Neurothéologie / Croyances et schizophrénie
La schizo, moteur des croyances
Hallucinations, sensations de fusion avec le monde.
Des neurothéologiens, plutôt que d’identifier des aires cérébrales, travaillent sur la chimie du cerveau....
Et ce, parce que leurs structures moléculaires sont très proches. Ce qui, au final, est susceptible d’engendrer des modifications de la perception sensorielle, des hallucinations, des sensations de fusion avec le monde et autres états similaires à ceux produits par ces drogues.
Or, ces états correspondent à ceux décrits par les mystiques de toutes les religions.…
De là à supposer que les expériences mystiques naturelles puissent être provoquées par la sérotonine, il n’y avait qu’un pas. Un pas franchi en 2003 par Jacqueline Borg. Cette neurobiologiste a pu établir, en scrutant le cerveau de quinze volontaires, que la propension à la religiosité dépend du taux de sérotonine.
Molécule de la foi.
Plus fort : Parmi les 25 aspects de la personnalité des volontaires évalués par le TCI, la religiosité se révèle l’unique paramètre corrélé avec le taux de sérotonine...
En schizophrénie, -psychose hallucinatoire-, les antipsychotiques de dernière génération régulent les deux neurotransmetteurs que sont la dopamine et la sérotonine.
Ce qui est écrit dans une notice pharmaceutique d’un antipsychotique:
«... est utilisé pour traiter une maladie qui s’accompagne de symptômes tels que entendre, voir et sentir des choses qui n’existent pas, avoir des croyances erronées... »
Un père doublement concerné vous raconte cette réalité, la schizophrénie.
Mon site :
http://monsite.orange.fr/champion20
Article source « La Croix » :
http://www.portaledibioetica.it/documen ... 003237.htm
On est croyant ou pas selon son taux de sérotonine.
Cordialement.