Re: Des dieux.
Posté : 17 févr.23, 22:24
Je ne vois pas vraiment les choses de cette manière mais ce n'est pas grave.SophiaSofia a écrit : ↑17 févr.23, 08:15 Ce n'est pas faux dans le sens où il faut juste garder à l'esprit que le chemin part de l'extérieur, du monde, la porte étroite se situe donc dans le monde et quand nous la prenons, nous sommes prêts à sortir du monde en prenant le chemin resserré. Ce chemin nous dirige vers l'intérieur de nous, notre coeur, et une fois au bout du chemin (ou en haut de l'escalier), on peut dire qu'il y a une seconde porte à ouvrir, celle du Royaume, ouvrir à son Roi, Jésus.
Je comprends. T'es-tu déjà demandé comment il se fait que des personnes éprouvent ce "désir" dont tu parles, et d'autres non ? Y a-t-il selon toi une sorte de déclencheur ?Si Jésus a comparé à un enfantement et Paul aussi, ce n'est pas en vain. Entre le jour où nous naissons de nouveau de Dieu, nous enfantons l'enfant Christ Jésus en nous de manière spirituelle, et le jour où il parait, c'est la seconde porte mais intérieure cette fois. Lorsqu'il est prêt à paraitre, il frappe à la porte de notre coeur pour qu'on lui ouvre, quand on lui ouvre, il vient dans son règne, le Royaume de Dieu au dedans de nous. Maintenant, je le comprends pour l'avoir vécu, avant, j'aurais été incapable de l'expliquer pour ne pas l'avoir vécu. Et comme je ne le comprenais pas à ce moment, j'aurais été incapable de dire ce qui a déclenché sa présence que je ressentais extérieure et ce qui a fait qu'une nuit, il est venu à l'intérieur. Maintenant je sais que c'est juste une question d'amour et de besoin intérieur profond de lui, de désir, le fait de lui dire : je ne peux pas vivre sans toi, tu es ma raison de vivre, ne me quitte jamais ou j'en mourrai.
Je sais que c'est ce que dit la bible, mais désormais je ne comprends plus ce verset-là de la même manière que je le comprenais auparavant, notamment le terme "convoitise" qui est souvent compris dans un sens restreint lié à notre propre conditionnement social.La convoitise, c'est la tentation, elle est dans le sang de la chair, elle vient de la chair et du sang, les pensées des hommes anciens. Dieu ne tente jamais personne, chacun est tenté quand il est attiré et amorcé par sa propre convoitise, et la convoitise, lorsqu'elle a conçu, enfante le péché.
Merci d'avoir précisé ici ce que tu entends par "esprit". Je suis totalement d'accord avec toi qu'il s'agit du "soufle" divin. De façon intéressante, la bible araméenne dans sa traduction française rend le mot "esprit" par "spiration" pour respecter le genre féminin du terme original. Mon point de vue diffère du tien dans la mesure où j'estime que l'enfant à naître dispose déjà de ce souffle divin alors qu'il est encore dans le ventre de sa mère biologique. Ce qui rend un être "vivant", de mon point de vue, ce n'est pas le souffle "physique" associé au premier cri de l'enfant lorsqu'il naît. Au contraire, ce souffle-là, physique, provoque une souffrance pour le bébé, si bien qu'il se met à pleurer, du moins dans la plupart des cas. Ce que j'en retiens, c'est une sorte de principe selon lequel le monde extérieur expose l'humain à de pénibles expériences.L'esprit de tout être vivant, c'est le souffle de Dieu, l'esprit qu'il nous donne lorsque nous naissons dans le monde, celui qui permet à l'enfant de pousser son premier cri lorsqu'il respire : le souffle de vie de Dieu entre en lui et il crie. On l'appelle esprit car il donne la vie, fait de nous un être vivant, une personne vivante, une âme vivante, mais nous avons à le rendre saint, il est déchu de gloire.
Ici j'ai du mal à te suivre. Tu déclare juste au-dessus que l'esprit de tout être vivant est le "souffle de Dieu". Mais à présent tu emploies une nouvelle expression, à savoir "esprit humain". Et selon ce que tu en dis, cet esprit-là aurait besoin d'être rendu saint. Du coup, pourrais-tu préciser ce qu'est cet "esprit humain"? D'où provient-il, et à partir de quel stade de son développement l'être humain dispose-t-il de cet esprit-là ?Mon esprit humain n'a pas été remplacé par l'Esprit de Christ, il l'a rendu saint
Ça semble très compliqué. Tu dis ici que l'Esprit de Christ cohabitait avec l'Esprit de Dieu, l'un dans l'autre, un. Du coup, cela signifierait que nous ayons notre propre esprit (souffle de vie) qui cohabite avec l'Esprit de Christ qui cohabite avec l'Esprit de Dieu. Si on ajoute à ça "l'esprit humain", ça commence à faire pas mal de monde, non ?celui qui s'attache au Seigneur est avec lui un seul Esprit, l'un dans l'autre, un, qui cohabitent donc. Comme Jésus sur terre : Esprit de Christ ayant l'Esprit de Dieu en lui, l'un dans l'autre, un. Il y a donc un dialogue, une conversation permanente de l'Esprit du Seigneur au tien, comme lui-même avec son Père, il le priait, il avait sa volonté, il connaissait celle du Père, c'est exactement pareil.
Je suis d'accord sur ce point, et surtout je suis d'accord que cette description correspond à ce qu'on peut lire dans la bible concernant l'être humain. C'était important que cela soit précisé car beaucoup de personnes utilisent le mot "âme" en lieu et place du cœur. Ce n'est pas faux, mais il faut alors préciser que cette utilisation du terme "âme" ne correspond pas à l'usage biblique courant du terme, en particulier lorsqu'on parle de l'humain.Dans n'importe quel contexte, lorsque j'emploi le mot personne, il désigne un être humain, une âme. Le coeur est la source de l'âme, son centre.
Ici, en revanche, j'ai du mal à te suivre. Tu confirmes au début du paragraphe que l'âme, c'est la personne, mais à la fin tu emploies l'expression "l'âme de la personne". N'y a-t-il pas ici une contradiction ?Oui, les deux expressions reviennent au même. Le moi dont il est question est notre âme, notre personne. Dieu envoie dans notre coeur l'Esprit de son Fils, il le plante en nous, l'enracine, d'où l'expression de Paul : enracinés et fondés dans l'amour, l'amour = le coeur, ainsi l'âme de la personne, son être.
D'autre part, en écrivant "l'amour = le coeur, ainsi l'âme de la personne, son être.", ça semble très confus, du moins dans cette formulation.
En revanche, le début me plaît beaucoup, lorsque tu écris "l'amour = le cœur", car là je suis totalement d'accord.
Du coup, tu ne parles pas ici de "l'esprit humain", j'imagine. En effet, tu disais plus haut que l'esprit humain avait besoin d'être rendu saint. Et puisque le cœur est amour, il ne peut pas être "un" avec un esprit qui n'est pas saint, de mon point de vue.Comme Jésus l'a dit : c'est du coeur que viennent les pensées, le bon trésor. Quand bien même elles passent par l'esprit, elles prennent racine dans le coeur, coeur et esprit fonctionnent ensemble, ils sont un.
Je comprends le principe. C'est encore une fois le terme "esprit" qui semble à géométrie variable. Au début de ta réponse, tu as identifié l'esprit comme étant le "souffle de Dieu" (et je suis totalement d'accord), mais ici tu en parles comme d'un élément qui peut s'opposer au cœur, créant une division. Si le cœur est amour et si l'esprit est le souffle de Dieu, alors comment pourrait-il y avoir une telle division entre les deux ?Quand quelqu'un ne reçoit pas Jésus, son royaume est souvent divisé, le coeur parle mais l'esprit ne fait pas toujours ce que le coeur aimerait qu'il fasse. C'est ce genre de royaume qui s'écroulera, puisque divisé contre lui-même.
Pour résumer ma réponse, je suis d'accord avec toi sur plusieurs points importants. Cependant, il semble y avoir un problème avec ce fameux terme "esprit" qui change de sens d'un paragraphe à l'autre. Il serait donc fortement utile de le définir beaucoup plus finement pour éviter les contresens et les incohérences.
Excellente journée à toi.