l'origine, avant le personnage.