vous lisez le japonais marmhonie ?Marmhonie a écrit :
Je vais vous y aider en passant par le japonais :
"最後は、新潮社の編集者が来て、『創価学会』の革装本をもってきてくれる。これは、10万部の記念。ちょうど8年かけて、この本は10万部を超えた。まさにロングセラーで、特別にこうした本ができるのはうれしい。ついでに、次の本の打ち合わせをするが、今度はさくっと10万部を超えたいという話になる。うまくいくだろうか。"
Soka Gakkai, un bouddhisme japonais suspect.
Règles du forum
Le courant bouddhisme mahāyāna, terme sanskrit signifiant « Grand Véhicule » apparaît vers le 1er siècle de notre ère dans le Nord de l’Inde. Actuellement le bouddhisme mahayana a une forte présence en Chine, au Tibet, au Japon au ve siècle, en Corée en 372, au Viêtnam, à Singapour et Taïwan. La tradition du Mahayana, met l’accent sur la pratique altruiste du bodhisattva comme moyen pour parvenir à l’éveil, à la fois pour soi-même et pour les autres.
Le courant bouddhisme mahāyāna, terme sanskrit signifiant « Grand Véhicule » apparaît vers le 1er siècle de notre ère dans le Nord de l’Inde. Actuellement le bouddhisme mahayana a une forte présence en Chine, au Tibet, au Japon au ve siècle, en Corée en 372, au Viêtnam, à Singapour et Taïwan. La tradition du Mahayana, met l’accent sur la pratique altruiste du bodhisattva comme moyen pour parvenir à l’éveil, à la fois pour soi-même et pour les autres.
Re: Soka Gakkai, un bouddhisme japonais suspect.
Ecrit le 20 sept.15, 21:15Ne pas railler, ne pas déplorer ni maudire, mais comprendre. Baruch Spinoza
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Re: Soka Gakkai, un bouddhisme japonais suspect.
Ecrit le 20 sept.15, 23:51" ....Ne vous laissez pas guider par l'autorité des textes ....." Voilà ce qui est dit , vous inventez des choses .Yves a dit :En conclusion :
Ne vous fiez pas à l’enseignant, mais à l’enseignement qu’il donne.
Vous voyez votre soutra du lotus est un texte et la sokka gakkaï dit en substance , laissez vous guider que par l'autorité de ce texte .
Le Bouddha a dit : "Ne vous laissez pas guider par les discours, les traditions, ou l'ouï-dire ; ne vous laissez pas guider par l'autorité des textes religieux, eux-mêmes objets de manipulations ; ne vous laissez pas guider par la seule logique ou dialectique, ni par la considération des apparences, ni par le plaisir de philosopher, ni par la vraisemblance ni par l'autorité des maîtres et des supérieurs. Apprenez par vous-mêmes à reconnaître ce qui est mauvais, faux et méchant et, l’ayant observé et approfondi, ayant compris quil génère négativité et souffrance, abandonnez-le. Apprenez par vous-mêmes à reconnaître ce qui est utile, méritoire bon et, l’ayant observé et approfondi, ayant compris quil génère bénéfice et félicité, acceptez-le et suivez-le".
Sutra des kalamas
Réfèrence plus précise :
Anguttara Nikaya III.65
Kalama Sutta
Sermon aux Kalamas
Vous voyez , le problème pour vous c'est que nous on sait lire .Est ce que j'ai écrit cette fois en assez gros ?
Une religion qui serait une religion de vérité chercherait la vérité sur la vie en se plaçant directement au coeur de la vie , et ne chercherait pas à en fabriquer une par la foi artificiellement .
Re: Soka Gakkai, un bouddhisme japonais suspect.
Ecrit le 21 sept.15, 00:18Vous ne faites qu'une interprétation partielle du Sûtra:
Et l'explication complète faite par vénérable shinjin est celle ci:
Nous pouvons que constater l’essence même de ce soutrâ se résume à :
"Examiner avant d’accepter ou de rejeter".
voici une version abrégée de ce soûtra, plus concise, mais toute aussi parlante :
Nous ne devrions pas croire à une chose uniquement parce qu’elle a été dite, ni croire aux traditions parce qu’elles ont été transmises depuis l’Antiquité ; ni aux "on dit" en tant que tels, ni aux écrits des sages parce que ce sont des sages qui les ont écrits ; ni aux imaginations que nous supposons nous avoir été inspirées par un être spirituel ; ni aux déductions tirées de quelque hypothèse hasardeuse que nous aurions pu faire ; ni à ce qui paraît être une nécessité analogique ; ni croire sur la simple autorité de nos maîtres ou instructeurs.
Mais nous devons croire à un écrit, à une doctrine ou à une affirmation lorsque notre raison et notre expérience intime les confirment.
C’est pourquoi je vous ai enseigné à ne pas croire simplement d’après ce qui vous a été dit, mais conformément à votre expérience personnelle et puis agir en conséquence et généreusement.
En conclusion :
Ne vous fiez pas à l’enseignant, mais à l’enseignement qu’il donne. Ne vous fiez pas à de simples paroles, mais à leur sens au-delà. Ne vous fiez pas au sens littéral, mais au sens définitif. Ne vous fiez pas à la conscience grossière, mais à la sagesse ultime qui réalise la véritable signification.
Par contre
Fiez-vous au message du maître, non à sa personnalité. Fiez-vous au sens, non aux mots seuls. Fiez-vous au sens ultime, non au sens relatif. Fiez-vous à votre esprit de sagesse, non à votre esprit ordinaire qui juge.
http://www.buddhaline.net/Kalama-Soutra-ou-l-Acces-aux
Et l'explication complète faite par vénérable shinjin est celle ci:
Nous pouvons que constater l’essence même de ce soutrâ se résume à :
"Examiner avant d’accepter ou de rejeter".
voici une version abrégée de ce soûtra, plus concise, mais toute aussi parlante :
Nous ne devrions pas croire à une chose uniquement parce qu’elle a été dite, ni croire aux traditions parce qu’elles ont été transmises depuis l’Antiquité ; ni aux "on dit" en tant que tels, ni aux écrits des sages parce que ce sont des sages qui les ont écrits ; ni aux imaginations que nous supposons nous avoir été inspirées par un être spirituel ; ni aux déductions tirées de quelque hypothèse hasardeuse que nous aurions pu faire ; ni à ce qui paraît être une nécessité analogique ; ni croire sur la simple autorité de nos maîtres ou instructeurs.
Mais nous devons croire à un écrit, à une doctrine ou à une affirmation lorsque notre raison et notre expérience intime les confirment.
C’est pourquoi je vous ai enseigné à ne pas croire simplement d’après ce qui vous a été dit, mais conformément à votre expérience personnelle et puis agir en conséquence et généreusement.
En conclusion :
Ne vous fiez pas à l’enseignant, mais à l’enseignement qu’il donne. Ne vous fiez pas à de simples paroles, mais à leur sens au-delà. Ne vous fiez pas au sens littéral, mais au sens définitif. Ne vous fiez pas à la conscience grossière, mais à la sagesse ultime qui réalise la véritable signification.
Par contre
Fiez-vous au message du maître, non à sa personnalité. Fiez-vous au sens, non aux mots seuls. Fiez-vous au sens ultime, non au sens relatif. Fiez-vous à votre esprit de sagesse, non à votre esprit ordinaire qui juge.
http://www.buddhaline.net/Kalama-Soutra-ou-l-Acces-aux
"Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
Re: Soka Gakkai, un bouddhisme japonais suspect.
Ecrit le 21 sept.15, 08:55"D'abord il n'y a pas 6 sylables mais 5 "Yvon a écrit :C'est un tissu de mensonges tout çela . Quelles sont vos sources pour écrire de telles absurdités ? D'abord il n'y a pas 6 sylables mais 5
Enfin le reste de votre discours est une belle caricature Paranoïaque sur la SG .
Les pratiquants de l'école du mont Minobu récitent: "Namu myo ho rengué kyo" contrairement à ceux de l'école du mont Fuji qui psalmodient
Nam myo ho rengué kyo", voilà qui relativisera vos affirmations...
Modifié en dernier par algol-x le 22 sept.15, 02:51, modifié 2 fois.
"Une carte n'est pas le territoire" Alfred Korzybski
Re: Soka Gakkai, un bouddhisme japonais suspect.
Ecrit le 21 sept.15, 20:32Oui.komyo a écrit :vous lisez le japonais marmhonie ?
Je les ai données ! Il faut prendre le temps de lire mon message, avant de s'emballer. Je constate que vous partez comme une fusée au lieu de réfléchir aux documents & références précises fournies.Yvon a écrit :C'est un tissu de mensonges tout çela .
Quelles sont vos sources ?
Eh oui...
Et pour commencer, je vous demande d'écrire en japonais et de traduire en français, que de développer ce charabia fautif romanisé où l'on ne comprend strictement rien.
Merci. 創価学会, Soka Gakkai, cela signifie en japonais : "Société pour la création de valeurs". Lesquelles ? C'est avant tout du nationalisme épris de shintoïsme fasciste.
Voici le même livret de prières, non estampillé Soka Gakkaï, eh bien, c'est radicalement différent !
Bizarre, non ?
(Je lis le coréen, le chinois simple & complexe, le japonais, etc.)
Vous n'êtes jamais allé vivre au Japon, ou quoi ?
Il n'est pas une année sans que des scandales gravissimes touchent la Soka Gakkai au niveau du pays tout entier.
Quand la Soka est éclabousséée au nivau national par des scandales de corruptions politiques, c'est tout le Japon qui tremble.
Cette pieuvre a la main mise sur tout le politique japonais. Les scandales de Fukushima y sont également... Mais que savez-vous, vous ?
Re: Soka Gakkai, un bouddhisme japonais suspect.
Ecrit le 21 sept.15, 22:49algol-x a écrit :
"D'abord il n'y a pas 6 sylables mais 5 "
Les pratiquants de l'école du mont Minobu récitent: "Namu myo ho rengué kyo" contrairement à ceux de l'école du mont Fuji qui psalmodient
Nam myo ho rengué kyo", voilà qui relativisera vos affirmations...
iL doit y avoir des décalages d'impression sur le forum, je ne vois pas certains post auxquels vous répondez !
Namu ou namo est la traduction japonaise du sanscrit namah, que l' on retrouve dans l'expression indienne "namasté" littéralement, je m'incline devant vous. Marque de respect ou de recueillement, Nam doit être une déformation due a une prononciation rapide intégrée au cours des siècles. Les mantras ont tendance a se déformer avec le temps. Ainsi dans le tantrisme, namah samantha est devenu nomakou samanda en japonais et probablement autre chose en chinois ou en coréen.
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Re: Soka Gakkai, un bouddhisme japonais suspect.
Ecrit le 21 sept.15, 23:12Les 5 caractères :
Ce que Nichiren en dit (quelques exemples) :
Dans votre lettre, vous dites aussi que, trois fois par jour, vous vous inclinez respectueusement devant les sept caractères du daimoku, et que chaque jour vous répétez dix mille fois les mots Namu ichijo myoden.
Sur la récitation des chapitres Hoben et Juryo (Kamakura - 1264, à la femme de Hiki Daigaku Saburo Yoshimoto)
Le sage répondit : - Je vois bien que votre aspiration à la Voie est très grande et sincère. L'élément essentiel qui permit à tous les bouddhas d'atteindre l'Eveil n'est autre que les cinq caractères de Myoho Renge Kyo. C'est seulement grâce à ces cinq caractères que le roi Dan abandonna son trône précieux et atteignit la bodhéité, et que la fille du Roi-dragon quitta sa nature de reptile pour celle d'un bouddha.
[...] Les 80000 enseignements, dans leur totalité immense, et les nombreux mots qui composent les phrases des huit volumes du Sutra du Lotus, furent tous énoncés dans le seul but de révéler ces cinq caractères. Quand le Bouddha Shakyamuni, dans les nuages, au-dessus de la Montagne sacrée, dans les brumes du Pic du Vautour, résuma l'essentiel de son enseignement pour le transmettre aux bodhisattvas Surgis de Terre, en quoi consistait-il à votre avis ? En rien de plus que ces cinq caractères, le Dharma essentiel.
[...] Les bienfaits du Sutra du Lotus dans son ensemble sont tous entièrement inclus dans les cinq caractères Myoho Renge Kyo.
[...] Dans le Hokke Gengi, Zhiyi* définit les Cinq Principes majeurs du nom, de l'essence, de la qualité, de la fonction, et de l'enseignement, et, dans cette perspective, expliqua le pouvoir et l'efficacité des cinq caractères Myoho Renge Kyo.
Conversation entre un sage et un ignorant (1265 ? à un samouraï ? )
Ce que Nichiren en dit (quelques exemples) :
Dans votre lettre, vous dites aussi que, trois fois par jour, vous vous inclinez respectueusement devant les sept caractères du daimoku, et que chaque jour vous répétez dix mille fois les mots Namu ichijo myoden.
Sur la récitation des chapitres Hoben et Juryo (Kamakura - 1264, à la femme de Hiki Daigaku Saburo Yoshimoto)
Le sage répondit : - Je vois bien que votre aspiration à la Voie est très grande et sincère. L'élément essentiel qui permit à tous les bouddhas d'atteindre l'Eveil n'est autre que les cinq caractères de Myoho Renge Kyo. C'est seulement grâce à ces cinq caractères que le roi Dan abandonna son trône précieux et atteignit la bodhéité, et que la fille du Roi-dragon quitta sa nature de reptile pour celle d'un bouddha.
[...] Les 80000 enseignements, dans leur totalité immense, et les nombreux mots qui composent les phrases des huit volumes du Sutra du Lotus, furent tous énoncés dans le seul but de révéler ces cinq caractères. Quand le Bouddha Shakyamuni, dans les nuages, au-dessus de la Montagne sacrée, dans les brumes du Pic du Vautour, résuma l'essentiel de son enseignement pour le transmettre aux bodhisattvas Surgis de Terre, en quoi consistait-il à votre avis ? En rien de plus que ces cinq caractères, le Dharma essentiel.
[...] Les bienfaits du Sutra du Lotus dans son ensemble sont tous entièrement inclus dans les cinq caractères Myoho Renge Kyo.
[...] Dans le Hokke Gengi, Zhiyi* définit les Cinq Principes majeurs du nom, de l'essence, de la qualité, de la fonction, et de l'enseignement, et, dans cette perspective, expliqua le pouvoir et l'efficacité des cinq caractères Myoho Renge Kyo.
Conversation entre un sage et un ignorant (1265 ? à un samouraï ? )
Modifié en dernier par Yvon le 22 sept.15, 06:45, modifié 2 fois.
"Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
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Re: Soka Gakkai, un bouddhisme japonais suspect.
Ecrit le 22 sept.15, 01:09Voilà bouddha n'a jamais dit que son enseignement devait avec obligation être pris pour la vérité , si ça ne s'accorde pas avec notre expérience alors on le rejette .yvon a dit :Mais nous devons croire à un écrit, à une doctrine ou à une affirmation lorsque notre raison et notre expérience intime les confirment.
Non cette conclusion est fausse .Yvon a dit :En conclusion :
Ne vous fiez pas à l’enseignant, mais à l’enseignement qu’il donne.
On ne se fie uniquement qu'a notre intuition et à notre discernement , un enseignement est une information , à prendre comme une information rien d'autre , c'est nous qui faisons le tri de ce que nous ressentons ou non .
je ne me fie pas à un enseignement de bouddha paarce qu'il a été dit par bouddha , du reste il est probable que certains texte bouddhiques soient faux ou inventés puisqu'on sait que les textes ont été couché par écrit que 200 ans après la mort du bouddha , raison de plus pour que ce soit notre doute qui prédomine et fasse le tri .
Bouddha disait lui même que les textes peuvent être objet de manipulation , ça peut être le cas des textes qu'on attribue à des discours du bouddha doute , discernement sont toujours de mise .
Je sais que si des idées reviennent dans de nombreux soutras cela tend à prouver que ce sont des paroles du bouddha par exemple , si par exemple quelque chose est bizarre et vient contre ce qui a été énoncé dans d'autres soutras par exemple j'émets des doutes ou des réserves etc ....
Bouddha parlait en chinois ?Yvon a dit :Bouddha ne parlait ni japonais et encore moins français .
D'abord ce n'est pas du japonais mais du Vieux chinois voir même du Sanskrit comme Nam .
Si ça n'est pas la cas , le sens précis qui vous tiens à coeur a déjà été modifié .
Le sens général traduit en français conviendra alors tout autant .
Vous vous prenez la tête pour rien , c'est avant tout l'intention qui semble importante dans cette histoire parce que si c'était l'exactitude de traduction , vu que bouddha ne parlait pas chinois , votre soutra récité ne provoquerait rien puisque la traduction en est déjà approximative .
Vous voyez comment il est intéressant de réfléchir , de méditer avant de faire du moutonage , comme le soutra des kamalas l'indique , ça permet de discerner les choses autrement .
Une religion qui serait une religion de vérité chercherait la vérité sur la vie en se plaçant directement au coeur de la vie , et ne chercherait pas à en fabriquer une par la foi artificiellement .
Re: Soka Gakkai, un bouddhisme japonais suspect.
Ecrit le 22 sept.15, 03:05C'est peut-être la version officielle de la soka gakkai, mais elle est inexacte, et dire que Makiguchi et Toda ont résisté au pouvoir militariste est une falsification, ils voulaient que l'empereur du japon se convertisse au Nichirénisme, et ainsi, d'après eux, le japon serait victorieux, et la soka gakkai aurait pu imposer sa doctrine aux vaincus.Yvon a écrit :Un peu d'histoire :
"Depuis des décennies, le gouvernement japonais inondait le pays de propagande nationaliste. Les autorités militaristes étaient particulièrement attentives aux opinions qui avaient cours parmi les citoyens. Elles voulaient imposer l'idée que l'empereur était une divinité à laquelle chacun devait rendre un culte. De plus, dans chaque famille, chaque entreprise, chaque école, il devait y avoir un talisman de la déesse du soleil, Tenshô Daijin, l'ancêtre légendaire de la lignée impériale, enchâssé dans un autel. Le gouvernement exerçait toutes sortes de pressions pour que tous les temples de toutes obédiences reçoivent et protègent ces amulettes shintô (kamifuda).
Dès le début, le président Makiguchi refusa de se plier aux exigences des militaristes et, bien instruits de la mise en garde de Nichiren Daishonin contre l'opposition à la Loi, les membres de la Soka Kyôiku Gakkai gardèrent confiance dans leur président et ne demandèrent pas les amulettes. Suite à divers événements et menaces, les moines de la Nichiren Shôshù eurent peur d'être persécutés et, en juin 1943, convoquèrent quelques responsables de la Soka Gakkai, dont le président Makiguchi et Josei Toda, au temple Taiseki-ji, afin de leur donner l'ordre d'accepter les talismans shintô et de faire en sorte que tous les pratiquants les reçoivent aussi.
Fidèles à leur volonté de préserver l'enseignement de Nichiren Daishonin, les responsables de la Soka Gakkai, entraînés par la décision du président Makiguchi, exprimèrent un refus catégorique.
Le 6 juillet 1943, le président Makiguchi fut arrêté par la police secrète d'État, dans la ville de Shimoda (Izu) où il s'était rendu pour des activités de diffusion du bouddhisme. Le même jour, Josei Toda fut arrêté chez lui, ainsi qu'un membre du comité d'administration, Inaba Inosuke. D'autres responsables furent arrêtés et emprisonnés à leur tour. En mars 1944, ce seront au total vingt et un responsables, dont Josei Toda et le président Makiguchi, qui seront incarcérés dans des conditions inhumaines.
Face à des interrogatoires particulièrement cruels, seuls Tsunesaburo Makiguchi et Josei Toda firent preuve d'un courage exemplaire et luttèrent jusqu'au bout pour défendre la Loi bouddhique et leur engagement.
À la suite de son arrestation, le président Makiguchi fut d'abord détenu à la préfecture de police de Tokyo, puis, en septembre de la même année, à la maison d'arrêt de Tokyo à Sugamo. Il y subit des interrogatoires au cours desquels, sans se laisser intimider par les procureurs et les juges, il continua de leur transmettre les doctrines du bouddhisme de Nichiren Daishonin. Jusqu'à la fin de sa vie, il garda sa foi.
Les responsables arrêtés furent inculpés de violation de la loi sur le maintien de l'ordre public et de non-respect vis-à-vis du shintô et de la personne de l'empereur.
La gravité de ces accusations traduisait le fait que les pratiquants avaient refusé les talismans shintô ou avaient brûlé leurs amulettes après leur conversion, car la Soka Gakkai disait que prier devant un temple ou des amulettes shintoïstes constituait une opposition à la Loi. Cette application d'un principe bouddhique était interprétée comme une trahison vis-à-vis de la patrie.
La cellule du président Makiguchi était exiguë, environ 1,8 mètre sur 2,7 mètres. Sans chauffage, elle était glaciale en hiver, et le froid constituait une torture supplémentaire pour l'homme âgé qu'il était. L'alimentation était insuffisante, de très mauvaise qualité et servie à des heures absurdes. Mais, même dans ces conditions, le président Makiguchi faisait gongyo et ne négligeait jamais de lire.
Le 18 novembre 1944, quatorze ans jour pour jour après la fondation de la Soka Kyôiku Gakkai, il mourut de vieillesse et de malnutrition dans l'hôpital de la maison d'arrêt. Il mourut pour préserver la justesse de la Loi bouddhique, résistant au pouvoir militariste qui s'appuyait sur le shintoïsme d'État. Plus largement, son combat en prison était un témoignage de sa volonté de protéger la liberté de religion. C'était donc un combat pour les Droits de l'homme."
Voici un article de Brian Dozen l'auteur de "zen at war" à ce sujet:
"Bien qu'il soit vrai que Makiguchi a été arrêté en Juillet 1943 pour avoir refusé d'adorer un talisman de la déesse Amaterasu délivré par le sanctuaire d'Ise, cela n'a rien à voir avec être déloyal envers l'empereur. Comme il a informé ses interrogateurs de la police, "Je pense qu'il est, pour nous, Japonais, le Chemin de la réserve d'être loyal. Voilà ce que je me suis rendu compte de mon étude de la vérité du Sutra du Lotus" (Akashi & Matsuura, eds. 1975: 172). En outre, aussi contradictoire que cela puisse paraître, le refus de Makiguchi pour adorer un talisman de la déesse du soleil n'a même pas signifier un manque de respect pour cette aïeule alléguée de la famille impériale. Makiguchi a dit clairement quand il a dit à la police: "La déesse du soleil est l'ancêtre vénérable de notre famille impériale, sa vertu divine ayant été transmis à chaque empereur subséquent, qui monta sur le trône jusqu'à et y compris la présente empereur. Ainsi a sa vertu été transformé en la Vertu Août de Sa Majesté qui, brille sur les gens, leur apporte le bonheur. Il est pour cette raison que l'article III de la Constitution stipule: «La personne de l'empereur est sacrée et inviolable".
En fait, nulle part dans les écrits de Makiguchi, soit avant ou pendant la guerre, que ce soit en prison ou à l'extérieur, nous ne trouvons pas de déclarations critiques de la politique de guerre du Japon. Non seulement il justifie reprise coloniale du Japon de Corée (et la guerre plus tôt avec la Russie), mais il a consacré toute sa vie comme un éducateur à concevoir des moyens plus efficaces d'inculquer "service de l'État" chez les enfants japonais. Il a en outre plaidé pour que ces mêmes enfants "comprennent bien que le service fidèle à leur souverain est synonyme d'amour de la patrie." Même après l'emprisonnement, il a affirmé que la fidélité à l'empereur était, mais une partie naturelle de la «Voie du sujet" sur la base de sa compréhension du Sutra du Lotus. Et, comme nous l'avons vu, dans la mesure où l'empereur était préoccupé, Makiguchi a demandé, «Qui est là, en dehors de Sa Majesté, l'Empereur lui-même, à qui nous devons respectueusement prier?"
En fait, nulle part dans les écrits de Makiguchi, soit avant ou pendant la guerre, que ce soit en prison ou à l'extérieur, nous ne trouvons pas de déclarations critiques de la politique de guerre du Japon. Au contraire, non seulement ne justifie Makiguchi reprise coloniale du Japon de Corée (et la guerre plus tôt avec la Russie), mais il a consacré toute sa vie comme un éducateur à concevoir des moyens plus efficaces d'inculquer "service de l'État» chez les enfants japonais. Il a en outre plaidé pour que ces mêmes enfants "comprennent bien que le service fidèle à leur souverain est synonyme d'amour de la patrie." Même après l'emprisonnement, il a affirmé que la fidélité à l'empereur était, mais une partie naturelle de la «Voie du sujet" sur la base de sa compréhension du Sutra du Lotus. Et, comme nous l'avons vu, dans la mesure où l'empereur était préoccupé, Makiguchi a demandé, «Qui est là, en dehors de Sa Majesté, l'Empereur lui-même, à qui nous devons respectueusement prier?"
Source: "Engaged Buddhism: A Skeleton in the Closet" Brian Daizen Victoria
http://www.globalbuddhism.org/2/victoria011.html
"Une carte n'est pas le territoire" Alfred Korzybski
Re: Soka Gakkai, un bouddhisme japonais suspect.
Ecrit le 22 sept.15, 06:48Un peu d'histoire :
"Depuis des décennies, le gouvernement japonais inondait le pays de propagande nationaliste. Les autorités militaristes étaient particulièrement attentives aux opinions qui avaient cours parmi les citoyens. Elles voulaient imposer l'idée que l'empereur était une divinité à laquelle chacun devait rendre un culte. De plus, dans chaque famille, chaque entreprise, chaque école, il devait y avoir un talisman de la déesse du soleil, Tenshô Daijin, l'ancêtre légendaire de la lignée impériale, enchâssé dans un autel. Le gouvernement exerçait toutes sortes de pressions pour que tous les temples de toutes obédiences reçoivent et protègent ces amulettes shintô (kamifuda).
Dès le début, le président Makiguchi refusa de se plier aux exigences des militaristes et, bien instruits de la mise en garde de Nichiren Daishonin contre l'opposition à la Loi, les membres de la Soka Kyôiku Gakkai gardèrent confiance dans leur président et ne demandèrent pas les amulettes. Suite à divers événements et menaces, les moines de la Nichiren Shôshù eurent peur d'être persécutés et, en juin 1943, convoquèrent quelques responsables de la Soka Gakkai, dont le président Makiguchi et Josei Toda, au temple Taiseki-ji, afin de leur donner l'ordre d'accepter les talismans shintô et de faire en sorte que tous les pratiquants les reçoivent aussi.
Fidèles à leur volonté de préserver l'enseignement de Nichiren Daishonin, les responsables de la Soka Gakkai, entraînés par la décision du président Makiguchi, exprimèrent un refus catégorique.
Le 6 juillet 1943, le président Makiguchi fut arrêté par la police secrète d'État, dans la ville de Shimoda (Izu) où il s'était rendu pour des activités de diffusion du bouddhisme. Le même jour, Josei Toda fut arrêté chez lui, ainsi qu'un membre du comité d'administration, Inaba Inosuke. D'autres responsables furent arrêtés et emprisonnés à leur tour. En mars 1944, ce seront au total vingt et un responsables, dont Josei Toda et le président Makiguchi, qui seront incarcérés dans des conditions inhumaines.
Face à des interrogatoires particulièrement cruels, seuls Tsunesaburo Makiguchi et Josei Toda firent preuve d'un courage exemplaire et luttèrent jusqu'au bout pour défendre la Loi bouddhique et leur engagement.
À la suite de son arrestation, le président Makiguchi fut d'abord détenu à la préfecture de police de Tokyo, puis, en septembre de la même année, à la maison d'arrêt de Tokyo à Sugamo. Il y subit des interrogatoires au cours desquels, sans se laisser intimider par les procureurs et les juges, il continua de leur transmettre les doctrines du bouddhisme de Nichiren Daishonin. Jusqu'à la fin de sa vie, il garda sa foi.
Les responsables arrêtés furent inculpés de violation de la loi sur le maintien de l'ordre public et de non-respect vis-à-vis du shintô et de la personne de l'empereur.
La gravité de ces accusations traduisait le fait que les pratiquants avaient refusé les talismans shintô ou avaient brûlé leurs amulettes après leur conversion, car la Soka Gakkai disait que prier devant un temple ou des amulettes shintoïstes constituait une opposition à la Loi. Cette application d'un principe bouddhique était interprétée comme une trahison vis-à-vis de la patrie.
La cellule du président Makiguchi était exiguë, environ 1,8 mètre sur 2,7 mètres. Sans chauffage, elle était glaciale en hiver, et le froid constituait une torture supplémentaire pour l'homme âgé qu'il était. L'alimentation était insuffisante, de très mauvaise qualité et servie à des heures absurdes. Mais, même dans ces conditions, le président Makiguchi faisait gongyo et ne négligeait jamais de lire.
Le 18 novembre 1944, quatorze ans jour pour jour après la fondation de la Soka Kyôiku Gakkai, il mourut de vieillesse et de malnutrition dans l'hôpital de la maison d'arrêt. Il mourut pour préserver la justesse de la Loi bouddhique, résistant au pouvoir militariste qui s'appuyait sur le shintoïsme d'État. Plus largement, son combat en prison était un témoignage de sa volonté de protéger la liberté de religion. C'était donc un combat pour les Droits de l'homme."
"Depuis des décennies, le gouvernement japonais inondait le pays de propagande nationaliste. Les autorités militaristes étaient particulièrement attentives aux opinions qui avaient cours parmi les citoyens. Elles voulaient imposer l'idée que l'empereur était une divinité à laquelle chacun devait rendre un culte. De plus, dans chaque famille, chaque entreprise, chaque école, il devait y avoir un talisman de la déesse du soleil, Tenshô Daijin, l'ancêtre légendaire de la lignée impériale, enchâssé dans un autel. Le gouvernement exerçait toutes sortes de pressions pour que tous les temples de toutes obédiences reçoivent et protègent ces amulettes shintô (kamifuda).
Dès le début, le président Makiguchi refusa de se plier aux exigences des militaristes et, bien instruits de la mise en garde de Nichiren Daishonin contre l'opposition à la Loi, les membres de la Soka Kyôiku Gakkai gardèrent confiance dans leur président et ne demandèrent pas les amulettes. Suite à divers événements et menaces, les moines de la Nichiren Shôshù eurent peur d'être persécutés et, en juin 1943, convoquèrent quelques responsables de la Soka Gakkai, dont le président Makiguchi et Josei Toda, au temple Taiseki-ji, afin de leur donner l'ordre d'accepter les talismans shintô et de faire en sorte que tous les pratiquants les reçoivent aussi.
Fidèles à leur volonté de préserver l'enseignement de Nichiren Daishonin, les responsables de la Soka Gakkai, entraînés par la décision du président Makiguchi, exprimèrent un refus catégorique.
Le 6 juillet 1943, le président Makiguchi fut arrêté par la police secrète d'État, dans la ville de Shimoda (Izu) où il s'était rendu pour des activités de diffusion du bouddhisme. Le même jour, Josei Toda fut arrêté chez lui, ainsi qu'un membre du comité d'administration, Inaba Inosuke. D'autres responsables furent arrêtés et emprisonnés à leur tour. En mars 1944, ce seront au total vingt et un responsables, dont Josei Toda et le président Makiguchi, qui seront incarcérés dans des conditions inhumaines.
Face à des interrogatoires particulièrement cruels, seuls Tsunesaburo Makiguchi et Josei Toda firent preuve d'un courage exemplaire et luttèrent jusqu'au bout pour défendre la Loi bouddhique et leur engagement.
À la suite de son arrestation, le président Makiguchi fut d'abord détenu à la préfecture de police de Tokyo, puis, en septembre de la même année, à la maison d'arrêt de Tokyo à Sugamo. Il y subit des interrogatoires au cours desquels, sans se laisser intimider par les procureurs et les juges, il continua de leur transmettre les doctrines du bouddhisme de Nichiren Daishonin. Jusqu'à la fin de sa vie, il garda sa foi.
Les responsables arrêtés furent inculpés de violation de la loi sur le maintien de l'ordre public et de non-respect vis-à-vis du shintô et de la personne de l'empereur.
La gravité de ces accusations traduisait le fait que les pratiquants avaient refusé les talismans shintô ou avaient brûlé leurs amulettes après leur conversion, car la Soka Gakkai disait que prier devant un temple ou des amulettes shintoïstes constituait une opposition à la Loi. Cette application d'un principe bouddhique était interprétée comme une trahison vis-à-vis de la patrie.
La cellule du président Makiguchi était exiguë, environ 1,8 mètre sur 2,7 mètres. Sans chauffage, elle était glaciale en hiver, et le froid constituait une torture supplémentaire pour l'homme âgé qu'il était. L'alimentation était insuffisante, de très mauvaise qualité et servie à des heures absurdes. Mais, même dans ces conditions, le président Makiguchi faisait gongyo et ne négligeait jamais de lire.
Le 18 novembre 1944, quatorze ans jour pour jour après la fondation de la Soka Kyôiku Gakkai, il mourut de vieillesse et de malnutrition dans l'hôpital de la maison d'arrêt. Il mourut pour préserver la justesse de la Loi bouddhique, résistant au pouvoir militariste qui s'appuyait sur le shintoïsme d'État. Plus largement, son combat en prison était un témoignage de sa volonté de protéger la liberté de religion. C'était donc un combat pour les Droits de l'homme."
"Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
Re: Soka Gakkai, un bouddhisme japonais suspect.
Ecrit le 22 sept.15, 07:02Références précises, SVP. Merci par avance, sinon ce n'est pas recevable.Yvon a écrit :Un peu d'histoire.
Voici en effet la source officielle de... la Soka Gakkai, et c'est bien ce que vous en dites :
http://www.sgi.org/about-us/founding-pr ... guchi.html
Par contre, c'est une déformation hautement falsifiée de l'historique véritable, et ce n'est pas recevable par les historiens des religions.
Exact.algol-x a écrit :Et dire que Makiguchi et Toda ont résisté au pouvoir militariste est une falsification, ils voulaient que l'empereur du japon se convertisse au Nichirénisme, et ainsi, d'après eux, le japon serait victorieux, et la soka gakkai aurait pu imposer sa doctrine aux vaincus.
Voici un article de Brian Dozen l'auteur de "zen at war" à ce sujet:
"Bien qu'il soit vrai que Makiguchi a été arrêté en Juillet 1943 pour avoir refusé d'adorer un talisman de la déesse Amaterasu délivré par le sanctuaire d'Ise, cela n'a rien à voir avec être déloyal envers l'empereur. Comme il a informé ses interrogateurs de la police, "Je pense qu'il est, pour nous, Japonais, le Chemin de la réserve d'être loyal. Voilà ce que je me suis rendu compte de mon étude de la vérité du Sutra du Lotus" (Akashi & Matsuura, eds. 1975: 172). En outre, aussi contradictoire que cela puisse paraître, le refus de Makiguchi pour adorer un talisman de la déesse du soleil n'a même pas signifier un manque de respect pour cette aïeule alléguée de la famille impériale. Makiguchi a dit clairement quand il a dit à la police: "La déesse du soleil est l'ancêtre vénérable de notre famille impériale, sa vertu divine ayant été transmis à chaque empereur subséquent, qui monta sur le trône jusqu'à et y compris la présente empereur. Ainsi a sa vertu été transformé en la Vertu Août de Sa Majesté qui, brille sur les gens, leur apporte le bonheur. Il est pour cette raison que l'article III de la Constitution stipule: «La personne de l'empereur est sacrée et inviolable".
En fait, nulle part dans les écrits de Makiguchi, soit avant ou pendant la guerre, que ce soit en prison ou à l'extérieur, nous ne trouvons pas de déclarations critiques de la politique de guerre du Japon. Non seulement il justifie reprise coloniale du Japon de Corée (et la guerre plus tôt avec la Russie), mais il a consacré toute sa vie comme un éducateur à concevoir des moyens plus efficaces d'inculquer "service de l'État" chez les enfants japonais. Il a en outre plaidé pour que ces mêmes enfants "comprennent bien que le service fidèle à leur souverain est synonyme d'amour de la patrie." Même après l'emprisonnement, il a affirmé que la fidélité à l'empereur était, mais une partie naturelle de la «Voie du sujet" sur la base de sa compréhension du Sutra du Lotus. Et, comme nous l'avons vu, dans la mesure où l'empereur était préoccupé, Makiguchi a demandé, «Qui est là, en dehors de Sa Majesté, l'Empereur lui-même, à qui nous devons respectueusement prier?"
En fait, nulle part dans les écrits de Makiguchi, soit avant ou pendant la guerre, que ce soit en prison ou à l'extérieur, nous ne trouvons pas de déclarations critiques de la politique de guerre du Japon. Au contraire, non seulement ne justifie Makiguchi reprise coloniale du Japon de Corée (et la guerre plus tôt avec la Russie), mais il a consacré toute sa vie comme un éducateur à concevoir des moyens plus efficaces d'inculquer "service de l'État» chez les enfants japonais. Il a en outre plaidé pour que ces mêmes enfants "comprennent bien que le service fidèle à leur souverain est synonyme d'amour de la patrie." Même après l'emprisonnement, il a affirmé que la fidélité à l'empereur était, mais une partie naturelle de la «Voie du sujet" sur la base de sa compréhension du Sutra du Lotus. Et, comme nous l'avons vu, dans la mesure où l'empereur était préoccupé, Makiguchi a demandé, «Qui est là, en dehors de Sa Majesté, l'Empereur lui-même, à qui nous devons respectueusement prier?"
Source: "Engaged Buddhism: A Skeleton in the Closet" Brian Daizen Victoria
http://www.globalbuddhism.org/2/victoria011.html
Voici une source historique sérieuse :
http://www.persee.fr/web/revues/home/pr ... 84_2_10065
On constate que la Soka Gakkai est :
1) Un ecclectisme de bouddhismes servant avant tout les intérêts nationaux du Japon, sans aucun rapport avec les sources du bouddhisme.
2) Les problèmes de Makigushi avec l'empereur étaient sans aucun rapport avec le bouddhisme, mais sur le principe de l'éducation des masses populaires à l'idéal nippon nationaliste que prônait Makigushi pour "le bonheur parfait", ce qui était impossible selon l'Empereur et toute personne censée.
3) Le successeur de Makigushi fut Toda Jôsei qui habilement sut publier en masse le "Shakubuku kyôten", ("manuel de conversion forcée"). Elle s'impose alors comme la 3e puissance politique du Japon.
Toute cette dérive sectaire du bouddhisme originel vient de Nichiren qui croyait se trouver dans la période du "déclin de la Loi" (mappô), et en foi de quoi, il imposa faussement comme seule sauvegarde la substance du Soutra du Lotus, seule source selon lui du bouddhisme indien authentique. En réalité, Nichiren, fanatique, ne faisait que constatait la crise dans laquelle était le Japon, et il l'a pris pour vérité universelle de la terre entière
Dogmatique fanatique, Nichiren fit surtout barrage au bouddhisme authentique puique selon lui, le bouddhisme authentique n'existait plus. C'est en répétant le mantra du Daimoku 題目: "南無妙法蓮華経" (Namumyōhōrengekyō) qu'il croyait changer le monde.
En réalité, ce soutra était très peu connu & issu d'un mouvement fanatique tardif en Chine sans aucun rapport avec le bouddhisme, pour combattre tout envahisseur...
Nichiren acheva de péter tous les câbles en devenant fou, à force de répéter des dizaines de milliers de fois par jour son fameux mantra.
Il se crut alors carrément être le sauveur de l'humanité, appelé par la récitation mondiale de ce mantra... Il s'auto-proclama "Boddhisattva Visistacaritra", détenant à lui le seul désormais le monopole divin de rétablir la Loi dans le monde tant qu'il serait en vie.
http://www.persee.fr/articleAsPDF/rhr_0 ... _10065.pdf
Au lieu d'être soigné dans un asile, il fut suivi par des fanatiques... Ses propos en fin de vie étaient incohérents.
Les voici, elles sont authentiques :Yvon a écrit :C'est un tissu de mensonges tout çela. Quelles sont vos sources ?
http://griess.st1.at/gsk/fecris/copenha ... 8HcmzgXchg
et
http://impossible.chez.com/experiencebo ... kuQT-OeVGw
et en anglais :
http://griess.st1.at/gsk/fecris/copenha ... UfvfswTbug
et en anglais :
http://www.equip.org/PDF/DN092.pdf&sa=U ... Ax_3vtO2GQ
&
http://hitorigurashi.cocolog-nifty.com/ ... im6502.jpg (je l'ai et je l'ai lu)
&
http://www.japanese-buddhism.com/image- ... rotest.jpg (escorte policière contre la Soka Gakkai)
&
http://griess.st1.at/gsk/fecris/copenha ... oka_FR.pdf
&
http://www.nichiren.com/nkt/p01.pdf (en japonais, néo fascisme japonais ultra nationaliste et négationiste)
&
http://blog.livedoor.jp/sokadakkai/arch ... 61394.html (la Soka et le nazisme)
&
http://ameblo.jp/jmuzu10812/theme-10050920813.html (violation des droits de l'homme)
&
http://www.youtube.com/watch?feature=pl ... onomVJho64#!
&
http://www.derives-sectes.gouv.fr/%20si ... 07%202.pdf (une dérive sectaire au Japon)
&
http://www.theses.fr/2011EPHE5004 (thèse universitaire)
&
http://reponses.soka-bouddhisme.fr/spip.php?article11 (UBF)
&
http://www.persee.fr/web/revues/home/pr ... _17_1_1754
&
http://consistoire.soka-bouddhisme.fr/pdf/PEE_09_10.pdf
&
http://griess.st1.at/gsk/fecris/copenha ... oka_FR.pdf
&
http://fecris.org/wp-content/uploads/20 ... oka_FR.pdf
&
https://www.clio.fr/BIBLIOTHEQUE/le_bou ... _chine.asp
&
http://www.unadfi.org/IMG/pdf/Deux_ans_ ... Gakkai.pdf
Re: Soka Gakkai, un bouddhisme japonais suspect.
Ecrit le 22 sept.15, 07:58Où avait vous lu ça ? C'est parfaitement faux et vous ne pouvez le nier. Que les Président Makiguchi et Toda ont été internés par la "police de la pensée" pour avoir refusés les injonctions du gouvernement militariste de l'époque n'est pas une version de la Soka Gakkai , c'est historique.algol-x a écrit : C'est peut-être la version officielle de la soka gakkai, mais elle est inexacte, et dire que Makiguchi et Toda ont résisté au pouvoir militariste est une falsification, ils voulaient que l'empereur du japon se convertisse au Nichirénisme, et ainsi, d'après eux, le japon serait victorieux, et la soka gakkai aurait pu imposer sa doctrine aux vaincus.
Contrairement à d'autres écoles comme le Zen ils n'ont jamais voulut contribuer à la guerre, et à la victoire du Japon. Des archives de ses interrogatoires en témoignent .
Les 3 points de la Soka Gakkai dont Makiguchi est le fondateur sont :
1-La paix
2-La Culture
3-L'Education
En ce qui concerne l'éducation ce fut un homme dont toute la carrière dans l'enseignement fut un effort pour réformer un système éducatif ennemi de toute réforme et orienté, dans les décennies précédant la Seconde Guerre mondiale, dans une direction diamétralement opposée à celle qu'il défendait.
Tsunesaburo Makiguchi s'était opposé à l'apprentissage par coeur et, même si, au début, il ne s'était pas opposé au système impérial, l'acceptant comme une particularité et peut-être une expression naturelle du caractère japonais, il n'avait aucun intérêt pour un système éducatif visant à produire pour l'État des serviteurs robotisés et sans cervelle. Makiguchi avait défendu les droits des enfants à apprendre en tant qu'enfants, en laissant libre cours à leur curiosité et à leurs inclinations naturelles, et à apprendre à un rythme convenant à leur âge. Il avait fait passer le bonheur des enfants avant tout le reste. Sa philosophie éducative tout entière était fondée sur ce principe fondamental, qui imprégnait tout ce qu'il écrivit.
Cette philosophie, qui par la suite se fondrait avec les écrits de Nichiren pour former les principes de « révolution humaine » de la Soka Gakkai, était déjà bien avancée avant que Makiguchi ne commence à écrire ses théories sur une éducation créatrice de valeurs. Dans le bureau du directeur de l'école primaire de Shirogane, il m'est apparu que la philosophie de Makiguchi s'était élaborée dans le « laboratoire humain » de cette école et d'autres écoles semblables. Vous pourriez appeler cela une conviction croissante - que le bonheur était, ou devrait être, la préoccupation centrale de la vie humaine. Cela changeait tout. Et par-dessus tout, cela le changea lui.
Tsunesaburo Makiguchi se dévoua avec passion à la réforme du système éducatif japonais qui privilégiait l'acquisition des connaissances plutôt que le développement de l'esprit critique et d'une pensée libre . Il s' efforça de développer un système éducatif qui révèle le potentiel de chaque individu. Cette théorie des valeurs constitue le point central de sa philosophie : "la "création de valeurs " est une activité spécifiquement et constitue en fait l'essence même de l'être humain.
On retrouve ses principes d'éducation dans cet ouvrage :
"Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
Re: Soka Gakkai, un bouddhisme japonais suspect.
Ecrit le 22 sept.15, 08:10Pour Marmhonie -> 3/4 de vos sources n'ont plus de liens , et celles en japonais à quoi servent t'elles pour nous .?
Bref c'est un fatras de bric et de broc . C'est pas trés sérieux vos messages .
Bref c'est un fatras de bric et de broc . C'est pas trés sérieux vos messages .
Modifié en dernier par Yvon le 22 sept.15, 12:28, modifié 1 fois.
"Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
Re: Soka Gakkai, un bouddhisme japonais suspect.
Ecrit le 22 sept.15, 09:22J'ai donné les références de l'article, ensuite avant de dire que "c'est parfaitement faux et que je puisse le nier" lisez d'abord l'article en question, il cite ses sources...Yvon a écrit : "C'est peut-être la version officielle de la soka gakkai, mais elle est inexacte, et dire que Makiguchi et Toda ont résisté au pouvoir militariste est une falsification, ils voulaient que l'empereur du japon se convertisse au Nichirénisme, et ainsi, d'après eux, le japon serait victorieux, et la soka gakkai aurait pu imposer sa doctrine aux vaincus."
Où avait vous lu ça ? C'est parfaitement faux et vous ne pouvez le nier. Que les Président Makiguchi et Toda ont été internés par la "police de la pensée" pour avoir refusés les injonctions du gouvernement militariste de l'époque n'est pas une version de la Soka Gakkai , c'est historique.
Contrairement à d'autres écoles comme le Zen ils n'ont jamais voulut contribuer à la guerre, et à la victoire du Japon. Des archives de ses interrogatoires en témoignent .
"Une carte n'est pas le territoire" Alfred Korzybski
Re: Soka Gakkai, un bouddhisme japonais suspect.
Ecrit le 22 sept.15, 12:29Une autre biographie de Tsunesaburo Makiguchi
Tsunesaburo Makiguchi était le fondateur et le premier Président de la Soka Gakkai, Société pour la création de valeurs. Il était éducateur et directeur d’école primaire à Tokyo et se sentait profondément concerné par le système éducatif du Japon. En 1928, un ami le convertit au bouddhisme de la Nichiren Shoshu. Depuis l'âge de trois ans il avait été élevé dans la maison de son oncle affilié à la Nichiren Shu mais la religion n'a jamais occupé une large part dans sa vie jusqu'à sa conversion. Les années entre 1924 et 1932 furent pour lui des plus difficiles. Son deuxième fils mourut à l'âge de 23 ans et son quatrième fils, à l'âge de 19 ans en 1928. Son premier fils mourut à l'âge de 31 ans, en 1929, et sa quatrième fille, à l'âge de 14 ans en 1932. (Son dernier fils mourra à la guerre en 1944).
A ce stade de la vie, la religion devint pour lui très importante mais ils était avant tout pris par ses tentatives pour réformer le système éducatif japonais. En 1930, il publia le premier volume de Soka kyoikkgaku taikei, (Théorie pour une pédagogie créatrice de valeurs), sur une réforme pédagogique, La Soka Gakkai considère la publication de ce livre comme la création de la Soka Gakkai car pour l'éditer Makiguchi fonda la Soka Kyoiku Gakkai, (Société pour une pédagogie créatrice de valeurs). Mais en réalité l'assemblée inaugurale n'eut pas lieu avant 1937. Lors de cette première assemblée la Soka Kyoiku Gakkai ne comptait que 60 membres dont la plupart étaient des amis éducateurs. A cette époque, Makiguchi commença à intégrer les enseignements du bouddhisme de la Nichiren Shoshu dans ses propres idées d'une réforme pédagogique. En 1941, le nombre d'adhérents s'éleva à 400, grâce à la diffusion de leur revue qui tirait à 3000 exemplaires. En 1943, le gouvernement impérialiste décréta que tous les citoyens japonais devaient enchâsser chez eux un talisman shinto de la divinité Amaterasu du sanctuaire d'Ise pour montrer leur loyauté à l'empereur. Non seulement Makiguchi refusa lui-même de compromettre sa foi en enchâssant le talisman mais il l'interdit à tous les membres de la Soka Kyoiku Gakkai. Il alla même jusqu'à admonester le Grand-patriarche de la Nichiren Shoshu de soutenir le culte de l'empereur.
Makiguchi et vingt autres dirigeants de la Soka Kyoiku Gakkai furent arrêtés pour lèse-majeste et sédition. Parmi eux seulement trois ont refusé de renoncer à leur opposition au shinto d'Etat : Tsunesaburo Makiguchi, Josei Toda et Shuhei Yajima. Yajima deviendra directeur de la Soka Gakkai après la guerre puis prêtre de la Nichiren Shoshu. Quant à Makiguchi, en 1944, il mourut de malnutrition pendant son incarcération.
http://www.nichiren-etudes.net/articles ... gakkai.htm
Tsunesaburo Makiguchi était le fondateur et le premier Président de la Soka Gakkai, Société pour la création de valeurs. Il était éducateur et directeur d’école primaire à Tokyo et se sentait profondément concerné par le système éducatif du Japon. En 1928, un ami le convertit au bouddhisme de la Nichiren Shoshu. Depuis l'âge de trois ans il avait été élevé dans la maison de son oncle affilié à la Nichiren Shu mais la religion n'a jamais occupé une large part dans sa vie jusqu'à sa conversion. Les années entre 1924 et 1932 furent pour lui des plus difficiles. Son deuxième fils mourut à l'âge de 23 ans et son quatrième fils, à l'âge de 19 ans en 1928. Son premier fils mourut à l'âge de 31 ans, en 1929, et sa quatrième fille, à l'âge de 14 ans en 1932. (Son dernier fils mourra à la guerre en 1944).
A ce stade de la vie, la religion devint pour lui très importante mais ils était avant tout pris par ses tentatives pour réformer le système éducatif japonais. En 1930, il publia le premier volume de Soka kyoikkgaku taikei, (Théorie pour une pédagogie créatrice de valeurs), sur une réforme pédagogique, La Soka Gakkai considère la publication de ce livre comme la création de la Soka Gakkai car pour l'éditer Makiguchi fonda la Soka Kyoiku Gakkai, (Société pour une pédagogie créatrice de valeurs). Mais en réalité l'assemblée inaugurale n'eut pas lieu avant 1937. Lors de cette première assemblée la Soka Kyoiku Gakkai ne comptait que 60 membres dont la plupart étaient des amis éducateurs. A cette époque, Makiguchi commença à intégrer les enseignements du bouddhisme de la Nichiren Shoshu dans ses propres idées d'une réforme pédagogique. En 1941, le nombre d'adhérents s'éleva à 400, grâce à la diffusion de leur revue qui tirait à 3000 exemplaires. En 1943, le gouvernement impérialiste décréta que tous les citoyens japonais devaient enchâsser chez eux un talisman shinto de la divinité Amaterasu du sanctuaire d'Ise pour montrer leur loyauté à l'empereur. Non seulement Makiguchi refusa lui-même de compromettre sa foi en enchâssant le talisman mais il l'interdit à tous les membres de la Soka Kyoiku Gakkai. Il alla même jusqu'à admonester le Grand-patriarche de la Nichiren Shoshu de soutenir le culte de l'empereur.
Makiguchi et vingt autres dirigeants de la Soka Kyoiku Gakkai furent arrêtés pour lèse-majeste et sédition. Parmi eux seulement trois ont refusé de renoncer à leur opposition au shinto d'Etat : Tsunesaburo Makiguchi, Josei Toda et Shuhei Yajima. Yajima deviendra directeur de la Soka Gakkai après la guerre puis prêtre de la Nichiren Shoshu. Quant à Makiguchi, en 1944, il mourut de malnutrition pendant son incarcération.
http://www.nichiren-etudes.net/articles ... gakkai.htm
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