Je n'ai pas traduit ce terme, je l'ai employé tel quel, en connaissant parfaitement tout ce qu'englobe ce mot dans la tradition musulmane. Le shirk, en islam, ce n'est pas juste vouer un culte aux idoles, tu le sais aussi bien que moi. Donc, oui, se poser en juge à la place de Dieu, c'est bel et bien du shirk. Où vois-tu une erreur ?KAHINA a écrit :si tu traduit le coran comme tu traduis le terme "SHIRK
Toujours la même erreur... Je ne pense rien à ce sujet. Je ne donne raison ou tort à personne, car de quel droit le ferais-je ? Je constate deux exégèses, une majoritaire, l'autre minoritaire, et c'est tout.KAHINA a écrit :Je comprends que tu puisses penser que le mariage mixte est licite
Encore une fois, il y a ce qui, pour les musulmans, est parole de Dieu :
- Et n'épousez pas les femmes associatrices [Mushrikāti] tant qu'elles n'auront pas la foi, et certes, une esclave croyante [Mu'uminatun] vaut mieux qu'une associatrice [Mushrikatin], même si elle vous enchante. Et ne donnez pas d'épouses aux associateurs [Mushrikīna] tant qu'ils n'auront pas la foi, et certes, un esclave croyant [Mu'uminun] vaut mieux qu'un associateur [Mushrikin] même s'il vous enchante. Car ceux-là invitent au Feu ; tandis qu'Allah invite, de part Sa Grâce, au Paradis et au pardon. Et Il expose aux gens Ses enseignements afin qu'ils se souviennent ! (Coran II, 221)
- Vous sont permises, aujourd'hui, les bonnes nourritures. Vous est permise la nourriture des gens du Livre, et votre propre nourriture leur est permise. (Vous sont permises) les femmes vertueuses d'entre les croyantes [Mu'umināti], et les femmes vertueuses d'entre les gens qui ont reçu le Livre avant vous, si vous leur donnez leur mahr, avec contrat de mariage, non en débauchés ni en preneurs d'amantes. Et quiconque abjure la foi, alors vaine devient son action, et il sera dans l'au-delà, du nombre des perdants (Coran V, 5)
- vous qui avez cru ! Quand les croyantes [Mu'uminātu] viennent à vous en émigrées, éprouvez-les ; Allah connaît mieux leur foi ; si vous constatez qu'elles sont croyantes [Mu'uminātin] , ne les renvoyez pas aux mécréants [Kuffāri]. Elles ne sont pas licites pour eux, et eux non plus ne sont pas licites pour elles. Et rendez-leur ce qu'ils ont dépensé. Il ne vous sera fait aucun grief en vous mariant avec elles quand vous leur aurez donné leur mahr. Et ne gardez pas de liens conjugaux avec les mécréantes [Kawāfiri]. Réclamez ce que vous avez dépensé et qu'eux aussi réclament ce qu'ils ont dépensé. Tel est le jugement d'Allah par lequel Il juge entre vous, et Allah est Omniscient et Sage (Coran LX, 10)
L'exégèse humaine se joue ensuite sur le sens donné aux termes que j'ai mis en évidence et sur le rapport fait entre ces trois passages.
La seule chose que je pointe, c'est l'erreur qui consiste à croire que son exégèse est la seule possible, car c'est prendre ses pensées pour celles de Dieu : et là aussi, en termes islamiques, ça s'appelle du shirk. Et ce n'est pas une hypothétique "erreur de traduction"