d6p7 a écrit :
Tu n'écoute donc pas ce que je dis... Pourquoi ne lis-tu pas ce que j'écris ? Je viens de te dire que je me connaissais, que je n'avais pas de personnage comme toi.
Tout le monde a un personnage, d6p7. Même Jésus-christ en avait un. C'est ce qu'on appelle "l'incarnation".
Tu fais la sourde oreille, et ne réponds pas à ce que je dis, tu ne me vois qu'au travers de ce que tu en dis, de ce que tu penses...
Je connais ton Cœur, tout comme je "vois" ton personnage, et la différence est flagrante.
Tu n'écoutes donc pas l'autre, et tu prétends l'aimer ? Je te le dis, si tu ne vois pas l'autre parce que tu ne le connais pas, tu ne l'aimes pas.
J'écoute ton personnage, et j'aime ce qu'il y a ton Cœur, c'est à dire ton "vrai toi". C'est à lui que je voudrais m'adresser, mais c'est ton personnage qui intercepte le message.
Car la personne qui se connaît pas dit des choses pour elle.
Exact.
Le problème, c'est que tu crois TE connaître alors que tu connais seulement ton personnage. Zt comme tu t'identifies complètement à lui, alors ton mental te fait croire que c'est toi. Tu crois donc te connaître alors que ce n'est pas le cas.
Non, tu ne peux pas dire les choses... car je te répète, il faut des faits pour ça, chez toi les faits sont absents, tu n'expliques pas les choses, sinon "tu es dans ton personnage" etc. sans donc nullement expliquer tes propos, je te l'ai déjà dit, mais tu n'écoutes pas.
Je t'écoute avec plaisir, et je te réponds avec plaisir aussi. Je te parle de choses spirituelles, mais tu les reçois mentalement, intellectuellement. C'est précisément pour cette raison que tu as l'impression que je n'explique pas les choses. Tu veux tout comprendre avec ton mental alors que les choses spirituelles se comprennent avec le Cœur.
J'ai très bien conscience d'avoir compris ce qu'a dit Jésus parce que je le vis moi-même en symbiose avec lui, toi qui ne connais pas Jésus personnellement parce que tu n'es pas mort crucifiés en croix avec lui (comme Sophia je crois pour qui elle c'est le cas) tu ne sauras pas vraiment ce qu'il a pu dire.
Je suis mort crucifié avec Jésus, et je suis ressuscité avec Christ, mon Seigneur.
Il y en a donc un de nous deux qui se ment à lui-même dans cette affaire. On reconnaît l'arbre à ses fruits.
Grosso modo, cette "discussion" se passe dans la polémique suivante : ce que vous essayez de retrouver est votre nature d'antan, votre nature d'"enfant", ce que j'appelle une régression. Comme certains chrétiens qui disent qu'on doit revenir à comment étaient Adam et Eve avant le péché. C'est méconnaitre le sacrifice du Christ. Car en lui nous sommes bien plus excellents pour ce que nous devenons en lui après la résurrection.
Je ne vois ici aucune polémique. Seulement une discussion entre deux personnages, l'un étant en roue-libre, complètement livré à lui-même, er l'autre s'exprimant sous l'autorité de son être véritable.
Tu affirmes à propos du Christ : "
Car en lui nous sommes bien plus excellents pour ce que nous devenons en lui après la résurrection."
Tu as tout à fait raison ! Vraiment totalement ! Mais malheureusement ce que tu affirmes ici n'est pas même le reflet de ce que tout le monde peut constater en observant ton personnage.
Je ne suis pas susceptible, je reprends le mal là où il est pour vous, Sophia m'avait fait le même reproche ; et non, moi je ne suis pas comme vous, me connaissant je peux reprendre l'autre pour ce qu'il est sur la base de faits (comme tout l'heure à l'égard de la sincérité finalement tu étais d'accord avec moi reconnaissant implicitement ton mal donc) ce que toi tu ne fais pas, tu ne fais seulement qu'un jugement de principe pour te complaire en ta réalité illusoire. Ce n'est pas étonnant, car tu n'as pas de réalité, voulant te débarrasser de ton personnage je te dis, tu te crées un réalité factice qui ne prend nullement compte de la réalité des faits.
Tu vois, d6p7, cette façon de s'exprimer, tranchante, vindicative, accusatoire, c'est précisément le résultat de ce que j'appelle ta "susceptibilité".
Tu joue sur les mots, je sais qu'on communique avec un personnage dans la mesure où s'il est en rapport avec le mental ce sera avec les mots, et cela ne veut pas dire que c'est nous.
Je t'invite à relire ce que tu viens d'écrire, car c'est très vrai. (sauf les 5 premiers mots
)
Non, si tu ne comprends pas mon propos dans ce que je viens de te dire, c'est que tu ne connais pas Dieu, et je suis sûr que Sophia comprend très bien ce que je veux dire par là, elle m'aurait donner raison, et elle aurait été d'accord, donc si elle n'est pas été hypocrite elle le reconnaitra elle-même.
Sophia te manque ?
C'est normal, elle est si attachante.
Car nous en avions déjà parlé ensemble, c'est pour ça que je dis ça avec un tel aplomb, et elle avait approuvé se réjouissant avec moi. C'est que Dieu nous connaît oui en notre for intérieur, au plus profond de nous-même, parce qu'il nous dit la vérité sur nous avant d'y installer sa demeure. Ainsi, il nous connaît oui, car nous avons une relation intime avec lui.
Donc, mon amour n'est pas en toi, non, car je ne te connais pas ; et ton amour n'est pas en moi, surtout pas.
Reprenons pour la 3ème fois : Je T'aime, d6p7, de l'amour le plus puissant qui existe, l'amour divin.
Et toi, d6p7, ressens-tu de l'amour pour moi ?
Tu n'as rien à faire, tu es bien trop orgueilleux pour ne pas comprendre que tu n'as rien à faire pour moi
pas comprendre que tu n'as rien à faire pour moi.
Juste une chose importante ici : lorsque la pensée a surgit dans ton esprit de m'écrire ces mots "tu es bien trop orgueilleux", n'y a-t-il pas eu une petite voix qui t'a murmuré à l'oreille que d'écrire ce genre de chose pourrait se retourner contre toi ? C'est la voix de ta conscience, et tu devrais l'écouter davantage.
Cela dit, peut-être espérais-tu une vive réaction de la part de mon personnage ? Ça n'arrivera pas, mon ami. Si tu veux en avoir le cœur net, je t'autorise à m'adresser des propos beaucoup plus cinglants, juste pour vérifier à quel point je suis intouchable. Tu m'as déjà traité de "con", c'est vrai, mais je suis sûr que tu peux faire beaucoup mieux. Tout ce que je te demande en échange, c'est de prêter attention à cette fameuse petite voix lorsque tu écris ce genre de choses. Elle est bienveillante.
Cette manière de psychanalyser est triste... elle m'a fait rire au départ, car je suis surpris par tant de bêtises, puis elle m'a fait triste pour toi. Tu vois mon malheur, dis-tu, ou ma tristesse ? Tu es qui pour ça ? Où est-elle ? Qui t'as dit que tu pouvais faire quoi que ce soit ?
Donc tu confirmes que je ne peux rien faire pour toi. Et en même temps tu me reproches de ne pas t'aimer "en actes". Tu es un peu difficile à suivre parfois.
J'ai écrit que je percevais ta souffrance, oui, c'est vrai. Je n'en connais pas la nature, par contre. Mes "super pouvoirs" ont des limites, mais c'est sûrement parce que je débute.
Non, je ne fais pas ça... tu crois seulement que je fais ça, mais tu n'as rien pour le dire... sinon ton orgueil pour avancer des choses qui n'existent pas car tu n'as aucun faits pour les dire. Tu vis donc dans une fiction où tu t'imagines des choses, où tu es incapable de converser avec l'autre sans te complaire dans des allusions abstraites sans fondement qui te servent à juger l'autre sans aucune déclaration de faits. Je te le dis, tu vis dans une abstraction que tu t'es construite, et dans laquelle, bien entendu, tu te crois meilleur que les autres.
Attends, je relis ce paragraphe... ton orgueil... une fiction... te complaire... juger l'autre... une abstraction... Ah ! Voilà ! La fin est intéressante : "tu te crois meilleur que les autres".
Alors, j'ignore comment ton mental a réussi à te faire oublier quelque chose que j'ai pourtant écrit noir sur blanc et plusieurs fois, à savoir que personne n'est meilleur qu'un autre. C'est la base de mon enseignement : la "non-dualité". J'affirme depuis le début que le "vrai soi", c'est le Cœur, et qu'il est divin. Et j'affirme que c'est le cas pour TOUS les humains, passés, présents et à venir. Un Cœur divin ne peut absolument pas être être "meilleur" qu'un autre. Il est donc absolument impossible que je me croie meilleur qu'un autre, ça irait directement à l'encontre de ce que je vis.
Je viens de te livrer ici une petite explication "cartésienne", j'espère que ça te plaît.
C'est exactement comme quand tu dis d'aimer sans le prouver par des actes, là tu condamnes l'autre sans le prouver par des actes.
Euh... On n'a pas déjà parlé de ça ? Tu demandes des actes, et en même temps tu dis que je ne peux rien faire pour toi. C'est ce qu'on appelle une "injonction paradoxale".
De plus, si j'avais besoin d'aide, tu ne pourrais pas le dire comme ça sans être extrêmement intrusif, car je te rappelle (ou te fait découvrir) que le Christ a dit qu'il n'était là que pour ceux qui ont besoin de médecin, autrement dit pour ceux qui savent reconnaître leur malheur.
Très bonne réflexion, d6p7 ! Tellement bonne que pour une fois je n'ai rien à y redire. C'est sûrement que je n'ai pas un discernement aussi affûté que celui de Jésus-Christ, et que je suis si naïf que j'ai encore espoir de franchir la barrière de ton mental pour atteindre ton Cœur. D'autre part, d'autres personnes lisent nos échanges, sans doute en diagonale pour certains, et ils peuvent tirer profit de ce qui est en train de se passer entre toi et moi.
Ajouté 20 minutes 40 secondes après :
gadou_bis a écrit : ↑15 nov.22, 04:14
Et lui, t'aime-t-il ?
Laisse-t-il par ci par là des petits diamant, des jolis mots doux, qui te touchent ?
Te serre-t-il dans ses forts bras d'amour où il fait bon se laisser aller ?
Te défend-t-il contre ceux qui t'agressent ?
Je suis certain que Lafrisée est l'objet de l'amour de Dieu c'est la première chose qui m'est apparue à la suite du message où elle nous ouvrait de ses doutes avec tant d'humanité. Et lorsque je la vois dans le découragement, alors oui, j'ai très envie se la serrer contre mon cœur. Je lui ai déjà laissé un petit mot d'amour hier matin, je crois, et elle me l'a bien rendu. (encore merci, chère amie
).