BenFis a écrit :Non, je ne savais pas qu’il était possible que la constante C puisse varier en fonction de la courbure de l’univers. Mais est-ce que ça change vraiment quelque chose au raisonnement ? Cela n’explique pas pourquoi les constantes (mêmes extensibles dans l’espace-temps) sont ce qu’elles sont.
Bien sûr que cela change quelque chose ! Cela fait qu'il y a une explication simple au jeu "parfait" des constantes cosmologiques telles qu'elles sont mesurées ("parfait" dans le sens où il permet la vie intelligente dont nous, avec nos émotions, sentiments ainsi que nos consciences), explication simple qui est ce qu'énonce le principe anthropique dans sa version faible, d'autant plus faible qu'il n'y a même plus la nécessité théorique de poser un multivers pour qu'elle fonctionne.
(C'est ce que j'expliquais plus haut...)
Principe anthropique faible :
- "Nous, observateurs conscients et intelligents de cet l'univers, n'avons aucune raison logique de nous étonner de notre émergence et de notre présence, ni non plus du fait que le jeu des constantes qui le définit fut propice à notre émergence et par conséquent aussi à notre présence en son sein, notre émergence et notre présence actuelle étant de fait possibles, ce qui impliquent nécessairement des conditions favorables. Il n'y a aucune raison, d'autant plus si ces constantes en question ne sont pas fixes mais relatives à certains paramètres par définition variables, comme il semble que ce soit le cas."
BenFis a écrit :Tu as raison à propos de la constante de Planck. C’est bien une limite objective.
Notre univers paraît être un ensemble qui n’a pas de contenant parce que vu de l’intérieur.
Nous somme en quelque sorte enfermés derrière ce mur, ..... ..
Tu ne comprends pas que tu n'as aucune raison valable non plus, de poser un "au-delà" du mur de Planck, car comme je l'ai aussi expliqué :
- JMI : "Déjà de quoi parle-t'on quand on évoque un "au-delà" du mur de Planck ?
Si l'on reste dans le domaine de la Physique et par conséquent de la science, le mur de Planck est une limite, par conséquent parler d'un au-delà du mur de Planck c'est parler d'un au-delà de la Physique, c'est gamberger grave si l'on ne parle pas de pures mathématiques ou s'il l'on prend ses rêves pour des réalités.
Le principe de parcimonie est justement ce qui nous préserve des métaphysiques et nous permet de nous cantonner dans ce qui est objectivement connaissable."
et
- JMI : "Gamberger ainsi c'est sortir du domaine du connaissable comme je le disais, ce qui signifie que c'est se perdre en conjectures métaphysiques qui n'avancent strictement à rien d'un point de vue théorico-pratique."
BenFis a écrit :.. .... et notre physique n’est pas forcément celle qui se trouve de l’autre côté. Donc du côté métaphysique.
Le coté métaphysique n'ayant rien de scientifique, il est par conséquent impropre de parler d'une Physique qui y prévaudrait.
Y rechercher du concret ce serait un peu comme tenter de trouver la composition chimique d'une vision de licorne en rêve...
BenFis a écrit :Les terres plates et énergies noires sont des conjectures intra-muros alors que la recherche de Dieu n’est pas de cet ordre.
Ce qui l'a rend encore plus délirante car rien, absolument rien d'objectif ne la justifie.
En effet, les "terres plates" et autres "énergies noires" sont au moins des tentatives de justifier ou d'expliquer certaines observations concrètes...
BenFis a écrit :Le principe de parcimonie n’est pas applicable pour savoir s’il est plus simple que l’univers soit généré à partir de rien plutôt que par le biais d’une entité ? Le principe ne peut pas servir à statuer sur cette question.
Non mais il permet de l'éliminer comme une question ne portant sur rien d'objectif.
Pourquoi l'univers serait-il en effet apparu de rien ou si ce n'est pas de rien d'une quelconque volonté ?
Et c'est quoi "rien" ? Et c'est quoi quelque chose" ? En as-tu une idée ?
Sache l'ami, que ces mots n'appartiennent pas au vocabulaire scientifique.
En Science, l'on parle de lois, d'objectivité, de relations mathématiques, d'expériences incluant des
mesures instrumentales, d'hypothèses, de vérifications expérimentales, d'observations cruciales, de critère de réfutabilité, de prédictibilité, etc...
En Science, l'on parle d'existence ou de non existence que pour ce qui peut s'observer et ou se vérifier dans les faits.
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BenFis répondant à vic a écrit :Bien sûr, on peut toujours s’intéresser à l’origine de Dieu. Mais là, on n’en finit plus. C’est l’histoire des poupées Russes. La Bible, puisque c’est le sujet, s’intéresse prioritairement à l’origine de notre univers et à la place de l’homme dans celui-ci.
C'est ce qui rend le discours de la Bible très peu crédible pour le reste, car son explication du monde et de la place de l'homme reposent sur l'existence d'un être dont la justification implique une régression à l'infini, explication qui complique donc inutilement le schmilblick, en plus de ne pas mieux rendre compte de quoi que ce soit, ne se basant sur rien.
BenFis répondant à vic a écrit :Si le champ des possibles est limité à notre univers et que le mot création désigne une apparition tirée du néant, alors oui, je te donne raison.
Mais je ne pose pas comme préambule que le champ des possibles est circonscrit à notre univers.
Si tu m'as bien lu, c'est l'inverse l'ami. Si le champ du [ou des] possible[s] implique d'autres, voire une infinité d'autres univers, "Dieu" serait en théorie encore moins nécessaire pour rendre compte de la réalité.
(En fait il deviendrait même COMPLÈTEMENT superflu.)
BenFis répondant à vic a écrit :Ce sont nos définitions respectives du mot Dieu qui ne concordent pas ; pas plus que le mot création qui désigne en général un arrangement créatif d’éléments tirés du champ des possibles… dans lequel Dieu se trouve.
Le champ des possibles n'est pas un bric à brac lol !!
- "Ce qui est, est possible. - Et ce qui est possible ne peut qu'être en soi un élément de la trame du champ."
"relativement à nous c'est autre chose, car il y a aussi pour nous : l'espace et le temps (qu'il faut envisager comme des cadres perceptifs et non comme des réalités en soi en tant que telles), ainsi que tout ce que nous jugeons possible en théorie (et qui ne l'est pas forcément)."
Comme je le disais :
- "Il faut distinguer ce qui est possible en soi, c'est-à-dire ce qui est réellement possible en lui-même, de ce que que nous jugeons tel et qui ne l'est qu'en théorie selon nous, ce que je nomme l' hypothétiquement possible."
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vic à BenFis a écrit :Et un dieu qui est attéri là par hasard , quelle est sa cause ?
Même si tu décidais que dieu c'est la cause , quelle est la cause de dieu ?
Dieu ne résoud pas d'avantage la question .
Par contre si tu poses que l'univers c'est le champs du possible , le champs du possible n'a pas besoin de cause .
...
Quelle est l'origine des lois physique ?
Réponse : le champs du possible .
Tu pourrais à ce moment là dire si tu le souhaites que dieu est né du champs du possible , mais ça ne ferait pas de ce dieu le créateur .
Voilà pourquoi il parait invraisemblable qu'un dieu puisse être le créateur de l'univers....
Le champ du ou des possible(s) n'est autre que la réalité fondamentale, il n'y en a pas d'autre, elle est incausée, nécessaire, elle contient et implique tout l'être possible.
indian a écrit :un champ possible sans possibilité d'être ou d'exister?
vic a écrit :Ben le champs du possible c'est le champs du possible .
Si "ne pas être ou ne pas exister" est possible , être ou ne pas être font partie du champs du possible dans le cas contraire non .
C'est ça. Tout-à-fait.
Indian a dit : De quelle source? je vous pries
vic a écrit :Mais il n'y a pas de source vraiment , il n'y a que le champs du possible, l'ouverture sur toute les possibilités combinées entre elles .
Prends toutes les propositions possibles , combines les et tu auras un univers .
C'est la combinaison de toutes ces possibilités qui va donner la chaine de cause à effets .
Les lois vont automatiquement se dessiner toutes seules , de l'intéraction de toutes ces possibilités combinées entre elles .
La chaine de cause à effet étant le champs du possible .
Toi t'as pigé !
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[EDIT : Partie déplacée plus loin.]