N'importe qui d'un tant soit peu intelligent, comprend parfaitement que ce qui « existe en puissance », n'est pas réalisé. Est virtuel. C'est exactement le propos d'Aristote.
a écrit :Le virtuel est ce qui existe en puissance et non, en effet, de manière concrète, mais il agit par l'actualisation. https://fr.wikipedia.org/wiki/Virtuel
Virtuel = Potentiel.
a écrit :Gilles Deleuze précise que le virtuel ne s'oppose pas au réel mais à l'actuel (ce qui existe dans le concret), alors que le réel s'oppose quant à lui au possible. Le possible est déjà défini, déterminé, c'est un réel latent auquel il ne manque que l'actualisation. Pour reprendre un exemple régulièrement cité, « l'arbre est virtuellement présent dans la graine », l’arbre est présent dans la graine et il constitue son actualisation ».
Si l'arbre est virtuellement présent dans la graine, c'est qu'il n'est pas réalisé. Quand on voit une graine, on ne voit pas un arbre.
Donc, garde tes cours de sophisme. Je sais encore lire et analyser un texte.
Re: Le principe créateur
Posté : 09 juil.19, 10:46
par J'm'interroge
MonstreLePuissant a écrit : ↑09 juil.19, 09:56
...ce qui « existe en puissance », n'est pas réalisé. Est virtuel. C'est exactement le propos d'Aristote.
Ce qui existe en puissance existe pourtant bien en tant que tel.
MonstreLePuissant a écrit : ↑09 juil.19, 09:56
« l'arbre est virtuellement présent dans la graine », l’arbre est présent dans la graine et il constitue son actualisation ».
Non, la potentialité de l'arbre n'est pas dans la graine. Pas du tout. La potentialité de l'arbre est juste liée à celle de la graine.
Question : à quel moment précis l'arbre devient-il une "actualisation" ?
MonstreLePuissant a écrit : ↑09 juil.19, 09:56
Quand on voit une graine, on ne voit pas un arbre.
Quand on voit une graine ou un arbre, c'est parce que voir une graine ou un arbre sont des potentialités qui existent comme telles.
Re: Le principe créateur
Posté : 09 juil.19, 10:46
par Gérard C. Endrifel
MonstreLePuissant a écrit : ↑09 juil.19, 09:56
N'importe qui d'un tant soit peu intelligent, comprend parfaitement que
=> Sophisme
Je n'ai pas lu la suite de votre message, vous devinerez aisément pourquoi (ou si ce n'est pas vous, d'autres le feront). Maintenant, je préciserais tout de même qu'à aucun moment je n'ai dit que vous aviez tort, je vous ai simplement fait remarquer que d'affirmer que la potentialité ne concerne QUE le non réalisé était réducteur, et un tantinet naïf car la potentialité concerne AUSSI le réalisé. Il y a deux sens au mot " potentialité ", un qui touche au réalisé, et un autre qui touche au non réalisé. Seulement le problème, c'est que comme à votre habitude, vous tenez absolument à enfermer les mots dans un unique sens, le seul que vous connaissez, et à rejeter tous les autres, même avec tous les dicos du monde sous le nez. Il est dans notre nature de restreindre les mots dans les sens que nous leur connaissons, mais s'en est une autre de s'enfermer et de demeurer totalement hermétique à tout, y compris à la raison et au bon sens, comme vous l'êtes. C'est pourquoi dans votre cas je parle de sophisme et non de paralogisme. Vous ne faites pas d'erreurs involontaires de raisonnement, vous choisissez de les faire parce que vous tenez absolument à avoir raison. Quitte à être complètement ridicule.
Il est évident que vous avez une compréhension - autant qu'une connaissance - limitée de ce qu'englobe précisément la potentialité et que vous refusez obstinément de repousser ces limites que vous vous imposez, et bien restez donc dans vos limitations.
_____________________________
POTENTIALITÉ, subst. fém. A. − PHILOS. Caractère de ce qui est potentiel, qualité de ce qui existe en puissance. B. − BIOL., PSYCHOL. Qualité, chose potentielle. Synon. possibilité, virtualité.
1. BIOL. ,,Ensemble des diverses réalisations que peut manifester un caractère, une cellule, un territoire embryonnaire, un organe, suivant les conditions naturelles ou expérimentales``.
2. PSYCHOL. Aptitude qui ne s'est pas manifestée ou développée chez le sujet, faute d'occasion ou le plus souvent en raison d'un interdit, d'une situation conflictuelle ou d'une situation traumatisante
J'm'interroge a écrit : ↑09 juil.19, 10:46
Ce qui existe en puissance existe pourtant bien en tant que tel.
d'une certaine manière : la maison réalisée existait en puissance d'être dans son plan, schèma.
Grammaticalement, l'accompli est représenté par la maison et l'inaccompli par le plan.
Re: Le principe créateur
Posté : 10 juil.19, 20:47
par J'm'interroge
J'm'interroge a écrit : ↑09 juil.19, 10:46
Ce qui existe en puissance existe pourtant bien en tant que tel.
l_leo a écrit : ↑09 juil.19, 23:07d'une certaine manière : la maison réalisée existait en puissance d'être dans son plan, schèma.
Grammaticalement, l'accompli est représenté par la maison et l'inaccompli par le plan.
C'est une erreur.
Si tu avais une maison tu saurais qu'il y a toujours des travaux.
Re: Le principe créateur
Posté : 10 juil.19, 22:23
par l_leo
Gérard C. Endrifel a écrit : ↑09 juil.19, 10:46
Il y a deux sens au mot " potentialité ", un qui touche au réalisé, et un autre qui touche au non réalisé.
_____________________________
POTENTIALITÉ, subst. fém. A. − PHILOS. Caractère de ce qui est potentiel, qualité de ce qui existe en puissance. B. − BIOL., PSYCHOL. Qualité, chose potentielle. Synon. possibilité, virtualité.
1. BIOL. ,,Ensemble des diverses réalisations que peut manifester un caractère, une cellule, un territoire embryonnaire, un organe, suivant les conditions naturelles ou expérimentales``.
2. PSYCHOL. Aptitude qui ne s'est pas manifestée ou développée chez le sujet, faute d'occasion ou le plus souvent en raison d'un interdit, d'une situation conflictuelle ou d'une situation traumatisante
Bonjour,
La Genese en écriture hébraïque ne semble retenir au premier abord que le premier sens.
En effet le terme Principe (In principio) écrit בראשית , BRAShITh contient dans sa première partie BRA, le terme fils. Habituellement, fils s'écrit BN final, mais il s'agit d'un fils de sang, de chair, une prolongation d'un père. BRA, est considéré comme étant un fils en principe, en puissance d'être.
Le verset 1, chap.1, après BRAShITh , écrit , BRA, traduit généralement par créa.
Ici, l'idée de puissance tient au א Aleph final, A final. Quant avec B, il s'agit de l'idée d'intérieur, une matrice.
Le A final, indique un achèvement, une réalisation, un aboutissement non tangible dans créa.
La création s'effectue donc ainsi: BRAShITh, BRA final, BN final.
Re: Le principe créateur
Posté : 10 juil.19, 22:43
par J'm'interroge
l_leo a écrit : ↑10 juil.19, 22:23
Bonjour,
La Genese en écriture hébraïque ne semble retenir au premier abord que le premier sens.
En effet le terme Principe (In principio) écrit בראשית , BRAShITh contient dans sa première partie BRA, le terme fils. Habituellement, fils s'écrit BRN final, mais il s'agit d'un fils de sang, de chair, une prolongation d'un père. BRA, est considéré comme étant un fils en principe, en puissance d'être.
Le verset 1, chap.1, après BRAShITh , écrit , BRA, traduit généralement par créa.
Ici, l'idée de puissance tient au א Aleph final, A final. Quant avec B, il s'agit de l'idée d'intérieur, une matrice.
Le A final, indique un achèvement, une réalisation, un aboutissement non tangible dans créa.
La création s'effectue donc ainsi: BRAShITh, BRA final, BRN final.
Bonjour l_leo
Je n'ai strictement rien compris à ton propos.
Re: Le principe créateur
Posté : 11 juil.19, 01:56
par l_leo
J'm'interroge a écrit : ↑10 juil.19, 22:43
Bonjour l_leo
Je n'ai strictement rien compris à ton propos.
La progression de l'idée de fils recouvre celle de progression vers ce qui est, les choses en général, ce qui est palpable.
Re: Le principe créateur
Posté : 11 juil.19, 02:05
par J'm'interroge
l_leo a écrit : ↑11 juil.19, 01:56
La progression de l'idée de fils recouvre celle de progression vers ce qui est, les choses en général, ce qui est palpable.
Ce qui est ce n'est pas ce qui est "palpable", car ce qui est palpable c'est une partie de ce qui apparaît. Ce qui est c'est quoi ? Selon moi c'est ce qui est en soi. Or, ce qui est en soi n'existe qu'en interdépendance. Or, les liens logiques que nous faisons à travers notre discours sur l'apparaître entre ce qui nous apparaît ne s'expliquent, ne sont possibles, que si de tels liens, au moins isomorphiquement parlant, existent en soi.
Non, la potentialité de l'arbre n'est pas dans la graine. Pas du tout. La potentialité de l'arbre est juste liée à celle de la graine.
Question : à quel moment précis l'arbre devient-il une "actualisation" ?
Quand on voit une graine ou un arbre, c'est parce que voir une graine ou un arbre sont des potentialités qui existent comme telles.
Mais, ce qu'il ne faut lire. Toute graine a en elle le potentiel de devenir, ce qu'elle contient, si elle passe toute les étapes de croissance.
Hallucinant! Par chez-nous, une graine est un potentiel; un arbre est une graine accomplit.
Pour répondre à la question, incomplète, disons le. Elle devrait se terminer par "... d'une graine?". Par rigueur avec les faits observés; vous ne trouverez jamais un arbre formé et mature; sans qu'il ne fût une graine au préalable et que l'environnement dans laquelle cette graine tomba au sol favorisa sa croissance. Non, mais, faut être déconnecté de la réalité et aveuglé par l'inculture pour affirmer pareille chose.
Le principe de base de création et de procréation.
Non, la potentialité de l'arbre n'est pas dans la graine. Pas du tout. La potentialité de l'arbre est juste liée à celle de la graine.
Question : à quel moment précis l'arbre devient-il une "actualisation" ?
Quand on voit une graine ou un arbre, c'est parce que voir une graine ou un arbre sont des potentialités qui existent comme telles.
JPG a écrit : ↑11 juil.19, 12:49
Mais, ce qu'il ne faut lire. Toute graine a en elle le potentiel de devenir, ce qu'elle contient, si elle passe toute les étapes de croissance.
L'expression "le potentiel de devenir" ne veut rien dire. Un potentiel ne devient pas.
Donc non : toute graine n'a pas "le potentiel de devenir" un arbre.
Et même qu'une graine n'est jamais un arbre potentiel comme déjà expliqué. Une graine n'est ni un arbre, ni un arbre potentiel.
La seule chose sensée que l'on puisse poser c'est que le potentiel de l'arbre est lié à celui d'une graine, mais pas que. Pour qu'une graine donne un arbre il faut tout un univers et infiniment plus que ça même.
C'est ce qu'on peut dire en bonne logique et dialectique.
JPG a écrit : ↑11 juil.19, 12:49
Hallucinant! Par chez-nous, une graine est un potentiel; un arbre est une graine accomplit.
Une graine est un potentiel oui, elle est même à elle seule un ensemble très grand de potentiels.
Mais dire qu'un arbre est une graine accomplit ne veut rien dire de très cohérent.
JPG a écrit : ↑11 juil.19, 12:49
Pour répondre à la question, incomplète, disons le. Elle devrait se terminer par "... d'une graine?".
Par rigueur avec les faits observés; vous ne trouverez jamais un arbre formé et mature; sans qu'il ne fût une graine au préalable et que l'environnement dans laquelle cette graine tomba au sol favorisa sa croissance.
Tu ne réponds pas à la question qui est :
Question : à quel moment précis l'arbre devient-il une "actualisation" ?
JPG a écrit : ↑11 juil.19, 12:49
Non, mais, faut être déconnecté de la réalité et aveuglé par l'inculture pour affirmer pareille chose.
Je ne dit pas qu'un arbre formé et mature fût une graine au préalable, je dis qu'un arbre mature et formé et la graine de départ (tout deux potentialités) sont liés dans une relation telle qu'il n'y a pas d'arbre formé et mature sans graine au préalable, hors bouturage, marcottage, rejet, etc.. et sans tout un environnement de potentialités qui dépassent de loin le cadre de notre univers visible, lui-même ensemble de potentialités.
JPG a écrit : ↑11 juil.19, 12:49
Le principe de base de création et de procréation.
Tout étant potentialités liées et en soi à la base, il n'y a nulle part la moindre création.
Re: Le principe créateur
Posté : 11 juil.19, 22:27
par prisca
toute graine n'a pas "le potentiel de devenir" un arbre.
Ben oui elle l'a si toutes les conditions sont réunies.