Pourtant ma question est simple peux tu me dire dans quel but ces révisions on était-elle effectué? pour s'approcher du textes d'origine concernant le tetragramme ou s'eloigné de ceux-ci?
Ni l'un, Ni l'autre
, j'ai déjà expliqué en détail la motivation du judaisme rabbinique pharisianique.
1) Ces révisions juives se sont réalisées
CONTRE les chrétiens qui s'étaient appropriés de la LXX car elle était pratique dans l'optique universaliste du message évangélique. Le judaïsme rabbinique a peu à peu lutté contre l’interprétation chrétienne des Écritures et contre l’imprégnation grecque de la culture juive.
2) Ces révisions sont des tentatives de limiter l'usage de la Septante à une communauté ethnique, par des recensions et révisions hébraïsantes, transformant un texte au départ lisible par tous ceux qui lisaient le grec en un charabia codé accessible aux seuls "initiés" (le Tétragramme hébreu étant l'exemple par excellence d'un tel code verrouillant la lecture).
3) Ces révisions juives étaient une étape qui permettra au judaisme rabbinique palestinien de supprimer la Septante. Le judaïsme palestinien de Jamnia (le premier centre du judaïsme rabbinique) a voulu éliminer une version grecque que la jeune secte chrétienne annexait au profit de ses thèses .
Tes mss démontre t'il comment était traité le Nom en Palestine au I siecle ou est né le NT?
Si on considère que la transmission des textes a été relativement bien assuré, alors oui. Je rappelle que l'analyse littéraire et réthorique (indépendament de l'époque de sa reproduction) des textes du NT indiquent que certains occurences "Jéhovah" sont inappropriés car elles trahissent le sens du texte et en brise la cohérence.
Pour le NT tu ne disposes aucun manuscrit relatif a l'époque qui nous intéresse, tu as seulement des copies d'une période beaucoup plus tard et d'une culture opposé.
Ce que Je veux dire, alors que moi avec la LXX et la Torah je peux affirmer l'autorité des manuscrits concernant le Nom pour la pour la période I-II siècle, toi tu na aucun manuscrit analogique et donc tu n'est pas en mesure de prouver comment a été traité le Nom Divin au I et II siècle!
Nous disposons d'un faisceau d'indices qui indiquent que le NT utilisaient Théos, Kurios et Pater et non le tétragramme. Je les ai déjà exposé. Je rappellerai que Paul est le représentant d’un monde où le judaïsme est totalement imprégné par l’hellénisme.
En sa personne, le christianisme se montre l’héritier d’un monde judéo-hellénistique, avec sa Bible, la Septante, avec sa langue, le grec, et avec son souci pour la
diffusion universelle du message divin. À cet égard, l’élan de Paul vers les Nations, dont il sera l’apôtre, confirme largement ces données.
Les auteurs du NT, qui écrivaient en grec pour un public majoritairement non juif, n'ont pas choisi d' imiter, des "sources" (révisions juives de la LXX par exemple) dont la pratique textuelle avait précisément pour objet de faire obstacle à ce type de communication entre juifs et non-juifs.
Les termes Kurios et Théos s'adaptaient très bien à la diffusion universelle du message du christianisme, alors que le Tétragramme hébreu archaïque est l'exemple par excellence d'un code qui s'adresse à une minorité.
Cela veut dire qu'il ne faut plus invoqué Jéhovah?
Pas du tout !!!
Par contre le transfert des prérogatives de Yhwh sur le Seigneur Jésus explique l'ABSENCE totale du tétragramme dans le NT. Ce transfert correspond au sein du judaisme à un blasphème, voilà la nouveauté du christianisme. Ainsi ce n'est plus l'invocation du nom de Yhwh qui sauve (comme l'indique Joël 3) mais "quiconque invoque le nom du Jésus Seigneur" (Rm 10).
Actes 2,21 qui cite aussi Joël 3,5 ; indique que dorénavant "quiconque invoquera le nom du Seigneur (Jésus) sera sauvé".
Je pourrais multiplier à l'infini des exemples tiraient du NT ou l'on retrouve ce TRANSFERT de prérogatives et qui explique l'absence du tétragramme dans le NT.
La t'y vas un peu fort, veux tu que je te cite quelques Nom, reconnu dans le monde académique religieux?
Je serai curieux de connaitre les spécialistes qui donnent un statut particulier à ces traductions ?
Comme tu le sais ces traducteurs utilisent tranquillement le nom divin dans le NT, Chouraqui l'a fait mais aussi d'autres, pratiquement toutes les versions juives dans de nombreux versets. Ces auteurs n'ont pas de raisons théologiques pour le faire mais simplement dans la conviction que le NT est un texte né au sein de la culture juive palestinienne qui donné une grande importance au grand Nom.
C'est une ERREUR.
La littérature juive en langue grecque — la Septante, les apocryphes et la littérature exégétique et philosophique du judaïsme hellénistique — est indiscutablement la source la plus importante pour comprendre Paul et les lettres pauliniennes.
Aujourd’hui, on peut affirmer que Paul a utilisé seulement des versions grecques de l’Ancien Testament. C. Stanley montre que parmi les 83 citations explicites qu’on rencontre dans les lettres pauliniennes authentiques (45 dans Rm, 13 dans 1Co, 7 dans 2Co, et 9 dans Ga), cinq seulement divergent de la Septante : « L’utilisation par Paul de la Septante (…) n’est d’aucune manière une concession à l’ignorance de son auditoire de langue grecque. Elle montre plutôt sa manière d’étudier la version grecque courante de son époque »
En bref, Paul est le représentant d’un monde où le judaïsme est totalement imprégné par l’hellénisme. Ses contemporains sont Josèphe et Philon, et non les rabbins, qui ont vécu bien après et ont rejeté la culture grecque. En sa personne, le christianisme se montre l’héritier d’un monde judéo-hellénistique, avec sa Bible, la Septante, avec sa langue, le grec, et avec son souci pour la diffusion universelle du message divin. À cet égard, l’élan de Paul vers les Nations, dont il sera l’apôtre, confirme largement ces données.