Re: Le principe créateur
Posté : 15 juil.19, 06:25
Bonjour J'm'interroge
Le problème Vieux chat, c'est que les mots ont de multiples définitions pas toujours cohérentes entre elles. Il faut dans ce cas, si l'on veut développer un discours cohérent, préciser le sens des mots que l'on utilise et toujours s'y tenir, pour ne pas parler d'une chose puis finalement d'une autre en employant les mêmes expressions.
Tu m'expliques ce que je sais déjà. Je suis bien d'accord. Je faisais juste remarquer que c'est une difficulté, une complication inévitable et nécessaire.
Il est évidemment impossible à deux interlocuteurs de se comprendre si le sens des mots n'est pas exactement le même pour chacun.
Sans l'avoir exprimé clairement, je voulais aussi dire ceci:
Mettons deux personnes A et B qui donnent un sens différent aux mêmes mots. Avant de pouvoir se comprendre, elles ont deux options pour adopter un sens commun et défini: soit A et B vont utiliser le sens de A, soit A et B vont utiliser le sens de B. Quel critère va déterminer le choix d'une des deux variantes? N'y a-t-il pas une certaine arrogance de la part de A s'il considère que le sens qu'il donne lui-même au mots est celui à adopter en commun? Et inversement si c'est B qui décide?
Dans notre cas tu diras que le sens des mots et même la terminologie spécifique que tu emploie définissent des concepts qui n'existent pas dans mon vocabulaire et que par conséquent la seule alternative possible est d'utiliser le tien.
Alors, n'es-tu pas d'accord parce que tes définitions ne sont pas les mêmes que les miennes ? Si oui, est-ce parce que mes définitions s'écartent trop du sens commun ? Ou enfin, est-ce parce qu'elles comporterait des incohérences logiques internes ou entre elles?
Aucune des trois questions. Je veux dire que j'avais compris que la réalité en soi ne pouvait pas désigner des choses immatérielles.
On remarquera déjà que dans les dictionnaires un même mot trouve souvent plusieurs définitions inconciliables, et parfois même contradictoires. Pour un même dictionnaire ! On parle de plusieurs sens pour un mot, car il y a autant de sens pour un mot qu'il a de définitions de ce mot.
Je le sais aussi. Je suis bien d'accord. (D'ailleurs c'est cette diversité de sens qui rendent difficiles les traductions d'une langue dans une autre).
Je n'ai pas donné des liens vers des dictionnaires comme argument d'autorité, mais pour te montrer que les sens que j'utilise ne sont pas originaux, mais généralement répandus dans la langage et la culture française, et que par conséquent il n'est pas surprenant que j'ai quelque difficulté à comprendre les tiens. Difficulté mais pas impossibilité (du moins jusqu'à présent).
Toutes ces considérations m'amèneraient à refaire mon lexique de conversion dans le but pratique de m'y référer, si tu me réponds, autrement je risque d'oublier ce que tu as défini.
Peut-être la prochaine fois s'il y en a une.
Ma thèse c'est que le mot "réalité" n'a de sens que dans est par le langage
"Dans et" ou "dans est" ?
Si c'est "dans et", il est évident que nous avons donné un sens au mots (qui peut différer d'une personne à l'autre ou d'un dictionnaire à l'autre - question déjà abordée plus haut) pour identifier ce dont on parle. Les mots ont tous un sens qui désigne par convention quelque chose, avec des mots différents dans chaque langue. Par définition les choses définies par les mots n'ont un sens que par le langage; sinon à quoi servirait le langage?
Le langage n'a rien à voir avec l'existence de la matière, il est un moyen pour les hommes d'exprimer ses pensées. La matière existe indépendamment du langage.
Est-ce que tu veux dire que l'existence de la matière dépend du langage?
D'une façon plus générale, dire que les objets de nos pensées ont une existence serait admettre l'existence de "choses" qui ne soient pas faites de matière.
Tout-à-fait. J'en arrive aussi à cette conclusion.
Enfin tu en arrives à une conclusion que je te demande depuis longtemps.
Je ne doute pas un instant que ta conclusion est l'aboutissement d'un raisonnement. Toute la question est de déterminer si ce raisonnement est correct. Etant donné qu'il est
assez complexe, on ne peut pas tout-à-fait exclure l'éventualité d'une faille ou d'un vice de logique, n'est-ce pas?
Le truc c'est que ce que tu ne comprends pas : c'est le concept physique de matière
Oui, en effet. Si je ne comprends pas ton concept de matière et que je suis pas d'accord avec ta définition des mots réalité et existence, c'est inutile d'aller plus loin dans les explications.
Pour moi la matière est constituée d'atomes ou d'ondes. Elle constitue ce qui existe. Ce qui n'est constitué par rien n'existe pas. .
Notre cerveau est une sorte de matière vivante très particulière qui a des propriétés particulières dues à des interactions physico-chimiques s'y produisant. Je suis bien entendu incapable de les expliquer. D'ailleurs, sauf méconnaissance de ma ma part, je crois que même les plus grand spécialistes en neurobiologie sont loin d'en comprendre dans le détails tous les mécanismes.
On peut schématiquement diviser ces mécanismes en les deux catégories suivantes:
- en tant que composant du système nerveux qui comprend aussi les nerfs et des récepteurs sensibles à l'environnement, le cerveau permet de percevoir des paramètres du monde extérieur (par exemple l'oeil seul sans être relié au cerveau ne permetttrait pas la vision). Cette fonction de perception n'est pas spécifique à l'homme, mais est aussi plus ou moins développée chez les autres animaux. Une huître sent quand on la touche et quand on la sort de l'eau. La preuve en est qu'elle réagit en fermant sa coquille.
Cette perception est incomplète, partielle, c'est ce que tu nommes les apparaîtres.
- il est le siège de la pensée. La pensée c'est la faculté de raisonner, la faculté d'imaginer, la capacité d'avoir des idées abstraites tout-à-fait indépendantes de nos apparaîtres.
Parmi ces idées abstraites et concepts certains nous permettent de donner des explications à nos apparaîtres, de découvrir des lois physiques, d'avoir des connaissances. C'est ce que tu appelles les formulés compris.
C'est clair que ces connaissances sont incomplètes, partielles, voire plus ou moins erronées. En effet personne ne sait tout . Je ne sait même pas si la notion de connaissance totale et absolue a un sens.
Les perceptions ainsi que la pensée de notre cerveau sont un phénomène physique réel.
Ce à quoi nous pensons (concepts divers - dragons à sept têtes - trottinette) peuvent correspondre ou non à la réalité mais ne sont pas des réalités, parce qu'elles ne sont pas constituées de matière composée d'atomes telle que je la définis.
En effet, le fait que cerveau est constitué d'une matière réelle qui a la faculté de nous rendre conscient et de penser par le fonctionnement de mécanismes physico-chimiques, n'implique pas que les objets de notre pensée soient réels.
Si j'ai bien compris les concepts de réel en soi, de cerveau en soi, de vérité en soi, d'existence en soi, etc, définissent à des "choses" qui ne sont pas faites de matière au sens où je l'entends, et donc qui ne font pas partie de la réalité.
Pour moi il n'y a qu'une réalité. Celle de la matière.
As-tu un niveau math sup ? Je peux le prouver oui.
Je suis tout-à-fait nul en maths. J'ai quitté l'enseignement secondaire à la fin de la première. Je dois donc me résigner à ce que la compréhension du monde soit accessible seulement à une élite plus instruite, sauf si on peut le comprendre par bien d'autre chemins...
Le chemin que tu m'indiques n'est pas un raisonnemment, mais des éléments de raisonnement.
Savoir que qu'une position dans l'espace ou dans le temps n'est que relative et nécessite un point ou objet de référence pour être définie et un temps de référence, n'influe pas sur nos connaissances parce que nous avons sous la main le surface du globe et des horloges banales qui servent habituellement de référence.
La nature dela matière à l'échelle subatomique ne modifie pas la nature de la matière à l'échelle marcroscopique, au contraire elle permet de mieux en comprendre certains aspects.
Nos connaissances sont imparfaites. Nous ne pouvons connaître que les apparaîtres et les formulés compris. Ce sont les la limites de notre connaissance possible de la réalité, telle que l'entends. c'est-à-dire de la matière composée d'atomes.
Connaître la nature fondamentale de l'univers est impossible par les moyens que nous avons et je ne vois pas en quoi le concept de réalité en soi nous aiderait dans cette approche puisqu'il ne concerne pas la matière telle que définie par la physique, qui constitue l'univers.
Le concept de réalité en soi = l'interdépendance de possibles en soi.
L'interdépendance de possibles en soi est un concept intéressant qui exprime et explique le fait que seulement certains objets et certaines formes prises par la matière sont possibles. Mais pour définir la réalité je ne vois pas l'intérêt de l'appeler réalité en soi puisqu'il s'agit d'un concept, d'une explication sur la matière, pas de matière.
Tu dis que la réalité en soi est un vérité conceptuelle, ce n'est pas une réalité faite de matière.
Pour le moment je pense que le réalités que nous connaissons par les apparaîtres et les formulés compris sont des éléments de la seule réalité fondamentale faite de matière, et que quand tu crois analyser les structures du réel au moyen de concepts tels que réalité en soi ou matière en soi, tu analyses en fait des structures artficiellement créées par notre esprit, qui a besoin de concepts et de catégorisation pour comprendre les choses.
La douleur du bras manquant de l'amputé
Comment cette douleur serait-elle physique ?
Une douleur perçue (quelque soit d'ailleur la douleur perçue) n'a toujours de réalité que subjective. La douleur n'existe jamais quelque part dans le corps.
L'erreur est de la dire physique. En effet, si l'on parle de douleur physique, c'est parce qu'on la localise dans une partie physique de notre corps, mais c'est bien là l'illusion que mon exemple avait pour objectif de démasquer
.
La douleur dans le bras de l'amputé est bien une douleur réellement ressentie par celui-ci,
par un mécanisme de son cerveau. Que je compare à l'ensemble manocontact-fil-voyant sur le tableau de bors d'une voiture. Le voyant s'allume réellement quand la pression d'huile descend sous une certaine valeur. Quand le manocontact est détraqué , le voyant reste allumé en permance et n'indique pas la réalité. Quand le système nerveux est incomplet (nerf coupé à l'amputation), il est détraqué et le signal de douleur ne correspond plus à une réalité. Preuve que quelquefois les perceptions/apparaîtres peuvent nous induire en erreur.
Le problème Vieux chat, c'est que les mots ont de multiples définitions pas toujours cohérentes entre elles. Il faut dans ce cas, si l'on veut développer un discours cohérent, préciser le sens des mots que l'on utilise et toujours s'y tenir, pour ne pas parler d'une chose puis finalement d'une autre en employant les mêmes expressions.
Tu m'expliques ce que je sais déjà. Je suis bien d'accord. Je faisais juste remarquer que c'est une difficulté, une complication inévitable et nécessaire.
Il est évidemment impossible à deux interlocuteurs de se comprendre si le sens des mots n'est pas exactement le même pour chacun.
Sans l'avoir exprimé clairement, je voulais aussi dire ceci:
Mettons deux personnes A et B qui donnent un sens différent aux mêmes mots. Avant de pouvoir se comprendre, elles ont deux options pour adopter un sens commun et défini: soit A et B vont utiliser le sens de A, soit A et B vont utiliser le sens de B. Quel critère va déterminer le choix d'une des deux variantes? N'y a-t-il pas une certaine arrogance de la part de A s'il considère que le sens qu'il donne lui-même au mots est celui à adopter en commun? Et inversement si c'est B qui décide?
Dans notre cas tu diras que le sens des mots et même la terminologie spécifique que tu emploie définissent des concepts qui n'existent pas dans mon vocabulaire et que par conséquent la seule alternative possible est d'utiliser le tien.
Alors, n'es-tu pas d'accord parce que tes définitions ne sont pas les mêmes que les miennes ? Si oui, est-ce parce que mes définitions s'écartent trop du sens commun ? Ou enfin, est-ce parce qu'elles comporterait des incohérences logiques internes ou entre elles?
Aucune des trois questions. Je veux dire que j'avais compris que la réalité en soi ne pouvait pas désigner des choses immatérielles.
On remarquera déjà que dans les dictionnaires un même mot trouve souvent plusieurs définitions inconciliables, et parfois même contradictoires. Pour un même dictionnaire ! On parle de plusieurs sens pour un mot, car il y a autant de sens pour un mot qu'il a de définitions de ce mot.
Je le sais aussi. Je suis bien d'accord. (D'ailleurs c'est cette diversité de sens qui rendent difficiles les traductions d'une langue dans une autre).
Je n'ai pas donné des liens vers des dictionnaires comme argument d'autorité, mais pour te montrer que les sens que j'utilise ne sont pas originaux, mais généralement répandus dans la langage et la culture française, et que par conséquent il n'est pas surprenant que j'ai quelque difficulté à comprendre les tiens. Difficulté mais pas impossibilité (du moins jusqu'à présent).
Toutes ces considérations m'amèneraient à refaire mon lexique de conversion dans le but pratique de m'y référer, si tu me réponds, autrement je risque d'oublier ce que tu as défini.
Peut-être la prochaine fois s'il y en a une.
Ma thèse c'est que le mot "réalité" n'a de sens que dans est par le langage
"Dans et" ou "dans est" ?
Si c'est "dans et", il est évident que nous avons donné un sens au mots (qui peut différer d'une personne à l'autre ou d'un dictionnaire à l'autre - question déjà abordée plus haut) pour identifier ce dont on parle. Les mots ont tous un sens qui désigne par convention quelque chose, avec des mots différents dans chaque langue. Par définition les choses définies par les mots n'ont un sens que par le langage; sinon à quoi servirait le langage?
Le langage n'a rien à voir avec l'existence de la matière, il est un moyen pour les hommes d'exprimer ses pensées. La matière existe indépendamment du langage.
Est-ce que tu veux dire que l'existence de la matière dépend du langage?
D'une façon plus générale, dire que les objets de nos pensées ont une existence serait admettre l'existence de "choses" qui ne soient pas faites de matière.
Tout-à-fait. J'en arrive aussi à cette conclusion.
Enfin tu en arrives à une conclusion que je te demande depuis longtemps.
Je ne doute pas un instant que ta conclusion est l'aboutissement d'un raisonnement. Toute la question est de déterminer si ce raisonnement est correct. Etant donné qu'il est
assez complexe, on ne peut pas tout-à-fait exclure l'éventualité d'une faille ou d'un vice de logique, n'est-ce pas?
Le truc c'est que ce que tu ne comprends pas : c'est le concept physique de matière
Oui, en effet. Si je ne comprends pas ton concept de matière et que je suis pas d'accord avec ta définition des mots réalité et existence, c'est inutile d'aller plus loin dans les explications.
Pour moi la matière est constituée d'atomes ou d'ondes. Elle constitue ce qui existe. Ce qui n'est constitué par rien n'existe pas. .
Notre cerveau est une sorte de matière vivante très particulière qui a des propriétés particulières dues à des interactions physico-chimiques s'y produisant. Je suis bien entendu incapable de les expliquer. D'ailleurs, sauf méconnaissance de ma ma part, je crois que même les plus grand spécialistes en neurobiologie sont loin d'en comprendre dans le détails tous les mécanismes.
On peut schématiquement diviser ces mécanismes en les deux catégories suivantes:
- en tant que composant du système nerveux qui comprend aussi les nerfs et des récepteurs sensibles à l'environnement, le cerveau permet de percevoir des paramètres du monde extérieur (par exemple l'oeil seul sans être relié au cerveau ne permetttrait pas la vision). Cette fonction de perception n'est pas spécifique à l'homme, mais est aussi plus ou moins développée chez les autres animaux. Une huître sent quand on la touche et quand on la sort de l'eau. La preuve en est qu'elle réagit en fermant sa coquille.
Cette perception est incomplète, partielle, c'est ce que tu nommes les apparaîtres.
- il est le siège de la pensée. La pensée c'est la faculté de raisonner, la faculté d'imaginer, la capacité d'avoir des idées abstraites tout-à-fait indépendantes de nos apparaîtres.
Parmi ces idées abstraites et concepts certains nous permettent de donner des explications à nos apparaîtres, de découvrir des lois physiques, d'avoir des connaissances. C'est ce que tu appelles les formulés compris.
C'est clair que ces connaissances sont incomplètes, partielles, voire plus ou moins erronées. En effet personne ne sait tout . Je ne sait même pas si la notion de connaissance totale et absolue a un sens.
Les perceptions ainsi que la pensée de notre cerveau sont un phénomène physique réel.
Ce à quoi nous pensons (concepts divers - dragons à sept têtes - trottinette) peuvent correspondre ou non à la réalité mais ne sont pas des réalités, parce qu'elles ne sont pas constituées de matière composée d'atomes telle que je la définis.
En effet, le fait que cerveau est constitué d'une matière réelle qui a la faculté de nous rendre conscient et de penser par le fonctionnement de mécanismes physico-chimiques, n'implique pas que les objets de notre pensée soient réels.
Si j'ai bien compris les concepts de réel en soi, de cerveau en soi, de vérité en soi, d'existence en soi, etc, définissent à des "choses" qui ne sont pas faites de matière au sens où je l'entends, et donc qui ne font pas partie de la réalité.
Pour moi il n'y a qu'une réalité. Celle de la matière.
As-tu un niveau math sup ? Je peux le prouver oui.
Je suis tout-à-fait nul en maths. J'ai quitté l'enseignement secondaire à la fin de la première. Je dois donc me résigner à ce que la compréhension du monde soit accessible seulement à une élite plus instruite, sauf si on peut le comprendre par bien d'autre chemins...
Le chemin que tu m'indiques n'est pas un raisonnemment, mais des éléments de raisonnement.
Savoir que qu'une position dans l'espace ou dans le temps n'est que relative et nécessite un point ou objet de référence pour être définie et un temps de référence, n'influe pas sur nos connaissances parce que nous avons sous la main le surface du globe et des horloges banales qui servent habituellement de référence.
La nature dela matière à l'échelle subatomique ne modifie pas la nature de la matière à l'échelle marcroscopique, au contraire elle permet de mieux en comprendre certains aspects.
Nos connaissances sont imparfaites. Nous ne pouvons connaître que les apparaîtres et les formulés compris. Ce sont les la limites de notre connaissance possible de la réalité, telle que l'entends. c'est-à-dire de la matière composée d'atomes.
Connaître la nature fondamentale de l'univers est impossible par les moyens que nous avons et je ne vois pas en quoi le concept de réalité en soi nous aiderait dans cette approche puisqu'il ne concerne pas la matière telle que définie par la physique, qui constitue l'univers.
Le concept de réalité en soi = l'interdépendance de possibles en soi.
L'interdépendance de possibles en soi est un concept intéressant qui exprime et explique le fait que seulement certains objets et certaines formes prises par la matière sont possibles. Mais pour définir la réalité je ne vois pas l'intérêt de l'appeler réalité en soi puisqu'il s'agit d'un concept, d'une explication sur la matière, pas de matière.
Tu dis que la réalité en soi est un vérité conceptuelle, ce n'est pas une réalité faite de matière.
Pour le moment je pense que le réalités que nous connaissons par les apparaîtres et les formulés compris sont des éléments de la seule réalité fondamentale faite de matière, et que quand tu crois analyser les structures du réel au moyen de concepts tels que réalité en soi ou matière en soi, tu analyses en fait des structures artficiellement créées par notre esprit, qui a besoin de concepts et de catégorisation pour comprendre les choses.
La douleur du bras manquant de l'amputé
Comment cette douleur serait-elle physique ?
Une douleur perçue (quelque soit d'ailleur la douleur perçue) n'a toujours de réalité que subjective. La douleur n'existe jamais quelque part dans le corps.
L'erreur est de la dire physique. En effet, si l'on parle de douleur physique, c'est parce qu'on la localise dans une partie physique de notre corps, mais c'est bien là l'illusion que mon exemple avait pour objectif de démasquer
.
La douleur dans le bras de l'amputé est bien une douleur réellement ressentie par celui-ci,
par un mécanisme de son cerveau. Que je compare à l'ensemble manocontact-fil-voyant sur le tableau de bors d'une voiture. Le voyant s'allume réellement quand la pression d'huile descend sous une certaine valeur. Quand le manocontact est détraqué , le voyant reste allumé en permance et n'indique pas la réalité. Quand le système nerveux est incomplet (nerf coupé à l'amputation), il est détraqué et le signal de douleur ne correspond plus à une réalité. Preuve que quelquefois les perceptions/apparaîtres peuvent nous induire en erreur.