vic a écrit : ↑19 oct.22, 07:48
Ca tourne un peu en rond dans son bocal ton truc de reconnaitre le mental comme mauvais en passant des lustres en explications mentales pompeuses qui plus est pour en parler .
Salut Vic. Le mental n'est pas mauvais. La seule chose qu'on puisse qualifier de "mauvaise" c'est l'identification au mental, c'est à dire ce qui arrive lorsque tu crois que tu es ce que ton mental te dis que tu es, à savoir lui-même. Ce qui est mauvais, pour reprendre ton terme, c'est de laisser ton mental diriger ta vie, de lui laisser les commandes. Le mental n'est pas fait pour ça. Il est un outil dont ton vrai toi doit se servir. Ainsi que je l'ai expliqué à Mic, le mental se révèle alors un outil extraordinaire doté de facultés exceptionnelles. Mais tant que tu n'auras pas découvert ton être véritable, alors ton mental sera livré à lui-même et il fera ce qu'il peut, en roue libre.
J'essaie d'exprimer ça de la manière la plus accessible possible, via l'interface des mots et de mon propre personnage, et si ça paraît "pompeux" aux yeux de de ton propre personnage, je n'y peux pas grand chose.
Mais disons que sur des forums bouddhistes j'ai tellement eu ce genre de conversation stérile sur l'éveil que j'en ai surtout tiré que c'est un peu fantasmagorique que de parler d'éveil plutôt qu'autre chose .
C'est exactement le problème que je pointais du doigt hier. Aborder les choses d'un point de vue mental, chercher à comprendre mentalement l'éveil AVANT d'en faire l'expérience mène au mieux au découragement, au pire à l'échec.
j'ai plutôt l'impression à, te lire d'une personne qui exerce son mental mais qui refuse cette idée .
Comme dit plus haut, le mental est un outil formidable. Pourquoi donc refuserais-je de m'en servir ? Et pourquoi devrais-je me retenir de l'exercer ? Non seulement je m'en sers, mais je reconnais aussi que c'est mon principal outil pour communiquer avec des personnes qui n'ont pas encore trouvé l'éveil.
Donc je vois en permanence une contradiction dans ton discours par ailleurs très mental justement mais qui cherche à se donner l'apparence du contraire .
Non non, Vic. Mon discours est forcément mental puisqu'il utilise des mots, avec tous les concepts qui vont avec.
Si je vais en Australie et que je m'adresse à quelqu'un qui ne parle pas un mot de français, alors je vais m'exprimer en anglais, quel mal y a-t-il à ça ? Tout au plus, mon interlocuteur pourra se moquer de mon accent ou me reprocher des fautes de langage ou d'intonation, mais peu m'importe. L'essentiel est que je parvienne à me faire comprendre autant que possible.
Pour tout te dire , je ne ressens pas cette dualité entre mental et non mental , à part quand je penche trop dans l'un ou dans l'autre .
Je serais heureux d'apprendre que tu es capable de pencher du côté du non-mental.
Mais alors pourquoi n'en parles-tu pas ? Que ressens-tu lorsque tu penches du côté du non-mental, Vic ? Que vois-tu, que perçois-tu ? Qu'est-ce qui te retient d'en parler ?
Je sais qu'il n'est pas facile de parler du non-mental en utilisant le langage articulé, le langage mental, mais si j'y parviens alors tu devrais aussi en être capable, non ? Non seulement tu devrais en être capable, mais plus encore, tu devrais en avoir envie. Et même, tu ne devrais pas avoir besoin de citer les écrits de tel ou tel grand maître spirituel car quiconque connaît le non-mental devient son propre livre.
Ajouté 1 heure 15 minutes 40 secondes après :
gadou_bis a écrit : ↑10 oct.22, 03:16
Le "moi" c'est ce qui perçoit et défini l'espace.
Et le "vrai" moi, c'est celui qui perçoit et définit le moi dont tu parles.
(j'essaie de remonter la discussion à sa source pour comprendre les points de vue des uns et des autres)