gzabirji a écrit : ↑13 nov.22, 03:10
Merci pour la référence de Romains 12.
Pour l'histoire du personnage, et l'emploi que nous faisons toi et moi se ce terme, je pense que c'est parce que nous n'en avons pas la même définition. Je vais donc essayer de préciser le sens que je donne à ce terme. C'est donc "ma" définition, et c'est juste pour qu'on sache de quoi je parle lorsque c'est moi qui emploie ce terme. De mon point de vue, donc, le personnage est composé essentiellement d'un corps physique et d'un mental, comme je l'ai déjà écrit aussi clairement.
Pourquoi est-ce que j'inclus le corps physique dans le personnage ? Il y a plusieurs manières de répondre à cette question, mais je choisis ici une réponse "chrétienne" :
Tu sais déjà que notre corps physique actuel est voué à être transformé en corps glorieux, certains disent "corps spirituel" (pourquoi pas ?). Mais bien que l'Esprit soit venu faire sa demeure en nous, nous constatons que nous possédons toujours notre corps de chair, parfois à regret pour ceux qui en souffrent. Je crois que c'est notre bien-aimé frère Paul qui évoque son envie de plus avoir à supporter son corps (référence ?).
En somme, j'inclus dans le "personnage" tout ce qui nous concerne individuellement et qui est amené à disparaître : essentiellement notre mental, et notre corps physique.
Même en étant habités de l'Esprit, notre mental et notre corps ne sont pas fondamentalement transformés. La différence, c'est que désormais nous "consacrons" notre mental et notre corps au service du Seigneur. Nous les utilisons comme des outils au service de la vie. Je crois que c'est encore une fois notre cher frère Paul qui disait qu'il amenait son corps "comme un esclave" (référence ?), c'est tout à fait ça.
Par conséquent, toujours de mon propre point de vue, nous disposons toujours aujourd'hui de notre personnage, à savoir essentiellement notre corps physique et notre mental, mais par contre nous ne laissons plus notre personnage diriger notre vie. Nous le remettons entièrement entre les mains du Seigneur.
Voilà pour la petite explication. Si quoi que ce soit t'interroge, ma sœur bien-aimée, n'hésite surtout pas à demander des précisions.
Je conçois bien le personnage comme tu le conçois et je suis d'accord avec ta définition, résumée par ce que j'ai mis en gras dans ton propre message
Lorsque je suis arrivée sur ce forum, en Août dernier, j'ai reconnu publiquement que le mental de mon personnage n'avait pas totalement disparu, dans ce message que j'adressais face aux accusations de d6p7, et grâce à ses accusations et ses reproches, tout ce dont j'ai dû me défendre, j'ai progressé à pas de géant pour sa disparition, le voyant disparaitre de plus en plus en peu de temps. Je cite le message en question ici et je mets en gras le paragraphe qui le reconnait publiquement :
SophiaSofia a écrit : ↑28 août22, 05:29
Je lis ce qui est écrit, d6p7 a écrit me concernant : "
Encore une qui voit le mal là où il n'est pas, et si vous voyez le mal où il n'est pas, c'est que le mal est en vous", donc oui, concernant Pollux c'est une mise en garde de sa part, mais le concernant lui, je ne me trompe pas, cela ne ressemble en rien à une mise en garde puisqu'il m'accuse de voir le mal où il n'est pas, déclarant donc que le mal est en moi (genre "accusée, levez-vous, défendez-vous") et tout cela, alors que je viens d'arriver sur ce forum, que je ne connais donc pas Prisca ni aucun autre ici d'ailleurs, et que personne ne me connaît.
Je ne vais pas lire tout le forum pour savoir quel
esprit anime les participants, je le verrai au fur et à mesure que je les lirai.
Concernant Pollux il n'y a donc pas de problème, te concernant il en va de même, je comprends que vous vouliez mettre en garde et je vous en remercie, de même que d6p7 si c'était le cas le concernant (bien que ce ne soit pas en offensant les gens qu'il y parviendra d'autant plus qu'il persiste), mais ne vous inquiétez pas, je le verrai, j'ai déjà recadré dans un autre sujet concernant la grande apostasie, elle n'est pas à venir dans le futur, elle a commencé lors du concile de Nicée, et même avant, parmi tous ceux qui s'écartaient de la doctrine de Christ, ceux auxquels Paul disait qu'ils supportaient fort bien un autre évangile et un autre
esprit que ceux qui leur avaient été annoncés.
Je suis libre en Christ, mais je ne poste rien d'important qui n'ait reçu son approbation, sinon je modifie avant d'envoyer au besoin. Je le ferai jusqu'à ce que je sois parfaitement un seul Esprit avec le Seigneur. Je sais que je suis attachée à lui, mais je sais aussi que ne j'ai pas perdu la fâcheuse habitude de penser par moi-même, et je travaille ardemment pour que cela disparaisse car seul ce qu'il dit Lui est important.
J'aurais donc aimé que d'autres viennent participer et témoigner mais dans le sujet, même si je conçois que des débordements sont toujours possibles.
Ajout : je ne suis pas du genre à croire béatement tout ce qui se dit : soit cela vient de l'Esprit de Dieu et j'approuve, soit cela vient de
l'esprit du monde et je désapprouve.
Je n'emploie pas le mot mental comme toi, cependant en écrivant :
jusqu'à ce que je sois parfaitement un seul Esprit avec le Seigneur, je reconnais que mon propre esprit, le mental de mon personnage, agit encore. En écrivant :
je sais aussi que ne j'ai pas perdu la fâcheuse habitude de penser par moi-même, je reconnais donc qu'il m'arrive de penser par moi-même, c'est à dire le mental de mon personnage.
Quand je parle d'esprit, je parle du mental sauf quand je lui mets la majuscule, indiquant qu'il s'agit de l'Esprit de Christ. Quand je parle d'esprit du monde, je parle du mental, j'emploie aussi parfois esprit de l'erreur = mental. Je fais ceci pour employer les termes des premiers apôtres, il va de soi qu'employer le mot mental à la place du mot esprit sans la majuscule, l'esprit qui désigne l'esprit du monde ou l'esprit de l'erreur, me convient très bien, pour m'adapter à ton langage et uniformiser ce que nous écrivons l'un et l'autre.
Le mental est donc ce qui disparait en premier, nous l'utilisons ensuite en tant que mémoire de notre vie avant notre naissance de nouveau, il ne disparait donc pas totalement mais il n'est plus agissant le premier lorsque nous sommes parvenus à ne faire qu'un seul Esprit avec le Seigneur, sauf bien sûr si nous le ressortons pour l'utiliser comme je l'ai fait hier pour répondre à ton énigme, sinon, la première pensée qui nous vient, c'est celle de Christ en nous, celle qui vient directement de notre coeur. Comme l'a dit Jésus : le Père est plus grand que moi, nous disons donc : le Christ est plus grand que moi, nous lui laissons donc la place libre, nous le laissons devenir puis être notre première pensée.
C'est en cherchant à vouloir trouver d'autres pensées que le mental ressurgit, comme l'erreur que j'ai faite avec d6p7 : la puce m'avait été mise à l'oreille, et je n'en ai pas tenu compte, alors que j'ai pensé quelque chose comme : méfie toi, celui qui voit le mal en toi n'a pas de bonnes pensées envers toi.
Donc le corps est ce qui disparaitra en dernier, non pas disparaitre non plus totalement, puisque changé en un instant, à la dernière trompette. J'aimerais aussi comme Paul ne plus être dans ce corps, mais je patiente, cela sera fait en son temps, c'est bien Paul qui emploie le terme de "corps spirituel", d'où son emploi par moi-même, aux Corinthiens en 15 : 42 "Ainsi en est-il de la résurrection des morts. Le corps est semé corruptible; il ressuscite incorruptible; il est semé méprisable, il ressuscite glorieux; il est semé infirme, il ressuscite plein de force; il est semé corps animal, il ressuscite corps
spirituel. S'il y a un corps animal, il y a aussi un corps
spirituel".
Je prends conscience que l'Evangile de Dieu est gravé dans mon coeur, je l'ai comme écrit dans ma mémoire, et je glorifie Dieu de l'avoir voulu et fait ainsi, car c'est la Parole de Dieu, Jésus-Christ, qui est ainsi gravée dans mon coeur, écrite dans ma mémoire.
2 Corinthiens 5 : 6 "Nous sommes donc toujours pleins de confiance, et nous savons qu'en demeurant dans ce corps nous demeurons loin du Seigneur- car nous marchons par la foi et non par la vue, nous sommes pleins de confiance,
et nous aimons mieux quitter ce corps et demeurer auprès du Seigneur. C'est pour cela aussi que nous nous efforçons de lui être agréables, soit que nous demeurions dans ce corps, soit que nous le quittions".
Il va de soi qu'en disant "loin du Seigneur", il entend par là, là où il est physiquement, dans son corps glorieux, céleste, puisque plus loin, il écrit : " 16 Ainsi, dès maintenant, nous ne connaissons personne selon la chair; et si nous avons connu Christ selon la chair, maintenant nous ne le connaissons plus de cette manière.
Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées; voici, toutes choses sont devenues nouvelles".
Si quelqu'un est en Christ : en Esprit, l'Esprit de Christ qui est l'Esprit de Dieu.
Paul rend témoignage de son propre parcours, son chemin, sa course comme il l'a nommé. Si donc nous pouvons lire qu'il a été esclave de Christ, nous pouvons aussi lire que lorsque Christ a été formé en lui, manifesté, disant "
ce n'est plus moi qui vit, c'est Christ qui vit en moi", il a ensuite témoigné pour tous ceux qui vivent en Christ et l'ont revêtu, ceci, Galates 3 : "26 car vous êtes tous fils de Dieu par la foi dans le Christ Jésus. Car vous tous qui avez été baptisés pour Christ, vous avez revêtu Christ: il n'y a ni Juif, ni Grec; il n'y a
ni esclave, ni homme libre ; il n'y a ni mâle, ni femelle: car vous tous, vous êtes un dans le Christ Jésus. Or si vous êtes de Christ, vous êtes donc la semence d'Abraham, héritiers selon la promesse".
En écrivant "ni esclave, ni homme libre", il signifie que nous ne sommes plus esclaves, sans être cependant libres non plus, tant que nous vivons toujours dans ce corps mortel, qui peut apparaître comme une prison pour certains, une cage pour d'autres, une enveloppe à disparaitre pour ma part, dans laquelle je ne me déclare ni esclave ni libre, ni Juive ni Grecque, ni mâle ni femelle à cause de Christ en moi, revêtue de Lui.
Quant à : "
Nous le remettons entièrement entre les mains du Seigneur", oui, pleinement, je lui ai tout donné pour qu'il en fasse ce qu'il veut puisque lui appartenant, esprit, corps et âme, il y a bien des années, c'est l'unique voie pour qu'il en fasse ce qu'il en veut, de mon personnage, physique et mental.
Voilà mon bien cher Gzab, n'hésite pas non plus, si quelque chose t'interroge, à me demander des précisions
Ajouté 16 minutes 23 secondes après :
gzabirji a écrit : ↑13 nov.22, 03:32
C'est très possible et dans ce cas je te présente mes excuses. Je n'ai pas eu tous les éléments sous les yeux, et quelque part, ce qu'il s'est passé entre vous deux ne me regarde pas. Ce point-là étant réglé (enfin j'espère), y a-t-il autre chose ?
Je rebondis sur ta réponse à d6p7, pour te dire que tu as maintenant tous les éléments sous les yeux en ayant ma réponse ci-dessus concernant le mal vu en moi de la part de d6p7 (et tu peux consulter les entiers messages puisqu'il a mis le lien), et tu as pu voir le motif du désaccord de la page 28 à la page 31 dans le topic que je t'ai indiqué précédemment, désaccord qui sera maintenu tant qu'il ne confessera pas que Jésus-Christ est Dieu venu lui-même en chair parmi les hommes, Dieu avec nous, pour les sauver, qu'avant qu'Abraham soit, il est.
Car si Jésus-Christ n'était pas Dieu en personne, comme pourrions-nous dire avoir Christ en nous ? Nous pouvons le dire parce que recevant l'Esprit de Christ, nous recevons l'Esprit de Dieu, un seul Esprit, nous ne recevons pas l'Esprit du Fils et l'Esprit du Père, mais un seul, ainsi connaissons nous Dieu.
C'est une excellente leçon pour moi, car à vouloir toujours voir le bon chez l'autre, même lorsqu'il voit du mal, n'est pas forcément bon, et j'en ai eu la parfaite démonstration.
Ce point est réglé pour ma part, et je vais donc à nouveau passer mon chemin comme si je ne le voyais pas, de même que pour Prisca, qui m'interpelle pour pouvoir aller dire ensuite quand je réponds au sus nommé, que j'aime polémiquer. Il est donc juste et bon que j'agisse ainsi.