Négation gratuite, qui ne reprend même pas les arguments que j'ai donnés plus haut.psycha a écrit :non vicomte en psychanalyse le terme n'est pas problématique, on sait de quoi on parle [...]
Que d'amalgames.psycha a écrit :tout ça pour te dire... qu'avoir un systeme de croyance n'est pas forcément signe de mauvaise santé mentale [...]
- "Système de croyances" en psychanalyse ne peut absolument pas s'identifier au système d'inférences ni au simple mot "croyance" en sciences cognitives. Idem pour ton terme exotique "croyance de base".
- Ce n'est pas parce que la grippe est à la croyance ce que le corps est à l'esprit que la santé physique est comparable à la santé mentale. Si nous devions prolonger le parallèle, il faudrait associer santé physique à intégrité cognitive. (Quant à la santé mentale, on pourrait éventuellement l'associer en amont à l'état du système immunitaire, peut-être.)
Je t'ai déjà demandé de me citer précisément le point que tu souhaites que je précise et que j'étaye par des références. Merci de ne pas faire passer mes propos pour du bluff ou de la malhonnêteté intellectuelle. Commence par lire précisément ce que je dis, répondre à mes remarques et à faire le tri dans tes propos.psycha a écrit :autre point puisque tu ne veux pas me citer tes fameux neurologues,
Note que j'ai bien l'impression que tu confonds les sciences cognitives avec la neurologie.
Ai-je dit le contraire ?psycha a écrit :y en a un que tu signales et qui n'est pas d'ailleurs neurologue, c'est boyer...
Peux-tu citer la phrase exacte où je cite Boyer à mauvais escient selon toi ? Je me ferai un plaisir d'apporter toutes les précisions nécessaires.psycha a écrit :et à aucun moment Boyer dans ce qu'il écrit va dans tes théories...
Il ne se contente pas du point de vue anthropologique, et ne s'en tient pas exclusivement à la fonction des croyances, mais bien également à leur nature.psycha a écrit :il a expliqué d'un point de vu anthropologique, et neurologique, pourquoi l'homme à cette tendance à croire...
mais il parle de l'homme... il ne sépare pas l'athé et le croyant. il explique la fonction des croyances religieuses d'un point de vu anthropologique.
Et ce n'est pas parce qu'il n'aborde pas explicitement la notion d'athéisme (même s'il l'évoque au chapitre 8 de Et l'homme créa les dieux, si tu te souviens bien) que ses conclusions ne peuvent pas nourrir un propos sur l'athéisme.
Je m'inscris totalement en faux contre cette représentation.psycha a écrit :mais il ne parle pas du tout du sain ou pas sain, il n'a pas ce genre de jugement de valeur.
C'est précisément parce que je considère la croyance comme une infection de l'esprit à caractère contagieux (je m'en explique là-bas : http://www.forum-religion.org/sciences/ ... 22139.html ) qu'on ne peut pas me reprocher de faire un jugement de valeur mais bel et bien un simple diagnostic extérieur et objectif.
C'est au contraire en parlant de la croyance comme "respectable" ou que l'on doit "tolérer" ou encore comme faisant partie de l'identité de l'individu, etc. que l'on fait un jugement de valeur. C'est également le cas de tout discours qui tendrait à prêter à un individu des valeurs humaines inférieures de manière intrinsèque (par exemple en disant que les croyants sont stupides de croire en ce qu'ils croient).
Lorsqu'un médecin constate que quelqu'un a la grippe, ce n'est pas un jugement de valeur, c'est un diagnostic.
Si en revanche il dit "il ne faut pas rejeter quelqu'un sous prétexte qu'il a la grippe" (ou l'inverse), là il est dans le jugement de valeur.
As-tu des références à donner à ce sujet ?psycha a écrit :[...] tu en fais toi par contre. Puisque tu compares, croyance à grippe, et aussi à pas sain... tu emploies des termes type hygiene mentale. c un peu dépassé d'ailleurs figure toi...
Tu fais là encore une grave confusion. Il y a une énorme différence entre le statut du discours et le statut du locuteur. Ici, sur un forum, ce dernier n'a strictement aucune importance. En revanche le statut du discours en a une.psycha a écrit :et à preuve du contraire je ne sais pas exactement quelle est ta place... et je v te la demander, puisque tu m'as comparé à une ivrogne, qui vient perturber un colloque scientifique, mais dans un colloque scientifique, on parle dans sa fonction... donc tu parles en tans que vicomte ou en tans que neurologue ou autre ? puisque dans un colloque on t'y invitera si tu as une fonction, et on te fera intervenir si tu as quelques chose à dire reconnu par tes pairs... qui sont tes pairs ? ici tu n'as pas de pairs puisqu'on e connait pas ta formation, et ton statut professionel....
Par exemple un créationniste qui s'exprime dans le champ de la croyance produit un discours qui n'a absolument pas le même statut que s'il prétendais à s'exprimer dans le champ de la science. Dans le premier cas, on le remercie de nous avoir fait part des illusions avec lesquelles il se construit un rapport au monde, dans l'autre on réfute de manière scientifique ses élucubrations.
Revoyons maintenant le contexte de ma phrase :
1. Tu tiens des propos condescendants mais non argumentés ni référencés.
2. Je t'en fais la remarque, espérant que tu comprennes que tes propos ne construisent rien et que tu n'es que dans l'expression d'un avis lorsqu'on attend surtout de toi une analyse.
3. Ta réaction est « mais vicomte enfinnnn ! on est justement pas dans un colloque... loooool c'est ça la réalité »
4. Je rétorque alors : « Oui, la même réalité que la possibilité d'un ivrogne qui passait par là de venir s'immiscer dans un symposium scientifique. Il pourra déblatérer autant qu'il le souhaite et donner son avis sur la décoration, le look des scientifiques, leur voix, leurs manières, ce qu'il ressent, etc. Ce sera effectivement "la réalité", mais ça ne construira rien et ses interventions ne seront pas pertinentes. Il restera le bienvenu, je te rassure. »
Résumé : je n'ai absolument que faire d'avis péremptoires ou d'opinions hors sujet. En revanche, l'analyse, les arguments, les réflexions d'autrui, et tout ce qui permettra de construire quelque chose qui élèvera le débat au-dessus de celui d'une conversation de bistrot m'intéresse. Et je ne pense pas être le seul dans ce cas.
Je ne me considère absolument pas comme supérieur à qui que ce soit ni avoir une quelconque autorité scientifique par rapport aux autres membres de notre communauté (contrairement à toi, manifestement, qui me sembles — mais c'est sans doute une erreur — particulièrement sensible aux rapports de domination, à la crédibilité, à la déférence, etc.). Ce n'est pas ta fonction ou ton autorité qui sont en jeu, simplement le statut de ton discours.