spin a écrit : ↑06 févr.24, 17:16
Cela suppose d'admettre que tous les textes ont été créés plus ou moins directement par Dieu. Tu l'admets, très bien, mais crois-tu que la majorité des musulmans l'admettent ?
Non
Ajouté 18 minutes 32 secondes après :
Stop ! a écrit : ↑06 févr.24, 20:52
Salam Salam,
Je crois avoir déjà cité ces deux versets de la sourate 2 qui sont difficilement interprétables dans ton sens :
Sourate 2 :
161. Ceux qui ne croient pas et meurent mécréants, recevront la malédiction d'Allah, des Anges et de tous les hommes.
162. Ils y demeureront éternellement; le châtiment ne leur sera pas allégé, et on ne leur accordera pas le répit.
Si on en arrive à objecter que "châtiment" n'est pas synonyme de "souffrance", il ne reste pus qu'à chercher
dans le Coran comment est décrit le "châtiment d'Allah". On ne sera pas déçus.
Le châtiment n’est pas obligatoirement de la souffrance
Cela peut être une sanction définitive
Une destruction pour toujours
Pas une souffrance pour l’éternité
Est-ce que Dieu a deux visages ? Est-il d’un côté miséricordieux sans limite et de l’autre d’une cruauté insatiable ? Peut-il tant aimer les pécheurs qu’il envoya des prophètes dont Jésus pur et sans péché, et cependant tant haïr les pécheurs impénitents qu’il les soumet à un tourment cruel sans fin ? Peut-on légitimement louer Dieu pour sa bonté, s’il tourmente les pécheurs pendant toute l’éternité ? L’intuition morale que Dieu a mise dans notre conscience ne peut accepter la cruauté d’une divinité qui soumet les pécheurs à un tourment sans fin. La justice divine ne peut pas exiger une punition éternelle de souffrance éternelle pour des péchés limités dans le temps.
De plus, un tourment éternel et conscient est contraire à la vision biblique ou coranique de justice car une telle punition créerait une disproportion considérable entre les péchés commis pendant la durée d’une vie et leur punition durant toute l’éternité.
Voilà ce que disait John Stott
https://en.m.wikipedia.org/wiki/John_Stott: « Est-ce qu’il n’y aurait pas alors une disproportion énorme entre des péchés consciemment commis dans le temps et un tourment consciemment vécu pendant l’éternité ? Je ne minimise pas la gravité du péché en tant que rébellion contre Dieu, notre Créateur, mais je demande si “un tourment éternel et conscient” est compatible avec la révélation biblique de justice divine. »
« Ceux qui ne croient pas » dit le verset coranique que tu cites
Mécréant
Kafir
La racine KFR veut dire cacher, couvrir
On pourrait dire se mentir à soi même
Dès lors cela peut aussi dire que ça ne concerne que ceux qui savent très bien où se trouve la lumière et la vérité mais qui préfèrent volontairement leur ego et leur gloire
Ce n’est donc pas l’athée ou l’agnostique ou le membre d’une autre confession qui lui demande à être convaincu et qui sincèrement ne croit pas à la véracité du message coranique ou n’est pas encore convaincu par celui ci
Un athée croit au Bien et au Beau quand il fait le Bien.
Et il n’attend même pas de récompense.
Il en sera d’autant plus récompensé
Si vraiment Dieu est le Clément le Miséricordieux
Si Dieu est vraiment Amour
Ajouté 5 minutes 54 secondes après :
Seleucide a écrit : ↑06 févr.24, 22:58
Le vrai problème, c'est que les musulmans n'envisagent même pas la possibilité qu'il puisse y avoir quelque erreur dans le texte coranique. Lorsqu'un musulman considère qu'une leçon est grammaticalement fautive, il la rejette en affirmant qu'elle ne peut pas être coranique car l'arabe coranique est censé être éloquent. A l'inverse, lorsqu'un musulman considère qu'une leçon est coranique, il affirme péremptoirement qu'elle ne peut pas être erronée. Cependant, ce qui est coranique est et a été relatif selon les âges, et beaucoup de ce qui est aujourd'hui considéré comme tel, ne l'a pas toujours été, ce qui explique que bien des leçons coraniques actuelles aient pu être sévèrement critiquées par de grandes autorités en langue arabe et en exégèse.
2 Corinthiens 3:6 ►
Il nous a aussi rendus capables d'être ministres d'une nouvelle alliance, non de la lettre, mais de l'esprit; car la lettre tue, mais l'esprit vivifie