Re: l' homme descend t'il du singe?
Posté : 01 déc.14, 10:20
Quel importance les accréditations puisque grâce a internet n'inporte qui peut devenir spécialiste en science.gololo a écrit : As t il tes accréditations pour dire quelque chose de sensé ?
est ce un "vrai" scientifique auquel on peut faire confiance ?
Les deux articles mis bout a bout peuvent semble contradictoires, je te l'accorde. Encore une fois, il faut remettre le premier dans son contexte. Il écrit des articles dans le journal l'express, celui la n'en est qu'un parmi bien autres. Il fait par des difficultés que rencontre la Paléontologie vu le nombre d'homoides decouvert.
Voici l'article dans son intégralité, tu verras, tu ne le iras pas de la façon.
C'est la pagaille, dans le berceau de l'homme! On le sait depuis quelques années, grâce aux découvertes de la paléontologie, les ancêtres de l'homme sont les australopithèques, des sortes de "préhumains", des hominiens qui se comportaient déjà un peu comme des humains, mais qui possédaient encore des caractères de singe. Mais, plus on trouve des bouts d'os fossiles, plus on est confronté à des préhumains différents: il y a maintenant l'Australopithecus afarensis, le ramidus, l'ethiopicus, le boiséi, l'africanus, et un nouveau, le tout dernier de la famille, que nous venons de découvrir grâce à une de nos fouilles et qui est âgé de plus de 3 millions d'années. Trop de monde!Même chose avec les premiers hommes, les vrais. En 1964, on décrivait le plus ancien de nos ancêtres comme étant Homo habilis. Et puis, on en a trouvé un autre, Homo rudolfensis, qui ne lui est pas tout à fait semblable. Et puis un autre, Homo ergaster, distinct des deux précédents... Nous sommes maintenant face à une multitude de personnages, et l'on ne sait plus très bien établir des relations entre eux. Comme les premiers hommes apparaissent dans la même région que les australopithèques, on pense qu'ils sont bien les descendants de ces derniers. Mais quel australopithèque pour quel homme? Qui est à l'origine de qui? Voilà une nouvelle question, d'autant plus que certains australopithèques, les derniers, sont contemporains des premiers hommes. L'arbre des espèces ne cesse de se ramifier... et notre filiation est un vrai casse-tête!Ce qui nous conduit à nous interroger sur le mécanisme de cette évolution. On constate que, dans un environnement identique, toutes les espèces évoluent dans le même sens - celui, précisément, de l'adaptation à ce milieu. Selon l'idée darwinienne, qui est toujours à peu près admise aujourd'hui, certains individus subiraient des mutations génétiques qui se produiraient par hasard, et plusieurs d'entre elles leur donneraient éventuellement un avantage pour subsister dans leur nouvel environnement. Au fil des générations, cette nouvelle espèce s'imposerait, sélectionnée en quelque sorte par le milieu. Cette théorie ne me plaît pas beaucoup, dans son ensemble. Il est quand même étonnant que les mutations avantageuses surviennent justement au moment où on en a besoin! Au risque de faire hurler les biologistes, et sans revenir aux thèses de Lamarck, je crois qu'il faudrait s'interroger sur la façon dont les gènes pourraient enregistrer certaines transformations de l'environnement. En tout cas, le hasard fait trop bien les choses pour être crédible...L'apparition d'un préhumain qui tape sur les cailloux, fabrique des outils, de manière un peu occasionnelle, puis de plus en plus fréquente, jusqu'à en faire une culture, ou, si l'on préfère, le développement de la conscience, qui finit par créer un environnement culturel, cela est aussi, pour moi, un grand mystère. On part d'un être instinctif, sans liberté individuelle, pour arriver à un homme qui a acquis une liberté d'action et un libre arbitre grâce à la connaissance qu'il a accumulée et transmise... Le développement technique et culturel dépasse le développement biologique... Comment? Pourquoi? Les artistes de l'art pariétal utilisaient des liants très subtils pour que leurs peintures puissent durer, ce qui signifie qu'ils avaient, par exemple, et depuis bien longtemps, la capacité de penser le futur. Quand on observe l'histoire de la vie au cours des milliards d'années, cette organisation du monde qui devient de plus en plus complexe, avec cet homme sur sa planète au milieu d'une petite galaxie, il est vraiment difficile de considérer que tout ça n'a pas de sens. Et cela devrait nous inciter à regarder le monde avec une certaine distance, si l'on peut dire, dans l'espace, dans le temps et dans nos pensées.En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/informations/pal ... 2BHdwLl.99