Re: Le Nom de Dieu YHWH dans le Nouveau Testament.
Posté : 02 juil.15, 20:47
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Ce n'est pas moi qui le dit c'est Howard lui-mêmeAh bon, Howard qui parle de la LXX avec mss à l'appui contenant le tétragramme et tu dis qu'il à de l'imagination ?!!!
Pietersma qui parle de la LXX avec kurios sans aucun mss est un fait historique!
Aujourd'hui la thèse de Pietersma recueille l'assentiment de la grande majorité des spécialistes de la Septante. Par exemple Jan JOOSTEN professeur d’Ancien Testament à la Faculté de Théologie Protestante de Strasbourg, déclare :Je ne pense pas, Tov, kayle, stegemann, skehan et d'autres encore ne partage absolument pas la thèse de Pietersma
Aaah ! Merci Homère !homere a écrit :
Enfin en ce qui concerne Howard, je rappelle qu'il s'est tout de même fendu en 1988 d'un bref désaveu des thèses de la Watch (courrier à Rud Persson reproduit p. 720 du livre In Search of Christian Freedom, de Raymond Franz: "P.S. The Jehovah's Witnesses have made too much out of my articles. I do not support their theories." -- Les Témoins de Jéhovah ont tiré des conclusions abusives de mes articles. Je ne cautionne pas leurs théories.)
BenFis a écrit :Si des Mss tel que le P 8HevXIIgr daté du 1er siècle circulaient en Judée à cette époque, cela augmente la probabilité que Jésus Christ ait été confronté à une version contenant le Tétragramme lorsqu'il a lu dans la synagogue des passages d'Esaïe.
Howard conclut sa thèse en disant "Les écrivains du NT on inclut sans aucun doute le tétragramme dans leurs citations".Ce n'est pas moi qui le dit c'est Howard lui-même
En l’absence de preuve textuelle, l’entière prémisse pour la discussion de l’emploi du Tétragramme dansle NT de HOWARD est basée sur des phrases telles que «… il y a de bonnes raisons de croire…,» «… nous pouvons imaginer que…,» «… l’emploi de substituts doit avoir exclus…,» «…jusqu’à quel point nous ne le saurons jamais…,» «…si nous permettons à notre imagination de comparer…,» et, «… nous pouvons imaginer que…» Ces déclarations peuvent être difficilement interprétées comme des affirmations.
Les dogmes pour le moment je les vois en toi et chez l’église, certainement pas chez nous.Gnosis, j'attire ton attention sur l'extrême fragilité de l'enchaînement "nom divin lu dans des copies de la LXX => nom divin écrit dans les textes du NT", qui restait chez Howard une hypothèse (minoritaire)et prenait pour la Watch un caractère de dogme.
Oui, c'est vrai aucune preuve directe concernant le NT, la seul preuve directe serait un mss du I siecle du NT et du même environnement ou a etait crée le NT à savoir le Palestine. En absence de preuve directe ou s'oriente sur des preuves indirectes, c'est ce qu'on appelle de la philologie.Cette question doit obtenir une réponse avec un examen des preuves historiques et textuelles qui aujourd'hui INVALIDENT l'hypothèse d'HOWARD.
AUCUNE preuve atteste l'hypothèse "nom divin lu dans des copies de la LXX => nom divin écrit dans les textes du NT" ... AUCUNE.
C'est un mensonge car de nombreux spécialistes voient les choses différemment Jaffé, Mimouni, Schiffman, Hirschberg, Simon, Honeyman, Herford, etc. Tous reconnaissent que les minims étaient judéo-chrétiens et que leurs écrits du I siècle contenaient le tétragramme.Les preuves TEXTUELLES aboutissent cette conclusions : il ne saurait y avoir aucun doute sur l'absence totale du Tétragramme hébreu dans l'ensemble des manuscrits et des textes grecs et chrétiens du Nouveau Testament qui ont été retrouvés et établis.
C' est une position absurde, car dans toute traduction il est parfaitement légitime pour le traducteur de faire certains choix.N'oublions pas que la substitution de "Jéhovah" à kurios détruit le sens du texte, Romains 10; 14; 2 Corinthiens 12 ... Or c'est cette question d'exégèse et d'analyse littéraire du NT que Howard, en tant que spécialiste de la Septante, n'a pas assez prise en considération.
Nous citons howard comme nous pouvons cité tout autre expert.Enfin en ce qui concerne Howard, je rappelle qu'il s'est tout de même fendu en 1988 d'un bref désaveu des thèses de la Watch (courrier à Rud Persson reproduit p. 720 du livre In Search of Christian Freedom, de Raymond Franz: "P.S. The Jehovah's Witnesses have made too much out of my articles. I do not support their theories." -- Les Témoins de Jéhovah ont tiré des conclusions abusives de mes articles. Je ne cautionne pas leurs théories.).
C'est un tort, car sa thèse n'est prouvé par aucun des mss. Tov a expliqué dans une conférence publique où Pietersma était présent en quoi sa thèse était invalide. Mais ce n'est pas le seulla thèse de Pietersma ne suggère JAMAIS une expression comme "on peut imaginer que ...", car sa thèse (majoritaire) repose sur une analyse précise et profonde des manuscrits qui constitue un FAISCEAU d'INDICES probants et reconnus par l'ensemble des spécialistes.
Je rappelle qu'une "traduction" consiste - ô surprise - à traduire.Gnosis a écrit :
C' est une position absurde, car dans toute traduction il est parfaitement légitime pour le traducteur de faire certains choix.
Gnosis,Rétablir le tétragramme dans les copies de la LXX n’est pas une correction hébraïsante, c’est une fidélité au texte d’origine. Pour soutenir ta thèse, tu devrais prouver que les premiers traducteurs ont fait preuve de liberté sur ce point précis. Ce qui n’est pas prouvé, au contraire.
Les SEULES preuves DIRECTES, sont les 5000 manuscrits du NT (même si ceux bne sont des originaux), car ils sont les SEULS documents disponibles qui servent de base à la traduction du NT, que vous considrez comme la parole de Dieu.En absence de preuve directe ou s'oriente sur des preuves indirectes, c'est ce qu'on appelle de la philologie.
Le choix de la TMN d'introduire l'occurence "Jéhovah" dans le NT, constitue une trahison de la pensée de l'auteur et brise la cohérence du texte. J'ai démontré qu'en RM10, RM 14 ... que l'analyse littéraire et réthorique des textes invalidité l'insersion de "Jéhovah" car Paul applique clairement ces textes à Jésus.C' est une position absurde, car dans toute traduction il est parfaitement légitime pour le traducteur de faire certains choix.
Je ne peux qu'approuver de telles conclusions...homere a écrit : Le choix de la TMN d'introduire l'occurence "Jéhovah" dans le NT, constitue une trahison de la pensée de l'auteur et brise la cohérence du texte. J'ai démontré qu'en RM10, RM 14 ... que l'analyse littéraire et réthorique des textes invalidité l'insersion de "Jéhovah" car Paul applique clairement ces textes à Jésus.
AUCUNE preuve atteste l'hypothèse "nom divin lu dans des copies de la LXX => nom divin écrit dans les textes du NT" ... AUCUNE.
Pour remettre la question et la réponse en perspective :A ce jour, tous les Mss grecs de l'AT (révisés ou pas) datant de + ou – 1siècle autour du Christ contiennent soit le Tétragramme, soit sa transcription phonétique.
Cette information est donc suffisante pour postuler que la LXX lue par Jésus dans la Synagogue contenait probablement le Tétragramme.
Lc 4,22 (AUCUN TdJ n'a réagi à ce texte), nous offre une piste interessante. Suite la lecture du rouleua d'isaie par Jésus, la réaction immédiate des juifs presents est enthousiaste, "Tous lui rendaient témoignage, étonnés des paroles de grâce qui sortaient de sa bouche". Cette réaction enthousiaste laisse supposer que Jésus n'a PAs prononcé le tétragramme.Comment Jésus a-t-il prononcé le Nom lorsqu'il l'a lu est un autre problème.
Les auteurs du NT, respectent le plus naturellement du monde la pratique juive, dans la logique du “kiddoush Ha-shem”, en utilisant le terme "Ha-shem, c’est-à-dire « le Nom ».S'est-il conformé aux us et coutumes de l'époque en substituant le Nom par 'Seigneur'? En tout cas, aucun contradicteur n'a eu à lui reprocher de contrevenir à la tradition en ce domaine.
Donc tu en conclus que la note de la TMN pour 1 Pierre 2:3 reprenant les propos de Hort est fausse, c'est bien ça ?BenFis a écrit :A ce jour, tous les Mss grecs de l'AT (révisés ou pas) datant de + ou – 1siècle autour du Christ contiennent soit le Tétragramme, soit sa transcription phonétique.
Cette information est donc suffisante pour postuler que la LXX lue par Jésus dans la Synagogue contenait probablement le Tétragramme.
La question est de savoir, dans quel circonstance et quel contexte au I siècle on découragé de le prononcer?A ce jour, tous les Mss grecs de l'AT (révisés ou pas) datant de + ou – 1siècle autour du Christ contiennent soit le Tétragramme, soit sa transcription phonétique.
Cette information est donc suffisante pour postuler que la LXX lue par Jésus dans la Synagogue contenait probablement le Tétragramme.
Comment Jésus a-t-il prononcé le Nom lorsqu'il l'a lu est un autre problème. S'est-il conformé aux us et coutumes de l'époque en substituant le Nom par 'Seigneur'? En tout cas, aucun contradicteur n'a eu à lui reprocher de contrevenir à la tradition en ce domaine.
Je ne peux donc que constater avec homere :
« AUCUNE preuve atteste l'hypothèse "nom divin lu dans des copies de la LXX => nom divin écrit dans les textes du NT" ... AUCUNE.»