Re: Jésus priait son Dieu
Posté : 17 janv.15, 19:01
Bonjour Idéfix,
Je trouve ça plus respectueux envers les personnes concernés de détailler ses propres réponses, faire preuve d'argumentation. Même si elles sont incomplètes, si on exprime pas exactement tout ce que l'on veut dire ou encore si ce que l'on transmet ne passera jamais, ou si l'on manque de temps pour tout écrire, ce n'est pas grave c'est un exercice de style que j'apprécie.
Pour te répondre, "je ne peux pas" ne m'intéresse pas, ni voit aucune offense, mais je trouve, en toute honnêteté ta question dénué de sens, légitime à un certain niveau mais perd son sens à un autre niveau. Le piège ou défi que tu tends est néanmoins intéressant. Mais comme je l'ai expliqué, il y a une énorme différence entre ce que quelqu'un comprend en restant au niveau des Écritures (à un niveau ordinaire de lecture qui plus est) et ce que vit un être qui porte Christ en son cœur (un autre niveau d'appréciation). Un tel être est éveillé à sa véritable nature, mort à lui-même, c'est cet homme mort dont parlent les Écritures. Pour celui-ci le ciel lui est ouvert, l'accès au Royaume de Dieu également, ainsi que le disent les Écritures, il n'est plus soumis à son mental galopant dialectique et dualiste, et il n'est plus soumis par l'esprit de contradiction.
L'enseignement de Jésus relève d'une orthopraxie et non d'une orthodoxie. Ces débats algébriques sur la trinité hypostatique n'ont pas lieu d'être. Cette trinité se résume essentiellement dans l'idée que Dieu est en Jésus et que Jésus est en Dieu. Demandons-nous plutôt en retour : sommes-nous en Dieu et Dieu est-il en nous ? Pour que Dieu soit en nous, il faut lui faire de la place, c'est le sens même de la mort à soi-même.
L'Apocalypse est un livre très controversé dont il n'est pas certain qu'il soit bien de Jean ou de son école (sachant que l'école johannite est l'un des courants du christianisme officiel). L'école johannite à fait de Jésus un Dieu, ce qui pourrait expliquer ces quelques termes "glorifié", "immortel", "incorruptible" que l'on trouve d'ailleurs dans les courants gnostiques de l'époque.
Je ne suis pas partisan des thèses gnostiques (écoles gnostiques) ni millénaristes (sectes millénaristes), mais celles-ci foisonnaient à cette époque, il serait quand même louche qu'il n'y ait pas eu quelques influences sur le Livre de l'Apocalypse.
Parmi celles-ci il y avait celle des Cérinthiens. Si l'on se reporte aux propos de Saint Denys d’Alexandrie (il écrivait vers le milieu du 3ème siècle "que presque tous les docteurs rejetaient l'Apocalypse car c'était, selon eux, un texte écrit par un gnostique nommé Cérinthe, lequel s’était servi d’un grand nom, pour donner plus de poids à ses rêveries"), et sur les propos d'Eusèbe de Césarée (il disait lui aussi que "c'est Cérinthe, le fondateur de la secte des Cérinthiens, qui l'aurait composé et attribué à Jean, car les Cérinthiens croient qu'il y aura un règne terrestre du Christ"), si on se base uniquement là-dessus, alors il ne fait aucun doute que ce texte est un tissus d’âneries pour croyants aveuglés dans leur fanatisme et leur naïveté, et qui n'aurait rien de commun avec ce qu'enseignait Jésus. Mais je ne suis pas entièrement d'accord avec cette manière de penser. J'ai des raisons de penser autrement.
Bises et bon dimanche,
Ase
Oui j'aime écrire, tartiner ^^C'est long comme réponse pour dire que tu ne peux pas ou ne veux pas relevé ' LE DÉFI'
Je trouve ça plus respectueux envers les personnes concernés de détailler ses propres réponses, faire preuve d'argumentation. Même si elles sont incomplètes, si on exprime pas exactement tout ce que l'on veut dire ou encore si ce que l'on transmet ne passera jamais, ou si l'on manque de temps pour tout écrire, ce n'est pas grave c'est un exercice de style que j'apprécie.
Pour te répondre, "je ne peux pas" ne m'intéresse pas, ni voit aucune offense, mais je trouve, en toute honnêteté ta question dénué de sens, légitime à un certain niveau mais perd son sens à un autre niveau. Le piège ou défi que tu tends est néanmoins intéressant. Mais comme je l'ai expliqué, il y a une énorme différence entre ce que quelqu'un comprend en restant au niveau des Écritures (à un niveau ordinaire de lecture qui plus est) et ce que vit un être qui porte Christ en son cœur (un autre niveau d'appréciation). Un tel être est éveillé à sa véritable nature, mort à lui-même, c'est cet homme mort dont parlent les Écritures. Pour celui-ci le ciel lui est ouvert, l'accès au Royaume de Dieu également, ainsi que le disent les Écritures, il n'est plus soumis à son mental galopant dialectique et dualiste, et il n'est plus soumis par l'esprit de contradiction.
Non seulement le Père n'appelle pas le Fils Dieu, mais Jésus lui-même ne s'est jamais dit Fils de Dieu non plus, ce titre lui a été attribué tardivement. Comme je l'ai expliqué, on l'appelait "rabbi", il se disait "bar enasha", il s'adressait à son père en l’appelant "abba" (le sens araméen "alaha" est plus riche). Il est un homme dans cette incarnation, un fils d'homme, qui à réalisé intégralement sa part divine. Quand à son essence elle est divine, comme celle de chacun. Et même si, personnellement, j'estime que Jésus est Dieu et qu'il est Fils de Dieu, il ne s'agit-là simplement que de croyances qui n'avancent pas à grand chose tant que nous ne vérifions pas en nous-mêmes ces vérités.J'en conclu que tu ne peux pas me rappeler ou il est dis que Le Père appel Le Fils "Dieu" parce qu'il n'y a pas lieu que Le Père appel Le Fils "Dieu" puisque qu'il n'est pas Dieu.
L'enseignement de Jésus relève d'une orthopraxie et non d'une orthodoxie. Ces débats algébriques sur la trinité hypostatique n'ont pas lieu d'être. Cette trinité se résume essentiellement dans l'idée que Dieu est en Jésus et que Jésus est en Dieu. Demandons-nous plutôt en retour : sommes-nous en Dieu et Dieu est-il en nous ? Pour que Dieu soit en nous, il faut lui faire de la place, c'est le sens même de la mort à soi-même.
Il faut resituer le contexte historique lorsqu'on cite le livre de l'Apocalypse pour davantage d'honnêteté envers tes interlocuteurs.Ce n'est pas pour rien que j'ai cité Révélation 3:12.........du chapitre 1 de la Révélation jusqu'à ce passage au chapitre 3, il est aisé de constater qu'il est question de Jésus glorifié...immortel...incorruptible.
L'Apocalypse est un livre très controversé dont il n'est pas certain qu'il soit bien de Jean ou de son école (sachant que l'école johannite est l'un des courants du christianisme officiel). L'école johannite à fait de Jésus un Dieu, ce qui pourrait expliquer ces quelques termes "glorifié", "immortel", "incorruptible" que l'on trouve d'ailleurs dans les courants gnostiques de l'époque.
Je ne suis pas partisan des thèses gnostiques (écoles gnostiques) ni millénaristes (sectes millénaristes), mais celles-ci foisonnaient à cette époque, il serait quand même louche qu'il n'y ait pas eu quelques influences sur le Livre de l'Apocalypse.
Parmi celles-ci il y avait celle des Cérinthiens. Si l'on se reporte aux propos de Saint Denys d’Alexandrie (il écrivait vers le milieu du 3ème siècle "que presque tous les docteurs rejetaient l'Apocalypse car c'était, selon eux, un texte écrit par un gnostique nommé Cérinthe, lequel s’était servi d’un grand nom, pour donner plus de poids à ses rêveries"), et sur les propos d'Eusèbe de Césarée (il disait lui aussi que "c'est Cérinthe, le fondateur de la secte des Cérinthiens, qui l'aurait composé et attribué à Jean, car les Cérinthiens croient qu'il y aura un règne terrestre du Christ"), si on se base uniquement là-dessus, alors il ne fait aucun doute que ce texte est un tissus d’âneries pour croyants aveuglés dans leur fanatisme et leur naïveté, et qui n'aurait rien de commun avec ce qu'enseignait Jésus. Mais je ne suis pas entièrement d'accord avec cette manière de penser. J'ai des raisons de penser autrement.
Parfois il faut se mettre de côté pour mieux saisir l'origine de la lumière car une trop forte exposition peut aussi être dangereux.Manifestement.....il y en a qui préfèrent regarder la lumière de coté plutôt que de la regarder en face !
Bises et bon dimanche,
Ase