Re: Le Nom de Dieu YHWH dans le Nouveau Testament.
Posté : 06 juil.15, 00:20
Faîtes vous allusion à la révision de Théodotion qui est une révision "hébraïsante" ou la révision du groupe «kaigé» est étroitement liée à Théodotion ?1) Je ne te parle pas des révisions a partir du II siècle de notre ère, c'est a dire Aquila et d'autre traduction.
2) Je te parle plus précisément des mss de la septante du II siècle avant J.C jusqu'au I siecle Apres J.C qui proviennent d’Égypte de de Palestine
Le groupe kaigé se caractérise comme une révision hébraïsante. La révision kaigé répond à un vaste effort de reprise en main de la Bible grecque qui s'est opéré au 1er siècle de notre ère sous l'égide du rabbinat palestinien.(http://fdier02140.free.fr/LXXCerf.pdf)
Execellente questionmais bon, peu importe, peux tu me dire dans quel but ces révisions d'Aquila et autres on était-elle effectué? pour s'approcher du textes d'origine ou s'eloigné de ceux-ci?
Dans le judaïsme de l'époque on pourrait distinguer deux grandes tendances opposées sur le seul critère de l'ouverture ou de la fermeture linguistique et culturelle.
Du côté de la "fermeture",on peut placer les tentatives de limiter l'usage de la Septante à une communauté ethnique, par des recensions et révisions hébraïsantes, voire de nouvelles "traductions" comme celle d'Aquila, transformant un texte au départ lisible par tous ceux qui lisaient le grec en un charabia codé accessible aux seuls "initiés" (le Tétragramme hébreu étant l'exemple par excellence d'un tel code verrouillant la lecture), et finalement le rejet de toute traduction grecque (cf. la tradition rabbinique rapportée dans le traité Sopherim, i, 7, où la traduction de la Torah en grec est assimilée à la fabrication du veau d'or).
Du côté de l'"ouverture", on retrouve entre autre le NT.
Ces 5000 manuscrits servent à traduire le NT que vous considerez comme la "parole de Dieu".Contrairement pour le NT tu ne disposes aucun manuscrit relatif a l'époque qui nous intéresse, tu as seulement des copies d'une période beaucoup plus tard et d'une culture opposé.
Gnosis,la cohérence du texte c'est toi qui la brise en substituant le tétragramme avec seigneur on ne sait plus qui est le Père et qui est le Fils à un tel point que dans les mss ou il y avait le tétragramme il y a de nombreuses variation textuelle.
Vous n'avez pas perçu la nouveauté du christianisme au sein du judaisme.
Le nom divin YHWH est bel et bien passé de l'AT au NT, mais il est passé dans les différentes constructions christologiques que les textes du NT présupposent ou effectuent. Paul et le livres des Actes appliquent au Seigneur Jésus des textes de l'AT. Le NT procède à une unité "fonctionnel" entre le Père te le Fils. (Par en Rm 10, Paul veut montrer que les chrétiens sont "sauvés" par la
"confession" ou l'"invocation" de Jésus comme kurios, fonction réservé dans l'AT à Yhwh).
L'utilisation de ces versions dites "J" est totalement aberrante , Elles n'ont AUCINE reconnaissance académique.Les traduction "J" respecté dans le monde académique on t-il commis une trahison?
Justifier sa décision de faire apparaitre le Nom divin là où il n’est pas dans les manuscrits du NT, en s’appuiant que sur le choix d’autres traducteurs. me paraît être une méthode contestable.
Mais au nom de quoi ces traductions, qui ne reflètent donc que le choix de leurs traducteurs, se mettent-elles à avoir PLUS de valeur que le texte même qu’elles traduisent ? Comment peut-on considérer que ces traductions nous renseignent mieux que le texte grec ? Comment une traduction peut-elle devenir plus authentique que les manuscrits ?
Ces traductions “modernes”, qu’elles soient en hébreu ou pas, ne nous apprennent ABSOLUMENT RIEN sur le texte original du NT, ni plus, ni moins !
Bien sûr car il ne respecte pas les manuscrits de l'AT.Jérôme ayant substitué le tétragramme de l'AT avec dominus, as t-il commis une trahison?
Gnosis ... Vous touchez du doigt le point faible de l'aalyse de ces spécialistes.Cela veut dire que selon toi tous ces spécialiste ne connaissent pas la lettre de Romains?
Ces spécialistes mettent en avant des considérations générales et conjecturales sur "la Septante" qui est un outil (inadapté) de critique textuelle du NT, mais ils le font surtout au mépris du sens des textes du NT.
On sait que "Paul" lisait (= prononçait, entendait, comprenait) kurios, non seulement parce que c'est kurios qui se trouve dans les mss des épîtres pauliniennes au IIIe siècle, mais parce que leur texte même est construit sur ce mot et ses sens (Romains 10; 14; 2 Corinthiens 12 etc.).