Bonjour Indian,
Veuillez me permettre une intrusion dans le droit fil du topic,
indian a écrit :quand on pense que la terre a 6000...on dit : endoctriné.
L'honnêteté ou la malhonnêteté se mesurent par rapport à la loi, de même l'honnêteté ou la malhonnêteté intellectuelle se rapportent à des normes implicites.
Souvent, entre personnes sérieuses on évite les sophismes les plus criants et on respecte certains critères de vérité. Par exemple, on admettra que le gros du consensus scientifique est conforme à une idée assez naïve de vérité.
Mais est-il vraiment malhonnête de récuser ce consensus scientifique ?
S’impose-t-il nécessairement comme LA vérité qui ne peut être remise en question sans déroger à une sacro-sainte loi du débat intellectuel au XXIème siècle ?
Question subsidiaire
"Peut-on répondre à ces deux questions sans esprit partisan ?"
Il y a peu, j’ai croisé un auteur "métaphysicien" quasi inconnu, Jean Poncet, qui se plaît à contester frontalement des pans entiers du consensus scientifique. Personnellement, je n’ai aucun problème avec le consensus scientifique qui peut rester tel qu’il est ou être bouleversé par une nouvelle révolution copernicienne, ma foi n’y est guère sensible. Mais j’ai noté qu’il m’était très difficile de répliquer à un tel contestataire, j’ai d’ailleurs plutôt lâchement battu en retraite préférant éviter le domaine scientifique et rester sur les questions de foi.
Par exemple, D.ieu, béni soit-Il, est omnipotent, de même qu'Il a créé Adam adulte, Il a pu créer l'Univers "adulte", c'est à dire avec déjà des traces de vieillissement comme les fossiles et les variations de densité en isotopes radioactifs, etc...
Au fond ma seule réponse était du genre «
On ne peut pas remettre en cause cette vérité scientifique comme ça… » et je ne devais pas être très convaincue de la qualité de cet argument lamentable.
Qu'en pensez-vous ?
Très cordialement
Votre sœur
pauline