Posté : 19 oct.06, 03:29
'' _Gloire sois au Père .au Fils et au Saint-Esprit ''
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Ce n’est pas un argument, c’est votre position. Ceci n’est vrai que si la Tradition est en rupture avec les Apôtres, ce qui est notre discussion.Irmeyah a écrit :Ces deux personnages sont au christianisme ce qu'étaient les Pharisiens au judaisme. Des piliers d'une Tradition humaine apostate que le Christ, un jour ou l'autre, détruit.
Une forme spirituelle solide. Un « corps spirituel », dites-vous plus loin. Quelle consistance donnez-vous à ces expressions, je n’en ai aucune idée. Elles sont contradictoires en elles-mêmes : ce qui est spirituel c’est ce qui subsiste en-dehors de la matière; le corps c’est ce qui subsiste dans la matière. On ne peut pas unir les deux. S’incarner, c’est prendre chair; c’est donc avoir un corps.Irmeyah a écrit :Il n'y a rien de surprenant ... Jésus veut prouver à ses apôtres qu'il n'est pas un "esprit", autrement dit pas un démon. EN effet, depuis le déluge, les démons ne peuvent pas s'incarner, ils ne peuvent donc pas avoir ni "chair ni os". Jésus est ici sous forme spirituelle mais solide, pour prouver la puissance de Dieu, la même qui lui avait autrefois permis de s'incarner.
Ceci est vrai concernant les heures qui séparent la mort du Christ de sa Résurrection, mais non ce qui a suivi.Irmeyah a écrit :COncernant 1 Pierre 3 : 18 :
http://perso.orange.fr/nw/1pi318.htm
J'en cite l'essentiel :
Ainsi, si Jésus est mort dans la chair, en tant qu'humain, c'est, par contre, dans l'esprit qu'il est revenu à la vie, en tant qu'être spirituel, et c'est dans cette condition qu'il est "allé prêcher même aux esprits en prison" (Traduction Œcuménique de la Bible). Il n'est pas question ici de "l'Esprit Saint", et du rôle qu'il aurait joué dans la résurrection de Jésus; mais bien plutôt de la condition dans laquelle Jésus est revenu à la vie, à savoir dans l'esprit, conformément à ce que dit Paul en 1 Corinthiens 15:45: "C'est ainsi qu'il est écrit: le premier homme Adam fut un être animal doué de vie, le dernier Adam est un être spirituel donnant la vie".(Traduction Œcuménique de la Bible).
Jésus a réellement les deux natures : humaine et divine. Il est donc par nature inférieur aux anges, et par nature égal à Dieu. Il n’y a pas là contradiction. Tous les versets qui montrent l’infériorité du Fils s’expliquent très bien par là. Il n’y a pas besoin de nier la vraie divinité du Fils de Dieu en contradiction avec plusieurs autres textes des Écritures comme vous le faites.Irmeyah a écrit :Ce discours est confus et peu crédible. Votre dernière proposition contredit totalement la première. Si Jésus a réellement été inférieur aux anges, c'est que sa nature profonde lui a permis de l'être. Or la nature de Dieu est d'être supérieur dans l'absolu et dans l'éternité à TOUT. Dieu ne peut donc pas être inférieur aux anges, en aucun moment ou aspect de son existence. Dieu est par essence supérieur à tout. Jésus, lui au contraire, est constamment présenté dans la Bible comme un être inférieur, subordonné.
Vous vous rendez ridicule. Vous savez très bien que lorsque j’emploie l’expression Fils de Dieu je l’entends au plan des personnes divines et non de leur nature.Irmeyah a écrit :... et non Dieu lui-même, CQFD, merci de confirmer.
Où ça démontré?Irmeyah a écrit :Comme déjà démontré, les anges, êtres divins, sont de même nature que Dieu le Père, sans être Dieu.
Eh bien si vous acceptez l’union de nature et la distinction des personnes, alors je ne vois pas pourquoi vous protestez contre la doctrine de la Trinité. La consubstantialité dérive directement de l’union de nature, et pour nier qu’elle en dérive nécessairement, il faut soutenir que Dieu est composé, ce qui sur le plan spéculatif est sans consistance.Irmeyah a écrit :Une telle "formulation" est-elle nécessaire au salut ? Comment se fait-il que nulle part dans la Bible elle soit expliquée ? En outre, les Témoins de Jéhovah ne nient nullement qu'il y ait union de nature et distinction de personne entre le Fils (Jésus) et le Père (Dieu).
Toute tradition humaine est dans son essence même toujours contraire à la révélation divine. Chaque page de la Bible l'affirme.Lumendelumine a écrit :Irmeyah a écrit:
Ces deux personnages sont au christianisme ce qu'étaient les Pharisiens au judaisme. Des piliers d'une Tradition humaine apostate que le Christ, un jour ou l'autre, détruit.
Ce n’est pas un argument, c’est votre position. Ceci n’est vrai que si la Tradition est en rupture avec les Apôtres, ce qui est notre discussion.
Irmeyah a écrit:
Il n'y a rien de surprenant ... Jésus veut prouver à ses apôtres qu'il n'est pas un "esprit", autrement dit pas un démon. EN effet, depuis le déluge, les démons ne peuvent pas s'incarner, ils ne peuvent donc pas avoir ni "chair ni os". Jésus est ici sous forme spirituelle mais solide, pour prouver la puissance de Dieu, la même qui lui avait autrefois permis de s'incarner.
Une forme spirituelle solide. Un « corps spirituel », dites-vous plus loin. Quelle consistance donnez-vous à ces expressions, je n’en ai aucune idée.
(Luc 22:19) 19 Il prit aussi un pain, rendit grâces, le rompit et le leur donna, en disant : “ Ceci représente mon corps qui va être donné pour vous. Continuez à faire ceci en souvenir de moi. ”Jésus n’a pas donné son corps en rançon pour la multitude,
Jésus a réellement les deux natures : humaine et divine.
Par définition Dieu est supérieur aux hommes. Jésus est un homme donc Dieu est supérieur à Jésus.Il est donc par nature inférieur aux anges, et par nature égal à Dieu.
Les anges sont aussi des personnes et sont aussi de nature divine, ils sont donc des "personnes divines". Ce terme est donc inapproprié pour désigner Dieu. Pourquoi ne pas utiliser le nom qu'il se donne lui même : YHWH, c'est à dire Jéhovah ?Irmeyah a écrit:
... et non Dieu lui-même, CQFD, merci de confirmer.
Vous vous rendez ridicule. Vous savez très bien que lorsque j’emploie l’expression Fils de Dieu je l’entends au plan des personnes divines et non de leur nature.
En Psaume 97:7, nous lisons: " Prosternez-vous devant lui, tous les dieux " (Bible de Jérusalem). La Septante met " anges " à la place de " dieux " (comparer avec Hébreux 1:6). En Psaume 8:5, nous lisons: " A peine le fis-tu moindre qu'un dieu ". Paul citera ce passage, à partir de la Septante, pour l'appliquer au Christ: " Tu l'as un moment abaissé au dessous des anges " (Hébreux 2:7; c'est moi qui souligne). Pourquoi les anges sont-ils qualifiés de " dieux "? C'est parce qu'ils sont de condition, ou de nature, divine, étant des êtres spirituels 'puissants' (selon le sens étymologique du mot 'dieu'). C'est pourquoi, en Jean 1:1, la tournure qu'emploie l'apôtre, à propos de la 'Parole', peut, à juste titre, souligner la condition ou la nature divine de Jésus, lorsqu'il se trouvait avec Dieu, au commencement, sans pour autant l'identifier à Dieu, ou en faire son égal.Irmeyah a écrit:
Comme déjà démontré, les anges, êtres divins, sont de même nature que Dieu le Père, sans être Dieu.
Où ça démontré?
La raison en est simple : nous n'avons rien contre la spéculation au sujet de Dieu, si elle se base sur la Bible, ne s'inspire pas de sources extérieures, et si elle mène pas à de l'idolatrie. Or c'est exactement le cas de la Trinité, qui est inspirée par les religions à Triade et par la théologie platonicienne, et qui de surcroit mène à de l'idolatrie (culte rendu à un être autre que Dieu : Jésus, qui était un homme).Eh bien si vous acceptez l’union de nature et la distinction des personnes, alors je ne vois pas pourquoi vous protestez contre la doctrine de la Trinité.
C'est la conception luthérienne: l'homme est radicalement incapable de faire le bien naturellement, car sa nature est entièrement corrompue, il n'y reste rien de bon.Irmeyah a écrit :Toute tradition humaine est dans son essence même toujours contraire à la révélation divine. Chaque page de la Bible l'affirme.
Le seul endroit où j'arrive à trouver cette expression dans la Bible est dans Saint Paul: “Semé corruptible, le corps ressuscite incorruptible ; semé méprisable, il ressuscite éclatant de gloire ; semé dans la faiblesse, il ressuscite plein de force ; semé corps animal, il ressuscite corps spirituel.” (1 Corinthiens 15,42-44) Or ce texte contredit votre position. En effet vous associez bien "corps spirituel" à "esprit": c'est ce qui ressort de ce texte que vous citez: "Si Jésus est ressuscité en tant qu’esprit, comme les anges, pourquoi est-il apparu dans la chair après sa résurrection ?". Mais pour Saint Paul le corps est "spirituel" en opposition à "animal" et non à "matériel". À quoi servirait-il en effet de parler de corps sans parler de matière? Nous aurons encore un corps matériel, mais doué de propriétés surnaturelles, puisque venant non pas du sol, comme pour Adam, mais de Dieu. Le mot "spirituel" employé par Paul désigne l'origine et non la nature. Cela est clair dans le contexte: "Le premier homme, tiré de la terre, est terrestre; le second vient du ciel. "Irmeyah a écrit :Celle que donne la Bible, quand il nous est dit que Jésus tantôt traverse les murs et tantôt se fait tâter les stigmates par Thomas.
Ils ont alors pris apparence physique, ce qui ne veut pas dire qu'ils avaient un vrai corps. Encore une fois, avoir un corps mais être pur esprit n'a aucun sens.Irmeyah a écrit :Pour savoir ce qu’en dit la Bible, rappelez-vous que des anges sont apparus à des hommes comme Abraham, Lot, Gédéon et les parents de Samson
Mais pourquoi Thomas aurait-il demandé à mettre ses doigts dans les stigmates de la passion, sinon qu'il pensait que si c'était vraiment le Christ, alors il avait le même corps? S'il avait voulu simplement savoir si le Christ n'était pas un esprit incapable de prendre apparence physique, il lui aurait suffit de le toucher ou de le voir manger. Mais il ne croira pas si le Christ n'a pas réellement le même corps, donc le corps avec les stigmates de la passion. C'est donc en vain que vous tentez d'écarter cette conclusion qui s'impose d'elle-même.Irmeyah a écrit :Une fois, cependant, pour dissiper les “doutes” de Thomas, Jésus prit un corps de chair qui présentait les mêmes blessures que le corps du Christ au moment de sa mort.
Tu n'as pas à essayer de sortir ce que j'ai moi-même dit hors de son contexte, je sais très bien ce que j'ai dit. Je n'ai pas dit que Jésus n'a pas donné son corps en rançon pour la multitude, mais qu'il est faux qu'il aurait seulement donné son corps, donc que l'expression "il a donné son corps en rançon pour la multitude" est insuffisante. Jésus a vraiment dit devoir "mourir", qu'il donnerait "sa vie". Si donner son corps c'est donner sa vie, alors son corps c'est vraiment lui. Et par conséquent s'il est ressuscité, s'il est revenu à la vie, alors son corps est revenu à la vie puisqu'il est son corps, comme nous sommes un corps. Ici, s'il faut accuser l'influence de la philosophie sur une doctrine, c'est bien de vous qu'il est question: de penser le corps comme une sorte d'automate au service de l'esprit, dont on pourrait se dispenser, est une conception tardive qui date de Descartes!Irmeyah a écrit : (Luc 22:19) 19 Il prit aussi un pain, rendit grâces, le rompit et le leur donna, en disant : “ Ceci représente mon corps qui va être donné pour vous. Continuez à faire ceci en souvenir de moi. ”
Donc Jésus a cessé d'être Fils de Dieu quand il est venu sur la Terre? Comment est-ce possible? Comment ne serait-on plus fils de celui dont on est le fils? Cela n'a aucun sens. Jésus est également dit Fils de Dieu et Fils de l'Homme et cela ne peut être que s'il est réellement Dieu est réellement homme.Irmeyah a écrit :Ce n'est pas ce que dit la Bible, qui appelle Jésus "theos" quand il est Parole de Dieu au ciel, mais "Fils de l'homme" quant il est sur Terre.
Donc dire qu'il était un homme signifiait seulement qu'il n'était plus de nature divine? Donc d'après vous, Jésus est dit Fils de l'Homme et Fils de Dieu, mais dans sa mission terrestre il n'est ni Fils de Dieu ni Fils de l'Homme.Irmeyah a écrit :En outre, si les rédacteurs bibliques ont fermement dit que Jésus a été un homme, c'est qu'ils voulaient dire qu'il n'était pas de nature divine, puisque qu'un homme ne peut être Dieu selon la théologie biblique.
Sur le plan des natures divine et humaine.Irmeyah a écrit :Par définition Dieu est supérieur aux hommes. Jésus est un homme donc Dieu est supérieur à Jésus.
C'est de plus en plus absurde. Les anges sont de la même nature que Dieu maintenant? Vous vous rendez compte de ce que vous dites? Si on vous suit on admet qu'ils ont la même puissance, la même gloire, la même intelligence, qu'ils sont tous supérieurs à tout ce qui existe et qu'ils sont tous identiques à leur existence et qu'ils ne font qu'un seul être non à trois mais à des millions de personnes.Irmeyah a écrit :Les anges sont aussi des personnes et sont aussi de nature divine, ils sont donc des "personnes divines".
Utilisez le nom que vous voulez, puisque apparemment c'est tout ce qui vous reste, à défaut d'un concept cohérent. Je peux mieux comprendre maintenant l'importance que vous donnez à la prononciation du tétragramme; apparemment Dieu n'est pour vous rien d'autre que ce tétragramme.Irmeyah a écrit :Pourquoi ne pas utiliser le nom qu'il se donne lui même : YHWH, c'est à dire Jéhovah ?
La formulation du dogme de la Trinité ne s'inspire pas de la philosophie comme d'une autre révélation, concurrente à la Bible: vous confondez tout et vous mettez tout en opposition à la Bible sur le même plan. La métaphysique en général n'a pas de réponse ou de révélation à apporter au sujet de la réalité; elle n'a pas de vérités, mais elle est une façon de raisonner avec exactitude, en conformité avec l'expérience, et d'éviter de dire des âneries comme "Dieu et les anges sont de même nature". La Bible n'enseigne pas la logique; mais apprendre la logique est important pour comprendre la Bible. De même mieux on maîtrise la métaphysique et mieux on comprend ce qu'implique l'enseignement du Christ et des apôtres, tout comme mieux on maîtrise sa langue et mieux on comprend tout texte écrit dans cette langue. La langue générale des hommes, c'est la raison; et même la Bible est écrite dans cette langue. On ne saurait donc placer une philosophie comme concurrente de la Bible à moins que cette philosophie soit fausse; mais vous ne voulez pas montrer que les concepts sur lesquels se basent la Trinité sont faux; vous ne voulez même pas contester qu'elle soit logique, comme les Pères l'ont montré, et comme je l'ai exposé ici. Mais si se basant sur les Écritures elle en déduit logiquement la Trinité, avec l'aide de la philosophie non comme apport étranger mais comme instrument, comme on retire un clou du mur plus facilement avec un marteau qu'avec ses doigts, alors pour éviter sa conclusion vous devez nier la raison humaine et par conséquent la Bible, puisqu'elle est écrite dans cette langue intelligible par tous.Irmeyah a écrit :La raison en est simple : nous n'avons rien contre la spéculation au sujet de Dieu, si elle se base sur la Bible, ne s'inspire pas de sources extérieures, et si elle mène pas à de l'idolatrie. Or c'est exactement le cas de la Trinité, qui est inspirée par les religions à Triade et par la théologie platonicienne, et qui de surcroit mène à de l'idolatrie.
Non ça n'a rien d'ontologique, c'est purement simplement biblique. Relisez 1 Pierre 1 : 20 et 21, notamment. Relisez aussi les nombreux épisodes où Jésus condamne les traditions pharisaiques. Il est d'ailleurs significatifs que Jésus dise si souvent "Il est écrit", bien qu'il soit lui-même le Fils de Dieu ... il ne se permet pourtant pas même de faire de la théologie ... à plus forte raison ses disciples !Lumendelumine a écrit :Irmeyah a écrit:
Toute tradition humaine est dans son essence même toujours contraire à la révélation divine. Chaque page de la Bible l'affirme.
C'est la conception luthérienne: l'homme est radicalement incapable de faire le bien naturellement, car sa nature est entièrement corrompue, il n'y reste rien de bon.
Exact : c'est la même raison qui pousse à rejeter les enseignements traditionnels catholiques (dogmes, superstitions, etc.).Vous faites grand cas des dénonciations que fait Jésus des traditions des pharisiens. Et pourtant Jésus a pris la peine de montrer en quoi ces traditions étaient mauvaises: elles s'opposaient à l'enseignement de Moïse. Il dit: "Vous délaissez l'enseignement de Moïse pour vous attacher à vos traditions." Voilà ce qui fait que ces traditions sont mauvaises: qu'on se détache de l'enseignement de Moïse pour les affirmer.
Malheureusement pour vous, Jésus semble englober dans sa condamnation toute "tradition des hommes d'autrefois", c'est à dire toute autorité traditionnelle établie par conservation historique d'une doctrine humaine.Si toute tradition humaine était mauvaise en soi, Jésus aurait dit: "Vous vous attachez à vos traditions", et cela aurait suffit. Mais il a dit "Vous délaissez la loi et les prophètes pour vous attacher à votre tradition". Ce n'est pas donc pas que toute tradition humaine est nécessairement mauvaise, mais elle est mauvaise si elle écarte de la loi et des prophètes.
C'est vrai en partie. Mais vous oubliez la foi : les écrits canoniques contiennent des lois et des prophéties où la foi reconnaît une origine divine que n'ont pas les écrits apocryphes ou dogmatiques. Ces derniers ne sont que d'origine humaine. D'ailleurs le catholicisme le reconnait. La seule différence, c'est que nous, nous refusons toute autorité doctrinale à des textes dénués d'inspiration divine.Vous l'affirmez en substance dans votre conception du sola scriptura. Pour vous le canon biblique est déterminé non pas par l'autorité de l'Église, mais par sa propre logique interne; ce qui suit cette logique, en fait partie; ce qui s'en écarte, non. Donc ce qui fait la différence entre tradition et écrit inspiré, c'est la cohérence du contenu avec les Évangiles et le reste des Écritures. Donc les écrits inspirés, c'est de la tradition cohérente; et ce que vous appelez tradition humaine, c'est de la tradition incohérente.
Vous oubliez la divinité de ces Ecrits. Pour vous ils sont des écrits purement humains, pour nous ils sont inspirés par Dieu. Confessez-vous que les deutéro-canoniques et les textes apologétiques et dogmatiques sont inspirés de Dieu ?Outre que cette conception expose le canon biblique à la faiblesse de l'intelligence humaine, elle est impuissante à clore le canon.
La nomination d'un remplaçant de Juda n'a absolument rien à voir avec la notion de succession apostolique, qui est totalement absente du NT. Il s'agit de la perfection du chiffre 12. Les 12 apôtres ont une autorité évangélique dans leur rôle de prédicateurs. Ils sont les "piliers de l'Evangile", il fallait en remplacer un. Par contre, si succession apostolique il devait y avoir, pourquoi n'y a-t-il pas aujourd'hui 12 apôtres successeurs ? Votre raisonnement ne marche pas. En outre, les lettres canoniques démontrent que dès la fin du Ier siècle l'autorité des apôtres étaient sapée par des dissidents hérétiques. Nul doute que ces dissidents ont pris la place des apôtres à leur mort. Ni Paul ni Pierre ni Jean n'indique que les apôtres auraient des successeurs invincibles, bien au contraire (1 Tim. 4 : 1; 2 Tim. 4 : 3).Je sais que vous invoquez la mort du dernier apôtre comme date limite mais ceci est arbitraire par rapport à votre définition d' "écrit inspiré". Aussi cela vous oblige à défendre mordicus qu'il n'y a pas de succession apostolique; or ceci contredit l'Écriture, puisque dans les Actes nous voyons les Apôtres instituer un nouvel apôtre pour remplacer Judas; ce qui serait impossible si le ministère apostolique ne pouvait être transmis par les Apôtres. Or ceci admis, il ne fait aucun doute que les Apôtres ont élu des successeurs et c'est ce dont témoigne toute la Tradition.
Vous mélangez tout. La résurrection de Jésus est un hapax (unique) dans ses caractéristiques spécifiques. Les autres chrétiens, morts, ne sont pas destinés à ressuciter exactement comme Jésus. Les apôtres eux-mêmes ne sont pas censés mourir puis réapparaître après la mort à leurs disciples pour ensuite monter au ciel sous leurs yeux. On est pas dans Star Wars ... Manifestement la résurrection de Jésus est atypique, en ce qui concerne ses réapparitions terrestres en tout cas. L'explication proposée est tout à fait cohérente.Irmeyah a écrit:
Celle que donne la Bible, quand il nous est dit que Jésus tantôt traverse les murs et tantôt se fait tâter les stigmates par Thomas.
Le seul endroit où j'arrive à trouver cette expression dans la Bible est dans Saint Paul: “Semé corruptible, le corps ressuscite incorruptible ; semé méprisable, il ressuscite éclatant de gloire ; semé dans la faiblesse, il ressuscite plein de force ; semé corps animal, il ressuscite corps spirituel.” (1 Corinthiens 15,42-44) Or ce texte contredit votre position. En effet vous associez bien "corps spirituel" à "esprit": c'est ce qui ressort de ce texte que vous citez: "Si Jésus est ressuscité en tant qu’esprit, comme les anges, pourquoi est-il apparu dans la chair après sa résurrection ?". Mais pour Saint Paul le corps est "spirituel" en opposition à "animal" et non à "matériel".
Pour abattre une armée assyrienne, un ange à bien dû entrer en contact avec la matière afin de l'altérer ou la détruire. Bien que spirituels, les êtres divins ont une substance visiblement faite d'énergie. Or l'énergie est convertible en matière cf. Einstein. Seul Dieu est impossible à matérialiser , car son énergie est infinie (il faudrait une matière infinie, ce qui anihilerait toute matière du réel).À quoi servirait-il en effet de parler de corps sans parler de matière?
La Bible présente des situations qui dépassent non seulement toute analyse scientifique, mais toute logique. Les réapparitions surnaturelles de Jésus en font partie. Les miracles qu'ils a accompli de même.Nous aurons encore un corps matériel, mais doué de propriétés surnaturelles, puisque venant non pas du sol, comme pour Adam, mais de Dieu. Le mot "spirituel" employé par Paul désigne l'origine et non la nature. Cela est clair dans le contexte: "Le premier homme, tiré de la terre, est terrestre; le second vient du ciel. "
Ce serait une contradiction s'il désignait la nature, et tu ne le déments pas: ce qui est spirituel n'est pas matériel, ce qui est matériel n'est pas spirituel. L'expression "corps spirituel", si spirituel désigne la nature, est contradictoire en elle-même.
Certainement pas. Jésus est un homme or un homme est une créature donc Jésus est une créature. L'unique-engendré a accepté d'être rabaissé au rang de créature (Hébreux 2 : 9). C'est par ses oeuvres et ses qualités qu'il s'est révélé Fils de Dieu, Unique-engendré (état qu'il a retrouvé dans sa gloire céleste de Roi).Par ailleurs dans ce texte issu probablement de la tour de garde on voit bien l'incohérence de votre doctrine dans l'expression: "créature spirituelle " en parlant du Christ. Où est passée la doctrine de l'"Unique-Engendré?" On est revenu directement à l'arianisme.
C'est visiblement la même chose qui se passe avec les réapparitions de Jésus.Irmeyah a écrit:
Pour savoir ce qu’en dit la Bible, rappelez-vous que des anges sont apparus à des hommes comme Abraham, Lot, Gédéon et les parents de Samson
Ils ont alors pris apparence physique, ce qui ne veut pas dire qu'ils avaient un vrai corps.
Ce n'est pas son ancien corps que Jésus a montré à Thomas, car il n'a donné en rançon, il n'a pu le reprendre. Au contraire, Jésus, de par son énergie divine, s'est recréé lui-même un corps avec les mêmes stigmates que le corps dans lequel il était mort. Est-ce une supercherie dans ce cas, direz-vous ? Non, puisque Jésus a réellement senti ses mains transpercées. Il a donc le droit de reprendre une apparence semblable a celle qu'il a effectivement connue.Irmeyah a écrit:
Une fois, cependant, pour dissiper les “doutes” de Thomas, Jésus prit un corps de chair qui présentait les mêmes blessures que le corps du Christ au moment de sa mort.
Mais pourquoi Thomas aurait-il demandé à mettre ses doigts dans les stigmates de la passion, sinon qu'il pensait que si c'était vraiment le Christ, alors il avait le même corps? S'il avait voulu simplement savoir si le Christ n'était pas un esprit incapable de prendre apparence physique, il lui aurait suffit de le toucher ou de le voir manger. Mais il ne croira pas si le Christ n'a pas réellement le même corps, donc le corps avec les stigmates de la passion. C'est donc en vain que vous tentez d'écarter cette conclusion qui s'impose d'elle-même.
Descartes a eu de très bonnes idées philosophiques tout-à-fait compatible avec la religion chrétienne, et qui permettent en outre de se libérer de certaines superstitions catholiques (mais c'est un autre sujet). Cependant, vous me faites dire ce que je n'ai pas dit. Je n'ai pas dit que Jésus ne donnait que son corps. Le sacrifice de Jésus n'est pas que le don d'un corps. C'est aussi le don d'un sang. Par le pain, il signifie qu'il donne son corps matériel (solide), par son sang il signifie qu'il donne sa vie (vie=âme=sang; cf. Pentateuque). Le corps ancien de Jésus a été donné comme rançon, au côté de sa vie. On ne reprend pas une rançon déjà payée.Irmeyah a écrit:
LumendeLumine a écrit:
Jésus n’a pas donné son corps en rançon pour la multitude,
(Luc 22:19) 19 Il prit aussi un pain, rendit grâces, le rompit et le leur donna, en disant : “ Ceci représente mon corps qui va être donné pour vous. Continuez à faire ceci en souvenir de moi. ”
Tu n'as pas à essayer de sortir ce que j'ai moi-même dit hors de son contexte, je sais très bien ce que j'ai dit. Je n'ai pas dit que Jésus n'a pas donné son corps en rançon pour la multitude, mais qu'il est faux qu'il aurait seulement donné son corps, donc que l'expression "il a donné son corps en rançon pour la multitude" est insuffisante. Jésus a vraiment dit devoir "mourir", qu'il donnerait "sa vie". Si donner son corps c'est donner sa vie, alors son corps c'est vraiment lui. Et par conséquent s'il est ressuscité, s'il est revenu à la vie, alors son corps est revenu à la vie puisqu'il est son corps, comme nous sommes un corps. Ici, s'il faut accuser l'influence de la philosophie sur une doctrine, c'est bien de vous qu'il est question: de penser le corps comme une sorte d'automate au service de l'esprit, dont on pourrait se dispenser, est une conception tardive qui date de Descartes!
Ce n'est pas ce que j'ai dit ... Il a perdu la nature divine qu'il avait sous forme de Verbe de Dieu. En tant qu'homme, c'est par son ministère terrestre que Jésus est redevenu Fils de Dieu avoué (cf. baptême, colombe, etc.).Irmeyah a écrit:
Ce n'est pas ce que dit la Bible, qui appelle Jésus "theos" quand il est Parole de Dieu au ciel, mais "Fils de l'homme" quant il est sur Terre.
Donc Jésus a cessé d'être Fils de Dieu quand il est venu sur la Terre?
Que Jésus soit d'origine divine et pourtant un homme ne nécessite pas cette bi-substantialité. L'incarnation de Jésus est un changement de substance. Sa divinité est :Comment est-ce possible? Comment ne serait-on plus fils de celui dont on est le fils? Cela n'a aucun sens. Jésus est également dit Fils de Dieu et Fils de l'Homme et cela ne peut être que s'il est réellement Dieu est réellement homme.
Jésus a consacré sa vie à démontrer qu'on pouvait être FIls de Dieu sans être d'origine divine. Quittez un peu les ratiocinations théologiques pour comprendre en profondeur la puissance morale et spirituelle que contient l'Evangile. Ce n'est pas un traité sur la nature de Dieu, ni sur la nature humaine d'ailleurs. C'est le récit d'un Homme qui s'est révélé digne d'être à la droite de Dieu, d'être le Fils de Dieu, un récit exemplaire avant tout.Irmeyah a écrit:
En outre, si les rédacteurs bibliques ont fermement dit que Jésus a été un homme, c'est qu'ils voulaient dire qu'il n'était pas de nature divine, puisque qu'un homme ne peut être Dieu selon la théologie biblique.
Donc dire qu'il était un homme signifiait seulement qu'il n'était plus de nature divine? Donc d'après vous, Jésus est dit Fils de l'Homme et Fils de Dieu, mais dans sa mission terrestre il n'est ni Fils de Dieu ni Fils de l'Homme.
Nous sommes donc d'accord : DIeu est supérieur à Jésus, Son Fils.Irmeyah a écrit:
Par définition Dieu est supérieur aux hommes. Jésus est un homme donc Dieu est supérieur à Jésus.
Sur le plan des natures divine et humaine.
C'est peut-être ce que signifie "Elohim" (pluriel), ainsi que "YHWH Zevaoth" ("Dieu des armées" = Dieu constitué par des armées). Je pense que dans la sphère divine la notion de personnalité et d'individualité n'est pas la même que dans la sphère humaine. J'ai l'intime sentiment (en accord avec la Bible d'ailleurs) que les être divins auraient les mêmes relations que les cellules d'un corps. Tantôt partageant la même substance, tantôt séparées, mais toujours unies. L'important concernant le culte rendu, c'est qu'il est adressé à YHWH selon l'AT, et au Père selon le NT. Il est la source de tout, le principe originel, le Divin qui englobe les autres et les dirige.Irmeyah a écrit:
Les anges sont aussi des personnes et sont aussi de nature divine, ils sont donc des "personnes divines".
C'est de plus en plus absurde. Les anges sont de la même nature que Dieu maintenant? Vous vous rendez compte de ce que vous dites? Si on vous suit on admet qu'ils ont la même puissance, la même gloire, la même intelligence, qu'ils sont tous supérieurs à tout ce qui existe et qu'ils sont tous identiques à leur existence et qu'ils ne font qu'un seul être non à trois mais à des millions de personnes.
Si j'étais mesquin, je vous enverrai mon CV et vous devriez en rougir, car j'ai fait pas mal de philosophie. Seulement, je suis resté près de la vérité biblique. Ce qui est sûr c'est que le mot de nature, ou tout mot humain est incapable de définir Dieu. Cette manie de vouloir définir la divinité avec des mots humains à l'aide de raisonnements pseudo-rationnels est venue à cause de l'oubli du nom même de Dieu depuis les superstitions rabbiniques qui ont effacé YHWH du texte biblique. Privé de ce qui définissait Dieu (son Nom), les chrétiens post-apostoliques méconnaissant l'hébreux ont puisé dans le platonisme pour se refaire un Dieu à leur sauce, un Dieu qui n'avait plus rien à voir avec le Dieu de la Bible, qui est par définition indéfinissable, mais nommé : Jéhovah.Pour ce qui est de votre copié-collé de "démonstration" que les anges soient de nature divine, il est complètement à côté de la plaque. Je sais fort bien que dans la Bible des êtres spirituels puissants sont appelés "dieux", ce n'est pas à démontrer. Ce qui est à démontrer c'est qu'ils sont de nature divine, donc de la même nature que Dieu, ce qui n'a aucun sens dès qu'on comprend ce que signifie ce terme: nature. Mais vous n'étudiez pas assez la philosophie et donc vous êtes incapable de donner sens aux termes que vous employez.
Je me permettrai d'affirmer que c'est précisément ce que je fais. Et votre colère manifeste votre convulsion impuissante devant l'incapacité de vos dogmes platoniciens à accéder à la nature de Dieu (qui est bien évidemment au dessus de toute "nature", pour quiconque a lu un peu de la Bible et qui possède 2 sous de bon sens).Continuez à déblatérer vos insanités en méprisant les philosophes comme s'ils ne disaient que des mensonges, dans votre démonisation sectaire des doctrines autres que la vôtre. Le théologie catholique est lui au moins libre de discerner ce qu'il y a de bon et de mauvais dans les différentes philosophies et de les mettre au service de la vérité.
Votre Dieu est un "concept cohérent". Grand bien vous en fasse, le mien est un Créateur plein d'amour, une personne puissante avec qui j'ai des relations, et qui a un Nom. Je préfère le mien.Irmeyah a écrit:
Pourquoi ne pas utiliser le nom qu'il se donne lui même : YHWH, c'est à dire Jéhovah ?
Utilisez le nom que vous voulez, puisque apparemment c'est tout ce qui vous reste, à défaut d'un concept cohérent.
Ce livre et ce site vous seraient utiles dans votre connaissance de Dieu (YHWH) :Laughing Je peux mieux comprendre maintenant l'importance que vous donnez à la prononciation du tétragramme; apparemment Dieu n'est pour vous rien d'autre que ce tétragramme.
Je n'ai rien contre la métaphysique, je suis moi-même métaphysicien. Par contre, le dogme de la Trinité est une véritable supercherie métaphysique. C'est ce que je constate au bout d'une longue étude de la métaphysique que j'ai faite personnellement.Lumendelumine a écrit :Irmeyah a écrit:
La raison en est simple : nous n'avons rien contre la spéculation au sujet de Dieu, si elle se base sur la Bible, ne s'inspire pas de sources extérieures, et si elle mène pas à de l'idolatrie. Or c'est exactement le cas de la Trinité, qui est inspirée par les religions à Triade et par la théologie platonicienne, et qui de surcroit mène à de l'idolatrie.
La formulation du dogme de la Trinité ne s'inspire pas de la philosophie comme d'une autre révélation, concurrente à la Bible: vous confondez tout et vous mettez tout en opposition à la Bible sur le même plan. La métaphysique en général n'a pas de réponse ou de révélation à apporter au sujet de la réalité; elle n'a pas de vérités, mais elle est une façon de raisonner avec exactitude, en conformité avec l'expérience,
Je n'ai pas dit cela. J'ai dit que les anges étaient de nature divine, ce qui n'est pas pareil.et d'éviter de dire des âneries comme "Dieu et les anges sont de même nature".
(2 Pierre 1:16) 16 Non, ce n’est pas en suivant des fables habilement inventées que nous vous avons fait connaître la puissance et la présence de notre Seigneur Jésus Christ, mais c’est en étant devenus témoins oculaires de sa magnificence.La Bible n'enseigne pas la logique; mais apprendre la logique est important pour comprendre la Bible.
Si la Bible n'est qu'un beau texte rationnel, c'est bien pour vous. Pour moi il est une Révélation inspirée de Dieu et qui dépasse radicalement toute raison humaine.De même mieux on maîtrise la métaphysique et mieux on comprend ce qu'implique l'enseignement du Christ et des apôtres, tout comme mieux on maîtrise sa langue et mieux on comprend tout texte écrit dans cette langue. La langue générale des hommes, c'est la raison; et même la Bible est écrite dans cette langue.
... Cela a déjà été fait, par moi comme par d'autres. Le concept sur lequel se base la Trinité est une insulte même à la logique (c'est pourquoi ce dogme est ridicule puisqu'il impose une rationalité qu'il viole pourtant) : Qui est homme n'est pas Dieu. Dieu n'est pas homme. Si Dieu devait être un homme, on ne serait plus dans la Religion révélée du judéo-christianisme, mais dans une religion païenne, où les dieux, effectivement, sont des triades composées, où les dieux peuvent s'incarner, etc... Pas dans la Bible.mais vous ne voulez pas montrer que les concepts sur lesquels se basent la Trinité sont faux;
vous ne voulez même pas contester qu'elle soit logique, comme les Pères l'ont montré, et comme je l'ai exposé ici.
Vous raisonnez comme si on avait besoin de déduire ce dogme. Mais j'affirme que ce dogme est totalement inutile au croyant. D'ailleurs, ni les apôtres ni les chrétiens du 1er siècles ne connaissaient ce dogme, et ils ne s'en portaient que mieux. Par ailleurs la philosophie permet de comprendre que la Trinité est un dogme contraire à la théologie biblique.Mais si se basant sur les Écritures elle en déduit logiquement la Trinité, avec l'aide de la philosophie non comme apport étranger mais comme instrument, comme on retire un clou du mur plus facilement avec un marteau qu'avec ses doigts, alors pour éviter sa conclusion vous devez nier la raison humaine et par conséquent la Bible, puisqu'elle est écrite dans cette langue intelligible par tous.
Cela a déjà amplement été fait, et vous pouvez en avoir des résumés ici :À moins de montrer donc que la Trinité contredit les Écritures, ce que vous ne faites pas, vous ne pouvez la niez qu'en niant votre propre raison.
Evidemment, puisque même les paiens n'étaient pas aussi bêtes pour dire que Dieu était à la fois un et à la fois trois. Mais ce Dieu dont vous parlez, est totalement étranger à la Bible, et totalement inutile pour la comprendre.Le rapprochement que vous faites avec des croyances païennes est sans valeur. On pourrait faire de semblables rapprochements à l'infini et jeter le discrédit sur toute croyance même la vôtre. De toute manière, c'est votre doctrine qui est plus proche du paganisme. Il n'existe pas en effet, en-dehors du christianisme, de Dieu unique en trois personnes;
Seul Dieu connait le Divin. Ok ?il existe peut-être des triades, des groupes d'êtres divins; mais alors c'est de votre conception que cela se rapproche le plus puisque contrairement au catholiscisme vous admettez qu'il existe réellement plusieurs êtres divins, alors que pour la théologie chrétienne le terme "divin" donné à d'autres êtres que Dieu est strictement métaphorique; seul Dieu est divin, seul Dieu est par nature au-dessus de tout ce qui existe.
C'est votre sentiment et il ne correspond pas au réel. Dieu est réellement le Père de Jésus et Jéhovah est le Dieu de la Bible, qui n'a rien à voir avec les dieux paiens (contrairement à la trinité). L'important, comme cela est dit dès les 10 commandements, est de ne rendre un culte qu'à Jéhovah, notre Père. D'ailleurs même Jésus adorait son Père. Un Dieu adorant un autre Dieu, voilà le polythéisme (cf. Hermès servant Zeus)...Ce qui porte encore des relents de polythéisme, c'est votre acceptation de multiples "dieux" (divins au sens propre), avec l'un d'eux élevé de nom seulement au-dessus des autres, un peu comme Zeus et les autres dieux.
Dieu étant le Père et le Christ étant le Fils, adorer le Christ c'est adorer quelqu'un d'autre que Dieu. C'est adorer un homme de surcroit, ce qui est le type même du paganisme.Vous dites rejeter le dogme de la Trinité parce qu'il conduit à adorer un être autre que Dieu: le Christ.
Dommage que ces Pères de l'Eglise n'ont pas du tout été annoncés dans la Bible comme nécessaires à la connaissance de Dieu ... au contraire !! - Je note par ailleurs la totale absence dans votre argumentaire de référence biblique. Vous raisonnez, mais pas sur la vérité biblique.AJOUT APRÈS ÉDITION: Je vois bien maintenant en quoi consiste votre argumentation. Vous ne pouvez déraciner d'emblée de la tête des gens qu'il faille démontrer ses positions: c'est pourquoi l'on trouve un nombre tout de même considérable d'arguments en faveur de vos doctrines dans votre propagande; toutefois ces arguments sont pour la majeure partie connus depuis très longtemps et ils ont trouvé des réponses lumineuses chez les Pères de l'Église.
Comme démontré, la Trinité n'est à la base qu'une absurdité irrationnelle.Mais comme vous savez que vous ne sauriez tenir simplement à l'argumentation rationnelle
Ceci explique cela., il vous faut jeter le discrédit sur les concepts mêmes dont se sert la raison en dénonçant d'emblée toute la philosophie. Après avoir donc argumenté avec des arguments périmés et dont la réfutation est facile à trouver, vous condamnez la raison elle-même et l'on se retrouve sans ressource, sans la moindre once d'esprit critique face à vos positions.
Si démontrer la trinité vous pousse dans l'irrationnel et à la perte de votre esprit critique c'est plutôt la faute de cette doctrine elle-même. Quant à mon esprit critique, il se porte bien.Or priver de son esprit critique c'est bien ce que font les sectes et c'est donc bien à raison que l'on vous nomme ainsi, tout comme démoniser toute doctrine différente de votre système clos.
La religion procède de "l'intelligence naturelle" ? Oui, le paganisme. Pas le christianisme ... cf. versets cités plus hautPour qui se rend compte de la bassesse et de la sournoiserie de vos tactiques il voit bien que ce ne peut être là l'oeuvre de Dieu, qui se laisse aborder par l'intelligence naturelle et ne lui fait pas violence.
Voilà qui est fait. Concernant les argumentaires que vous réclamez, ils sont soit plus haut dans ce fil, soit sur des pages internet que j'indique faute de pouvoir tout développer ici.P.P.S: Et moi je ne vous réponds pas avec des copiés-collés du site du Vatican, alors ayez la décence de me répondre par vous-même.
Medico,medico a écrit :PAUL parle d'une femme qui s'occupe de ses enfants.
26 Mais la Jérusalem d’en haut est libre, et elle est notre mère.
(Galates 4:31) 31 C’est pourquoi, frères, nous sommes enfants, non pas d’une servante, mais de la femme libre.
comment s'en occupe t-elle
Depuis le temps que les uns et les autres parlent de la Trinité et de la nature divine qu'ils ne connaissent pas !...Irmeyah a écrit :Merci de ne pas faire de hors-sujet ! C'est déjà assez compliqué comme ça sur la Trinité (enfin, c'est la trinité qui est compliquée ...) !
J’imagine que vous voulez dire 2P 1, 20-21 : « Avant tout, sachez-le : aucune prophétie d'Écriture n'est objet d'explication personnelle ; ce n'est pas d'une volonté humaine qu'est jamais venue une prophétie, c'est poussés par l'Esprit Saint que des hommes ont parlé de la part de Dieu. »Irmeyah a écrit :Toute tradition humaine est dans son essence même toujours contraire à la révélation divine. (...) Relisez 1 Pierre 1 : 20 et 21, notamment. Relisez aussi les nombreux épisodes où Jésus condamne les traditions pharisaiques. Il est d'ailleurs significatifs que Jésus dise si souvent "Il est écrit", bien qu'il soit lui-même le Fils de Dieu ... il ne se permet pourtant pas même de faire de la théologie ... à plus forte raison ses disciples !
Jésus ne semble « englober toute tradition des hommes » que parce que vous soulignez cette dernière partie du verset. Ce n’est pas réfuter ce que j’ai dit, me basant sur cette première partie où il dit « Laissant de côté le commandement de Dieu ».Irmeyah a écrit : Malheureusement pour vous, Jésus semble englober dans sa condamnation toute "tradition des hommes d'autrefois", c'est à dire toute autorité traditionnelle établie par conservation historique d'une doctrine humaine.
(Marc 7:8) 8 Laissant le commandement de Dieu, vous tenez ferme la tradition des hommes. ”
Jésus ne vise pas le Talmud en particulier, ni la Mishna (etc.), mais toute idée d'autorité doctrinale traditionnelle.
Donc vous invoquez la foi comme critère de discernement entre écrit inspiré et non-inspiré. Mais c’est une logique circulaire; car la foi a besoin de savoir reconnaître ce qui vient de Dieu et ce qui ne vient pas de Dieu. La foi est ce par quoi on adhère à la vérité que Dieu a révélé; et non ce qui détermine ce que Dieu a révélé ou pas.Irmeyah a écrit :les écrits canoniques contiennent des lois et des prophéties où la foi reconnaît une origine divine que n'ont pas les écrits apocryphes ou dogmatiques. Ces derniers ne sont que d'origine humaine. D'ailleurs le catholicisme le reconnaît. La seule différence, c'est que nous, nous refusons toute autorité doctrinale à des textes dénués d'inspiration divine.
Non, pour la foi catholique ils sont inspirés par Dieu et ils ne sont pas des écrits purement humains; l’autorité de l’Église provient de la motion de l’Esprit-Saint et c’est ce qui donne la valeur d’écrits inspirés à la Bible et à la Tradition. C’est votre conception qui est incapable de déterminer ce qui vient de Dieu et ce qui ne l’est pas parce que vous n’êtes pas guidés par l’Esprit, mais vous appuyez uniquement sur votre raison qui est faible comme celle de tous les hommes et peut aisément se tromper. Vous invoquez la « divinité » de ces écrits alors que c’est précisément ce qu’il faudrait que vous prouviez être capable de déterminer. C’est encore une fois de la logique circulaire.Irmeyah a écrit :Vous oubliez la divinité de ces Ecrits. Pour vous ils sont des écrits purement humains, pour nous ils sont inspirés par Dieu. Confessez-vous que les deutéro-canoniques et les textes apologétiques et dogmatiques sont inspirés de Dieu ?
Les Apôtres ont élu un successeur à Judas parce que Jésus avait voulu 12 apôtres. Ils l’ont fait non pour le chiffre 12 en lui-même mais pour respecter la volonté du Christ, qui a choisi douze Apôtres. Mais que le Christ a voulu 12 apôtres au commencement, n’exclut pas qu’il en ait voulu davantage par la suite; et c’est une nécessité puisque la chrétienté ne cessa de s’étendre. L’autorité des Apôtres est fondée sur la motion divine et Celui qui les a choisi pour exercer ce ministère, Jésus-Christ; elle ne saurait donc céder face à l’hérésie. Les versets que tu invoques ne font que souligner davantage l’urgence de s’attacher à l’Église, colonne de la vérité. Que les Apôtres aient des successeurs pour continuer de propager la Bonne Nouvelle n’exclut pas que certains s’attachent à l’hérésie, mais bien au contraire défend la nécessité d’une succession apostolique, seule capable de sauvegarder la vérité face à l’hérésie. La lettre seule de la Bible, sans la motion de l’Esprit Saint, comme il est dit en 2P 1 : 20-21, est insuffisante.Irmeyah a écrit :La nomination d'un remplaçant de Juda n'a absolument rien à voir avec la notion de succession apostolique, qui est totalement absente du NT. Il s'agit de la perfection du chiffre 12. Les 12 apôtres ont une autorité évangélique dans leur rôle de prédicateurs. Ils sont les "piliers de l'Evangile", il fallait en remplacer un. Par contre, si succession apostolique il devait y avoir, pourquoi n'y a-t-il pas aujourd'hui 12 apôtres successeurs ? Votre raisonnement ne marche pas. En outre, les lettres canoniques démontrent que dès la fin du Ier siècle l'autorité des apôtres étaient sapée par des dissidents hérétiques. Nul doute que ces dissidents ont pris la place des apôtres à leur mort. Ni Paul ni Pierre ni Jean n'indique que les apôtres auraient des successeurs invincibles, bien au contraire (1 Tim. 4 : 1; 2 Tim. 4 : 3).
Tous les chrétiens ne referont pas nécessairement toutes les actions que Jésus a fait après sa Résurrection; mais la Résurrection demeure bien le retour à la vie du corps que nous avons eu pendant notre vie, tant pour Jésus que pour tous les chrétiens.Irmeyah a écrit :Vous mélangez tout. La résurrection de Jésus est un hapax (unique) dans ses caractéristiques spécifiques. Les autres chrétiens, morts, ne sont pas destinés à ressuciter exactement comme Jésus. Les apôtres eux-mêmes ne sont pas censés mourir puis réapparaître après la mort à leurs disciples pour ensuite monter au ciel sous leurs yeux. On est pas dans Star Wars ... Manifestement la résurrection de Jésus est atypique, en ce qui concerne ses réapparitions terrestres en tout cas. L'explication proposée est tout à fait cohérente.
Et vous vous dites métaphysicien? Enfin. Que des êtres spirituels puissent exercer un contrôle sur la matière vient qu’ils la transcendent et non qu’ils en font partie de quelque manière que ce soit, tout comme la volonté, qui est une puissance spirituelle, commande en nous les actions qui se résolvent dans la matière. La matière ne commande pas la matière. Einstein a bien fait de mettre en lumière l’équivalence entre la matière et l’énergie; dire que des êtres divins sont faits d’énergie pure (ce qui physiquement n’a aucun sens, l’énergie étant seulement ce par quoi s’accomplit un travail dans la matière) c’est dire qu’ils sont matériels à une constante près. Dieu est une énergie infinie? L’énergie est un potentiel et jamais une personne. Là je m’étonne sincèrement de la bassesse des erreurs philosophiques qui dérivent de votre croyance.Irmeyah a écrit :Pour abattre une armée assyrienne, un ange à bien dû entrer en contact avec la matière afin de l'altérer ou la détruire. Bien que spirituels, les êtres divins ont une substance visiblement faite d'énergie. Or l'énergie est convertible en matière cf. Einstein. Seul Dieu est impossible à matérialiser , car son énergie est infinie (il faudrait une matière infinie, ce qui anihilerait toute matière du réel).
Échappatoire facile mais insoutenable. Ce qui est contradictoire est réellement impossible. On ne « dépasse » pas la logique en lui faisant violence. Les réapparitions surnaturelles de Jésus sont certainement mystérieuses pour l’intelligence, mais pas absurdes; or dire d’un esprit qu’il a un corps, c’est se contredire formellement, et c’est par conséquent une impossibilité; Jésus aurait à la fois un corps et n’aurait pas un corps.Irmeyah a écrit :La Bible présente des situations qui dépassent non seulement toute analyse scientifique, mais toute logique. Les réapparitions surnaturelles de Jésus en font partie. Les miracles qu'ils a accompli de même.
Alors Jésus a été créé ou il a été engendré? C’est l’un ou l’autre. Impossible en effet qu’il devienne une créature s’il a été engendré; car on ne peut pas créer ce qui existe déjà. Trop tard pour le créer s’il a été engendré. Aussi on n’évite l’absurdité que dans la doctrine catholique de l’union hypostatique; Jésus, personne divine engendrée par le Père, existant de toute éternité, non créée, et de nature divine, a assumé une nature créée, ce qui ne fait pas de lui une créature, mais le rabaisse néanmoins à ce rang en tant qu’il assume cette nature créée.Irmeyah a écrit :Certainement pas. Jésus est un homme or un homme est une créature donc Jésus est une créature. L'unique-engendré a accepté d'être rabaissé au rang de créature (Hébreux 2 : 9). C'est par ses oeuvres et ses qualités qu'il s'est révélé Fils de Dieu, Unique-engendré (état qu'il a retrouvé dans sa gloire céleste de Roi).
Il faudrait savoir; Jésus avait-il un corps ou non? S’il ne faisait que prendre apparence physique, pourquoi parlez-vous de « corps spirituel », et comment pouvez-vous accepter la doctrine de Saint Paul, à savoir que ce corps mortel doit revêtir l’immortalité?Irmeyah a écrit :C'est visiblement la même chose qui se passe avec les réapparitions de Jésus. [ie: il a pris seulement apparence physique]
Ce serait tromper l’Apôtre Thomas, pour qui Jésus, si c’est vraiment Lui qui est revenu à la vie, a le corps qui a subi la crucifixion. Comment évitez-vous cette conclusion qui s’impose d’elle-même?Irmeyah a écrit :Ce n'est pas son ancien corps que Jésus a montré à Thomas, car il n'a donné en rançon, il n'a pu le reprendre. Au contraire, Jésus, de par son énergie divine, s'est recréé lui-même un corps avec les mêmes stigmates que le corps dans lequel il était mort. Est-ce une supercherie dans ce cas, direz-vous ? Non, puisque Jésus a réellement senti ses mains transpercées. Il a donc le droit de reprendre une apparence semblable a celle qu'il a effectivement connue.
Mais donner son corps, c’est donner sa vie; car la corruption du corps entraîne pour tout homme la mort. L’un et l’autre ne sont pas indépendants. Il n’a pas donné son corps « au côté » de sa vie. Il a donné son corps et sa vie comme une seule et unique chose. On ne peut donc pas dire que Jésus est revenu à la vie si son corps n'est pas revenu à la vie.Irmeyah a écrit :Je n'ai pas dit que Jésus ne donnait que son corps. Le sacrifice de Jésus n'est pas que le don d'un corps. C'est aussi le don d'un sang. Par le pain, il signifie qu'il donne son corps matériel (solide), par son sang il signifie qu'il donne sa vie (vie=âme=sang; cf. Pentateuque). Le corps ancien de Jésus a été donné comme rançon, au côté de sa vie. On ne reprend pas une rançon déjà payée.
Pour redevenir Fils de Dieu il fallait cesser d’être Fils de Dieu; or c’est impossible.Irmeyah a écrit :Ce n'est pas ce que j'ai dit ... Il a perdu la nature divine qu'il avait sous forme de Verbe de Dieu. En tant qu'homme, c'est par son ministère terrestre que Jésus est redevenu Fils de Dieu avoué (cf. baptême, colombe, etc.).
Vous qui êtes métaphysicien, devriez savoir que changement de substance = changement total. Si Jésus a changé de substance, ce n’est plus du tout le même être. Le Jésus incarné n’a alors absolument plus rien à voir avec ce qu’il était. Aucune continuité n’est possible. L’expression « Le Verbe s’est fait chair » n’a plus de sens, puisque se faisant chair il cesserait d’être ce qu’il est. Un être disparaît, un nouvel être apparaît. Or c'est contraire à l'Écriture. Il est écrit: "et le Verbe s'est fait chair, et il a habité parmi nous". Or il n'aurait pas habité parmi nous s'il avait cessé d'être ce qu'il était. On ne peut donc pas accuser un changement de substance.Irmeyah a écrit :Que Jésus soit d'origine divine et pourtant un homme ne nécessite pas cette bi-substantialité. L'incarnation de Jésus est un changement de substance. Sa divinité est :
- soit abstraite (il est bon, parfait comme un être divin)
- soit mimétique (il fait tout comme Dieu)
- soit transmise (il opère des miracles par L'esprit Saint d'origine Divine et REELLE que lui envoie son Père - la Divinité opère donc réellement par lui, qui n'est pourtant qu'un homme).
En dehors de ses trois caractéristiques, Jésus est strictement un homme, un "Fils de l'homme".
Jésus a consacré sa vie à démontrer une absurdité? La relation de filiation désigne un lien extrêmement intime. Comment celui qui est Fils de Dieu, « Vrai Fils » insiste l’Évangile, « Unique-Engendré » insiste-t-elle encore, ne serait pas d’origine divine? C’est l’absurde monumental et généralisé; et c’est contredire l’Écriture.Irmeyah a écrit :Jésus a consacré sa vie à démontrer qu'on pouvait être FIls de Dieu sans être d'origine divine. Quittez un peu les ratiocinations théologiques pour comprendre en profondeur la puissance morale et spirituelle que contient l'Evangile. Ce n'est pas un traité sur la nature de Dieu, ni sur la nature humaine d'ailleurs. C'est le récit d'un Homme qui s'est révélé digne d'être à la droite de Dieu, d'être le Fils de Dieu, un récit exemplaire avant tout.
…Sur le plan des natures divine et humaine! Et Dieu le Père est égal à son Fils en tant que tous les deux sont personnes divines et partagent la même substance.Irmeyah a écrit :Nous sommes donc d'accord : DIeu est supérieur à Jésus, Son Fils.
Le problème, c’est que les cellules d’un corps forment un tout organique, c’est-à-dire que le bras sans le reste est mort, et même la tête, qui commande et domine le reste, dépend intimement du reste quant à sa vie même. Or Dieu existe indépendamment de toute sa création, étant le Créateur; il ne saurait donc former avec elle un tout organique. Il les dépasse nécessairement par nature puisque contrairement à toute créature il est infini, Tout-Puissant, omniscient, et possède éminemment toutes les perfections qui se retrouvent dans ses créatures. On ne peut pas mettre sur le même plan, surtout pas celui de la nature (qui désigne la constitution intime d’un être), l’Être Suprême et ses créatures. Le culte rendu n’a aucun sens si Dieu et ses créatures forment un tout organique. Le tout est plus que la partie; il y a aurait donc plus grand que Dieu; or Dieu est plus grand que tout. Les contradictions s’accumulent les uns après les autres.Irmeyah a écrit :[Que les anges et Dieu aient la même puissance, la même gloire, la même intelligence, qu'ils sont tous supérieurs à tout ce qui existe et qu'ils sont tous identiques à leur existence et qu'ils ne font qu'un seul être non à trois mais à des millions de personnes], c'est peut-être ce que signifie "Elohim" (pluriel), ainsi que "YHWH Zevaoth" ("Dieu des armées" = Dieu constitué par des armées). Je pense que dans la sphère divine la notion de personnalité et d'individualité n'est pas la même que dans la sphère humaine. J'ai l'intime sentiment (en accord avec la Bible d'ailleurs) que les être divins auraient les mêmes relations que les cellules d'un corps. Tantôt partageant la même substance, tantôt séparées, mais toujours unies. L'important concernant le culte rendu, c'est qu'il est adressé à YHWH selon l'AT, et au Père selon le NT. Il est la source de tout, le principe originel, le Divin qui englobe les autres et les dirige.
Que Dieu ait une nature, c’est nécessaire; car Dieu est un être; et ce qu’un être est, nous l’appelons nature, ou essence. Si Dieu n’avait pas de nature, il n’existerait pas, n’étant rien.Irmeyah a écrit :Ce qui est sûr c'est que le mot de nature, ou tout mot humain est incapable de définir Dieu. Cette manie de vouloir définir la divinité avec des mots humains à l'aide de raisonnements pseudo-rationnels est venue à cause de l'oubli du nom même de Dieu depuis les superstitions rabbiniques qui ont effacé YHWH du texte biblique. Privé de ce qui définissait Dieu (son Nom), les chrétiens post-apostoliques méconnaissant l'hébreux ont puisé dans le platonisme pour se refaire un Dieu à leur sauce, un Dieu qui n'avait plus rien à voir avec le Dieu de la Bible, qui est par définition indéfinissable, mais nommé : Jéhovah.
C’est peut-être ce que vous prétendez faire, mais votre dénonciation de la Trinité se résume à une dénonciation a priori de la philosophie platonicienne, sans cerner en quoi elle aurait tort. Or faire cela c’est condamner la philosophie en soi et non en tant qu’elle erre.Irmeyah a écrit :Je me permettrai d'affirmer que c'est précisément ce que je fais [, discerner ce qu'il y a de bon et de mauvais dans les différentes philosophies et de les mettre au service de la vérité]. Et votre colère manifeste votre convulsion impuissante devant l'incapacité de vos dogmes platoniciens à accéder à la nature de Dieu (qui est bien évidemment au dessus de toute "nature", pour quiconque a lu un peu de la Bible et qui possède 2 sous de bon sens).
Un Créateur, mais de même nature que ses créatures et donc impuissant à créer; une personne, mais une énergie infinie ce qui n’a rien de personnel; finalement il ne vous reste qu’un néant d’idée auquel vous donnez un Nom.Irmeyah a écrit :Votre Dieu est un "concept cohérent". Grand bien vous en fasse, le mien est un Créateur plein d'amour, une personne puissante avec qui j'ai des relations, et qui a un Nom. Je préfère le mien.
Dieu ne se « définit » pas ce tétragramme, comme une série de lettres pouvait définir Dieu. Il se donne ce nom ce qui ne signifie pas qu’il EST ce nom. Le nom n’exclut donc pas sa nature. Au contraire ; si derrière le nom il n’y a aucun concept, aucune réalité intelligible, alors le nom est vide; YHWH se référerait aussi bien à tout qu’à rien.Irmeyah a écrit :Pour rappel, le tétragramme n'est pas spécialement ce à quoi Dieu se limite, mais le mot par lequel Dieu se définit LUI-MËME (ce qui donne à ce mot une importance légèrement supérieure aux ratiocinations non bibliques et non-inspirées des pères dogmatiques).
Eh bien alors montrez en quoi il est incohérent ou incompatible avec l’Écriture, ne vous contentez pas d’affirmer.Irmeyah a écrit :Je n'ai rien contre la métaphysique, je suis moi-même métaphysicien. Par contre, le dogme de la Trinité est une véritable supercherie métaphysique. C'est ce que je constate au bout d'une longue étude de la métaphysique que j'ai faite personnellement.
Deux êtres de nature divine sont de même nature, c’est-à-dire divine.Irmeyah a écrit :Je n'ai pas dit [que Dieu et les anges sont de même nature]. J'ai dit que les anges étaient de nature divine, ce qui n'est pas pareil.
…Donc la logique est sans importance pour comprendre la Bible? D’abord je ne vois vraiment pas le rapport des versets, ni comment vous pouvez justifier que la logique soit sans importance. Sans logique on ne comprend rien à rien. Si nous pouvons actuellement discuter, si deux hommes peuvent prendre un même texte et en discuter, c’est qu’ils parlent un langage commun : la raison.Irmeyah a écrit :[Non, la logique n'est pas important pour comprendre la Bible parce que:]
(2 Pierre 1:16) 16 Non, ce n’est pas en suivant des fables habilement inventées que nous vous avons fait connaître la puissance et la présence de notre Seigneur Jésus Christ, mais c’est en étant devenus témoins oculaires de sa magnificence.
(Colossiens 2:8) 8 Soyez sur vos gardes : il se peut qu’il y ait quelqu’un qui vous entraînera comme sa proie au moyen de la philosophie et d’une vaine tromperie selon la tradition des hommes, selon les choses élémentaires du monde et non selon Christ ;
L’un n’exclut pas l’autre, bien au contraire. Si la Bible était écrite dans un langage autre que la raison, il serait rigoureusement inintelligible. Il ne voudrait rien dire; il serait impossible de le lire. Ici je m’excuse mais vous n’argumentez tout simplement pas.Irmeyah a écrit :Si la Bible n'est qu'un beau texte rationnel, c'est bien pour vous. Pour moi il est une Révélation inspirée de Dieu et qui dépasse radicalement toute raison humaine.
« Qui est homme ne peut pas être Dieu »; c’est un postulat, mais il vous faudrait le démontrer. Que Dieu ne puisse pas être homme, c’est précisément ce que l’Incarnation a réfuté pour l’éternité. De toute manière, ici c’est le dogme de l’Incarnation et non celui de la Trinité que vous attaquez.Irmeyah a écrit :mais vous ne voulez pas montrer que les concepts sur lesquels se basent la Trinité sont faux;
... Cela a déjà été fait, par moi comme par d'autres. Le concept sur lequel se base la Trinité est une insulte même à la logique (c'est pourquoi ce dogme est ridicule puisqu'il impose une rationalité qu'il viole pourtant) : Qui est homme n'est pas Dieu. Dieu n'est pas homme. Si Dieu devait être un homme, on ne serait plus dans la Religion révélée du judéo-christianisme, mais dans une religion païenne, où les dieux, effectivement, sont des triades composées, où les dieux peuvent s'incarner, etc... Pas dans la Bible.
Où ça démontré?Irmeyah a écrit :Comme déjà démontré, ce dogme est tout sauf logique, et tout sauf inspiré de Dieu.
Il est au contraire essentiel puisqu’il se base sur l’Écriture; le refuser c’est refuser l’Écriture. Les Apôtres et les premiers chrétiens ne connaissaient pas la formulation en termes de substance et d’hypostase qui a été faite plus tard, mais ils confessaient l’essentiel du dogme de la Trinité : que Jésus est vraiment homme et vraiment Dieu, et que les trois personnes divines sont d’égale puissance et dignes d’adoration.Irmeyah a écrit :Vous raisonnez comme si on avait besoin de déduire ce dogme. Mais j'affirme que ce dogme est totalement inutile au croyant. D'ailleurs, ni les apôtres ni les chrétiens du 1er siècles ne connaissaient ce dogme, et ils ne s'en portaient que mieux. Par ailleurs la philosophie permet de comprendre que la Trinité est un dogme contraire à la théologie biblique.
Oui, eh bien je peux moi aussi vous répondre avec des liens et ce n’est pas ça qui fera avancer la discussion.Irmeyah a écrit :[Démontrer que la Trinité contredit les Écritures,] cela a déjà amplement été fait, et vous pouvez en avoir des résumés ici :
Les premiers chrétiens ne croyaient pas en la doctrine de la « Trinité » et ne l’enseignaient pas :
http://perso.orange.fr/nw/trinite
http://www.queditlabible.fr/Religion/source5.html
La trinité est-elle en accord avec la Bible ?
http://www.euaggelion2414.com/tjtrinitefr.htm
Celui qui voit contradiction dans l’unité de la Trinité n’affirme que son ignorance puisque unité et trinité sont dits de différentes choses et ne s’opposent donc pas. Ce Dieu dont je parle est précisément celui dont parle la Bible et le reniant c’est la Bible que vous reniez.Irmeyah a écrit :Evidemment, puisque même les paiens n'étaient pas aussi bêtes pour dire que Dieu était à la fois un et à la fois trois. Mais ce Dieu dont vous parlez, est totalement étranger à la Bible, et totalement inutile pour la comprendre.
Seul Dieu est apte à se saisir lui-même, c’est vrai. Mais que nous n’ayions aucune connaissance de ce que Dieu est, c’est faux. Nous ne saisissons pas l’essence divine en elle-même, mais analogiquement par ses effets; Dieu étant cause de toute bonté, il s’ensuit qu’il est la Bonté même; Dieu étant cause de toute existence, il est l’Être même; ce n’est pas là définir l’essence divine, c’est au contraire s’incliner devant sa grandeur. Mais si nous n’avions aucune connaissance de ce que Dieu est, de sa divinité, alors ce mot « Dieu », ou le tétragramme « YHWH » ne désigneraient rien dans l’esprit; ils se référeraient à la fois à tout et à rien. Votre concept d’une unité organique entre Dieu et les anges est bien plus proche d’un panthéisme païen que le Dieu transcendant de la théologie chrétienne, voilà ce qu’il y a à dire de votre position.Irmeyah a écrit :Seul Dieu connait le Divin. Ok ?
Seul Dieu peut donc DEFINIR le Divin. Ok ?
Or la Bible ne définit pas le Divin.
Par contre Dieu se définit dans la Bible : YHWH. Ce nom est donc à la base de la connaissance de Dieu et du divin.
Mais c’est vous qui dites qu’un dieu sert un autre dieu! Jésus, c’est un dieu selon vous, non? Et Dieu, grand D, c’est un autre dieu; c’est le dieu digne d’être adoré, quoi. Donc s’il y en a qui disent qu’un dieu adore un autre dieu, c’est les Témoins de Jéhovah. Mais pour les chrétiens il n’y a pas réellement plusieurs dieux, petit ou grand D; tout être différent de Dieu lui est infiniment inférieur en soi, par nature; aucun être n’est de nature divine sinon Dieu seul, la nature divine étant au-dessus de tout. C'est improprement que des créatures sont appelées "dieux".Irmeyah a écrit :Dieu est réellement le Père de Jésus et Jéhovah est le Dieu de la Bible, qui n'a rien à voir avec les dieux paiens (contrairement à la trinité). L'important, comme cela est dit dès les 10 commandements, est de ne rendre un culte qu'à Jéhovah, notre Père. D'ailleurs même Jésus adorait son Père. Un Dieu adorant un autre Dieu, voilà le polythéisme (cf. Hermès servant Zeus)...
Puisque vous semblez apprécier les échanges d'affirmations gratuites, allons-y gaiement: Dieu est le Père, mais pas que le Père; Dieu est aussi le Fils, et aussi le Saint-Esprit. Adorer le Christ c’est adorer le même Dieu.Irmeyah a écrit :Dieu étant le Père et le Christ étant le Fils, adorer le Christ c'est adorer quelqu'un d'autre que Dieu. C'est adorer un homme de surcroit, ce qui est le type même du paganisme.
Et où sont les références bibliques dans cet argumentaire que vous me soumettez : http://perso.orange.fr/nw/trinite ? C’est là strictement un travail d’historiens. Et où a-t-il été annoncé dans la Bible que les historiens seraient nécessaire à la connaissance de Dieu?Irmeyah a écrit :Dommage que ces Pères de l'Eglise n'ont pas du tout été annoncés dans la Bible comme nécessaires à la connaissance de Dieu ... au contraire !! - Je note par ailleurs la totale absence dans votre argumentaire de référence biblique. Vous raisonnez, mais pas sur la vérité biblique.
Où ça démontré?Irmeyah a écrit :Comme démontré, la Trinité n'est à la base qu'une absurdité irrationnelle.
La religion ne vient pas de l’intelligence naturelle, non; mais elle ne saurait la contredire; l’intelligence est fonction de la vérité, et la vérité ne se contredit pas elle-même.Irmeyah a écrit :La religion procède de "l'intelligence naturelle" ? Oui, le paganisme. Pas le christianisme ... cf. versets cités plus haut
Il n’y nulle part sur ce fil d’argumentaire contre la cohérence de la Trinité, en-dehors des liens que vous avez fourni.Irmeyah a écrit :Voilà qui est fait. Concernant les argumentaires que vous réclamez, ils sont soit plus haut dans ce fil, soit sur des pages internet que j'indique faute de pouvoir tout développer ici.
Ne lit-on pas dans la Bible: "Vous, vous adorez ce que vous ne connaissez pas; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs" - Jean 4:22; Bible de Jérusalem (c'est moi qui souligne).LumendeLumine a écrit :Donc s’il y en a qui disent qu’un dieu adore un autre dieu, c’est les Témoins de Jéhovah